Cet article a pour sujet les récompenses promises aux pasteurs, aux anciens et aux diacres qui servent dans l'Église.

2 pages. Traduit par Paulin Bédard

Les récompenses promises à ceux qui servent le Christ dans son Église

Récemment, j’ai entendu dire que de nombreux hommes ne se réjouissent pas à l’idée de servir dans une fonction officielle dans l’Église. S’ils sont choisis et nommés, leur nomination s’accompagne d’un service d’ordination, qui est une occasion encourageante et inspirante.

Mais ensuite vient la première vraie réunion : un flot d’informations à digérer, un labyrinthe apparent de règlements à parcourir, et le sentiment écrasant que l’on vient de vous confier une mission presque irréalisable. Certains frères désirent ardemment servir en tant que diacre ou ancien, mais beaucoup d’autres le redoutent, surtout s’ils ont déjà exercé cette fonction auparavant : ils savent à quoi ressembleront les prochaines années…

Non, les fonctions spéciales ne sont pas toujours si spéciales que cela. La tâche n’est pas facile. Celui qui arrive à la fin de son mandat sans quelques cheveux gris supplémentaires a probablement négligé un travail important.

Il n’est pas facile d’occuper une fonction spéciale, mais Paul, dans 1 Timothée 3.1, suppose que les hommes « aspirent à cette charge ». Il affirme également qu’une telle fonction est une « belle activité ».

Paul qualifie son propre ministère de grâce parce qu’il a été autorisé à prêcher le Christ (Ép 3.8). Il considérait son travail comme un privilège, car même si cette tâche était synonyme de coups de fouet, de prison, de naufrage, de persécution et de soucis quotidiens (2 Co 11.22-29), tout ce qu’il faisait était destiné à fortifier l’Église du Christ (2 Co 12.19).

Vu sous cet angle, le ministère d’ancien, de diacre ou de pasteur reste un grand privilège : nous sommes autorisés à prendre soin des personnes que Jésus a rachetées par son sang précieux. En soi, c’est une récompense suffisante. Mais lorsque nous servons fidèlement, Dieu ajoute une multitude de bénédictions et d’avantages.

Le fait de devoir conseiller et encourager nos frères et sœurs nous incite à étudier les Écritures avec plus d’assiduité.

Connaître les blessures et les peines des gens nous amène à développer la discipline de la prière d’intercession.

Exercer un ministère efficace auprès de quelqu’un donne la profonde satisfaction de pouvoir faire une différence dans sa vie.

Le fait d’occuper une fonction officielle dans l’Église et d’exercer un ministère auprès de nos frères et sœurs nous relie plus étroitement aux autres parties du corps du Christ.

Le fait de devoir prendre d’importantes décisions en tant que responsables d’Église nous incite à demander avec plus de ferveur la sagesse de l’Esprit Saint.

Face au fardeau de notre mission, nous sommes contraints d’affronter notre propre faiblesse et de nous appuyer plus humblement sur la force de Dieu, ce qui est l’une des leçons les plus importantes de la vie.

À bien des égards, l’exercice d’une fonction spéciale est un terrain d’entraînement pour la foi. Il n’est pas étonnant que Paul suppose que les hommes désirent cette belle activité; elle est essentielle pour l’Église, et elle est également bénéfique pour ceux qui exercent une telle fonction : « Car ceux qui ont bien exercé le diaconat s’acquièrent un rang honorable et une grande assurance dans la foi en Christ-Jésus » (1 Tm 3.13).