Cette méditation sur le Psaume 119.103-105 a pour sujet la croisée des chemins dans nos vies où nous devons faire des choix déterminants à la lumière de la Parole de Dieu qui éclaire notre sentier.

 

Source: Par l’Esprit et en vérité. 2 pages.

Psaume 119 - Croisements dangereux

« Que ta parole est douce à mon palais! Elle est meilleure que le miel, et j’acquiers du discernement grâce à tes ordonnances; c’est pourquoi je déteste tout sentier mensonger. Ta parole est comme une lampe qui guide tous mes pas, elle est une lumière éclairant mon chemin. »

Psaume 119.103-105

Dans la vie, nous sommes souvent placés à la croisée de plusieurs chemins, devant des choix qui engagent notre futur de manière très sérieuse : quelle carrière professionnelle choisir, vers quel pays émigrer, peut-être sans espoir de retour, avec quel époux ou quelle épouse s’engager pour la vie? Nous pouvons être confrontés à une croisée des chemins lorsque nous devons enterrer un être cher, sachant bien que notre vie ne sera plus jamais la même. De tels moments interviennent dans la vie de tout un chacun et nous forcent à opérer des choix décisifs lors de notre pèlerinage terrestre.

Toutefois, dans la vie, la croisée des chemins n’est pas seulement quelque chose de très épisodique, car en y regardant de plus près, nous sommes chaque jour confrontés à des choix qui peuvent avoir des conséquences dramatiques sur notre existence. Rester fidèle à son conjoint, agir avec intégrité dans une situation où on nous a confié des responsabilités financières très sensibles, garder le contrôle de soi en dépit de pressions presque intolérables qui pourraient nous amener à commettre un geste irréparable…

Un auteur chrétien du dix-septième siècle, John Bunyan, a parlé de la croisée des chemins de manière frappante dans un livre écrit en prison, et qui est devenu un classique de la littérature chrétienne mondiale : je veux parler du Voyage du Pèlerin, qui est une allégorie sur le pèlerinage que constitue la vie chrétienne.

Le personnage central, Chrétien, quitte la Cité de la Destruction chargé d’un fardeau extrêmement lourd à porter. En dépit des moqueries de son entourage proche, il s’en va seul, son lourd fardeau attaché aux épaules, se dirigeant vers la Cité céleste dont il a pris connaissance en lisant un livre particulier. Sur son chemin, il rencontrera bien des obstacles, bien des personnages qui lui recommanderont de se diriger sur telle ou telle route, bien des croisements de chemins où il lui faudra faire un choix décisif. Lors d’un moment crucial durant ce périple, il parviendra à la colline de la croix, et c’est là que le lourd fardeau dont il est chargé tombera enfin de ses épaules.

Alors, de quelle carte nous munir pour effectuer notre propre pèlerinage terrestre? L’auteur du psaume 119 répond sans ambages à cette question. S’adressant à Dieu, il écrit :

« Que ta parole est douce à mon palais! Elle est meilleure que le miel, et j’acquiers du discernement grâce à tes ordonnances; c’est pourquoi je déteste tout sentier mensonger. Ta parole est comme une lampe qui guide tous mes pas, elle est une lumière éclairant mon chemin » (Ps 119.103-105).