Cette prédication sur Jean 14.16 a pour sujet le don de l'Esprit Saint Consolateur que Jésus a fait à son Église à la Pentecôte. C'est un cadeau précieux, puissant, permanent, pour notre joie et notre paix.

Source: Le merveilleux don de l’Esprit. 6 pages.

Jean 14 - Le Saint-Esprit Consolateur nous remplit de joie

« Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi. Sinon, croyez à cause de ces œuvres. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais vers le Père; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements, et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure près de vous et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens vers vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez parce que moi je vis, et que, vous aussi, vous vivrez. En ce jour-là, vous connaîtrez que moi, je suis en mon Père, vous en moi, et moi en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime. Celui qui m’aime sera aimé de mon Père, moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui. Jude, non pas l’Iscariot, lui dit : Seigneur, comment se fait-il que tu doives te manifester à nous et non au monde? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons vers lui et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas, ne garde pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. Je vous ai parlé de cela pendant que je demeure auprès de vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, c’est lui qui vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que moi je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais et je reviendrai vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent, afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez. Je ne parlerai plus guère avec vous, car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi. Mais c’est afin que le monde sache que j’aime le Père et que j’agis comme le Père me l’a commandé. Levez-vous, partons d’ici. »

Jean 14.11-31

Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,

Aujourd’hui, c’est un grand jour de fête, un temps que Dieu nous donne en Église pour nous réjouir ensemble. Nous avons la grande joie d’avoir le Saint-Esprit parmi nous. Il habite en nous, il vit au milieu de nous, il est présent dans nos cœurs, il agit dans nos vies. Aujourd’hui, c’est la fête de la Pentecôte, le grand jour où le Seigneur Jésus a donné son Esprit à son Église. Il en avait fait la promesse et la promesse s’est réalisée. Jésus est monté au ciel. Il n’est plus physiquement avec nous sur la terre. Mais nous vivons la présence du Saint-Esprit. Réjouissons-nous ensemble! Soyons remplis du Saint-Esprit! C’est grâce à lui si nous avons la foi et si nous sommes ici pour l’adorer.

La parole de Jésus en Jean 14.16 est remplie de cette joie : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, qui soit éternellement avec vous. » Oui, le Saint-Esprit Consolateur nous remplit de joie. Le Saint-Esprit est :

1. Un cadeau précieux🔗

Les paroles de Jésus sont toutes simples, mais tellement profondes. « Il vous donnera un autre Consolateur. » Jésus est avec ses disciples dans la chambre haute. Il leur parle de son prochain départ, quand il montera au ciel. Jésus va bientôt mourir sur la croix, il ressuscitera et ensuite il retournera vers son Père. C’est le contexte de Jean 14. Avant son départ, Jésus rassure ses disciples. Il leur parle d’événements grandioses et glorieux. Il leur en parle ouvertement, avec beaucoup de simplicité et de profondeur. Je retourne vers la maison de mon Père. Je m’en vais vous préparer une place. Et ensuite, je reviendrai vous prendre avec moi. Entre-temps, je ne vous laisserai pas tout seuls. Je prierai le Père et il vous donnera le Saint-Esprit. « Je prierai le Père », plus exactement « je demanderai au Père ». Juste avant, Jésus vient de dire à ses disciples : « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jn 14.13).

Le mot « demander », dans les deux versets, est différent. Au verset 13, les disciples demandent dans le sens d’implorer. Au verset 16, Jésus demande dans le sens de réclamer. Jésus et ses disciples ne sont pas au même niveau devant le Père. Le Fils de Dieu est pur, il est saint, il est l’égal du Père; il a le droit de demander. Les disciples sont des hommes pécheurs, ils doivent implorer la faveur de Dieu. Les disciples peuvent être assurés que leurs prières au nom de Jésus seront entendues par le Père. Quelle belle promesse! Mais la demande de Jésus est encore plus certaine d’être exaucée! Quand le Fils de Dieu aura terminé tout son travail de salut, il aura pleinement le droit de demander le Saint-Esprit pour son Église. Je demanderai au Père et il vous donnera un autre Consolateur, le Saint-Esprit. Une parole pleine de certitude!

