27^e jour du 1^er mois

« Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : Tout est accompli. Puis, il baissa la tête et rendit l’esprit. »

Jean 19.30
Lecture : Jean 19.17-37

Quand nous pensons à la crucifixion de Jésus, nous songeons surtout aux mains percées par les clous et à son côté percé par la lance. Mais regardons aujourd’hui ses lèvres. Les lèvres des mourants ont une grande importance. Vous le savez sans doute, si vous vous êtes déjà trouvés aux côtés d’un mourant. Les gens se penchent pour saisir les dernières paroles, parfois à peine audibles, prononcées avec grand effort par des lèvres qui remuent à peine dans l’effort torturant des derniers souffles.

Mais Jésus n’était pas couché sur un lit. Dans sa mort de crucifié, il était suspendu tout droit sur une croix, à laquelle il était attaché par les bras cloués par des clous. Chaque inspiration, chaque expiration d’air, devenait au fur et à mesure un effort surhumain et un tourment impitoyable.

Vers la fin, ses lèvres remuaient à peine, mais l’apôtre Jean put recueillir trois de ses dernières phrases. Écoutez-les : « Femme, voici ton fils » (Jn 19.26). Sur la colline du Calvaire, une nouvelle famille naissait. Une famille adoptive. Il faut imaginer cela! La religion qu’établissait Jésus en mourant a une grande importance pour la famille. La structure familiale était, elle aussi, sauvée au Calvaire.

« J’ai soif » (Jn 19.28). Les lèvres de Jésus détruisent toutes les idées froides et abstraites que les gens peuvent se faire sur notre Dieu. Le vrai Dieu est celui qui aima son peuple à tel point qu’il devint le Dieu torturé par la soif.

« Tout est accompli » (Jn 19.30). L’épreuve est terminée, le salut est accompli, réel. Les lèvres de Jésus qui murmurent à peine annoncent la perfection du salut. Le Saint-Esprit envoyé par le Sauveur d’amour nous invite à écouter de près les paroles qu’il a prononcées sur la croix. Croyez et souvenez-vous que Jésus est mort pour nos péchés.

Prière

Rédempteur adorable, aide-nous à écouter les paroles qui sortirent de tes lèvres de mourant. Aide-nous à croire que notre salut fut scellé par ton agonie. Aide-moi à croire cela toujours. Amen.