28^e jour du 12^e mois

« Il essuiera toute larme de leurs yeux. »

Apocalypse 21.4
Lecture : Apocalypse 21.1-4

Si Jésus est Seigneur et Sauveur, nous pourrons, aujourd’hui même, faire l’expérience du commencement de la fin. L’Évangile éternel a apporté une consolation que nous obtenons, par la foi, aujourd’hui. Rien d’autre que la Bonne Nouvelle du Christ Jésus ne peut nous réconforter. Personne d’autre que lui ne donnera un sens à notre existence. Mais ce n’est là que le commencement de la fin. La fin signifie que notre consolation sera parfaite. Dieu sera révélé dans sa plénitude de Consolateur. Certes, il est déjà à l’œuvre dans nos vies présentes. Mais nous ne pouvons pas bénéficier de toute sa présence. Nous souffrons encore quelque part. Parfois, nous succombons au mal et au péché. Les joies sont passagères. Le bonheur n’est jamais total. Mais le jour vient où les larmes seront essuyées, toutes les larmes causées par la souffrance, quelle qu’en soit la forme, dans la maladie, dans la misère, sous l’oppression, dans les incompréhensions et les liens rompus.

Actuellement, Jésus nous représente devant le Père, qui, à cause de lui, embrasse son fils prodigue dans l’accueil le plus chaleureux : celui du salut éternel. L’Évangile se termine par une image de Dieu qui nous rappelle la mère essuyant les larmes de son enfant. Le parcours a été long et nous sommes las, mais nous avons finalement atteint le foyer paternel.

Prière

En pensant à la fin, Père, les mots nous manquent et nos esprits vacillent pour la décrire. L’avenir est tellement brillant, les promesses si certaines, l’amour si fidèle… Lorsque nous parviendrons à ta maison après tant d’erreurs et tant de détours, épuisés et accablés de peine, nous pourrons, enfin, chanter pour toujours tes louanges. Amen.