Être lavé de ses péchés
Être lavé de ses péchés
Un spectacle remarquable a été observé en Inde il y a quelque temps. Des millions de pèlerins se sont réunis sur les rives du Gange au moment où une grande fête hindoue atteignait son point culminant. Ils ont allumé des lampes, prié que « Mère Gange » les bénisse, puis sont plongés dans les eaux du fleuve et s’y sont baignés.
1. Un effet magique⤒🔗
Les commentaires recueillis des participants sont tragiques. Un « prêtre » hindou a dit : « Se baigner dans le Gange accélère l’accès de l’humanité à l’illumination. » Une pèlerine a déclaré : « Se baigner dans le Gange aujourd’hui garantit le nirvana. » Un homme qui s’y est lavé a dit : « J’ai réalisé ce à quoi j’ai aspiré toute ma vie. Je peux maintenant mourir en paix. » Tous ces gens croient que ces eaux nous lavent de nos péchés et nous assurent l’immortalité. L’eau posséderait une sorte de propriété magique ou mystique. Dans d’autres religions, des pouvoirs semblables sont attribués à des idoles, à des images ou à de « saints hommes ». C’est là une illusion qui conduit à la mort.
2. Les œuvres←⤒🔗
Il est triste de constater que beaucoup de gens dans notre pays et même à l’intérieur des Églises se font une idée du salut qui n’est guère mieux. Ils semblent penser de la façon suivante : « Dans le christianisme, il y a des choses qu’il est nécessaire de faire et que j’ai faites ou qui ont été faites pour moi. À un moment donné, à tel endroit, j’ai été baptisé. Par la suite, j’ai reçu un enseignement chrétien. Je me suis engagé à l’Église. Voilà ce que Dieu exige, par conséquent tout ira bien pour moi quand viendra la fin. » Cependant, ces œuvres ne sauvent pas et cette attitude ne sauve pas non plus. Comprenons-nous bien. Je ne veux pas diminuer l’importance de ces choses. Je veux seulement souligner la place et la signification qui leur reviennent.
3. Le baptême←⤒🔗
Plusieurs mettent leur confiance dans le baptême lui-même. Le baptême a été institué par Jésus, mais il ne procure pas le salut et n’est même pas une étape vers le salut. Il n’ôte pas les péchés, que ce soient ceux des enfants ou des adultes et quelle que soit la quantité d’eau utilisée. Il est vrai qu’il a été dit à Paul : « Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés, en invoquant son nom » (Ac 22.16). L’eau n’a cependant pas lavé les péchés de Paul, c’est le fait d’avoir invoqué Jésus-Christ qui l’a lavé ses péchés. « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Rm 10.13).
4. Le sang←⤒🔗
L’eau du baptême est un signe que « le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jn 1.7). Dans l’œuvre du salut, ce sang précieux, versé une seule fois pour les péchés, est aspergé sur le cœur des croyants par le Saint-Esprit, leur procurant ainsi la paix avec Dieu. Les pécheurs conscients de leur culpabilité ne vont pas se laver dans les eaux boueuses d’un fleuve terrestre. Ils vont par la foi à la croix du Calvaire et à son torrent écarlate. Ils prient avec confiance et demandent à Jésus : « Lave-moi et je serai plus blanc que la neige » (Ps 51.9).