Cette prédication sur Jean 13.1-11 a pour sujet le lavement des pieds des disciples par Jésus, qui montre son humilité, provoque notre incompréhension et atteste notre besoin de purification de nos péchés par le sacrifice de Jésus.

Source: La paix du Christ au milieu de la tempête - Série de prédications sur Jean 13 à 17. 6 pages.

Jean 13 - Jésus lave les pieds de ses disciples

« Avant la fête de Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde au Père, Jésus, qui avait aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Pendant le repas, alors que le diable avait déjà mis au cœur de Judas, fils de Simon, de le livrer, Jésus, qui savait que le Père avait tout remis entre ses mains, qu’il était venu de Dieu et qu’il s’en allait à Dieu, se leva de table, ôta ses vêtements et prit un linge dont il s’entoura. Ensuite, il versa de l’eau dans un bassin et se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il vint donc à Simon Pierre, qui lui dit : Toi, Seigneur, tu me laverais les pieds! Jésus lui répondit : Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras dans la suite. Pierre lui dit : Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit : Si je ne te lave, tu n’as point de part avec moi. Simon Pierre lui dit : Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête. Jésus lui dit : Celui qui s’est baigné n’a pas besoin de se laver [sauf les pieds], mais il est entièrement pur; et vous êtes purs, mais non pas tous. Il connaissait en effet celui qui le livrait; c’est pourquoi il dit : Vous n’êtes pas tous purs. »

Jean 13.1-11

Peuple du Seigneur,

Qu’est-ce que la foi chrétienne? Quel est le fondement de notre vie? Quelle est notre joie, notre paix? Venez dans la chambre haute, venez voir! Jésus répond à ces questions. Dans cette histoire, Satan a déjà mis au cœur de Judas de le livrer, et bientôt Jésus sera livré au supplice pour notre salut. Juste avant, au milieu de la pire tempête, il prend quelques instants dans le calme avec ses disciples. Dans quel but? Pour donner un fondement à son Église, donner un havre de paix à ceux qui lui appartiennent. Sa réponse est simple et profonde. Jésus lave les pieds de ses disciples. Ce geste paraît banal, mais c’est le fondement dont nous avons besoin, qui nous rendra capables d’affronter les pires tempêtes.

Où trouver la paix du cœur? Venez voir dans la chambre haute! Jésus aima les siens jusqu’au bout. Il prend de l’eau, il prend une serviette et il lave les pieds de ses disciples. Un geste incroyable. Voyez tout l’amour de Jésus pour les siens juste avant de se rendre à la croix pour nous! Il nous aima jusqu’au bout, jusqu’à l’extrême. Pouvez-vous penser à un geste d’amour plus grand? Trois observations :

1. L’humilité🔗

Nous sommes pendant le repas :

« Jésus […] se leva de table, ôta ses vêtements et prit un linge dont il s’entoura. Ensuite, il versa de l’eau dans un bassin et se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture » (Jn 13.4-5).

Jean énumère une série de petits gestes qu’il a vu faire par Jésus et qui l’ont beaucoup marqué. Il a vu l’humilité de Jésus, le Seigneur serviteur, le Seigneur esclave.

Oui, c’est le travail d’un esclave qu’il fait. En Palestine, les routes sont poussiéreuses. On marche en sandales, on se salit les pieds à marcher. C’était la coutume de laver les pieds des invités, pour qu’ils soient propres et rafraîchis. D’habitude, c’est avant le repas que le serviteur lavait les pieds des invités. Ici, Jésus le fait pendant le repas. Cela veut dire que les douze apôtres ont eu tout le temps de le faire auparavant, mais aucun n’a daigné s’abaisser à le faire. Pourtant, l’eau était prête, le bassin était là, la serviette était disponible. Aucun de ces hommes fiers et orgueilleux ne s’est humilié à laver les pieds de ses compagnons. L’Évangile de Luc nous dit qu’ils se disputaient pour savoir lequel parmi eux devait être estimé le plus grand (Lc 22.24-27). On est loin de l’humilité!

Jésus, le Maître, fait quelque chose d’étonnant. Il se lève de table, prend de l’eau, prend une serviette, se met à genoux, lave les pieds d’un premier disciple, les essuie, lave les pieds d’un deuxième, les essuie, passe au troisième, etc. Voyez l’eau dans le bassin : elle devient sale, de plus en plus sale. Voyez l’humilité de Jésus, l’humiliation du Seigneur!

Oui, le Seigneur, le Maître. Il est le Fils de Dieu, la deuxième personne de la Trinité. Il vit depuis toujours dans la glorieuse présence du Père au ciel, et bientôt il y retournera.

« Sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde au Père, Jésus […] aima les siens jusqu’au bout. […] Jésus qui savait que le Père avait tout remis entre ses mains, qu’il était venu de Dieu et qu’il s’en allait à Dieu, se leva de table… » (Jn 13.1,3-4).

Il se lève pour laver les pieds de ses disciples. Jésus sait qu’il sera glorifié, il sait qu’il entrera dans son règne et qu’il recevra toute autorité. Et pourtant, il s’humilie à faire le travail d’un esclave. Voyez comme il les aima jusqu’au bout! Voyez comme il nous aime, à l’extrême!

Jésus connaît beaucoup d’autres choses. Il sait que Pierre va le renier, il sait que les disciples vont l’abandonner, il sait que Judas l’a déjà vendu et que, très bientôt, dans quelques instants, il le trahira. Et pourtant, il se lève de table, ôte ses vêtements, s’entoure d’un linge, verse de l’eau dans un bassin, se met à genoux et lave les pieds de ses disciples. Bientôt, ces pieds lavés vont courir pour s’enfuir et l’abandonner. L’un d’eux lèvera même son talon contre lui pour le livrer (Ps 40 cité en Jn 13.18). Et pourtant, Jésus lave leurs pieds avec douceur, avec amour. L’humilité de Jésus, l’humiliation du Seigneur, jusqu’à devenir notre esclave! « Il les aima jusqu’au bout » (Jn 13.1), malgré tout. Il nous aime jusqu’au bout, malgré tout. Il connaît nos péchés, nos infidélités, notre lâcheté. Il sait sur quel chemin nos pieds marchent pendant la journée. Il sait que nos pieds parfois s’écartent du bon chemin pour marcher dans l’obscurité. Et pourtant, il s’est abaissé, il s’est humilié à devenir notre esclave, par amour pour nous.

Qu’est-ce que cela veut dire? Il serait tentant de sauter tout de suite aux versets 13 à 15 et de dire que Jésus leur a lavé les pieds pour nous donner un exemple. Il a servi, alors nous devons servir les autres. Attention! N’allons pas trop vite! Ce serait tomber dans le piège du moralisme. Avant de s’activer dans toutes sortes de services, prenons le temps d’écouter ce que Jésus veut nous enseigner. Jésus fait un geste symbolique, un symbole de ce qu’il s’apprête à faire dans quelques heures. Le Maître se prépare à s’humilier jusqu’à la croix, afin de nous laver de toutes nos saletés morales et spirituelles. Jésus n’est pas seulement un exemple, il est avant tout notre Sauveur. Voyez son humilité, voyez comme il nous aime, à l’extrême! Voilà pourquoi nous avons ici le fondement de nos vies, notre joie, notre paix!

Quelqu’un vous pose la question : « Tu es chrétien? Qu’est-ce que cela veut dire? Que crois-tu, au juste? » Viens voir dans la chambre haute! Viens voir Jésus qui s’est humilié pour moi. Avez-vous peut-être perdu la simplicité de la vie chrétienne? Avez-vous perdu la fraîcheur et la joie du Seigneur? Venez voir dans la chambre haute! Venez voir Jésus qui s’est humilié pour vous. Il s’est mis à laver les pieds de ses disciples. Un geste simple et profond, un geste incompréhensible.

2. L’incompréhension🔗

Non, Pierre ne comprend pas. « Il vint donc à Simon Pierre, qui lui dit : Toi, Seigneur, tu me laverais les pieds! » (Jn 13.6). Pierre s’indigne. Il est sous le choc. Dans le texte original, les mots « toi » et « mes pieds » sont collés ensemble pour souligner le contraste : « Seigneur, toi, mes pieds tu laverais! » C’est impensable, inacceptable. Pierre n’en revient pas. Pierre l’impulsif. Ça n’a pas de sens, toi le Maître, me laver les pieds! Le Maître habillé comme un esclave qui fait le travail d’un esclave. Voyons, c’est totalement déplacé!

Il y a quelques heures à peine, Seigneur, tu entrais à Jérusalem en triomphe, toi le grand Roi. La foule criait : « Hosanna au fils de David! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Hosanna dans les lieux très hauts! » (Mt 21.9). Tu es le Christ, le Messie, le Fils de Dieu! Tu as guéri un aveugle, tu as nourri des foules, tu as apaisé la tempête. Tu as même ressuscité un mort. Tu es le Roi d’Israël qui annonces l’arrivée du Royaume de Dieu. Mais que fais-tu? Tu me laverais les pieds comme un esclave?