Il vous donnera! L’Esprit Saint est un cadeau! Il est donné. Personne ne peut revendiquer le Saint-Esprit. Personne ne peut prendre, contrôler ou manipuler le Saint-Esprit. Personne ne mérite le Saint-Esprit. Il est simplement donné par le Père. Nous n’avons pas besoin de grimper au ciel pour recevoir le Saint-Esprit. C’est lui qui descend vers nous. « Le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom » (Jn 14.26). « Si je ne pars pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jn 16.7). Le Saint-Esprit est un cadeau qui vient du Père et qui vient du Fils.

Quel magnifique cadeau! L’Esprit Saint est Dieu lui-même, le vrai Dieu éternel, avec le Père et le Fils. Il n’est pas une chose ou une force impersonnelle, comme un courant électrique ou la puissance du vent. La Bible décrit l’Esprit comme une personne. Il enseigne, il rappelle, il conduit, il entend, il parle, il annonce, il rend témoignage, il argumente, il convainc, il intercède. Ce sont tous des verbes d’action. On peut lui mentir, on peut l’attrister, on peut l’étouffer, on peut pécher contre lui. Est-ce qu’une « chose » peut parler ou être attristée? L’Esprit Saint n’est pas une chose, il est vraiment une personne, la troisième personne de la Trinité. Quel cadeau précieux, le plus précieux que nous puissions recevoir!

Mais qui donc reçoit ce cadeau? Son Église, l’Église du Seigneur. « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements, et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur » (Jn 14.15-16). Tous ceux qui aiment le Seigneur Jésus et qui gardent ses commandements reçoivent ce précieux cadeau. Cette promesse du Christ a été accomplie le jour de la Pentecôte. Ce jour-là, le Saint-Esprit est descendu sur les croyants pour venir habiter dans son Église. Quelle réalité joyeuse et grandiose! Le Saint-Esprit m’est donné à moi aussi. Comme c’est grand! Comme c’est étonnant! Remercions Dieu tous les jours pour ce cadeau si précieux.

Le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit n’a pas été donné à des individus isolés les uns des autres. Il a été donné à des croyants réunis ensemble. C’est la même joie qui nous anime aujourd’hui. Nous partageons ensemble la présence et les dons du Saint-Esprit. Je suis donc appelé à me placer là où l’Esprit est à l’œuvre, dans l’Église du Seigneur. Je vais répondre à l’appel de nous réunir pour me mettre à l’écoute de sa Parole avec les autres croyants. Je vais rechercher la communion des croyants. Je vais désirer recevoir leur encouragement. Je vais désirer les encourager, pour nous aider ensemble à marcher avec Dieu. L’Esprit habite et agit au milieu des croyants.

Quand nous voulons recevoir quelque chose, nous devons nous rendre à l’endroit où cette chose est donnée. Si je veux faire réparer ma voiture, je dois me rendre au garage. Si je veux acheter de la nourriture, je dois me rendre à l’épicerie. L’Esprit souffle où il veut, il est libre d’agir comme il veut, c’est vrai. Mais c’est sur l’Église qu’il a été déversé. C’est dans la communion des croyants que nous trouvons la communion du Saint-Esprit. Si nous le cherchons là où il se laisse trouver, nous allons certainement le trouver. C’est la promesse que le Seigneur Jésus nous a faite.

2. Un puissant Consolateur🔗

Jésus a dit : « Il vous donnera un autre Consolateur. » Autrement dit, nous en avions déjà un. Jésus est notre Consolateur. Mais il est monté au ciel, il est allé rejoindre le Père. Avant de partir, il a fait la promesse d’un autre Consolateur pour prendre la relève et faire son travail. Cela ne veut pas dire que Jésus n’est plus avec nous. Certes, il n’est plus ici dans son corps ressuscité, mais il est ici par sa divinité, par sa gloire et par son Esprit. Le Saint-Esprit nous est donné pour nous communiquer toute la richesse de l’œuvre de Jésus.

Le nom « Consolateur » est très beau. Il traduit le mot grec « Paraclètos ». Littéralement, ce mot veut dire « quelqu’un appelé à côté », quelqu’un officiellement appelé à marcher à nos côtés pour nous aider. Jésus a le droit de demander le Saint-Esprit pour son Église. Il a gagné ce droit à la croix. L’Esprit est alors envoyé officiellement pour être avec nous. Il a reçu la mission d’être avec le peuple de Dieu. Il est venu pour nous aider, nous consoler, nous conseiller, nous soutenir, nous guider, nous exhorter. Le mot « Paraclètos » contient le double sens de Consolateur et de Consolidateur. L’Esprit Saint nous console de nos peines et nous consolide dans notre foi. Il nous réconforte dans les difficultés et nous fortifie pour nous faire grandir. Il nous procure l’aide dont nous avons besoin en toute circonstance.

