Cet article sur Apocalypse 21 a pour sujet la nouvelle création et la nouvelle Jérusalem restaurées par Dieu lors du retour du Christ. Le renouveau a déjà commencé par sa grâce et son Esprit, dans l'attente de l'espérance à venir.

Source: Le Dieu invincible - Méditations sur l'Apocalypse. 6 pages.

Apocalypse 21 - Toutes choses nouvelles

« Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, prête comme une épouse qui s’est parée pour son époux. J’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris, car ces paroles sont certaines et vraies. Il me dit : C’est fait! Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. Tel sera l’héritage du vainqueur; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre : cela, c’est la seconde mort. Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept dernières plaies vint et me parla, en disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau. Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. Elle avait la gloire de Dieu; son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges. Des noms y étaient inscrits, ceux des douze tribus des fils d’Israël : à l’orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes et à l’occident trois portes. La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux douze noms des douze apôtres de l’Agneau. Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d’or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. La ville avait la forme d’un carré, sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau : 12 000 stades; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. Il mesura la muraille : 144 coudées, mesure d’homme qui était celle de l’ange. La muraille était construite en jaspe, et la ville était d’or pur, semblable à du verre pur. Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce : le premier fondement était de jaspe, le deuxième de saphir, le troisième de chalcédoine, le quatrième d’émeraude, le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d’hyacinthe, le douzième d’améthyste. Les douze portes étaient douze perles; chacune des portes était d’une seule perle. La place.de la ville était d’or pur, comme du verre transparent. Je n’y vis pas de temple, car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’Agneau. La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour y briller, car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne se fermeront point pendant le jour, car là il n’y aura pas de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. »

Apocalypse 21

Le chapitre 21 de l’Apocalypse introduit la dernière scène du livre. Ici apparaît de manière frappante le lien qui unit le dernier livre de notre Bible chrétienne au premier, celui de la Genèse, le livre des origines. Dans la Genèse, Dieu sème; dans la suite des livres du canon biblique, nous voyons naître une plante qui se développe peu à peu; dans l’Apocalypse, nous voyons la fleur de cette plante s’épanouir dans toute sa beauté.

Le livre de la Genèse nous apprend que Dieu a créé les cieux et la terre. Le livre de l’Apocalypse décrit la nouvelle terre et les nouveaux cieux. Dans le premier, les luminaires (le soleil, la lune, les étoiles) sont appelés à éclairer. Dans le dernier, il n’y a plus besoin de soleil, de lune ou d’étoiles, car Dieu en personne éclaire l’univers. La Genèse décrit un paradis perdu. L’Apocalypse dessine les formes et le contenu du paradis retrouvé et restauré. La Genèse nous informe de la ruse de Satan et de ses tromperies. L’Apocalypse annonce sa défaite et son élimination définitive. Au début de la Bible, nous voyons l’homme se cachant de honte à cause de sa rébellion; aussi, fuit-il loin de la présence de Dieu. À la fin de la révélation, nous sommes assurés de la présence divine séjournant au milieu de son peuple. Enfin, si le livre de la Genèse nous apprend qu’à la suite de la chute l’homme ne pourra plus mettre la main sur l’arbre de la vie, dans l’Apocalypse, l’arbre de vie nous est présenté en train de restaurer l’homme, qui aura de nouveau droit à son fruit.

Ainsi, la grande nouvelle, le thème central du livre de l’Apocalypse, est que le Christ a été vainqueur de Satan. Le dessein divin l’emporte sur toutes les machinations ourdies par le diable. Parce que le Christ est vainqueur, nous, peuple de disciples et Église fidèle, le sommes aussi. Nous sommes même plus que vainqueurs par celui qui nous fortifie. En effet, parvenus presque à la fin de notre livre, nous énoncerons encore notre conviction que Dieu est invincible.

À cause de lui et par sa puissance, nous sommes délivrés du poids de la malédiction, arrachés au fatalisme des tragédies qui attendent ceux qui ne connaissent pas Dieu et ne jouissent pas de l’espérance. La béatitude impérissable qui nous est accordée vaut infiniment plus que tous les bonheurs fragiles et que toutes les promesses illusoires des utopistes de cette terre.

