Cette méditation sur le Psaume 98 et sur le Magnificat de Marie en Luc 1 a pour sujet la fidélité indéfectible de Dieu à ses promesses et la grande joie que cela nous procure.

2 pages. Traduit par Paulin Bédard

Psaume 98 et Luc 1 - Le souvenir et Noël

Vous est-il déjà arrivé de faire une promesse ou de vous engager à faire quelque chose, puis de l’oublier?

C’est le cas de beaucoup d’entre nous. Même lorsque nous avons les meilleures intentions du monde, nous sommes des gens qui oublient. Nous ne tenons pas toujours nos promesses. C’est donc vraiment une excellente chose que l’Éternel n’oublie jamais et qu’il soit fidèle à toutes ses promesses!

Le Psaume 98 célèbre l’Éternel et son règne de justice. En tant que Roi au-dessus de toutes choses, il a fait des « miracles » (v. 1). Le psalmiste invite le monde entier à louer l’Éternel, car il a accompli de grandes œuvres de salut.

Il en est ainsi depuis que Dieu a conclu une alliance avec son peuple : il sauve les siens, il nous délivre de nos ennemis, il nous protège du mal et il pardonne nos péchés afin que nous puissions vivre en paix avec lui.

Ces grandes œuvres sont la preuve que Dieu n’oublie pas. Comme le dit le psalmiste, « il s’est souvenu de sa bienveillance et de sa fidélité » (Ps 98.3).

Le Seigneur a promis d’être le Dieu et le Sauveur de son peuple, et il a été fidèle à cette parole.

À chaque occasion, dit le psalmiste, Dieu a « révélé sa justice » (Ps 98.2), faisant preuve d’un engagement indéfectible à l’égard de son dessein.

Il est donc tout à fait approprié que les paroles du Psaume 98.3 soient reprises par Marie lorsqu’elle chante son Magnificat en Luc 1.

Au moment fixé, elle a tout appris sur la manière dont Dieu allait sauver son peuple par le don d’un enfant, même par un fils qui naîtrait d’elle, une vierge, par l’action de l’Esprit Saint.

Marie loue Dieu pour son étonnante œuvre de salut : « Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit a de l’allégresse en Dieu, mon Sauveur » (Lc 1.46-47).

Puis, un peu plus loin, elle chante comment ce Sauveur à venir allait montrer la fidélité de Dieu à sa promesse : « Il a secouru Israël, son serviteur, et s’est souvenu de sa miséricorde » (Lc 1.54).

À l’aube des temps, Dieu avait promis de délivrer son peuple du pouvoir de Satan (Gn 3.15), et il n’a jamais oublié sa promesse. Il a renouvelé sa promesse à Abraham, à Isaac et à Jacob, et il n’a pas oublié. Il l’a encore promise à Israël, et il l’a toujours gardée à l’esprit. « Il a secouru Israël, son serviteur, et s’est souvenu de sa miséricorde. »

La conception et la naissance du Christ signifient que Dieu n’oublie jamais l’engagement qu’il a pris à faire miséricorde et à manifester son amour inébranlable!

Pour nous qui croyons au Christ, c’est encore là une grande raison de nous réjouir.

Nous appartenons à un Dieu juste qui ne manque jamais à sa parole. Nous appartenons à un Roi qui tient toutes ses promesses.

Quelle que soit votre situation aujourd’hui, sachez que vous pouvez vous reposer sur la fidélité de Dieu, car en Christ elle est certaine.