Cette méditation sur Proverbes 4.10-11 a pour sujet l'éducation selon la Bible qui est directive et propose une sagesse pratique.

Source: Aujourd'hui devant Dieu. 2 pages.

Proverbes 4 - Quelle pédagogie?

13jour du 7mois

« Écoute, mon fils, et reçois mes paroles; ainsi les années de ta vie seront nombreuses. Je t’ai enseigné la voie de la sagesse, je t’ai conduit sur les routes de la droiture. »

Proverbes 4.10-11
Lecture : Proverbes 4.1-27

Étonnant contraste entre les thèses bibliques sur l’éducation et les antithèses humanistes modernes. La pédagogie moderne parle de non-directivité; l’Écriture, elle, préconise depuis toujours la méthode directive! Mon Fils écoute! Car l’Écriture connaît le cœur de l’homme, les voies corrompues et perverses qu’il emprunte depuis son enfance lorsqu’il est livré à lui-même. Le mode d’enseignement biblique et chrétien restera toujours le « catéchisme », forme directive par excellence. Et de grâce, que dans les Églises au moins, l’on ne gâche pas la vie des adolescents par des élucubrations dites d’avant-garde. « Mon fils, écoute l’instruction d’un père. » Nous sommes ici en plein… paternalisme. Et pourquoi n’en serait-il pas ainsi? Ce paternalisme-là éviterait la pagaille de l’éducation humaniste athée moderne.

Deux voies sont ouvertes devant le disciple : ténèbres ou lumière, sagesse ou méchanceté. La sagesse ne fait pas que guider; elle devient principe régulateur de la vie.

La section autobiographique est là pour démontrer combien une telle sagesse n’est pas confinée au domaine de l’abstrait, mais destinée à devenir une expérience vécue. Des avertissements sont donnés pour éviter le mal et pour ne pas tomber dans les voies tortueuses des hommes pécheurs, dont nous avons ici une vivante description. Les méchants gagnent leur subsistance par le mal, lequel parfois devient leur nourriture! Il y a de véritables génies zélés du mal! Celui-ci n’est pas forcément le produit d’une société et d’un environnement social. « C’est du cœur que sortent les mauvaises pensées » (Mt 15.19). Aussi le seul moyen de le garder pur c’est de le confier au Christ. Il le remplira et l’abritera. Un cœur non gardé est un cœur perdu. D’où l’invitation pressante et pathétique : « Mon fils, donne-moi ton cœur. »

Prière

Seigneur, j’ai fait ma prière,
Sous ton aile, je m’endors.
Heureux de savoir qu’un Père
Plein d’amour veille au-dehors. Amen.