Cette prédication sur le Psaume 124 a pour sujet la reconnaissance du pèlerin. Il se souvient du danger qui menaçait le peuple de Dieu et attribue la gloire de la délivrance à Dieu seul, afin de mettre sa confiance en lui.

Source: Sur la route du pèlerin. 6 pages.

Psaume 124 - La reconnaissance du pèlerin

« Cantique des montées. De David. Sans l’Éternel qui était pour nous — qu’Israël le dise! — sans l’Éternel qui était pour nous, quand les hommes s’élevèrent contre nous, alors ils nous auraient engloutis tout vivants, quand leur colère s’enflamma contre nous; alors les eaux nous auraient submergés, un torrent aurait passé sur notre âme. Alors auraient passé sur notre âme les flots impétueux. Béni soit l’Éternel, qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents! Notre âme s’est échappée comme l’oiseau du filet des oiseleurs; le filet s’est rompu, et nous nous sommes échappés. Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. »

Psaume 124

Peuple du Seigneur,

Nous continuons notre marche sur la route du pèlerin. Les pèlerins d’Israël partaient de chez eux pour se rendre à Jérusalem. Ils s’en allaient célébrer l’Éternel. Pendant leur marche, ils chantaient des Psaumes. Dieu leur avait donné de beaux chants de voyage. Les « Psaumes des montées » préparaient leur cœur à mieux célébrer l’Éternel. Nous sommes des pèlerins, nous aussi, en marche vers la nouvelle Jérusalem. Nous avons besoin de préparer nos cœurs au grand jour où nous arriverons, enfin, dans la présence de notre Sauveur.

Le Psaume 124 nous aide à nous y préparer. Au Psaume 122, le pèlerin regardait vers l’avant. Il avait hâte d’arriver : « Je suis dans la joie quand on me dit : Allons à la maison de l’Éternel. » Au Psaume 123, le pèlerin regardait vers le haut. Pendant sa marche, il fixait les yeux au ciel pour demander secours à Dieu dans ses problèmes : « Fais-nous grâce, Éternel, fais-nous grâce! » Au Psaume 124, le pèlerin regarde vers l’arrière. Il se souvient des délivrances passées. Quelle bonne raison de louer Dieu et d’espérer pour l’avenir! Quand nous regardons en arrière et que nous réfléchissons aux grandes délivrances du Seigneur, nos cœurs sont pleins de reconnaissance et de confiance. Le Psaume 124 nous parle de la reconnaissance du pèlerin. Cette reconnaissance s’exprime de trois façons :

1. David rappelle la grandeur du danger qui les menace (Ps 124.1-5)🔗

Il le fait en s’imaginant comment cela aurait été si Dieu n’avait pas été là. Imaginez! Vous vous souvenez peut-être d’une chanson de John Lennon intitulée « Imagine ». « Imagine there is no heaven. » Imaginez qu’il n’y a pas de ciel. Imaginez qu’il n’y a pas d’enfer. Imaginez qu’il n’y a pas de religion, cela irait tellement bien sur la terre! Nous serions tous unis dans une belle harmonie, la fraternité universelle. John Lennon et les Beatles ont rêvé d’un monde utopique, irréel. Ils ont fait rêver des millions de gens qui doivent être bien déçus aujourd’hui! Tous ceux qui se sont imaginé un monde meilleur en mettant de côté le ciel et l’enfer se sont trompés lamentablement.

Le roi David était beaucoup plus réaliste. Il ne rêvait pas d’un monde utopique sans Dieu. Il connaissait les dangers réels de cette vie. Lui aussi chantait : « Imagine! » Imaginez que Dieu n’ait pas été là. Quelle catastrophe cela aurait été! « Sans l’Éternel qui était pour nous — qu’Israël le dise! — sans l’Éternel qui était pour nous, quand les hommes s’élèvent contre nous… » (Ps 124.1-3). Si l’Éternel n’avait pas été pour nous quand les ennemis sont venus nous attaquer, imaginez tous les malheurs qui se seraient produits!

David se souvient d’un danger extrême qui avait menacé Israël. Quel était ce danger? Quel est le contexte de notre Psaume? Nous ne le savons pas. Le Psaume n’en dit rien. Israël, dans son histoire, a fait face à toutes sortes de dangers. Ce n’est pas le choix qui manque. Écrasés sous l’esclavage en Égypte. Menacés par les Madianites. Attaqués par les Philistins. David se souvient de Goliath. Il se souvient de Saül. Il se souvient de l’attaque des Philistins le jour où il a été nommé roi (2 S 5.17-25). Il se souvient de son propre fils Absalom qui voulait prendre sa place sur son trône. La liste est longue. Le Psaume 124 commémore toutes les fois où Dieu a délivré son peuple d’un danger mortel. L’Église est si souvent attaquée! Des ennemis redoutables cherchent à la détruire. « Leur colère s’enflamma contre nous » (Ps 124.3). La route du pèlerin n’est pas une route facile et sans danger. Imaginez ce qui serait arrivé si Dieu n’avait pas été là pour nous délivrer!