Souvent, le Seigneur Jésus fait ce qui est totalement inattendu. Son amour et sa grâce nous surprennent. Il fait des choses tellement étranges, bizarres. Jésus fait un geste symbolique qui représente quelque chose d’encore plus choquant. Les disciples ne comprennent pas, et souvent nous ne comprenons pas non plus. Voilà ce qui est encore plus choquant : le Dieu éternel et trois fois saint, infiniment sage et tout-puissant, ce Dieu qui a créé toutes choses et qui demeure dans une lumière inaccessible, ce Dieu de majesté est venu vers nous. Il est venu vers vous en Jésus-Christ. Il a mis de côté ses privilèges, il a laissé sa gloire, il a revêtu la nature humaine.

Paul dira dans sa lettre aux Philippiens :

« Lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes. Il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix » (Ph 2.6-8).

Voilà ce qui est vraiment choquant, intolérable, incompréhensible. Il est venu à nous comme un esclave pour faire le travail d’un esclave. Pas seulement pour laver des pieds sales, mais pour laver des pécheurs sales. Il s’est abaissé jusqu’à la croix pour laver la saleté de nos cœurs. Il nous lave en profondeur, dans nos pensées, dans nos vies, dans nos foyers, dans son Église. Et cela nous renverse. Cela peut même provoquer notre indignation. Nous sommes tellement fiers et orgueilleux, imbus de nous-mêmes. Après tout, nous sommes quand même de bonnes personnes, pensons-nous. Toi, Seigneur, tu t’abaisserais à faire cela pour nous!

Jésus dit à Pierre : « Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras dans la suite » (Jn 13.7). Voyez la patience de Jésus, il est tellement patient! Plus tard, Pierre comprendra, oui, mais seulement après l’humiliation complète de son Sauveur sur la croix, après sa résurrection, son ascension, et enfin le don de l’Esprit à la Pentecôte. Nous aussi nous comprenons, beaucoup mieux que les disciples dans la chambre haute. Nous avons reçu sa Parole et son Esprit. Et pourtant, il y a bien des choses que nous ne comprenons pas. Nous avons de la difficulté à comprendre qui est Jésus-Christ, ce qu’il est venu faire pour nous, ce qu’il fait en nous et pour nous chaque jour. Nous sommes ignorants, distraits, absorbés par autre chose. L’étrange providence de Dieu nous bouscule. Nous ne comprenons pas ce qui nous arrive. Parfois, nous sommes indignés de ce qu’il fait dans nos vies. Voyez la patience de Jésus! Il ne fait pas de reproche. Il est patient envers nous.

Sa grâce ne dépend pas de notre compréhension. Sa grâce précède notre intelligence. Est-ce que Dieu nous aime parce que nous comprenons bien la Bible? Parce que nous sommes forts en théologie? Parce que nous avons bien appris notre catéchisme? Non, Dieu nous aime parce qu’il nous aime. Les disciples le renieront, l’abandonneront, se disperseront. Et lui les aima jusqu’au bout. Son amour ne dépend pas de notre compréhension.

C’est pour cette raison que nous pouvons enseigner à nos enfants les vérités de la Parole de Dieu, même s’ils ne comprennent pas, ou pas encore. Comprennent-ils la prédication? Comprennent-ils le catéchisme? La leçon biblique? Pas toujours! Et nous, est-ce que nous comprenons? Pas toujours non plus! L’incompréhension des disciples n’a pas empêché Jésus-Christ de leur laver les pieds ni d’aller mourir sur la croix, pour les laver de leurs péchés! Il y a de l’espoir pour nous et pour nos enfants!

Nous avons toujours besoin de grandir dans notre connaissance et dans notre compréhension. Il nous faut d’ailleurs prier pour cela, comme l’a fait l’apôtre Paul :

« Je fléchis les genoux devant le Père […] afin que le Christ habite dans vos cœurs par la foi et que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour [voyez le fondement de nos vies], pour être capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Ép 3.17-19).

Jésus est bon et patient envers nous. Par son Esprit, il nous transforme petit à petit pour nous permettre de mieux connaître et comprendre son amour. Quand sa grâce nous saisit, il nous rend libres d’explorer les vérités de sa Parole, libres de creuser ce qu’il nous a révélé, libres de nous laisser surprendre par sa grâce. L’amour de Dieu est plus profond que l’océan, plus haut que le ciel. Un amour insondable! Qui peut parfaitement comprendre?

