Cette prédication sur 2 Timothée 2.1-13 a pour sujet les bienfaits du souvenir de la résurrection du Christ. Elle prouve qu'il dit la vérité, qu'il est vivant pour nous secours dans nos détresses, que nous avons le pardon des péchés et que notre résurrection est certaine.

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2 Timothée 2 - Souviens-toi de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts

« Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Christ-Jésus. Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. Souffre avec moi comme un bon soldat du Christ-Jésus. Il n’est pas de soldat en campagne qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé, et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a combattu suivant les règles. Le laboureur qui peine doit être le premier à recueillir le fruit. Comprends ce que je dis; car le Seigneur te donnera l’intelligence en tout. Souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d’entre les morts, issu de la descendance de David, selon mon Évangile, pour lequel je souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur. Mais la parole de Dieu n’est pas liée. C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est en Christ-Jésus, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine : Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui; si nous le renions, lui aussi nous reniera; Si nous sommes infidèles, lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même. »

2 Timothée 2.1-13

La résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts :

Pensez-vous qu’il est plus difficile d’être chrétien en 2020 que ça l’était à l’époque des apôtres? En 2020, quand on vous traite d’intolérants, d’homophobes, d’arriérés, quand on vous ridiculise et qu’on vous méprise à cause de votre foi, est-ce que vous vous dites que ça devait être bien plus facile d’être chrétiens au premier siècle que maintenant? Si c’est ce que vous pensez, vous faites erreur!

L’environnement culturel des premiers chrétiens n’était pas du tout amical pour les croyants. Pas du tout! Le monde dans lequel vivaient les premiers chrétiens était un monde brutal, ouvertement anti-chrétien. La persécution sans retenue était courante. Devenir croyant à cette époque signifiait souvent signer son arrêt de mort. Plusieurs de ceux qui proclamaient l’Évangile devenaient des martyrs.

La deuxième épître de Paul à Timothée, dont nous venons de lire un extrait, est la dernière lettre de l’apôtre Paul avant sa mort. Lorsqu’il l’écrit, il est en confinement prolongé involontaire dans une prison à Rome dans des conditions très rigoureuses, sans véritable espoir d’être libéré prochainement. Paul ne l’a pas facile, comme on dit. Au chapitre 1, il écrit : « Pour la cause de l’Évangile, j’endure ces souffrances » (2 Tm 1.11-12). Au chapitre 2, il écrit : « Je souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur » (2 Tm 2.9). Au chapitre 3, il écrit : « À quelles souffrances n’ai-je pas été exposé à Antioche, à Iconium, à Lystre? » (2 Tm 3.11). Autrement dit, cette épître n’est pas écrite par un homme assis confortablement dans son fauteuil dispensant quelques conseils du haut de sa tour d’ivoire; Paul est emprisonné tel un vulgaire criminel. Il est victime de la persécution contre les chrétiens. Il souffre.

Dans cette épître, il parle de ceux qui l’ont abandonné (1.15; 4.10,16). Il mentionne ses chaînes (1.16). Il est lié comme un malfaiteur (2.8), alors qu’il est un bienfaiteur. Il parle de ceux qui se sont écartés de la vérité et qui renversent la foi des autres (2.18); il dit que leur parole ronge comme la gangrène (2.17). Il parle des contradicteurs qui ne veulent pas se repentir (2.25). Il annonce des temps difficiles (3.1-5). Il évoque ses persécutions (3.11). Il dit qu’il y a des hommes méchants et imposteurs qui lui veulent du trouble (3.13). Ils ont l’esprit corrompu et ils s’opposent à la vérité. Il parle de ceux qui détournent les oreilles de la vérité (4.3-4). Il dit qu’Alexandre lui a fait beaucoup de mal (4.14-15). Etc.

