Psaume 2 - Heureux sont les fidèles enfants de Dieu
Psaume 2 - Heureux sont les fidèles enfants de Dieu
« Pourquoi les nations s’agitent-elles et les peuples ont-ils de vaines pensées? Les rois de la terre se dressent et les princes se liguent ensemble contre l’Éternel et contre son messie : Brisons leurs liens, et rejetons loin de nous leurs chaînes! Il rit, celui qui siège dans les cieux, le Seigneur se moque d’eux. Il leur parle dans sa colère, et dans sa fureur il les épouvante : C’est moi qui ai sacré mon roi sur Sion, ma montagne sainte! Je publierai le décret de l’Éternel; il m’a dit : Tu es mon fils! C’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui. Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les extrémités de la terre; tu les briseras avec un sceptre de fer. Comme le vase d’un potier, tu les mettras en pièces. Et maintenant, rois, ayez du discernement! Recevez instruction, juges de la terre! Servez l’Éternel avec crainte, soyez dans l’allégresse, en tremblant. Embrassez le fils, de peur qu’il ne se mette en colère, et que vous ne périssiez dans votre voie, car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se réfugient en lui! »
Psaume 2.1-12
- Le complot international contre l’Éternel et son Oint
- Le complot international détecté et déjoué
- Le complot international sous la justice de Dieu
- Les fidèles enfants de Dieu victimes du complot international sont heureux
Les guerres et les bruits de guerre sont les signes précurseurs du temps de la fin. Mais les combats et les complots datent de longtemps et continuent à nos jours! Ils sont organisés non seulement contre vous; mais aussi contre l’Éternel et contre son Oint par des nations! David le décrit dans le Psaume 2.
1. Le complot international contre l’Éternel et son Oint⤒🔗
Ce psaume, connu comme étant messianique et aussi prophétique, commence avec la question importante : « Pourquoi ce tumulte parmi les nations? » Les nations terrestres conçoivent des plans contre le Dieu Créateur. David les nomme de « vaines pensées » parmi les peuples.
Des pensées vaines sont vides de sens. Elles n’ont ni raison d’être ni même une motivation réelle. Les nations ou les peuples paraissent nombreux. C’est mondial et même international. Ils ne sont pas seuls, mais ils sont dirigés par leurs chefs : les rois de la terre et les princes. Ces leaders sont dans la complicité avec leurs peuples pour combattre l’Éternel et son Oint en vue de devenir « libres ». Ils croient être liés ou esclaves lorsqu’ils dépendent de leur Créateur. Combien de gens dans notre monde actuel veulent être libres? La liberté pour eux c’est raisonner comme ils veulent avec leurs corps, leur environnement, etc. Et ce, sans Dieu!
Notre monde est considéré par certains comme sans Dieu; car Dieu fut déclaré mort dans le siècle précédent! Les grands leaders de notre monde cherchent comment se libérer, et libérer de Dieu ceux qui dépendent d’eux. Ils ont depuis longtemps cherché à démontrer comment ce Dieu n’a pas créé le monde et tout ce qui y existe (évolutionnisme de Erasmus Darwin)! Le sécularisme qui secoue les vieux continents à longue tradition chrétienne demeure la preuve du : « Brisons leurs liens; délivrons-nous de leurs chaînes! » (v. 3). Le principe est de renverser les valeurs et faire juste le contraire de tout ce qui fut autrefois considéré comme règles vitales.
