Cette méditation sur 2 Rois 17.36 a pour sujet le syncrétisme religieux des Samaritains qui nous enseigne à rechercher la seule vraie religion révélée.

Source: Aujourd'hui devant Dieu. 2 pages.

2 Rois 17 - Les Samaritains et leur culte

27jour du 7mois

« Mais vous craindrez l’Éternel, qui vous a fait monter du pays d’Égypte avec une grande puissance et à bras étendu; c’est devant lui que vous vous prosternerez et c’est à lui que vous offrirez des sacrifices. »

2 Rois 17.36
Lecture : 2 Rois 17.24-41

Nous avons ici l’explication de l’origine et de la présence des « Samaritains » sur le territoire national, après la déportation des dix tribus par Salmanasar et plus tard par Esarhaddon. Il y aura un certain mélange entre les restes d’Israël et les nouveaux arrivants. Ce récit est également l’explication du mépris des juifs — voire de leur hostilité — à l’égard de ces étrangers, hostilité qui se maintiendra jusqu’aux jours du Seigneur.

La raison principale de cette hostilité est la religion syncrétiste des nouveaux venus. Chaque tribu a son culte particulier, et les peuples transplantés sur le nouveau sol ont leurs propres idées et pratiques religieuses. Selon une idée païenne largement répandue à l’époque, chaque pays et chaque lieu, chaque montagne et chaque arbre possédaient son dieu-patron, d’où la présence et le fourmillement des Baals (seigneurs) et Astartés. Mais dans ce panthéon de dieux inertes, le Dieu vivant est absent. On supplée donc à cette absence en invitant un prêtre du lieu, un sacrificateur de la religion de l’alliance. Cette adjonction sera-t-elle heureuse?

Deux leçons à tirer de ce récit de la fin du royaume du Nord : (1) l’intrusion et l’envahissement du pays par des lions et des ours reçoivent une explication religieuse. La calamité naturelle est la conséquence d’un déclin spirituel; ce fut le cas lors des plaies d’Égypte, des « pestes » du Moyen Âge, signes apparaissant aux moments de profond bouleversement historique et de désarroi moral. C’est peut-être le cas de nos jours par la présence d’autres fléaux non moins redoutables dus au déclin de la vie spirituelle et qui annoncent le déclin de notre société…

(2) On ne peut pas suppléer à la véritable vie spirituelle par une certaine « religiosité » ni se réjouir du fait que les hommes s’adonnent à n’importe quelle sorte de « spiritualité ». Il faut s’interroger sur la source, la nature, les objectifs de toute religion et chercher, vivre et proclamer la seule vraie religion révélée sur les pages de la Parole vécue dans la foi, dans l’Église de Jésus-Christ.

Prière

Ton peuple heureux et frémissant,
T’escorte, ô Christ, ô Roi puissant,
Alléluia, Alléluia!
Il vient te rendre gloire, honneur,
Il veut te dire son bonheur,
Alléluia, Alléluia!