3. Le besoin🔗

Pierre résiste de toutes ses forces. « Non, jamais tu ne me laveras les pieds » (Jn 13.8). Jamais de toute l’éternité! Pourquoi cette résistance farouche? Parce que Pierre ne comprend pas le symbole et surtout parce qu’il ne reconnaît pas son besoin. Comme il est difficile d’admettre notre besoin, le besoin d’être servi! Jésus-Christ nous met devant la profondeur de notre misère. Notre orgueil résiste. Nous nous pensons bien meilleurs que nous sommes. Pour être disposés à accueillir Jésus qui s’abaisse à nous servir comme un esclave, il est nécessaire de prendre conscience de la grandeur de notre péché et de notre misère. Pourquoi t’abaisser à me laver les pieds, toi le Maître? Parce que mes pieds sont vraiment sales et que j’ai besoin de ton service dans l’abaissement. Pourquoi t’abaisser à mourir sur la croix, toi le Dieu éternel et tout-puissant? Parce que ma vie est tellement sale de toutes sortes de péchés que je suis indécrottable. Jamais je ne pourrai m’améliorer moi-même, jamais le Dieu trois fois saint voudra me recevoir. J’ai absolument besoin de toi.

Voilà ce qui est impliqué dans la réponse de Jésus. « Si je ne te lave, tu n’as point de part avec moi » (Jn 13.8). Jésus va plus profond que le lavage des pieds. Il parle d’un lavage spirituel au dedans de nous. Si je ne te lave pas de tes péchés, tu n’as pas de part avec moi, pas d’héritage, pas d’entrée au paradis. Le Seigneur Jésus savait qu’il était sur le point de retourner vers le Père pour entrer dans sa gloire. Ceux qui ont une part avec lui, il leur réserve une place avec lui. « Si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi » (Jn 14.3). Mais pour recevoir cet héritage, il faut d’abord être lavé de nos péchés par le sang de Jésus. « Si je ne te lave, tu n’as point de part avec moi. » C’est notre besoin le plus grand. Un grand lavage est absolument nécessaire.

Pierre ne comprend toujours pas. « Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête » (Jn 13.8). Pierre l’impulsif passe d’un extrême à l’autre. Le problème c’est qu’il reste au niveau du lavage corporel, alors que Jésus parle d’un lavage spirituel. Jésus précise que nous avons deux grands besoins : le besoin d’un lavage complet et le besoin d’un lavage partiel. « Jésus lui dit : Celui qui s’est baigné n’a pas besoin de se laver sauf les pieds, mais il est entièrement pur » (Jn 13.10).

Quand on est invité à dîner, avant de s’y rendre, on se baigne au complet, on est tout propre. Quand on arrive chez son hôte, on n’a pas besoin de prendre un bain encore une fois, on est encore propre, sauf les pieds qui se sont salis en marchant et qui ont besoin d’être encore lavés, rafraîchis. C’est la même chose pour la vie chrétienne. Jésus nous lave entièrement par la régénération, la justification, l’adoption. Un grand lavage une fois pour toutes, qui n’a pas besoin d’être répété. Mais pendant la route, chaque jour, les saletés spirituelles de ce monde collent encore à nos pieds. Jésus nous lave « nos pieds », il nous sanctifie. Deux grands besoins : un grand lavage une fois pour toutes, un petit lavage plusieurs fois par jour. « Vous êtes purs », dit Jésus. Judas n’est pas pur, mais les autres disciples sont purs.

Que c’est beau! Si vous avez été lavés par son sang, vous êtes purs. Notre besoin est immense. Et son lavage est puissant. À quand remonte la dernière fois que vous vous êtes réjouis de cette pureté qu’il vous donne? Régénérés par son Esprit, justifiés par sa grâce, adoptés dans sa famille comme enfants de Dieu! Vous êtes purs! N’oublions pas de le remercier cette semaine pour cette pureté. Ce sera notre joie, notre paix au milieu des tempêtes.

N’oublions pas non plus que chaque jour le Seigneur Jésus vient encore vers nous. Il vient à nous aujourd’hui, par sa Parole et son Esprit en action. Dans quel but? Pour laver nos pieds qui traînent encore dans la boue de ce monde corrompu. La semaine dernière, nous avons convoité dans nos cœurs, nous avons dit des paroles dures, nous avons commis des actions regrettables. Nous avons été en contact avec le péché qui nous salit. Nous avons besoin d’être lavés, rafraîchis, nettoyés encore et encore. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice » (1 Jn 1.9). Une purification continuelle, jour après jour. C’est ce que fait le Seigneur serviteur, par son sang et par son Esprit. Il l’a promis.

Ce lavage nous amène à vivre en communion avec Dieu. Il nous pousse à célébrer la gloire de sa grâce. Il nous fait vivre dans la joie de ce que Jésus a fait pour nous. Son humilité, sa patience et son amour. Il nous aimera jusqu’au bout. Recevez son amour. Ce sera votre paix. Amen.