Cet article sur Romains 10.14-15 a pour sujet un peuple païen moderne qui a besoin de l'Évangile. Les coutumes et la religion de ce peuple nous sont décrits pour que nous soyons motivés à faire de l'évangélisation auprès de ces gens.

3 pages. Traduit par RC

Romains 10 - De beaux pieds

« Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler? Et comment entendront-ils parler de lui, sans prédicateurs? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux, les pieds de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles. »

Romains 10.14-15

J’aimerais attirer votre attention sur un peuple qui a grandement besoin de l’Évangile et que nous oublions souvent. Ces gens vivent sur une grande étendue terrestre entourée de trois océans. Ces gens païens sont répandus comme le sable sur les berges de l’océan partout dans ce pays et se sont établis sur une grande partie de son territoire.

La plupart d’entre eux ont la peau pâle, bien que plusieurs races différentes soient présentes. Ceci rend l’évangélisation encore plus difficile, puisqu’on y retrouve de nombreuses coutumes et traditions différentes. Dans l’ensemble, ces gens sont en santé et robustes à cause de l’abondance de la nourriture et des bons soins de santé. Certains sont même trop bien nourris à cause de vices particuliers. D’une façon générale, ces sauvages sont bien habillés, prennent un grand soin de leur apparence et portent des vêtements de bonne qualité et dont le prix est élevé. Pendant les mois les plus chauds, cependant, plusieurs de ces vêtements disparaissent, en particulier chez les femmes. C’est vraiment un peuple sauvage!

Dans l’ensemble, ces gens ont un caractère paisible et ils aiment la liberté. Ils aiment la paix et évitent la guerre. Leurs droits sont importants et ils se lèvent pour les défendre fréquemment. Ils vivent dans une culture bien organisée et, comparés à d’autres tribus sauvages, ce sont généralement des gens qui travaillent fort.

Afin de nous aider dans le travail d’évangélisation, j’aimerais décrire la religion de ces gens. Ces païens adorent toute une variété d’idoles et ont de nombreuses pratiques superstitieuses. Certains d’entre eux adorent une myriade d’idoles, d’autres en adorent seulement une ou deux, alors que d’autres nient l’existence de quelque dieu que ce soit. Il vaut également la peine de mentionner que leur niveau d’engagement dans l’adoration de leurs idoles varie : certains d’entre eux consacrent leur vie à un dieu particulier, alors que d’autres adorent un peu celui-ci et un peu celui-là, sans loyauté particulière.

Une des idoles les plus courantes s’appelle Soi. Dans cette religion, on donne au dieu Soi tout ce qu’il désire et tout ce que Soi ne veut pas faire n’est pas fait. Les adorateurs concentrent leur attention uniquement sur Soi, toute la journée et tous les jours. Soi gouverne leur monde et c’est un maître cruel. Il promet plaisir et liberté, mais n’accorde que misère et chaînes.

Pour souligner la nature terrible de ce dieu, nous n’avons qu’à considérer la pratique des sacrifices de bébés dans le but d’apaiser Soi. Avant même qu’ils soient nés, ce dieu exige qu’ils lui soient offerts. C’est une pratique détestable qui ne mérite que notre désapprobation totale et notre dégoût. Seul le doux Évangile de Jésus peut délivrer de leurs chaînes ces prisonniers de Soi.

« Vanité des vanités, tout est vanité » (Ec 1.2). Ils gaspillent leur vie dans des choses futiles, au lieu de poursuivre le véritable but de la vie : glorifier Dieu et se réjouir en lui pour toujours. Oh chrétien, ton cœur n’est-il pas rempli de tristesse devant ces pauvres créatures aveugles?

Depuis l’aube de la civilisation, Mammon a toujours été le dieu principal de l’homme et il en sera toujours ainsi jusqu’à son crépuscule. Non seulement l’adoration de ce dieu distrait-elle les hommes par des trésors terrestres, mais en plus ce dieu prétend avoir des pouvoirs et des capacités que seul Dieu possède. Par exemple, Mammon promet sécurité, bonheur et épanouissement à ses disciples, mais de telles choses ne nous sont données que par le Créateur du ciel et de la terre.

Tout ceci illustre la pensée insensée de ces païens. Ils auront beau accumuler autant d’argent que possible au cours de leur vie, jamais ils ne trouveront ce qu’ils cherchent. Si seulement ils pouvaient voir à quel point les trésors de Dieu sont bien plus précieux. Ne devrais-tu pas prier pour que Dieu ouvre leurs yeux, ô évangéliste? Fais tout ton possible pour ces gens et sois patient; il est si difficile pour un homme riche d’entrer dans le royaume de Dieu, mais Dieu peut faire infiniment plus que ce que nous demandons ou pensons.

L’adoration des oiseaux, des arbres, des plantes, des poissons et d’autres créatures est également très répandue chez ces païens. Cette adoration est consacrée au dieu Vert. Vert exige que ses disciples adorent les choses créées plutôt que leur Créateur. Pour apaiser Vert, ses disciples font fi du bon sens et se consacrent à lui avec frénésie. Rien n’a d’importance pour eux sauf l’adoration des choses créées et malheur à quiconque entrave leur chemin. Ils interdisent que ce qu’ils adorent puisse être utilisé comme nourriture, vêtement ou abri. Ils se soucient davantage de Vert que des gens qui ont été faits à l’image de Dieu et qui possèdent une âme éternelle. Il est lamentable que l’adoration de Vert gagne en popularité, de nouveaux convertis s’ajoutant chaque jour. Ce culte est si populaire que cette idole et ses disciples peuvent faire osciller les gouvernements et les influencer.

Ces gens se trompent tellement. Qu’auront-ils à dire à leur Créateur au jour du jugement? Ne veux-tu pas leur montrer où se trouve la vérité?

Voilà donc une brève description des religions de ces gens païens. De nombreuses autres idoles existent, dont nous n’avons pas le temps de parler. Elles reviennent toutes à la même chose : adorer et servir n’importe quoi sauf le Seigneur Dieu, Créateur du ciel et de la terre.

Je prie Dieu qu’il se serve de ce texte pour susciter dans ton âme de la sympathie et de la compassion pour ces gens perdus. Ô chrétien, ils sont si perdus, complètement perdus dans les ténèbres et la misère. Ils cherchent le repos et un sens à leur vie dans tant d’idoles différentes, mais ces idoles, ces fausses religions, sont comme de gros nuages noirs qui passent au-dessus d’une terre desséchée, mais qui s’éloignent rapidement sans jamais l’arroser pour étancher sa soif. Hélas! Tout ce qu’ils reçoivent en échange du temps qu’ils consacrent et de la peine qu’ils se donnent n’est que douleur et désillusion. Mais toi, ô chrétien, tu as une bonne nouvelle à leur annoncer. Tu connais l’Évangile, tu connais le seul chemin qui conduit au ciel et à la joie éternelle. Tu connais notre précieux Sauveur, Jésus-Christ, qui peut accueillir des pécheurs chargés et fatigués et leur procurer le véritable repos.

Sachant cela, vas-tu simplement rester sur le côté du chemin et regarder ces gens courir à leur perte? Ne pourrais-tu au moins prier Dieu avec ferveur afin qu’il suscite des évangélistes et qu’il ouvre les cœurs de ces païens? Mon souhait le plus profond est que toi et moi et tous les chrétiens nous nous levions pour annoncer la bonne nouvelle de l’Évangile à ces gens. Que Dieu bénisse abondamment nos efforts.