La vision de se délivrer des chaînes du Créateur et de son Oint amène les États sécularisés avec leurs différentes organisations à empêcher toute action au nom du Créateur, de son Oint ainsi que sa Bonne Nouvelle. Ceux qui annoncent la Bonne Nouvelle sont visés par ce complot et par les tumultes. Les chrétiens sont visés dans ce combat des nations et de leurs leaders. La tête de l’Église, Christ lui-même, a été victime de ce complot jusqu’à mourir selon le plan de Dieu le Père (Ac 2.23). Ce complot continue de nos jours contre les chrétiens, vous et moi, et de différentes manières. La persécution contre l’Église, la limitation des droits des chrétiens, l’interdiction de la proclamation de la Parole de Dieu dans certains pays sont quelques exemples frappants. Et dans d’autres pays, l’homme créé à l’image de Dieu est maltraité, et il travaille sans salaire. Il n’y a même pas de travail pour la jeunesse qui termine les universités. La tendance générale de ces princes est de réduire l’homme à l’état animal afin qu’il nie le Dieu Créateur. À cause du sécularisme, l’abondance matérielle est attribuée à la productivité technologique, et non à la main paternelle du Dieu Créateur. L’accent est déplacé de Dieu à l’homme et à sa technologie moderne. Dieu est « en danger » dans ce complot alors que les leaders de nations se délivrent de sa providence (Ac 14.17).
2. Le complot international détecté et déjoué←⤒🔗
Le Créateur sonde les cœurs. Il connaît les pensées des hommes. Dieu détecte ce qui se trouve au niveau de la pensée humaine; car il connaît tout le plan de l’homme. Par conséquent, Dieu rit et s’en moque. « Celui qui siège dans les cieux rit, le Seigneur se moque d’eux » (v. 4). Dieu voit l’action de l’homme, il la connaît et l’évalue. Que l’action soit individuelle ou collective, Dieu la connaît et l’apprécie (Gn 11.3-4).
L’intention de Dieu dans sa création est qu’il soit honoré. Toute créature doit l’honorer et le glorifier. On le glorifie en écoutant et en pratiquant sa Parole. Pour le faire, l’homme doit dépendre de son Créateur. Il suit sa voix comme celle du bon Berger; et l’homme lui adresse des requêtes en cas de besoin. Au contraire, l’homme a tendance à se révolter et à se tenir pour responsable de lui-même. Il tend à se détacher de Dieu (v. 3). Cela devient un complot des nations et des peuples contre Dieu et son Oint. Dieu le déniche avant qu’il soit mis en œuvre. Les nations et leurs leaders ne l’ont pas dit tout haut, mais Dieu voit leurs pensées et il les dévoile clairement.
La détection du complot est visible dans l’expression divine : « C’est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte » (v. 6). Ceci exprime la souveraineté de Dieu dans son action. Il connaît tout et sait voir ce que l’humanité pense. C’est lui qui dit : « Je suis celui qui suis » (Ex 3.14), l’Éternel. Le complot contre celui que Dieu a oint pour son service, c’est un complot contre Dieu. Ceci, bien entendu, dans le cadre que Dieu lui-même lui a circonscrit (Jn 14.10). S’il ne dirige pas selon la volonté de Dieu, il est vite rejeté par Dieu. Et le même Dieu souverain peut susciter des ennemis contre lui. C’est l’Éternel qui désignait et oignait les royautés et principautés en Israël à sa montagne sainte! Personne n’avait le pouvoir de lui refuser ce droit souverain qui revenait à lui seul.
Ce droit lui revient encore aujourd’hui. Il contrôle la terre, les cieux et tout ce qui s’y trouve. Il exerce sa souveraineté sur tout ce qu’il a créé. Ceci est exprimé dans sa Parole. Et son Oint déclare que l’Éternel lui a solennellement dit : « Tu es mon fils! Je t’ai engendré aujourd’hui » (v. 7). Dieu est souverain; il déclare ce qu’il fait selon sa volonté, par sa Parole qui est enfin écrite. Le Dieu de la Bible parle et exige que ce qu’il dit soit écrit pour les générations à venir (Ha 2.2). Car il est le Créateur et le Dieu qui prend soin de son peuple.
La réalisation de cette Parole prophétique est en Jésus-Christ (Hé 1.5; Mt 3.17), l’éternel Fils unique de Dieu, engendré, et non créé, avant la fondation du monde. Il est le Messie promis et qui est déjà venu, contre lequel les peuples, les nations et leurs chefs se sont ligués. Il est mort et ressuscité par Dieu le Père. Le complot a été détecté dans la mort de Jésus-Christ, mais déjoué dans sa résurrection, car Christ est vivant dans les lieux célestes à côté de son Père, dans sa gloire. Il est aussi le Roi de rois et le Seigneur des seigneurs! Étant Fils de Dieu, Dieu lui donne ses bienfaits qu’il partage avec les siens dans sa seigneurie. Dieu leur donne, à lui et aux siens, à leur demande, les nations pour héritage et les extrémités de la terre pour possession (v. 8). Et par-dessus tout, il leur donne son Saint-Esprit (Lc 11.11-13).
