Cette vidéo avec le texte contient une prédication sur Hébreux 13.17 à propos de la responsabilité des membres de l'Église qui doivent faire preuve d'obéissance et de soumission à l'égard de leurs anciens à cause du travail que ceux-ci ont reçu de Dieu.

 

Source: Anciens et pasteurs dans l’Église: quels rôles?. 7 pages.

Nos responsabilités envers nos anciens Obéissance et soumission

« Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis. Car ils veillent au bien de vos âmes, dont ils devront rendre compte. Faites en sorte qu’ils puissent le faire avec joie et non en gémissant, ce qui ne serait pas à votre avantage. »

Hébreux 13.17

Comment décririez-vous l’attitude de notre société envers nos dirigeants? Est-ce que, dans nos écoles, l’autorité des dirigeants, des profs, est plutôt bien respectée ou pas? Nos dirigeants politiques, est-ce qu’on les respecte? Si vous faites du sport ou si vous regardez le sport, quelle est votre attitude envers les arbitres qui dirigent les matches? Au sein de la famille, les enfants apprécient-ils toujours leurs dirigeants, leurs parents? Là où vous travaillez, avez-vous une bonne attitude envers vos dirigeants? Il suffit de regarder le journal télévisé pour savoir qu’il y a souvent du mépris pour les dirigeants. On est beaucoup plus porté à les critiquer qu’à les applaudir. Et dans l’Église de Jésus-Christ, quelle est notre attitude envers les dirigeants, ceux que la Bible appelle des anciens? Ce qui est triste, c’est que l’attitude des uns et des autres envers les dirigeants est rarement très différente de l’attitude envers les dirigeants dans le monde.

La Bible nous donne des enseignements très clairs en ce qui concerne notre attitude envers nos dirigeants, que ce soient nos parents, les dirigeants du pays, nos employeurs et surtout nos anciens. Certes, la Bible parle des responsabilités des anciens de l’Église, mais elle parle aussi de l’attitude des membres de l’Église envers les anciens, envers les dirigeants. Un des versets qui nous parle de ce sujet se trouve dans Hébreux 13.17 :

« Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis. Car ils veillent au bien de vos âmes, dont ils devront rendre compte. Faites en sorte qu’ils puissent le faire avec joie et non en gémissant, ce qui ne sera pas à votre avantage. »

Ce verset nous explique ce que Dieu demande de nous et nous en donne aussi les raisons. Voyons ce que Dieu demande de nous et puis les raisons de cette demande.

1. Notre responsabilité : obéissance et soumission🔗

Depuis la chute, l’être humain a du mal à se soumettre à l’autorité mise en place par Dieu. Le monde dans lequel nous vivons est un monde dominé par l’individualisme. Je le ferai à ma façon, « My way » a chanté Frank Sinatra. L’autorité dans la société, à l’école, dans la famille, dans l’Église : nous avons du mal à nous y soumettre.

Dans le contexte de l’humanité tellement individualiste, l’Église est appelée à être radicalement différente. L’Église est appelée à se soumettre à Dieu, à sa volonté, à sa loi. Nous prions pour que la volonté de Dieu soit faite sur la terre. Ça veut dire que nous prions pour qu’elle soit faite dans l’Église et dans la vie de chaque membre de l’Église.

Dans sa Parole, Dieu décrit sa volonté pour l’Église : « Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis. » L’Église est appelée à obéir et à se soumettre aux anciens mis en place par Dieu. Voilà ce que Dieu demande de nous dans l’Église. Ces mots sont faciles à comprendre, mais difficiles à faire : « Obéissez », « soyez soumis ». Ça nous énerve rien que d’y penser. Entendre ces mots nous met mal à l’aise. « Qu’est-ce qu’on va me demander? Ne perdrai-je pas contrôle de ma vie si j’obéis, si je me soumets à quelqu’un? » L’obéissance et la soumission aux autres n’est pas quelque chose de naturel. Surtout parce que nous voyons les faiblesses et les fautes dans la vie de ceux à qui nous sommes appelés à nous soumettre. Ce ne sont pas des gens parfaits. Leurs décisions ne sont pas toujours les bonnes. Ils se trompent. Pourtant, Dieu donne ce commandement à son Église : « Obéissez à vos conducteurs, aux conducteurs que moi je vous ai donnés. »

