Le puzzle de la vie
Le puzzle de la vie
La vie est à bien des égards un mystère. Mystère sur la question de ses origines, et en particulier celle des humains; mystère sur la question de son but, sur la manière dont il nous faut conduire notre propre vie, sur le sens des événements qui nous arrivent et la direction que prend ou doit prendre notre existence; mystère sur la question de la souffrance et de l’injustice; mystère sur la manière dont l’univers fonctionne; mystère des événements passés dont on ne comprend souvent pas le déroulement, les causes et les effets; mystère du futur et de ce qu’il apportera; mystère de la sexualité et de la sensualité, de la beauté et de la laideur, du bien et du mal… On n’en finirait pas d’énumérer tout ce qui nous paraît mystérieux dans l’existence.
Faut-il se poser trop de questions? Certains disent : la vie est un mystère qui doit être vécu comme tel, et non pas comme un problème qu’il faut essayer de résoudre. Pourtant, il est impossible que les hommes ne se posent pas de nombreuses questions et n’essaient pas d’y apporter quelques réponses, même partielles. Si personne ne s’était jamais posé de questions, il n’y aurait jamais eu non plus de découvertes scientifiques, avec tous les avantages qu’elles ont procurés, sur le plan de la médecine par exemple. Nous ne serions pas en mesure de capter l’électricité pour en utiliser l’énergie à toutes sortes de fins pratiques. La plupart des livres qu’on trouve dans les bibliothèques n’auraient jamais été écrits, on n’aurait fondé ni écoles ni universités. L’homme, et c’est en grande partie ce qui le distingue des animaux, cherche à comprendre le monde qui l’entoure et à se comprendre lui-même. Il ne se satisfait pas de ses simples instincts. Mais les réponses qu’il donne à ses questions sont-elles fiables?
Certaines, bien sûr, peuvent changer suivant les circonstances. Par exemple, la vie économique n’est pas statique, elle dépend de plus en plus des échanges internationaux, des nouveaux marchés et de bien d’autres facteurs encore. Dans le domaine économique, ce qui est valable pour une époque ne l’est pas forcément pour une autre, et la vie économique ne se présente pas de la même façon dans toutes les sociétés humaines. Mais que dire des questions les plus fondamentales, celles qui concernent la vie de tous les hommes à toutes les époques? Que dire de la présence de la mort parmi nous, de l’amour, de la liberté?
Le titre de cet article est « le puzzle de la vie ». Je vous propose en effet de comparer la vie à un assemblage de pièces qui devraient s’emboîter les unes dans les autres, mais qui nous apparaissent éparpillées. Tout au long de cet article, nous allons utiliser cette image du puzzle pour parler du mystère de la vie. Chaque pièce du puzzle contient une toute petite fraction de l’image totale que l’on espère saisir d’un seul regard, mais il y a tant de pièces éparses que l’on désespère de saisir cette image totale et de jouir de sa vue. Chaque pièce du puzzle nous incite aussi à rechercher avec quelles autres pièces elle s’emboîte. Certains se contentent d’emboîter deux ou trois pièces ensemble et se satisfont de cette combinaison, comme si la fraction légèrement plus large de l’image totale qu’ils ont obtenue leur suffisait pour comprendre cette image totale.
D’autres emboîtent ensemble des pièces qui ne sont pas faites pour être réunies côte à côte, même si elles font partie du même ensemble. Ils forcent de manière artificielle les pièces les unes dans les autres, et obtiennent une fraction d’image déformée, mais prétendent que c’est la bonne image. Pourtant, chaque être humain est persuadé qu’il existe une image globale, un sens général de la vie, et chacun conduit sa vie comme s’il avait une idée de ce à quoi ressemble cette image. C’est de là que découlent les religions, qui tentent d’apporter une vision unificatrice au mystère de la vie. C’est aussi de là que découlent les philosophies, tous les systèmes de pensée, les idéologies, les croyances et même la superstition. Elles prétendent toutes offrir une solution pour emboîter ensemble les pièces du puzzle, afin de parvenir à saisir la réalité dans sa totalité. Combien de puzzles mal reconstitués offrent une caricature de l’image en question!
Et puis, il y a aussi ceux qui déclarent qu’il n’existe pas d’image à reconstituer, chacun de nous doit simplement découper les pièces du puzzle et l’inventer lui-même, il ne faut surtout pas se laisser prendre au piège de croire que quelqu’un a fabriqué une image avant nous et que nous ne sommes sur terre que pour essayer de la reconstituer. La vie, la réalité, ce sont les hommes, et eux seuls, qui la font, l’inventent, l’orientent. À la limite, ceux-là n’hésiteraient pas à dire qu’il n’existe pas de lois de la gravité, pas de processus biologiques, mais que c’est l’homme qui doit et peut décider de tout, même des lois de la nature, selon ses propres idées et désirs. N’est-ce pas en un sens ce que démontrent les manipulations génétiques pratiquées de plus en plus couramment à notre époque?