Pas facile! Pourtant, toutes les adversités ne font pas basculer Paul dans le pessimisme et le découragement. Ce serait bien tentant! À vues humaines, tout paraît si fragile et ébranlé, l’édifice semble prêt à s’effondrer. Mais l’apôtre Paul ne se livre pas à dresser un bilan catastrophique en constatant l’état de l’Église. Il a une espérance solide et il veut communiquer son espérance à Timothée qui lui aussi ne l’a pas facile.

Timothée a reçu de Dieu la vocation d’être un évangéliste. Il exerce son ministère à Éphèse, une ville présentant tous les désavantages possibles et inimaginables. C’est une ville idolâtre, dont les habitants vouent un culte fanatique à la déesse Diane; c’est une ville turbulente qui peut atteindre des sommets de violence d’une rare méchanceté. Timothée doit avoir à peu près 35 ans à ce moment-là; il a une santé délicate, il a des problèmes d’estomac, il a de fréquentes indispositions (1 Tm 5.23), et il a tendance à être timide. Au chapitre 1, Paul parle des larmes de Timothée (2 Tm 1.4).

Paul veut l’encourager par sa lettre, particulièrement face aux souffrances liées au fait d’être chrétien dans un monde qui n’est pas chrétien. Quelle est la stratégie de Paul pour tenir ferme lui-même et pour encourager Timothée? Se répète-t-il : « Ça va bien aller, parce que nous sommes en contrôle, nous sommes forts et résilients, nous avons la situation bien en main, et nous devons avoir confiance en nous. Ça va bien aller! »? Non. Pas du tout! Jamais l’apôtre Paul ne tient ce genre de discours. Jamais!

Il dit à Timothée au chapitre 1 : « Souffre avec moi pour l’Évangile » (2 Tm 1.8). Et au chapitre 4, il dit : « Supporte les souffrances » (2 Tm 4.5). Mais ce n’est pas tout ce qu’il dit. Comment supporter les souffrances? J’attire votre attention sur le début du verset 8 du chapitre 2, les mots suivants : « Souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d’entre les morts. »

« Souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d’entre les morts. » Nous avons ici le remède par excellence pour tenir ferme et passer victorieusement à travers toutes les crises et supporter les souffrances liées au fait d’être des chrétiens dans un monde non chrétien!

Cette exhortation à se souvenir de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts peut sembler étrange à première vue, pour ne pas dire bizarre : comment Timothée pourrait-il oublier ça? N’est-ce pas l’ABC de l’Évangile? Mais pensons à notre propre attitude. Combien facilement nous pouvons nous embourber dans toutes sortes de préoccupations, de débats stériles ou d’occupations mondaines qui font que des jours passent sans qu’on pense à Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts! Nous n’oublions jamais ça? Bien sûr que nous oublions! Nous n’y pensons pas tout le temps et nous n’en recevons pas les bénédictions. Le verbe et le temps du verbe que Paul utilise dans ce verset 8 signifie souviens-toi sans cesse, tout le temps, de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts.

J’aimerais ce matin nous rappeler quatre puissants encouragements que nous recevons lorsque nous nous souvenons de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts.

1. La résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts prouve que Jésus a dit la vérité et que nous devons nous confier à lui à 100 %🔗

Jésus avait dit : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. [] Il parlait du temple de son corps » (Jn 2.19, 21). Et c’est ce qu’il a fait! Il est ressuscité! Il est écrit en Jean 2.22 : « Quand il fut ressuscité d’entre les morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela et crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. »

À quelques reprises, Jésus avait dit à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme aille à Jérusalem, qu’il souffre beaucoup, qu’il soit mis à mort et qu’il ressuscite le troisième jour » (Mt 16.21). Et c’est exactement ce qui est arrivé! Aux femmes qui sont allées au tombeau, un ange a dit : « Jésus n’est pas ici, il est ressuscité, comme il avait dit » (Mt 28.6). Si Jésus n’était pas ressuscité, quelle confiance pourrions-nous avoir en lui? Il n’aurait pas fait ce qu’il avait promis de faire. Mais il est ressuscité, comme il l’avait dit; et donc nous pouvons sans aucune hésitation placer en lui toute notre confiance pour tout. Il accomplit toujours ce qu’il a dit.