Le mot « obéir » utilisé ici peut avoir le sens de recevoir un enseignement, être persuadé, être convaincu par les arguments des autres afin d’y obéir. C’est tout à fait approprié dans la relation entre les anciens et les membres de l’Église. Une partie du rôle de l’ancien consiste à expliquer la Parole de Dieu, montrer clairement la volonté de Dieu à partir des Écritures. L’ancien cherche à convaincre, à persuader en se servant de la Parole. C’est pourquoi l’auteur de l’épître demande aux chrétiens d’obéir aux anciens, non parce qu’un ancien a une personnalité charismatique ou parce qu’il est très éloquent, mais parce qu’il enseigne clairement la Parole. Il exhorte selon la saine doctrine clairement enseignée dans la Parole de Dieu.

L’expression « soyez-leur soumis » a un sens un peu différent. Dans l’original, ce mot décrit l’attitude d’un soldat vis-à-vis de son commandant. Il fait tout ce que son commandant lui demande à cause de l’autorité qui vient de la fonction du commandant. La soumission au sein de l’Église de Jésus-Christ est directement liée à l’autorité de l’ancien. Cette autorité de l’ancien ne vient pas de lui-même. Elle vient de la fonction ou du poste qu’il occupe. C’est une autorité déléguée par Dieu. Son autorité vient du poste que Dieu lui a confié. C’est Dieu qui revêt l’ancien de l’autorité de Dieu pour diriger le peuple de Dieu. La soumission aux anciens dans l’Église qui dirigent selon la Parole de Dieu est donc une soumission à Dieu. C’est une soumission à l’autorité de Dieu, déléguée aux anciens.

Nous voyons cette idée dans Éphésiens 5 et 6. Paul écrit : « Femmes, soyez soumises chacune à votre mari comme au Seigneur. » « Enfants, obéissez à vos parents selon le Seigneur ». « Serviteurs, obéissez à vos maîtres comme au Christ. » L’obéissance et la soumission aux anciens auxquelles nous sommes appelés sont une obéissance et une soumission à l’autorité confiée par le Christ. C’est une soumission aux anciens mis en place par Jésus dans son Église.

Quand on parle de soumission, il est sous-entendu qu’il s’agit d’une soumission à des choses avec lesquelles on n’est pas forcément d’accord. Imaginez que vous voulez passer une journée avec des amis. Certains, y compris vous-même, veulent aller à la plage. D’autres veulent visiter un château. La décision est prise d’aller à la plage. C’est ce que vous voulez faire. Est-ce qu’on parle de votre soumission à cette décision? Non, parce que c’est ce que vous voulez faire. Vous êtes d’accord avec la décision. Si par contre on avait décidé de visiter un château, vous auriez été obligé de vous soumettre à la décision.

Quand une décision prise par les anciens n’est pas ce que vous vouliez, quand vous préféreriez faire autre chose, ça c’est de la soumission.

Des décisions seront prises par les anciens. Vous ne serez pas toujours d’accord avec toutes leurs décisions. Vous êtes libres de venir exprimer votre point de vue aux anciens, d’expliquer pourquoi vous n’êtes pas d’accord, mais si vous êtes membre de l’Église, c’est votre responsabilité de vous soumettre à la décision des anciens. Quand on se soumet à une décision avec laquelle on n’est pas d’accord, on accepte de ne pas semer le désaccord au sein de l’assemblée. On accepte de se taire sur le sujet et de ne pas soulever d’opposition. Si vous avez un sujet de vous plaindre, si vous n’êtes pas d’accord, allez en parler aux anciens. Peut-être qu’ils changeront d’avis. Mais en allant discuter avec les anciens, soyez prêts à vous soumettre à leur décision.

Bien sûr, si jamais les anciens vous demandent de faire quelque chose de contraire la Parole de Dieu, dans ce cas-là, il ne faut pas vous soumettre à ce qu’ils disent. Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes et il faut leur expliquer, avec douceur, avec amour, pourquoi vous ne pouvez pas vous soumettre. Mais dans une Église dirigée par des anciens, mis en position d’autorité par Dieu, les membres de l’Église acceptent de se soumettre à l’autorité des anciens.