Ce nouveau chapitre décrit la descente de la nouvelle Jérusalem sur cette terre. Or, selon un passage de la lettre aux Hébreux, nous nous sommes déjà approchés de la nouvelle Jérusalem (Hé 12.22). Cela signifie que la rédemption, la libération opérée par Dieu, n’appartient pas uniquement au futur, mais que l’âge nouveau a déjà été inauguré durant notre propre histoire.

Examinons pour commencer l’aspect futur de la création nouvelle décrite sur cette page. Notre terre verra arriver son âge de gloire. Des poètes et des penseurs païens ont toujours dépeint un tel âge comme ayant appartenu au passé. Dans l’Écriture, les prophètes de Dieu prédisent cet âge pour le futur. L’apôtre Jean désigne ce futur par l’expression « un nouveau ciel et une nouvelle terre ».

L’expression est empruntée au livre du prophète Ésaïe, dans l’Ancien Testament (És 65.17; 66.22). La phrase de l’ancien prophète ne décrit pas l’apparition d’un nouveau système solaire ou d’une nouvelle planète, mais elle indique une révolution, une transformation morale et spirituelle par laquelle le peuple de Dieu sera délivré de ses imperfections et de son état de chute autant que de sa détresse et de ses misères physiques et matérielles. Il jouira de la paix et de la prospérité dans le pays de ses ancêtres et dans la cité sainte, réminiscence de tant de gloires passées et de tant de souvenirs émouvants.

L’apôtre Pierre ajoute à cette description des couleurs plus vives encore pour décrire la scène du retour du Christ et les événements qui inaugureront l’âge nouveau (2 Pi 3.7-13). Il affirme qu’il y aura de nouveaux cieux et une nouvelle terre dans laquelle habitera la justice. Il compare l’ancien univers, se dissolvant dans le feu pour donner naissance à un univers nouveau, au grand déluge, lequel n’avait pas détruit la planète, mais avait fait apparaître une terre entièrement rénovée et purifiée.

Lorsque saint Jean parle d’une terre nouvelle et de nouveaux cieux, il ne dit pas que nous devons nous attendre à l’apparition d’un cosmos peuplé d’astres nouveaux, mais plutôt à l’inauguration d’une période qui verra l’univers existant entièrement transformé. Il s’agit de l’âge dont parlait Jésus dans Matthieu 19.28, qui verra la régénération totale de toutes choses.

Saint Pierre invite ses lecteurs à se repentir à cause de cette dissolution de l’ancien monde et de l’apparition du nouveau. Écoutez son discours dans Actes 3.19-21 :

« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, le Christ Jésus. C’est lui que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de tout ce dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes d’autrefois. »

Nous pouvons encore ajouter que les pages de l’Écriture nous autorisent à croire que l’ancien monde disparaîtra comme dans un bain de feu, le feu de la purification. Toute trace de mal et tout vestige de péché seront effacés. En effet, on peut parler de manière symbolique d’une immense conflagration qui démolira l’ancien ordre des choses pour établir l’ordre nouveau. Nous ferons remarquer que le terme de l’original grec pour « nouveau » est « kainos », c’est-à-dire quelque chose de renouvelé, quelque chose d’une qualité différente, et non pas « néos », du neuf, au sens de récent dans le temps.

Par conséquent, nous avons le droit de nous attendre à une nature renouvelée, à revoir des forêts qui seront nos anciennes forêts, mais transformées, à revoir les mêmes vallées et les mêmes montagnes, les mêmes cités et les mêmes campagnes que nous connaissons actuellement, mais radicalement renouvelées. Toutes les potentialités dormantes jusqu’à présent seront activées. L’univers dans lequel le dragon, la bête et le faux prophète sévissaient sera entièrement affranchi. Et, comme image de cette transfiguration, il nous est dit que « la mer ne sera plus »!

Dans la Bible, la mer est le symbole d’une humanité en mouvance perpétuelle, inquiète, anxieuse, angoissée… Elle reste comme l’image des nations qui s’établissent et cherchent à contrôler toutes choses tout en se dérobant à la souveraineté divine. Mais voici que Dieu annonce : « la mer ne sera plus ». Car ce monde, les royaumes de ce monde, auront été à notre Dieu et deviendront les royaumes de son Christ. Les peuples apostats seront brisés. Dieu avait prononcé ses jugements sur eux de manière catégorique. Quand il a envoyé son Fils, né de la Vierge, il a déclaré que toute autorité lui a été accordée.