David ne chante pas tout seul comme un soliste. Il chante avec son peuple. Il entraîne le peuple de Dieu à chanter avec lui. « Sans l’Éternel qui était pour nous ­— qu’Israël le dise! ­— sans l’Éternel qui était pour nous… » (Ps 124.1). Qu’Israël répète après moi! Un pèlerin entonne la première strophe et demande aux autres pèlerins de répéter après lui. Chantez-le, vous aussi! Imaginez que Dieu n’ait pas été avec nous! Qu’Israël le dise! Que l’Église le chante et le répète! Mais pourquoi revenir sur le passé? Pourquoi rappeler des événements qui auraient pu tourner au tragique? C’est pour nous souvenir que jamais nous n’aurions pu nous en sortir par nous-mêmes. Ce souvenir va nous pousser à remercier notre Dieu et à le louer tous ensemble. Tous dans l’Église sont appelés à chanter les louanges de Dieu, parce que tous ont été délivrés. Sommes-nous venus ici aujourd’hui avec ce désir, en nous rappelant notre misère, afin de louer Dieu et de nous réjouir de ses délivrances?

Mais que serait-il arrivé si Dieu n’avait pas été pour nous? Les versets 1 à 5 contiennent un enchaînement logique très simple. Sans l’Éternel… (v. 1), sans l’Éternel… (v. 2). Alors… (v. 3). Alors… (v. 4). Alors… (v. 5). Sans l’Éternel :

« Alors ils nous auraient engloutis tout vivants, quand leur colère s’enflamma contre nous; alors les eaux nous auraient submergés, un torrent aurait passé sur notre âme. Alors auraient passé sur notre âme les flots impétueux » (Ps 124.3-5).

David s’exprime de façon poétique. Les ennemis d’Israël sont comparés à de grandes eaux, un torrent, des flots impétueux. Si Dieu n’avait pas été là, une inondation catastrophique nous aurait engloutis. Comme le grand tsunami en Asie du Sud-Est, comme les inondations en Louisiane. Vous vous souvenez! Les Égyptiens les auraient engloutis. Les Philistins les auraient détruits. Goliath, Saül, Absalom auraient tué David et mis fin à la promesse du grand Roi. Il est important de s’en souvenir. Pourquoi? Parce que le cœur humain a tendance à oublier. Quand nous oublions la grandeur du danger qui nous menaçait, nous oublions aussi la grandeur de la délivrance que Dieu nous a procurée, nous négligeons de le remercier. Voilà pourquoi nous avons besoin du Psaume 124. Imaginez un instant si Dieu n’avait pas été là pour nous délivrer! Nous aurions tous péri, c’est certain.

Nous sommes des pèlerins, nous aussi, en marche vers la nouvelle Jérusalem. Mais qui sont nos ennemis aujourd’hui? De quels dangers avons-nous été délivrés? Nous avons peut-être des petits conflits personnels de temps à autre, mais cela n’a rien de comparable à un déluge ou à une armée de soldats égyptiens. Comment le Psaume 124 peut-il « coller » à notre propre expérience? Ce Psaume est inspiré de Dieu pour être chanté par chaque nouvelle génération de pèlerins. Chaque fois que d’autres ennemis viendront s’attaquer à Israël et que Dieu viendra le délivrer, le Psaume 124 sera là pour aider la nouvelle génération à se rappeler ces nouvelles délivrances. La plus grande et la plus merveilleuse délivrance est celle que Jésus est venu accomplir. Jésus-Christ, le Fils de David, notre Rédempteur!