Comment saisir l’unité de la vie? Comment considérer le puzzle de la vie? Si nous sommes lucides, nous nous apercevrons que notre puzzle est constitué d’un nombre infini de pièces : la vie de chaque être humain depuis les origines, de chaque créature vivante, le cours et la destinée de chaque atome dans l’univers, chaque événement qui a pris place et prendra place dans l’histoire universelle. Sera-t-il jamais possible de tout mettre bout à bout, de tout connaître, de tout embrasser?
Or, voilà que certains ont bien cette prétention. Ils nous viennent avec un traité de biochimie, un livre d’histoire ou de psychologie, qui donne peut-être un éclairage sur une seule pièce parmi les milliards qui constituent notre puzzle, et ils brandissent leur connaissance infime en criant à qui veut bien les entendre que cette petite pièce est toute l’image du puzzle. Pour eux, la vérité tout entière se trouve dans la petite pièce à laquelle ils s’intéressent et dans la manière dont en ils parlent. Ils ne savent même pas l’emboîter dans les pièces voisines, mais pensent détenir la clé de tout le puzzle avec leurs explications portant sur une seule pièce. Certes, elle a sans doute sa place dans l’ensemble, mais comme une toute petite partie seulement. La vérité totale, la clarté de l’image globale sont infiniment plus que chaque pièce du puzzle.
Que voulons-nous dire ici? Simplement qu’une étude scientifique sur un aspect de la réalité, même si elle est très poussée, ne pourra jamais tenir lieu de panorama général sur la vie et sa signification. Cela n’enlève rien à la valeur d’une telle étude, si elle a été conduite avec sérieux et selon des méthodes fiables, pourvu qu’elle n’ait pas la prétention de couvrir tout le sens de l’existence. On pourrait dire la même chose d’une œuvre d’art : aussi belle soit-elle, aussi achevée et fascinante soit-elle, elle ne peut être qu’un reflet de quelque chose de bien plus grand, de bien plus élevé qu’elle-même. Ceux qui font d’un morceau de musique, d’une sculpture ou d’une œuvre littéraire l’équivalent de la réalité totale connaîtront bien des déconvenues : en fin de compte, ils s’exposeront immanquablement à ne plus pouvoir apprécier d’autres œuvres d’art, car une seule leur tiendra lieu de commencement et fin de toutes choses.
Mais, me demanderez-vous maintenant, quelle est la perspective chrétienne sur toutes ces questions que vous posez? La Bible, dont nous parlons dans chacun de nos articles, est-elle la totalité du puzzle? Non, ce n’est pas ce que nous voulons dire. La Bible n’est pas la totalité du puzzle, mais nous affirmons qu’elle est la clé qui nous permet de reconstituer le puzzle : elle nous apprend à emboîter les pièces dans le bon sens, pour graduellement mieux comprendre le sens de notre vie et des choses autour de nous. Entendons-nous bien : la Bible n’est pas un livre de recettes faciles, elle ne fournit pas immédiatement la réponse à toutes sortes de questions qu’on se pose sur des sujets diverses. On ne doit pas la manipuler pour lui faire dire ce qu’elle ne dit pas, par exemple en en citant des passages sans tenir compte du contexte dans lequel ils apparaissent (c’est ce que font nombre de sectes qui se réclament de la Bible, mais ne font que la déformer pour enseigner le contraire de son message).
La Bible est une parole vivante qui nous fait comprendre que l’image du puzzle qui nous intrigue tant a été dessinée par quelqu’un, un auteur qui se tient au-dessus de son œuvre, de sa création. « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » : c’est par cette phrase très simple, mais fondamentale que commence la Bible (Gn 1.1). Le monde a eu un commencement, et Dieu était là au commencement. Il était là non comme un spectateur passif de ce qui était en train de se faire, mais il était l’agent de tout ce qui se faisait. Sa parole créa toutes choses. C’est lui qui a fait l’univers et c’est lui qui maintient en l’état chaque particule qui constitue l’univers. Il est Dieu, et parce qu’il est Dieu, il est tout-puissant. Lui seul peut créer et maintenir en l’état. Aucun autre être, aucun autre pouvoir ne peut se mesurer à lui.
Voilà la première clé que nous révèle la Bible pour comprendre le puzzle de la vie. Mais elle nous révèle aussi que Dieu a eu un plan pour sa création, et en particulier pour l’homme, créé à son image. « À son image », qu’est-ce que cela veut dire? Cela veut dire que l’homme a été créé pour refléter la gloire de Dieu, et pour vivre en communication, en communion avec lui. C’est bien pour cela que, comme je l’ai dit, l’homme ne se contente pas de vivre selon ses instincts, mais cherche des réponses aux questions les plus profondes qui l’habitent.