Même quand nous ne voyons pas encore clairement d’issue à nos difficultés. Pensez un moment au samedi, le lendemain de la crucifixion. Qu’est-ce qui s’est passé ce samedi? Rien, aux yeux des hommes. Dans un sens, un drame terrible venait d’arriver, et qu’est-ce que Dieu disait cette journée-là? Rien. Silence radio. Qu’est-ce que Dieu faisait? Rien. Mais cette attente était importante. Dieu avait un plan. La résurrection était sur le point d’arriver. L’attente était importante pour apprécier la suite, pour que la suite ait un sens. Quel aurait été l’impact d’un Jésus qui ressuscite cinq minutes après avoir été mort? L’attente et le silence du samedi sont un élément crucial de l’histoire du salut.

Il y en a qui voient la crise de la COVID-19 et se plaignent que Dieu ne fait rien. Mais toutes les voies de Dieu sont parfaites, et l’attente que nous vivons dans cette histoire, nous devons la vivre dans la confiance totale en Dieu. Le Seigneur est en contrôle et il sait ce qu’il fait. Il accomplit tout selon la décision de sa volonté (Ép 1.11).

La résurrection de Jésus prouve qu’il est la vérité, qu’il dit la vérité et qu’il est par conséquent très digne de confiance. Timothée, « souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d’entre les morts ». Souviens-toi que tout ce que Jésus a dit s’accomplit. Il a dit : « Je bâtirai mon Église et les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle » (Mt 16.18) : alors c’est vrai! La déesse Diane des Éphésiens ne prévaudra pas contre le Seigneur Jésus!

Tu trouves la vie chrétienne difficile, Timothée? Pleine d’épreuves? Tu te demandes si l’Église va survivre devant tous les ennemis et tous les obstacles? Souviens-toi de Jésus ressuscité d’entre les morts. Il a souffert. Il est mort. Mais il est aussi ressuscité comme il l’avait dit! Il a fait des promesses, et il tient toujours ses promesses. Jusqu’à son retour, il assemble autour de lui une communauté élue pour la vie éternelle; il la protège et la maintient par son Esprit et sa Parole (réponse 54 du Catéchisme de Heidelberg), et rien ne pourra l’arrêter. Rien ni personne. Alors courage! Courage Timothée! Courage, peuple de Dieu! « Souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d’entre les morts. »

2. La résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts nous assure que notre Sauveur est toujours vivant pour secourir maintenant ses élus dans toutes leurs détresses🔗

Au verset 8 du chapitre 1, Paul écrit à Timothée : « Souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu. » Par la puissance de Dieu. Au chapitre 2, au verset 1, il écrit : « Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Christ-Jésus. » Que peut bien signifier cette exhortation : « Fortifie-toi dans la grâce qui est en Christ-Jésus »? Comment la grâce devient-elle une force pour nous? C’est que Dieu met gratuitement à notre disposition, sans mérite de notre part, la puissance de Jésus-Christ ressuscité. Nous recevons par la foi la force spirituelle qui nous permet de tout supporter. Paul écrit au verset 10 de notre texte : « Je supporte tout. »

La foi qui se fortifie dans la grâce qui est en Christ-Jésus nous donne le courage de souffrir comme un bon soldat du Christ-Jésus, comme dit le verset 3; ou comme un bon athlète, comme dit le verset 5; ou comme le laboureur qui peine, comme dit le verset 6. Le Christ-Jésus qui a conquis la mort par sa résurrection nous fortifie puissamment pour que nous puissions accomplir notre vocation sans nous décourager. C’est merveilleux!