Ce qui est vrai des membres de l’Église est vrai aussi des anciens. Il y aura des moments au sein du conseil où les anciens ne parviendront pas forcément à un accord sur un sujet donné. Les anciens doivent aussi accepter de se soumettre à la décision de la majorité des anciens. Ils doivent soutenir la décision. Il ne faut pas qu’un ou deux anciens mécontents murmurent dans le dos du conseil des anciens.

Dans le règlement de notre Église à Nantes, dans la section sur les termes d’appartenance à l’Église, nous lisons : « Chaque membre accepte volontiers et avec joie la responsabilité et le privilège de se soumettre dans le Seigneur à l’enseignement et au gouvernement de l’Église. » Imaginez une Église où les membres refusent de se soumettre à l’autorité des anciens, où ils refusent de se soumettre aux décisions prises par le conseil des anciens, où ils sont constamment en train de saper publiquement l’autorité des anciens, où ils ne font que des choses avec lesquelles ils sont d’accord. Ce serait un véritable cirque! Pire encore, ce serait la guerre entre les membres et les anciens.

J’ai fait partie d’associations dans le passé où certains membres étaient constamment en train de saper l’autorité des dirigeants. J’ai travaillé dans une école où parmi les enseignants, il y en avait qui étaient toujours en train de critiquer les décisions des dirigeants. « Moi, je n’aurais pas fait comme ça. » « Ça ne va jamais marcher si on le fait comme ça. » La tentation pour le peuple de Dieu est de faire pareil. La tentation pour les membres de n’importe quelle Église est de ne suivre les anciens que lorsqu’ils sont d’accord avec eux, de n’obéir que lorsque cela leur convient, et si les membres ne sont pas d’accord avec les anciens, ils feront leur propre volonté, et tant pis pour les anciens. Ils n’obéissent que lorsque la décision des anciens leur plaît, et quand elle ne leur plaît pas, ils murmurent et sèment le conflit au sein de l’Église.

Une Église ne peut pas fonctionner comme ça. Nous croyons que l’Église doit être dirigée par des anciens. Avant de devenir membre de l’Église, nous devons tous nous demander si nous voulons faire partie d’une Église où les membres se soumettent à l’autorité des anciens. Pour devenir membre d’une Église, vous devez promettre de le faire.

2. Les raisons de cette obéissance dans la soumission🔗

Dans la deuxième partie du verset devant nous, on a l’impression que l’auteur anticipe des objections. Il sait qu’il demande aux chrétiens de faire quelque chose qu’ils n’auront pas forcément envie de faire. Qui a envie de se soumettre? Qui trouve que c’est facile de se soumettre? Alors, l’auteur donne quatre raisons pour lesquelles nous devons obéir et nous soumettre aux anciens.

a. Le travail des anciens🔗

Pourquoi obéir et se soumettre aux anciens? Regardez la deuxième partie du verset 17 : « Car ils veillent au bien de vos âmes. » Ils veillent à votre santé spirituelle, à votre âme. Ils se soucient de votre âme.

Plusieurs parmi nous sont suivis ou ont été suivis par un médecin, parfois un spécialiste. Le médecin a la responsabilité de veiller au bien de notre corps. C’est sa responsabilité. C’est sa tâche principale. Quand je vais chez la kinésithérapeute, elle veille au bien de ma cheville. Elle ne passe pas son temps à poser des questions sur les problèmes que nous avons avec notre système de chauffage. Elle ne cherche pas à savoir pourquoi nos poules ne pondent pas. Ce n’est pas sa responsabilité. Elle me pose des questions sur ma cheville. Elle cherche à comprendre ce qui ne va pas. Quand elle me conseille des exercices, des étirements, elle le fait parce qu’elle veille au bien de ma cheville. J’accepte ce qu’elle me dit, car je sais qu’elle se soucie de moi. Même si les étirements ne sont pas faciles, même s’ils me font un peu mal, je les fais, car je sais qu’elle veut mon bien.

De la même façon, l’ancien veille au bien des âmes du troupeau. Dieu met en place des anciens dont la responsabilité principale est de veiller au bien de votre âme, veiller à votre bien-être spirituel. C’est leur responsabilité, d’abord et avant tout. C’est leur tâche principale. Ça veut dire qu’aux réunions du conseil, les anciens vont prier pour vous. Ils vont discuter de quelle façon prendre soin de vos besoins spirituels, comment vous nourrir, comment vous aider à grandir dans la foi, comment vous aider à vous épanouir dans la foi et à ressembler à Jésus. Ils veillent. Ils parleront des dangers spirituels autour de vous et de la façon de vous en protéger.