Mais alors, me direz-vous, comment se fait-il que nous en soyons à tâtonner pour essayer de reconstituer l’image du puzzle? Comment se fait-il que tant de gens, selon vous, emboîtent les pièces du puzzle dans le mauvais sens? Sommes-nous donc des aveugles spirituels qui ont perdu le sens de l’unité des choses et cherchent dans toutes les directions en se cognant contre les parois de l’existence?
La Bible nous révèle d’abord qu’il y a bien une image, un plan, et que celui-ci a été dessiné et mis en œuvre par Dieu, celui qui a créé toutes choses. Il nous a fait à son image, c’est-à-dire que nous avons été créés pour refléter sa gloire en communiquant et communiant avec lui. Pourquoi alors sommes-nous dans l’obscurité? Pourquoi nous posons-nous tant de questions sur la vie, le monde, la réalité en nous et autour de nous, sans pouvoir y répondre? Pourquoi tâchons-nous en vain de reconstituer le puzzle pour apercevoir à nos dépens que nous avons mal emboîté les pièces que nous avons à notre disposition? Pourquoi n’obtenons-nous pas la paix intérieure que nous désirons tant? Est-ce simplement parce que la connaissance qui peut nous apporter cette paix n’est acquise que très lentement, à mesure que le temps passe et que nous devenons plus mûrs?
Ce n’est pas ce qu’enseigne la Bible. La Bible dit bien en effet que par ses recherches, rendues possibles par Dieu, l’homme peut accumuler des connaissances sur toutes sortes de questions. Dès sa création, l’homme a été invité par Dieu, son Créateur, à explorer le monde où il était placé. Non seulement à l’explorer, mais aussi à l’assujettir tout en le préservant. C’est le sens des deux premiers chapitres du livre de la Genèse, sur lequel débute la Bible. Mais la Bible nous révèle bien plus. Elle nous fournit une autre clé fondamentale pour comprendre l’image totale de notre condition d’êtres humains qui cherchent à reconstituer le puzzle de l’existence. La Bible parle d’une rupture entre Dieu et les hommes, rupture aux conséquences tragiques. Par un acte de rébellion, de désobéissance, les hommes se sont séparés de Dieu, prétendant conduire leur existence de manière autonome, sans avoir à obéir ou à rendre compte de leurs paroles, de leurs actes et de leurs pensées au Dieu Créateur. Ils ont, pour ainsi dire, coupé eux-mêmes le cordon ombilical qui les reliaient à celui qui seul pouvait les nourrir. Or que se passe-t-il lorsqu’on est sous-alimenté? On commence à avoir des vertiges, à ne plus voir clair, on vacille. C’est exactement ce qui s’est passé après que les hommes eurent coupé le cordon ombilical avec Dieu.
Mais alors, me direz-vous, pourquoi n’avons-nous pas été totalement détruits, pourquoi ne sommes-nous pas morts d’inanition, totalement affamés? C’est que, dans sa bonté, Dieu continue néanmoins à permettre notre existence, lui qui contrôle chaque particule de l’univers. Cependant, ce n’est qu’un miracle de sa grâce divine. C’est en effet Dieu qui permet que la vie sur terre reste possible, qu’elle ait encore son cours, et que l’image de lui-même qu’il a mise en l’homme à l’origine ne disparaisse pas totalement. Pourtant, une des conséquences tragiques de la rupture voulue par l’homme, c’est justement l’éparpillement des pièces du puzzle, la fragmentation de l’image totale en un nombre infini de petites pièces qui ne se retrouvent plus les unes les autres. Cela, la Bible aussi le révèle, aidant justement ceux qui recherchent Dieu par la foi à comprendre ce qui s’est passé.
Ainsi donc, il est d’une part vrai que l’homme, par sa recherche, son observation, l’exercice de sa logique et de toutes ses facultés mentales, peut obtenir des connaissances sur bien des aspects de la réalité qui l’entoure, et sur lui-même. Dieu le permet et, par cette grâce générale dont il couvre l’univers, il rend possible l’accumulation de connaissances sur toutes sortes de choses. Dieu manifeste tellement sa présence dans ce monde qu’il soutient et qui reflète la gloire et la puissance de son Créateur, que les hommes reçoivent toujours des rayons de lumière provenant de ce Créateur, même quand ils le renient ouvertement. Mais, d’autre part, il est tout aussi vrai que les connaissances accumulées par les hommes ne fournissent pas les réponses à leurs questions les plus profondes. Surtout, ces connaissances, ces quelques pièces du puzzle juxtaposées ensemble, ne peuvent jamais amener à une véritable connaissance de la personne de Dieu, encore moins à une communion avec lui.