Aujourd’hui, nous marchons vers la nouvelle Jérusalem en prenant le temps de regarder en arrière. Si Jésus n’avait pas été pour nous, que l’Église le dise!, si Jésus n’avait pas été pour nous, que serait-il arrivé? Imaginez que Jésus ne soit pas venu! Nous aurions tous été engloutis dans nos péchés. Nous serions restés misérablement enfermés dans l’obscurité du mensonge. Nous serions prisonniers du royaume de Satan, esclaves de nos péchés, enfermés dans nos propres convoitises. Nous serions sans aucune réponse aux grandes questions de la vie. Si Jésus ne nous avait pas délivrés de nos péchés, nous serions toujours morts spirituellement. Nous serions incapables d’avoir aucun amour pour Dieu et pour notre prochain. Nous serions sans joie et sans paix véritables. Nos ennemis jurés, Satan, le monde et notre nature pécheresse, nous écraseraient. Nous serions sans espérance et sans Dieu dans ce monde perdu. Imaginez ce que cela serait! Une vie misérable, engloutie dans la mort éternelle. Qu’Israël le dise! Que l’Église le chante et s’en souvienne!

2. David attribue la gloire de la délivrance à Dieu seul (Ps 124.6-7)🔗

La deuxième partie du Psaume nous fait passer de l’imaginaire à la réalité. Le pèlerin ne dit plus : « Imaginez ce qui serait arrivé si Dieu n’avait pas été là. » Il dit : « Voici ce qui est réellement arrivé. Quelle belle raison de louer Dieu d’un cœur joyeux et reconnaissant! »

« Béni soit l’Éternel, qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents! Notre âme s’est échappée comme l’oiseau du filet des oiseleurs; le filet s’est rompu, et nous nous sommes échappés » (Ps 124.6).

Les ennemis d’Israël sont comparés à des animaux sauvages. Ils ont des crocs solides et pointus, capables de déchirer leurs proies comme un lion ou un léopard. Ils sont également comparés à un filet pour attraper des oiseaux. Un filet, c’est moins menaçant que les dents d’un lion. Un filet bien camouflé est invisible. L’ennemi excelle dans l’art du camouflage. Un jour, il est effrayant comme un lion rugissant. Le lendemain, il se déguise sous des apparences trompeuses, subtiles et difficiles à détecter. Qui peut réussir à éviter tous ces pièges? Mais Dieu, dans sa grâce, a délivré son peuple. Il ne les a pas abandonnés entre leurs crocs. Le filet les a attrapés, mais au dernier instant, il s’est déchiré, ils se sont échappés de justesse.

Voyez comme ce Psaume est plein de soulagement et de joie. Personne ne peut se vanter de s’être échappé grâce à son intelligence, sa force ou ses prouesses. Chaque fois qu’Israël a été délivré, Dieu a fait tourner les événements de telle manière qu’il soit le seul à recevoir toute la gloire. Moïse, vainqueur des Égyptiens, a chanté : « Ta droite, ô Éternel, a écrasé l’ennemi » (Ex 15.6). Jephté, vainqueur des Ammonites, a dit : « L’Éternel les a livrés entre mes mains » (Jg 12.3). Samson, vainqueur des Philistins, a reconnu : « C’est toi qui as accordé par la main de ton serviteur ce grand salut » (Jg 15.18). David a souvent eu l’occasion de s’exclamer : « Tu me délivres de l’homme violent. C’est pourquoi je te célébrerai parmi les nations… Il accorde de grandes délivrances à son roi » (Ps 18.49-51).

« Ce n’est pas avec leur épée qu’ils ont pris possession du pays, ce n’est pas leur bras qui les a sauvés; mais c’est ta droite, c’est ton bras, c’est la lumière de ta face, parce que tu leur étais favorable » (Ps 44.4).

Personne ne peut se dégager de l’emprise de l’ennemi. Ceux qui ont été délivrés se réjouissent en Dieu et le glorifient, lui seul. Béni soit l’Éternel qui nous a délivrés! Allons à Jérusalem le célébrer de tout notre cœur!

Nous vivons à une époque différente de David. Les Égyptiens et les Philistins, tout cela, c’est fini. De quelle sorte de délivrance avons-nous besoin? De quoi Jésus nous a-t-il délivrés? Écoutons quelques passages de la Parole de Dieu.

« Le Fils de Dieu est apparu afin de détruire les œuvres du diable » (1 Jn 3.8).
« Il nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Col 1.13).
« Jésus nous délivre de la colère à venir » (1 Th 1.10).
« Jésus a participé au sang et à la chair afin d’écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable » (Hé 2.14).
« Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de désirs et de passions, vivant dans la méchanceté et dans l’envie, odieux et nous haïssant les uns les autres. Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés — non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde — par le bain de la régénération et le renouveau du Saint-Esprit; il l’a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ, notre Sauveur » (Tt 3.3-6).
« À celui qui nous aime et qui nous a délivrés de nos péchés, […] à lui la gloire et le pouvoir aux siècles des siècles! » (Ap 1.6).

