Ruth 1 - Ton peuple sera mon peuple
Ruth 1 - Ton peuple sera mon peuple
« Ne me pousse pas à te quitter, à me détourner de tes pas! Où tu iras, j’irai; où tu demeureras, je demeurerai; ton peuple est mon peuple, et ton Dieu est mon Dieu. »
Ruth 1.16
1. Quitter son pays⤒🔗
Au temps de l’Ancien Testament, le pays où l’on habitait et le peuple auquel on appartenait revêtaient une très grande importance. Quitter son peuple et son pays, c’était renier son passé, son histoire; c’était rejeter les dieux de son pays. Ruth est prête à rompre avec les sécurités terrestres que Moab lui offre. Elle est prête à s’en aller avec sa belle-mère parce que le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob l’appelle. En réponse à l’amour que le Seigneur lui manifeste selon son bon plaisir et par son élection souveraine, elle ouvre la bouche et déclare qu’elle ne retournera pas dans son pays, mais qu’elle suivra Noémi dans le pays de la promesse. Ruth aime Dieu parce que Dieu l’a aimée le premier. La confession de Ruth s’enracine dans le plan de Dieu, dans son élection éternelle.
2. Ruth répond à l’appel de Dieu←⤒🔗
Noémi propose à Ruth de retourner vers son peuple et vers ses dieux, mais Ruth ne se laisse pas convaincre de la quitter. Elle répond : « Ne me pousse pas à te quitter, à me détourner de tes pas! Où tu iras, j’irai; où tu demeureras, je demeurerai, ton peuple est mon peuple, et ton Dieu est mon Dieu » (Rt 1.16). C’est là que je veux être jour et nuit. En quel autre lieu pourrais-je trouver la sécurité et le salut? En quel autre endroit pourrais-je trouver une assurance dans la vie comme dans la mort?
Ruth fait ses adieux à sa famille. Faire la volonté de Dieu est plus important pour elle que garder les liens familiaux. Ruth est une fille de Moab, une fille de Lot selon la chair. Elle est une descendante des femmes qui s’étaient dit l’une à l’autre à Tsoar : « Il n’y a point d’homme dans le pays pour venir vers nous, selon l’usage naturel. Viens, faisons boire du vin à notre père et couchons avec lui, afin de donner une descendance à notre père » (Gn 19.32). Les filles de Lot ont voulu prendre en main leur avenir et s’en occuper elles-mêmes. Ruth fait ses adieux à ce style de vie. Elle n’essaie pas de trouver ses propres solutions. Elle met sa confiance en Dieu, en tant que fille d’Abraham et femme de foi.
3. Un peuple promis au salut←⤒🔗
Il n’est jamais facile pour une personne de rompre avec son passé, de se joindre à un autre peuple. Par la grâce de Dieu, Ruth abandonne son passé afin de trouver son salut. Contrairement à plusieurs de nos contemporains qui considèrent que la décision de se joindre à telle ou telle Église est une question de préférence personnelle plutôt qu’un acte d’obéissance, Ruth est convaincue qu’elle doit suivre sa belle-mère par obéissance au Seigneur. Ruth n’accompagne pas Noémi à cause des qualités de son peuple; Israël, à cette époque, ne vivait pas d’une manière agréable au Seigneur. Ruth croit cependant que le Seigneur prendra soin d’elle, même si elle est une immigrante et une étrangère.
Ruth s’attend à ce que le salut vienne de l’intérieur de l’Église. Le Seigneur bénit l’obéissance. Le Sauveur naîtra de la lignée de Ruth. Il s’appellera Jésus, « car il sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1.21). Autrefois, nous étions séparés de Jésus-Christ, nous étions sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais en Jésus-Christ, vous qui étiez loin, vous avez été rapprochés par son sang (Ép 2.13). Avons-nous pris le temps de remercier Dieu pour sa grâce et pour le fait que nous sommes membres de son Église? Prions-nous fidèlement pour que le Seigneur ajoute de nouvelles personnes à son peuple?