Puisque vos anciens veillent au bien de votre âme, ils vous parleront, pas simplement du temps qu’il fait ou du boulot, mais aussi de votre âme, de votre relation avec Dieu, de votre santé spirituelle. Ne soyez pas étonné quand un ancien vous parle des choses spirituelles, quand il vous demande de quelle manière il peut prier pour vous. Vous devriez être surpris s’il ne le fait pas. Ce verbe « veiller » veut dire littéralement « passer des nuits blanches ». Eh oui, parfois, à cause de leurs soucis spirituels pour les brebis du troupeau, vos anciens passeront des nuits blanches. L’image est celle d’une sentinelle qui veille à la sécurité de la ville. Protéger les brebis des dangers spirituels est l’une des responsabilités des anciens. Prier pour vous en est une autre. Lors des réunions des anciens, une bonne partie du temps devrait être passée dans la prière.

Voilà pourquoi il faut les écouter et leur obéir. Est-il déraisonnable de se soumettre à de tels hommes qui veillent au bien de votre âme? C’est leur travail, donné par Dieu.

b. La responsabilité des anciens🔗

Si vous voulez comprendre tout le sérieux de leur travail, regardez la suite du verset 17 : « Car ils veillent au bien de vos âmes, dont ils devront rendre compte. » Les anciens dans votre Église, qui ont accepté d’assumer cette énorme responsabilité, devront rendre compte de leur travail devant Dieu.

Ils rendront compte à Dieu de la façon dont ils auront pris soin des brebis. « Avez-vous veillé? Avez-vous prié? Avez-vous protégé et nourri mes brebis? Êtes-vous parti chercher les brebis égarées? Mon fils est mort pour ces brebis. Il a versé son sang pour les racheter. Je vous ai confié mon Église, mon troupeau, mes enfants. Avez-vous pris bien soin d’eux? Avez-vous veillé? Les avez-vous aimés comme moi je les aime? » Les anciens dans l’Église de Jésus-Christ se tiendront devant Dieu, le grand Berger du troupeau, et devront rendre compte de la façon dont ils auront pris soin vous. C’est une responsabilité très lourde. L’ancien doit garder cette responsabilité constamment devant lui. « Un jour, je rendrai compte à Dieu de ce travail. »

c. La joie et la peine des anciens🔗

Notre verset dit : « Faites en sorte qu’ils puissent le faire avec joie et non en gémissant. » Le travail de l’ancien peut être une des responsabilités les plus satisfaisantes et joyeuses qu’on puisse imaginer. L’ancien peut connaître une immense joie en voyant les membres de l’Église grandir dans leur foi, en voyant Dieu à l’œuvre dans la vie des brebis, en voyant la conversion des gens, en voyant les enfants dans l’Église venir à la foi en Jésus-Christ. C’est une immense joie d’entendre les membres de l’Église participer à l’étude biblique, prier à la réunion de prière, se mettre au service les uns des autres. C’est une grande joie de voir en eux une vraie soif pour la Parole et pour la prière. Quand les anciens voient des gestes d’amour et de compassion dans l’Église et vers l’extérieur de l’Église, c’est un immense sujet de joie pour eux.

Le travail de l’ancien portera du fruit pour toute l’éternité. Le Royaume de Dieu avance dans ce monde, le nom de Jésus-Christ est exalté. Vous qui servez ou qui allez peut-être un jour servir comme ancien, ce sera pour vous un sujet d’une immense joie. L’apôtre Jean a dit : « Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jn 1.4).

Cela est vrai de l’ancien. Les membres de l’Église sont appelés à se soumettre aux anciens qui les aiment, qui trouvent leur plus grande joie en voyant l’Église grandir en Christ.