3. Le complot international sous la justice de Dieu←⤒🔗
Dans sa justice, Dieu est miséricordieux et juste. C’est dans sa colère et fureur qu’il parle aux comploteurs. Il se présente comme l’Auteur de la création et l’émanation du pouvoir. Il promet à travers son Oint, son Fils unique (Ac 13.33) avec lequel il fait toutes choses (Jn 1.1-3; Col 1.12-17), de les briser avec une verge de fer. Et son Oint brisera les nations et leurs leaders comme le vase du potier. Dieu rend justice afin de ramener ceux qui dévient, afin qu’ils viennent l’honorer et le glorifier. Il ne cesse pourtant pas de leur montrer la voie de sortie pour revenir à l’ordre. Il montre l’amour aux pécheurs, comploteurs, et il dit : « Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse! Juges de la terre, recevez instruction! Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement » (v. 10-11).
Les rois dirigent les peuples de leurs royaumes avec des lois. Ils font exécuter la loi du royaume comme les présidents le font dans des républiques. Ces lois qui sont votées par le pouvoir législatif, sont exécutées ou faites exécutées par le pouvoir exécutif. Ces rois, ces présidents et ces leaders doivent user de sagesse dans leur gouvernance. La sagesse juste et correcte vient de Dieu. Elle résulte de la crainte de l’Éternel. Un roi qui le devient par le décret de Dieu, mais qui manque à lui demander la sagesse pour conduire son peuple, Dieu le rejette. Tout pouvoir vient de Dieu, mais la manière de diriger le peuple peut provenir de la pensée humaine et hautaine de celui ou de ceux qui dirigent.
Les dirigeants internationaux font le tumulte pour éliminer Dieu dans ce qu’ils font. Et voilà que Dieu rit et s’en moque (v. 4). Ceux qui font les affaires ne demandent pas la sagesse à Dieu. Ils comptent sur leur expérience et la technologie. Dieu s’en moque. Il voudrait que ses fidèles enfants lui en demandent, et il va donner. La prière à Dieu est un moyen donné aux fidèles croyants pour s’adresser à Dieu. Dans ce combat à plusieurs facettes, nous devons prier. Et Dieu va même donner plus que ce que nous pouvons lui demander. La nouvelle technologie et la grande productivité viennent de Dieu. L’homme doit le reconnaître pour rendre la gloire à Dieu seul.
Ceux qui font exécuter la loi doivent le faire en suivant les préceptes de Dieu dans sa Parole. C’est sa loi qui donne la lumière sur notre voie (Ps 119.105). Ceux qui contrôlent l’exécution de la loi dans la cité doivent être instruits suffisamment. Les juges doivent être mieux formés et informés dans l’exécution de leurs tâches dans la cité. Nos cours et tribunaux, nos cours constitutionnelles et cours Internationales doivent avoir des juges, des magistrats, des avocats bien instruits. Instruction signifie donner les commandements à bien garder et à bien exécuter. Être instruit n’est autre chose que d’être équipé des outils de travail nécessaires pour exercer valablement ses fonctions conformément aux prescrits de ces outils. Et cette instruction doit être éclairée par la Parole de Dieu qui doit aussi être pratiquée. Le non-mariage entre la connaissance acquise dans les universités et la Parole de Dieu mène à l’échec. Il s’avère nécessaire de mentionner que l’échec est multiforme. Il y a l’échec prévisible, visible et invisible; tout comme il y a aussi l’échec immédiat et lointain; et même l’échec à court terme et à long terme dans ce qu’on fait si ce n’est pas éclairé par la sagesse divine.