L’Esprit Consolateur nous donne sa paix. « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas » (Jean 14.27). L’Esprit Saint m’enseigne où se trouve la paix avec Dieu : Jésus-Christ a porté mes péchés. Je peux lui confesser mes péchés et être réconforté par son pardon. Son amour éternel ne changera jamais. « Je vous donne ma paix », la paix du Seigneur lui-même, celle qui est dans son cœur, la paix du grand Vainqueur. Son Esprit vient dans nos cœurs pour nous donner cette paix profonde. La timidité peut disparaître. Les craintes et les détresses peuvent être apaisées. Nous n’avons rien à craindre. La paix que Jésus nous donne n’est pas une fausse sécurité, comme celle que le monde nous offre. C’est une vraie paix qui vient de Dieu, qui se trouve en Jésus-Christ et qui est produite dans nos cœurs par son Esprit. Nous sommes engagés dans une guerre spirituelle qui fait rage dans ce monde, mais cette guerre ne détruit pas la paix du Christ dans nos cœurs.

L’Esprit Consolidateur nous enseigne et nous conduit. « Le Consolidateur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, c’est lui qui vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que moi je vous ai dit » (Jn 14.26). « Quand il sera venu, l’Esprit de vérité vous conduira dans toute la vérité » (Jn 16.13). C’est une promesse spécialement pour les apôtres. L’Esprit les a aidés à se rappeler tout ce que Jésus leur avait dit. Dans quel but? Pour qu’ils puissent mettre par écrit le Nouveau Testament, pour que nous aussi nous soyons enseigné dans la vérité. Comment l’Esprit nous enseigne-t-il? Comment nous dirige-t-il? Par sa Parole. C’est lui qui nous éclaire et nous la faire comprendre. Il est notre Conseiller, il nous dirige dans la vérité. Nous en avons besoin. Quand nous avons des peines ou des fardeaux, l’Esprit peut nous rappeler un beau Psaume ou une parole encourageante qui va nous calmer. Plus nous serons remplis de sa Parole, plus nous serons remplis du Saint-Esprit, et plus nous serons joyeux dans l’épreuve, persévérants dans la souffrance, consolés dans la tristesse, éclairés dans nos décisions.

L’Esprit nous convainc de nos péchés. Il argumente avec notre conscience. Ça nous tracasse à l’intérieur. Il nous aide à nous repentir. Le mot « Paraclet » veut dire aussi Avocat ou Défenseur. Au ciel, nous avons un Avocat qui prend notre défense. Jésus prie pour nous auprès du Père. Dans nos cœurs, nous avons aussi un Avocat qui nous aide. Quand nous péchons, il nous montre le pardon de Dieu : « Ton péché a déjà été condamné à la croix. » Il nous console et nous consolide par cette belle promesse. Le diable nous attaque et nous accuse. Il veut nous garder dans notre culpabilité. Le Saint-Esprit prend notre défense et nous assure que Dieu nous aime.

L’Esprit Consolidateur nous fait porter du fruit. « Demeurez en moi, comme moi en vous. […] Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15.4-5). Comment porter beaucoup de fruit? En restant unis à Jésus. Pour cela, Jésus doit demeurer en nous par son Esprit. C’est l’Esprit qui nous fait porter du fruit,

« Comme le Père m’a aimé, moi aussi, je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour. Je vous ai parlé ainsi, afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète » (Jn 15.9-11).

Tout cela est impossible sans le Saint-Esprit. Nous avons besoin d’aide! Pour demeurer dans son amour, son Esprit doit demeurer en nous. Pour garder ses commandements, nous devons être gardés par l’Esprit. Demandons-lui son aide. L’Esprit nous a été donné pour nous consoler et nous consolider. Pour que la joie de Jésus soit en nous et que notre joie soit complète.

3. Une présence permanente🔗

La promesse du Seigneur Jésus n’est pas complète sans la fin du verset 14 : « Il vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous. » Ce précieux cadeau ne nous sera jamais enlevé. Le Consolateur ne cessera jamais de nous aider. Il sera éternellement avec nous. Jésus l’a promis. Comme c’est beau et réconfortant! Cette parole est toute simple, elle est certaine, elle est là pour notre plus grande joie. Le Saint-Esprit est toujours là, même si nous n’en sommes pas toujours conscients.