Quelle grande délivrance! Voyez de quels ennemis redoutables il nous a délivrés! Toute cette délivrance est accomplie, une fois pour toutes, à la croix. Nous l’avons vraiment échappé belle! Comment aurions-nous pu nous en sortir?

Prenons-nous le temps de regarder en arrière tout ce que Jésus a déjà fait pour nous? Prenons-nous le temps de nous réjouir de tout ce qu’il a accompli en faveur de son peuple? Plus nous le ferons, plus nous serons portés à lui rendre gloire, lui seul. Nous serons poussés à le remercier, à le glorifier, à nous réjouir avec nos frères et sœurs d’avoir échappé à l’ennemi. Béni soit l’Éternel pour son si grand salut! Il ne nous a pas abandonnés à nos ennemis! À Dieu seul la gloire pour cette si grande délivrance!

3. David exprime une entière confiance pour l’avenir (Ps 124.8)🔗

David savait très bien que la route du pèlerin n’est pas terminée. Bien des dangers nous guettent encore sur cette route. David était-il inquiet? Était-il accablé de soucis en pensant à l’avenir? Pas du tout! Son regard vers le passé l’a rendu confiant pour l’avenir. Quand il regardait en arrière, il disait : « Imaginez ce qui serait arrivé si… » Mais quand il regarde en avant, il ne dit pas : « Imaginez tous les malheurs qui pourraient maintenant nous arriver… » Non, il dit : « Notre secours est dans le nom de l’Éternel » (Ps 124.8).

Certaines personnes sont rongées d’inquiétude parce qu’elles imaginent tous les scénarios catastrophiques possibles et imaginables qui pourraient leur arriver un jour. Avez-vous pensé à toutes les sortes de maladies dont vous pourriez souffrir? Avez-vous imaginé tous les accidents, tous les malheurs qui pourraient vous arriver? Avez-vous songé à tous les problèmes économiques, politiques, écologiques qui pourraient nous affliger? Vos épaules sont-elles chargées d’inquiétudes? J’espère que non, parce que Dieu ne nous a pas promis de nous donner la force de supporter tous les fardeaux imaginaires qui pourraient un jour nous tomber dessus. Dieu a seulement promis de nous donner la force de supporter les fardeaux réels qu’il nous envoie.

« Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine; Dieu est fidèle et ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation, il donnera aussi le moyen d’en sortir, pour que vous puissiez la supporter » (1 Co 10.13).

David marche donc avec confiance sans imaginer tous les malheurs qui pourraient lui arriver. Il encourage tous les pèlerins à chanter avec confiance : « Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre » (Ps 124.8).

C’est vrai, nos ennemis sont encore bien réels. Notre nature pécheresse est coriace. Nos tentations sont nombreuses. Le monde veut nous éloigner de la Parole de Dieu. Jésus a bien averti ses disciples : « Parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisi du milieu du monde, le monde a de la haine pour vous » (Jn 15.19). Le diable est rusé. Pierre nous prévient : « Le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer » (1 Pi 5.8). Nous sommes comme un petit oiseau facile à capturer. Nous risquons si facilement d’être pris au piège si nous laissons nos désirs nous dominer. Le filet va tomber sur nous et nous enserrer. Mais béni soit l’Éternel, car il a promis de nous délivrer encore! Il a promis d’être avec nous sur la route.

Les pèlerins tous ensemble chantent avec confiance : « Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. » L’Éternel, c’est le nom du Dieu de l’alliance, le Dieu qui a fait des promesses et qui s’est engagé envers son peuple. Faisons-lui confiance! Il est le Créateur du ciel et de la terre. Il a fait le monde entier. Qui peut lui résister? Les nations sont à lui. Même le diable est une créature de Dieu. Qui peut s’opposer à l’Éternel? « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? » (Rm 8.31). Il rassemble son Église jusqu’à la fin du monde. Il secourt son Église en détresse. Il nous parle, il nous appelle, il nous avertit, il nous console, il nous conduit vers la nouvelle Jérusalem. Jésus a versé son sang pour nous délivrer des plus grands dangers qui soient : le péché, le diable et la mort. Son Saint-Esprit nous est donné pour nous diriger et nous fortifier. Il nous accompagne sur la route.

Pèlerins du Seigneur : En route vers la nouvelle Jérusalem! Rappelons-nous notre péché et notre misère. Célébrons notre délivrance. Soyons reconnaissants pour cette délivrance. Marchons confiants. Marchons en bénissant l’Éternel. « Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. » Béni soit l’Éternel! À lui seul toute la gloire! Amen.