Mais si l’ancien peut avoir de la joie à l’égard des brebis, il peut aussi gémir. Il peut soupirer. Le mot « gémir » au verset 17 peut être traduit par « avoir de la peine ». Imaginez ce que ressentent les anciens quand les brebis n’ont pas soif de la Parole, quand ils voient une brebis s’éloigner du troupeau et refuser de revenir, quand ils voient des brebis qui se mordent entre elles. Imaginez la peine des anciens quand ils entendent les murmures de leurs frères et sœurs contre eux. J’ai vu des anciens brisés par la méchanceté des brebis dans le troupeau, par des mots cruels et blessants.

Encore une fois, je répète, chaque membre de l’Église doit avoir la possibilité d’exprimer ses réserves sur les décisions prises par les anciens. C’est le droit de chaque membre de l’Église. N’importe quel membre a le droit de ne pas être d’accord. N’importe qui peut présenter ses réserves aux anciens. Ceux-ci devraient écouter. Ils devraient tenir compte ce que le membre veut leur dire. Ils changeront peut-être d’avis. Cela peut arriver. Mais s’ils ne changent pas d’avis, et si le membre refuse de se soumettre à la décision des anciens, s’il continue à faire des vagues, ce sera au grand chagrin des anciens.

Nous devons peut-être tous regarder notre vie en nous posant la question suivante : Est-ce que ma vie au sein de l’Église est un sujet de joie ou de chagrin pour les anciens? Est-ce que je cherche à les encourager? Quand je ne suis pas d’accord avec eux, est-ce que mon comportement procure de la joie ou de la peine? Que puis-je faire demain pour encourager les anciens? Que puis-je faire aujourd’hui pour procurer de la joie dans le cœur du pasteur et des anciens?

d. Le bien-être des brebis🔗

Regardez la fin du verset 17. En parlant des anciens privés de la joie de leur fonction, des anciens qui gémissent, l’auteur écrit : « ce qui ne serait pas à votre avantage ». Qu’est-ce qui est mieux pour le bon fonctionnement d’une Église? Des anciens qui gémissent, des anciens qui ont le cœur brisé par des conflits ou par des mots blessants, ou bien des anciens remplis de joie? La réponse est bien évidente. La tâche des anciens est rendue beaucoup plus facile et la vie de l’Église est beaucoup plus heureuse et joyeuse quand il y a unité, obéissance et soumission, quand on vit selon la structure mise en place par Jésus dans son Église.

Cette phrase à la fin du verset dit que c’est à votre avantage d’obéir, de vous soumettre aux anciens. C’est pour votre bien. Si vous avez des anciens qui ont les qualités indiquées par Paul dans ses lettres à Timothée et à Tite, des anciens qui veillent au bien de votre âme, qui savent qu’ils devront rendre compte à Dieu, des anciens qui vous aiment, si vous ne les écoutez pas, si vous ne vous soumettez pas à leur direction, la personne qui souffrira le plus, ce sera vous.

Si vous rejetez l’œuvre des hommes donnés par Dieu pour votre bien-être spirituel, vous faites mal à vous-même. Dieu nous dit que nous avons besoin des anciens pour notre bien. Allons-nous dire à Dieu qu’il a tort? On obéit, on se soumet aux anciens, à cause de leur travail, de leur responsabilité, de leur joie et de leur peine, et parce que c’est pour notre bien.

Dieu demande à ses brebis, au sein de l’Église de Jésus-Christ, d’obéir et de se soumettre. Il le demande à nous tous afin de donner de la joie aux autres. Cela vous fait-il penser à quelqu’un d’autre? Ce n’est pas la première fois que Dieu demande à quelqu’un d’obéir, de se soumettre afin de donner de la joie aux autres. C’est ce qu’il a demandé à son Fils. Jésus s’est humilié pour se soumettre à la volonté de son Père. Il a dit : « Que ta volonté soit faite et non la mienne. » Il a obéi à son Père. Il a obéi jusqu’à la mort, la mort sur la croix. Il a fait cela pour donner de la joie aux autres, à son Père et à nous, son peuple. Alors, quand Dieu nous demande d’obéir et de nous soumettre, il nous demande d’imiter Jésus. Quand nous obéissons et nous nous soumettons aux anciens établis par Dieu, nous imitons Jésus, pour la joie de nos anciens, pour notre joie et pour la joie de Jésus, notre Seigneur. N’est-ce pas ce que nous désirons? N’est-ce pas ce que nous voulons faire au sein de l’Église, imiter Jésus? Que Dieu nous aide à le faire, à la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. Amen.