Vous savez très bien comme moi que nous passons tous un jour ou l’autre par des moments difficiles de toutes sortes. Centrés sur les adversités et sur nos douleurs, nous sommes portés à nous apitoyer sur nous-mêmes et à voir tout en noir. Paul exhorte Timothée et nous-mêmes à lever nos têtes et à regarder Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts. Dans tous les gouffres où nous pouvons être tombés, la main du Fils de Dieu ressuscité est toujours tendue vers nous prête à nous secourir, à nous relever et à nous redonner espoir.

Le plus salutaire encouragement qu’un enfant de Dieu puisse trouver dans ses épreuves, c’est de contempler son Sauveur dont les combats ont été couronnés par sa glorieuse résurrection. Cette contemplation fortifie d’autant plus notre foi que Jésus-Christ maintenant ressuscité des morts et glorifié est la source de cette puissance de résurrection et de vie qui s’accomplit en nous. C’est pourquoi il est tellement important de se souvenir de ce Sauveur ressuscité d’entre les morts et de puiser en lui par la prière tout ce dont nous avons besoin.

Timothée, Jésus-Christ est ressuscité et il règne. Il est vivant et capable de t’aider ici maintenant à passer à travers tous les troubles. Peu importe ce qui arrive, ne perds jamais courage. Quand tu es tenté de tout faire pour éviter la douleur, l’humiliation, la souffrance et la mort, souviens-toi de Jésus-Christ! Sois fort et courageux! Jésus va t’aider et te donner la force pour endurer les souffrances. Courage, Timothée! Courage, peuple de Dieu! « Souviens-toi de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts. »

3. La résurrection de Jésus-Christ prouve que tous nos péchés sont effacés, pardonnés, expiés🔗

Quelle est la plus grande source de découragement possible? Ce sont nos propres péchés et la culpabilité de ces péchés qui nous écrasent. Or, la résurrection de Jésus prouve hors de tout doute que le sacrifice de Jésus a été accepté par le Père et que ce sacrifice parfait nous procure la délivrance de toutes nos fautes pour toujours. Parce que Jésus a été notre Substitut, parce qu’il a subi le châtiment que nous méritions, Dieu le Père ne va pas faire tomber sur nous ce châtiment. Impossible! Par sa mort, Jésus a réglé la dette de nos péchés; sa résurrection prouve que son sacrifice a été considéré par le Père comme un paiement entier et suffisant de tout ce que nous devons. Le sacrifice de Jésus a satisfait parfaitement les demandes de la justice divine. Tout est réglé, tout est accompli, tout est payé!

Alors, nous pouvons avec joie dire comme l’apôtre Paul dans son épître aux Romains :

« Jésus notre Seigneur est ressuscité pour notre justification » (Rm 4.25).
« Qui accusera les élus de Dieu? Dieu est celui qui justifie! Qui les condamnera? Le Christ-Jésus est celui qui est mort : bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! » (Rm 8.33-34).

Au verset 10 de notre texte, Paul dit que le salut est en Christ-Jésus. Jésus-Christ est descendu dans la mort pour porter le jugement de nos fautes et il est sorti triomphant comme Capitaine de notre salut. La résurrection de Jésus-Christ prouve que tous nos péchés sont effacés, pardonnés, expiés.

Comme dit le cantique :

« Quand Satan me fait douter,
vient me tenter ou m’accuser,
je lève les yeux vers celui
qui a donné pour moi sa vie.
Oui, Dieu le juste est satisfait,
et il pardonne mon péché.
Nul ne pourra me condamner. »

Timothée, es-tu affligé de tes péchés? Jésus-Christ est ressuscité d’entre les morts pour ta justification. Dieu te voit désormais comme si tu n’avais jamais péché. Est-ce que Satan t’accuse? Jésus est ressuscité d’entre les morts, et il est ton avocat et ton intercesseur. Alors, courage! Courage, Timothée! Courage, peuple de Dieu! « Souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d’entre les morts. »

4. La résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts certifie notre propre résurrection et toutes les bénédictions qu’elle comporte🔗

La résurrection de Jésus-Christ signifie notre propre résurrection. Le Fils de Dieu n’est pas ressuscité pour lui-même, mais pour nous. Ce Chef ne peut pas être séparé de ses membres. Cela veut dire qu’en la résurrection de Jésus-Christ est contenu l’accomplissement de notre rédemption.