La nouvelle Jérusalem, la ville céleste, est aussi le lieu d’habitation de Dieu. Elle n’est pas seulement l’antithèse de Babylone la grande, mais l’endroit où Dieu élit son tabernacle. Et on n’aura plus besoin de sanctuaire puisque la présence de Dieu dans cette cité sera immédiate. Elle est sainte, immaculée, sans péché et sans la moindre tache ou égratignure. Rappelons-nous qu’elle est le symbole de l’Église. Toute tentative de situer le siège du Royaume de Dieu, de l’identifier avec une ville existante, même du Proche-Orient, reviendrait à dénoncer la réalité du Royaume et à lui substituer un état terrestre…

C’est dans la Jérusalem céleste que le mariage de l’Agneau avec son Église sera célébré. C’est l’apogée de ce que Dieu avait entrepris en vue de la restauration de sa création.

L’Agneau sera le berger de son peuple. Dieu essuiera toute larme des yeux de celui-ci. Son Église l’adorera jour et nuit. Une communion intime et éternelle, sans intermission, sera établie entre le Créateur et Rédempteur et ceux qu’il est venu arracher pour en faire un seul peuple. Nous pourrons en effet déclarer avec saint Paul : « Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Co 5.17).

L’image du Dieu séjournant parmi son peuple rappelle le séjour d’Israël dans le désert autour du tabernacle matériel et provisoire entourant la présence divine. Ainsi, durant l’âge à venir, les nations du monde se réjouiront en la présence manifeste de Dieu au milieu d’eux.

Insistons toutefois sur la réalité déjà présente de la nouveauté décrite sur notre page. Car la création nouvelle a déjà été inaugurée par la résurrection du Christ. N’est-il pas le premier fruit d’une humanité régénérée?

La création nouvelle implique l’ébranlement de l’ordre ancien : « Une fois encore, je ferai trembler non seulement la terre, mais aussi le ciel » (Hé 12.26). Elle a trait au renouvellement moral et spirituel de toutes choses et à la rédemption déjà effectuée. Car le monde nouveau n’est pas seulement celui qui doit apparaître, celui que nous espérons ardemment depuis la résurrection, mais aussi celui dans lequel nous vivons ici et maintenant. Mais il y aura un accomplissement final, celui dont nous venons de parler. Nous ne devons pas esquiver l’aspect eschatologique, c’est-à-dire futur, de la création nouvelle. Nous ne sommes pas encore totalement dans le Royaume.

Pourtant, nous n’avons pas le droit d’attendre la création nouvelle si nous ne bénéficions pas dès maintenant des prémices de la nouveauté. Nous ne pouvons pas attendre l’éternité si dans le temps présent nous vivons hors de la présence divine. Nous ne pouvons pas attendre la participation au Royaume futur si nous n’en donnons pas, dès maintenant, des signes tangibles par nos actes, notre discours, voire notre pensée. Comment pourrions-nous nous réjouir du futur si nous ne mettons pas à profit les dons acquis par Dieu et, notamment, sa grâce abondamment offerte?

La raison principale de tant d’existences chrétiennes médiocres, misérables, malheureuses, frustrées et fragiles ne s’explique-t-elle pas par le fait qu’elles n’ont pas fait la jonction entre ces deux aspects de la création nouvelle? S’il convient de dénoncer et de refuser avec la dernière énergie toute identification de l’état présent avec la condition future, nous devons prendre garde à ne pas nous bercer de rêves et attendre, les bras croisés, une transformation lointaine dans l’avenir…

L’Apocalypse de Jean a été rédigée non seulement à l’intention des chrétiens du passé, mais encore à l’intention des chrétiens du temps présent, lesquels, presque contents de leur misère, geignent sans arrêt et, pessimistes, las, découragés et démissionnaires, fuient hors de la réalité présente et abdiquent toute responsabilité sur cette terre… De quel droit s’imaginent-ils bénéficier d’un avenir encore invisible s’ils ne savent pas mettre à profit dans le présent concret les bénéfices de la rédemption acquise par le Christ?