La miséricorde de Dieu montre la voie de sortie avec précision. Il dit : « Servez l’Éternel avec craintes, et réjouissez-vous avec tremblement » (v. 11). La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse. Les rois et les juges doivent servir Dieu, et c’est pour cela qu’ils sont établis dans ces fonctions, selon la sagesse divine. C’est dans le service de Dieu qu’il y a une véritable réjouissance. On se réjouit avec reconnaissance en comprenant que le service et la joie que procure le service proviennent tous deux de Dieu. Ce n’est pas l’homme qui réjouit; mais c’est Dieu qui le fait. Ainsi, faut-il se réjouir avec respect et honneur rendu à Dieu. Les rois et les nations qui sont contre Dieu sont sous sa colère. Dieu les punit et il leur montre son amour. Il les appelle à son service afin qu’ils se réjouissent avec un grand respect de son saint nom, « avec tremblement ».
4. Les fidèles enfants de Dieu victimes du complot international sont heureux←⤒🔗
Le tumulte des nations, les vaines pensées parmi les peuples et leurs leaders sont un complot contre l’Éternel Dieu et son Fils unique, le Messie. Les chrétiens sont visés par ce complot qui tente de faire taire l’Église du Christ et son témoignage prophétique dans ce monde.
La promesse de sortie de crise est rattachée au commandement de baiser le Fils, de peur qu’il s’irrite et que les comploteurs périssent dans leur voie! Lorsque les comploteurs changent leur voie et se confient au Fils, la colère qui tend à s’enflammer ne tombera plus sur eux. Baiser le Fils est un signe d’amour envers le Fils dont le Père miséricordieux nous a déjà montré son amour. Baiser le Fils signifie se soumettre à ce Fils, comme un subalterne se soumet à son seigneur. Le Psaume qui a commencé avec la question « Pourquoi » aux versets 1 et 2 se termine sur une note d’espoir pour tout le monde. Aux peuples, aux nations et à leurs leaders, il est dit de venir à Christ, car sa colère est imminente. C’est une colère qui détruit ceux qui ne sont pas en Christ.
Ceux qui sont fidèles à Christ et qui se confient en lui sont heureux. Être heureux en Christ ne signifie pas ne pas tomber malade ou ne pas être dans la pauvreté. Être heureux ne signifie pas être dans l’opulence matérielle. Car certains riches ne sont pas toujours heureux. Être heureux c’est, certes, être avec Christ qui est la solution à nos problèmes. Être heureux c’est être à l’écoute de la Parole du salut qui montre l’issue de secours lorsqu’on est affligé.
Les fidèles enfants de Dieu écoutent la communication du Saint-Esprit qui témoigne que l’on appartient à Christ. C’est lui qui nous console. La richesse tout comme la pauvreté ne doivent pas constituer un moyen d’éloigner ou de rapprocher quelqu’un du Christ. C’est l’expression de l’amour de Dieu pour les uns et les autres qui nous amène à nous approcher de plus en plus de lui pour le glorifier.
Dans une rencontre avec les jeunes en Occident, pendant mon court séjour à Ede, aux Pays-Bas, ils m’ont dit que c’est à cause de la richesse que certains d’entre eux ne voient pas la nécessité d’aller à l’Église. En Afrique d’où je viens, par ailleurs, certains pauvres ne voient pas la nécessité d’aller à l’Église, car ils manquent de tout! Dieu n’est pas leur affaire. Ils cherchent des raccourcis pour s’enrichir et avoir une vie meilleure ou la réjouissance. Ils veulent être heureux.
Il devient de plus en plus clair qu’être heureux ne dépend pas de la richesse ou de la pauvreté, de la maladie ou d’une bonne santé; mais il provient de la confiance qu’on a en Christ, le Fils de Dieu tout-puissant. « Car même dans l’abondance, la vie d’un homme ne dépend pas de ce qu’il possède » (Lc 12.15). Ce sont ceux-là qui se confient en lui qui sont de fidèles enfants de Dieu. C’est parce qu’ils sont de fidèles enfants de Dieu et frères du Christ Seigneur et Sauveur qu’ils sont heureux.