Un enfant peut devenir très inquiet le soir, quand il fait noir dans sa chambre. Il est inquiet parce qu’il ne voit pas ses parents. Il nous est tous arrivé d’avoir peur dans le noir. « Maman, papa, où es-tu? » L’enfant a besoin d’être rassuré. « Sois tranquille, je suis là, mon chéri. » L’insécurité, c’est la grande peur de notre vie. Beaucoup de gens ont peur d’être abandonnés, de rester seuls, de n’avoir personne qui soit proche d’eux pour s’occuper d’eux dans leurs vieux jours. Quel malheur de voir des gens abandonnés! Quelle tristesse d’être laissé tout seul! Le chrétien n’est jamais abandonné, il n’est jamais tout seul. Le Saint-Esprit demeure en nous tous les jours et pour toujours. L’Église n’est jamais toute seule dans ce monde corrompu. L’Esprit de Dieu ne nous abandonne jamais. « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens vers vous » (Jn 14.18).

On se sent parfois orphelins dans le monde. Dieu n’est pas toujours très réel pour nous. Autour de nous, il y a beaucoup de gens qui ne croient plus en Dieu. L’idée d’un Dieu vivant, bien réel, au ciel et dans nos cœurs, a l’air bien étrange. Jésus l’avait dit :

« L’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure près de vous et qu’il sera en vous » (Jn 14.17).

Jésus dit : « Vous le connaissez. » C’est le privilège des croyants. Connaissons-nous le Saint-Esprit? Nous le connaissons parce qu’il vit en nous. Comment pourrions-nous avoir l’Esprit de Dieu et ne pas le connaître? Nous ne sommes pas toujours conscients de sa présence, mais nous le connaissons intimement. Nous avons une communion personnelle avec le Saint-Esprit.

Comment pourrions-nous avoir le Saint-Esprit sans en voir les effets dans nos vies? Comment Jésus peut-il nous donner la vie nouvelle par son Esprit sans que cela paraisse? Quand le Saint-Esprit viendra vers vous, a dit Jésus, vous le connaîtrez. Non pas parce que vous êtes meilleurs ou plus intelligents, mais parce qu’il est donné à l’Église. Nous faisons l’expérience du réconfort et de la force de sa présence.

Cela ne veut pas dire que notre relation avec le Saint-Esprit est toujours excellente. Parfois, nous l’attristons. Nous lui rendons la vie difficile, pour ainsi dire. La Bible nous avertit : « N’attristez pas le Saint-Esprit » (Ép 4.30). « N’éteignez pas l’Esprit » (1 Th 5.19). Qu’arrive-t-il quand nous l’attristons? Cela nous rend plus tristes et plus malheureux. La puissance du Saint-Esprit devrait nous amener à nous débarrasser de nos péchés. Nous devrions être de plus en plus transformés par son amour pour être capables de garder ses commandements. Si nous nous éloignons du Seigneur, l’Esprit peut nous amener à nous sentir vides et desséchés, mais il ne nous abandonnera jamais. Nous ne sommes jamais seuls et sans aide dans ce monde. Il sera toujours avec nous dans nos luttes et dans nos tentations. Quel grand réconfort! Quelle solidité pour nos vies!

Honorons le Saint-Esprit comme si Jésus-Christ était présent en personne. Si Jésus habitait dans votre maison, vous ne pourriez pas rester indifférents et agir comme s’il n’était pas là. Vous ne pourriez pas vous occuper de vos affaires sans tenir compte de sa présence. Prêtons attention à la présence du Saint-Esprit dans l’Église et dans nos cœurs. Ne vivons pas comme s’il n’était pas là. Ayons le plus grand respect pour le plus grand invité qu’il est possible de recevoir chez nous. Aimons-le, adorons-le. Dans nos souffrances, demandons-lui de nous soutenir. Dans nos besoins, demandons-lui sa direction. Quand une personne a besoin de notre encouragement, demandons-lui de nous donner les bonnes paroles. Dans nos relations fraternelles, demandons-lui l’amour et l’humilité. Dans notre témoignage chrétien, demandons-lui le courage et la sagesse.

Jésus est monté au ciel. Il reviendra un jour nous prendre avec lui. D’ici là, soyons certains que son Esprit sera toujours là pour nous aider. Il s’occupe de nous. Il ne nous abandonnera jamais. Réjouissons-nous! Que notre joie soit complète! Amen.