Écoutez bien 2 Timothée 1.10 :

« Cette grâce a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Christ-Jésus qui a réduit à l’impuissance la mort et mis en lumière la vie et l’incorruptibilité par l’Évangile. »

Plusieurs parlent de la mort comme étant la fin de tout. Mais quelle erreur! Il y a une vie après la mort, et la résurrection de Jésus le prouve. Jésus est mort, et il est revenu à la vie. N’ayons aucun doute sur l’existence de la vie après la mort. Notre Sauveur a dit avant de monter au ciel : « Que votre cœur ne se trouble pas. Je vais vous préparer une place. Je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi » (Jn 14.1-3). Quel encouragement pour nous! Est-ce que ce ne sont pas là des paroles propres à chasser toute peur de la mort? Nous sommes plus certains que nous allons ressusciter des morts que nous sommes certains de nous réveiller demain matin.

Craignez-vous la mort? Jésus a vaincu cet ennemi et il est ressuscité; il ne faut donc plus la craindre. Aujourd’hui, Dieu nous donne la grâce pour vivre ce que nous avons à vivre; le jour où il nous faudra mourir, il nous donnera la grâce de mourir. Ne nous tourmentons pas à l’idée d’avoir un jour à traverser cette épreuve difficile. Notre responsabilité est de lui faire confiance ici, maintenant, en toutes choses. Si nous comptons sur lui, il ne manquera pas de nous accorder en temps voulu la grâce nécessaire pour bien vivre notre mort.

La persécution fait rage, Timothée? Les troubles sont nombreux? La fidélité à notre devoir de proclamer la Bonne Nouvelle signifie des difficultés? Ne perds pas courage. Ne crains même pas la mort. Confie-toi en tout temps en celui qui a vaincu ce terrible ennemi et qui est ressuscité pour toujours (Ap 1.17-18). Courage, Timothée! Courage, peuple de Dieu! « Souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d’entre les morts. »

« Souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d’entre les morts. » Quel slogan puissant! Quel remède à tous les découragements! C’est comme un cri de guerre, de victoire et de triomphe.

Quand les afflictions et les adversités de toutes sortes nous tombent dessus les unes après les autres, au point où ça peut parfois en être désespérant, souvenons-nous de notre Sauveur que la mort n’a pu retenir et qui est sorti triomphant du tombeau. Souvenons-nous de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts! C’est bon pour toutes les situations de la vie.

Souviens-toi de Jésus-Christ, du vrai Jésus-Christ, de celui de la Bible, et non pas d’un Jésus imaginaire ou mythique, taillé sur mesure selon nos rêves et désirs.

Bien souvent, l’apôtre Paul aurait pu « lancer la serviette » comme on dit, c’est-à-dire se décourager et dire : « C’est assez! Je n’en peux plus! Tous ces obstacles, tous ces ennemis et tous les problèmes à n’en plus finir! J’abandonne! » Mais ce n’est pas du tout ce qu’il fait. Par la grâce de Dieu, Paul ne perd pas courage, ni pour l’Église ni pour lui-même. Pourquoi? Parce qu’il se souvient de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts.

Je résume et conclus :

La résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts prouve que Jésus a dit la vérité et que nous devons nous confier à lui à 100 %.

La résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts nous assure que notre Sauveur est toujours vivant pour secourir maintenant ses élus dans toutes leurs détresses.

La résurrection de Jésus-Christ prouve que tous nos péchés sont effacés, pardonnés, expiés.

La résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts certifie notre propre résurrection et toutes les bénédictions qu’elle comporte.

« Souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d’entre les morts. » Amen!