Seule une révélation spéciale qu’il accorde, révélation acceptée et comprise par la foi, permet une véritable connaissance de Dieu et une vie de communion, d’harmonie et de paix avec lui. Cette révélation spéciale, accordée par Dieu au cours de l’histoire des hommes, c’est justement la Bible, la clé du puzzle dont nous parlions à l’instant. Elle nous dit que Dieu est celui qui connaît chacune des pièces du puzzle, car c’est lui qui a créé chaque parcelle de l’univers, et c’est lui qui le conduit jour après jour, seconde après seconde. La Bible nous parle de cette rupture avec Dieu, cette chute loin de lui, qui a aveuglé notre intelligence et qui a fragmenté l’image totale et nous empêchant de le connaître véritablement, lui notre Créateur. Enfin, elle nous révèle comment Dieu lui-même a entrepris de réconcilier l’humanité perdue avec lui et quel est son plan de salut pour cette humanité déchue, rebelle et aliénée. Ce salut, auquel il suffit de croire pour y avoir accès, c’est le don de la personne de Jésus-Christ, Dieu lui-même devenu homme et ayant habité parmi les hommes, afin de payer la dette que ceux-ci lui devaient.
Au début de notre article, nous avons parlé du mystère qui entoure tant de facettes de la vie, on pourrait dire toutes ses facettes. Ce mystère, les hommes cherchent à le dévoiler par leur intelligence propre, en particulier au moyen de la science et de la technique. Certes, bien des aspects de la vie et du monde nous sont aujourd’hui connus, et ce justement grâce à l’activité scientifique. Rien de contradictoire ici avec le commandement donné par le Créateur à l’homme dès les origines : apprendre à connaître, à assujettir et à préserver la création dans tous ses aspects. Mais cette recherche qui tend à dévoiler les mécanismes de l’univers prétend à bien plus encore de nos jours : elle prétend découvrir l’image totale, et même, si possible, la remplacer grâce à la technique. Elle prétend souvent réinventer le monde et faire de nous de nouvelles créatures. Pensez par exemple aux manipulations génétiques, au rêve du clonage des êtres humains.
Or, aucune recherche scientifique ne sera jamais capable de nous faire contempler l’image totale tant qu’elle refusera de prendre en compte ceci : l’image totale de l’existence n’a pour nous de sens apaisant que lorsqu’on prend Dieu en compte : non pas comme un être lointain et inaccessible — le grand horloger qui règle le monde de manière impersonnelle —, mais comme un Dieu personnel qui veut avoir une relation personnelle de Père avec chacune de ses créatures. À partir du moment où l’on prend sérieusement cette relation en compte, il devient possible d’ordonner les pièces du puzzle de la vie de manière satisfaisante. Cela ne veut pas dire que tout mystère disparaît, ou que nous parviendrons à faire s’emboîter logiquement chacune des milliards de pièces les unes dans les autres. Bien des choses nous restent encore mystérieuses et ne trouvent pas d’explication logique pour notre intelligence limitée. Comme le dit l’apôtre Paul dans un célèbre passage de sa première lettre aux chrétiens de Corinthe : « Aujourd’hui, nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière confuse, mais un jour nous verrons face à face; aujourd’hui, je connais partiellement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu » (1 Co 13.12).
Qui plus est, le sens du mystère fait désormais partie de notre vision du monde, car il dresse nos regards, nos pensées et nos prières vers quelqu’un de bien plus élevé que nous, quelqu’un d’éternel : ce Dieu qui est totalement au-dessus de nous, mais qui ne nous est désormais plus étranger. Son amour pour nous, manifesté dans le don de la personne de son Fils Jésus-Christ, restera toujours mystérieux pour nous. Mais mystérieux non pas au sens d’obscur ou de ténébreux, bien plutôt au sens de lumineux, de rédempteur.
Le verset 10 du Psaume 36, dans l’Ancien Testament, résume parfaitement ce que nous avons voulu exprimer dans cet article : « Car auprès de toi est la source de la vie; par ta lumière nous voyons la lumière. » Pour conclure, je citerai encore une partie de ce Psaume 36 :
« Éternel! Ta bienveillance atteint jusqu’aux cieux, ta fidélité jusqu’aux nuées. Ta justice est comme les montagnes de Dieu, tes jugements comme le grand abîme. Éternel! Tu sauves hommes et bêtes. Combien est précieuse ta bienveillance, ô Dieu! À l’ombre de tes ailes, les humains se réfugient. Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au torrent de tes délices. Car auprès de toi est la source de la vie; par ta lumière, nous voyons la lumière. Étends ta bienveillance sur ceux qui te connaissent, et ta justice sur ceux dont le cœur est droit! Que le pied de l’orgueilleux ne m’atteigne pas, et que la main des méchants ne me fasse pas fuir! C’est là que tombent ceux qui commettent l’injustice; ils sont renversés et ne peuvent pas se relever » (Ps 36.6-13).