Les chrétiens de nos jours, comme sans doute ceux du temps de l’apôtre Jean, ne regardent et n’observent que la mer houleuse, menaçante… Tous les pronostics qu’ils font sont pessimistes; il n’est pas étonnant, alors, de voir tant de chrétiens broyer du noir. À leurs yeux, le monde va de mal en pis. Ils décrivent la fin du monde en des termes qui, s’ils sont apocalyptiques, n’ont rien de commun avec l’Apocalypse que nous méditons. Ils ne pensent qu’à la détérioration des choses, aux bouleversements cataclysmiques qui attendent notre monde avant la restauration finale, mais ils oublient de se réjouir de ce qui leur est accordé dès maintenant : l’Esprit et la Parole, ce qui signifie la présence de Dieu au milieu d’eux, leur adoption et la déclaration de leurs droits en tant qu’enfants de Dieu.

Par conséquent, ils sont maîtres, autant que serviteurs, de l’univers que Dieu leur lègue comme héritage. Pourtant, la moindre vague s’avançant vers nous nous remplit d’effroi; nous ne savons pas où donner de la tête chaque fois que la presse nous apprend une nouvelle escalade de violence ou une nouvelle menace d’holocauste nucléaire! Mais que peuvent signifier des dizaines de missiles à tête nucléaire à côté d’une déclaration comme celle de l’Apocalypse : « Voici je fais toutes choses nouvelles »?

Le Christ de Dieu régira « avec un bâton de fer » ces nations arrogantes, ces superpuissances, ces géants qui, à côté de lui, ne sont que des nains, des grenouilles cherchant à devenir grosses comme le bœuf et qui, elles aussi, éclateront misérablement à leur tour… Et cela ne saurait tarder.

Mais la Bible adresse aux fidèles une sainte et bienheureuse invitation : « Servez le Seigneur et réjouissez-vous, car il est le Dieu fort. »

« Voici je fais toutes choses nouvelles. » Dieu seul est capable de créer du neuf. Son Esprit et sa Parole accordent l’intelligence pour réformer, transformer et régénérer tout ce qui tombe dans la décrépitude. L’humanisme athée est à bout de souffle. Son système d’éducation a fait faillite. Sa science et sa technologie sont devenues des outils menaçants qui mettent l’humanité en péril au lieu de la servir. Ses systèmes d’économie collectiviste ou individualiste ne sont que la gestion d’une banqueroute colossale. Tout est vieux dans notre monde, tout s’écroule à vue d’œil, à cause de la courte vue des hommes, capables seulement d’administrer leur pessimisme et de réglementer leurs anarchies… Il ne saurait en être autrement. Comment l’homme pécheur pourrait-il effacer les conséquences de son péché? Mais écoutez encore la Bonne Nouvelle : Dieu fait toutes choses nouvelles.

La méditation de l’Apocalypse nous invite à regarder vers de nouvelles avenues; elles restent ouvertes devant nous et nous pouvons y marcher. Si Dieu fait toutes choses nouvelles, nous pourrons entreprendre aussi de faire des choses nouvelles avec enthousiasme et dynamisme. Il ne suffit pas d’espérer paresseusement, il faut encore se mettre à l’œuvre. L’œuvre de la charité nous attend…

Cependant, précisons davantage notre pensée à cet égard. Aucune œuvre de charité ne pourra réussir si elle n’est pas dictée et régie par la loi de Dieu, la loi de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament. Cela échappe à nombre de chrétiens qui s’imaginent que leur romantisme idéaliste, leurs utopies et leurs débrouillardises maladroites peuvent suffire pour faire avancer notre monde… Le lecteur de la Bible sait que ce n’est pas une baguette magique, mais l’application de la loi sainte, bonne et parfaite de Dieu exprimant toute sa volonté à notre égard qui assurera l’efficacité de notre œuvre et de notre témoignage.

Quiconque prend au sérieux la déclaration de Dieu ne croise pas ses bras dans une attente fiévreuse du monde à venir. Dès à présent, il œuvre avec conviction, zèle, persévérance et joie.

Martin Luther, à qui on demanda ce qu’il allait faire s’il savait que le Seigneur Jésus-Christ allait venir le lendemain même, répondit : « Si je savais que le Seigneur revenait demain, je planterais aujourd’hui un pommier! »