Cette méditation sur Apocalypse 6.16 a pour sujet le grand jour de la colère de Dieu quand sa patience en vue de nous amener à la repentance aura pris fin.

Source: Aujourd'hui devant Dieu. 2 pages.

Apocalypse 6 - La colère de l'Agneau

11jour du 12mois

« Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous et cachez-nous loin de la face de celui qui est assis sur le trône et de la colère de l’Agneau. »

Apocalypse 6.16
Lecture : Apocalypse 6.12-17

C’est un tableau de Dies irae, jour de la colère de Dieu. Si vous êtes en train de lire cette page avant que ne s’abatte ce jour de colère, c’est la preuve que vous vivez encore dans un monde où la seigneurie du Christ n’est pas précise et claire. Certains honoreront encore son nom et accepteront même de souffrir pour lui. D’autres le renieront pour pouvoir mieux prospérer. Aussi il n’existe pas de preuve absolument établie que le Christ est le Seigneur!

Mais si ce jour-là ne s’abat pas encore, nous tenons la preuve que c’est l’heure de la grâce, de la patience et de la longanimité de Dieu qui dure. Si le soleil brille au-dessus de vos têtes, que vous entendez des rires autour de vous et qu’ici et là des cloches carillonnent, sachez que l’année de grâce du Seigneur s’est renouvelée; ses mains sont tendues et sa voix devient chaque jour plus insistante et plus pathétique : « Venez, les enfants, rentrez à la maison… »

Cependant, même la patience de l’Agneau connaît une fin. Sa colère atteindra un point de non-retour. Quand elle éclatera, les gens terrifiés courront tels des animaux aux abois ou des fourmis affolées voulant se cacher dans les entrailles de la terre.

Pour l’heure, nous bénéficions de la grâce. Si elle ne persuade pas nos cœurs ingrats et insensés de rentrer à la maison, préparons-nous au Dies irae. Pitié pour le misérable qui ne sait plus trembler devant le trône du Dieu tout-puissant assis sur le trône, et devant l’Agneau! Pourtant, la foi et le repentir ne sont-ils pas possibles pour chacun d’entre nous?

Prière

Assiste-nous, Seigneur, dans notre combat pour la fidélité. Ton Église perd si souvent le sens de ta sainteté et de ta majesté! Elle oublie combien ton amour est pur et ta colère juste. Puissions-nous prêter une oreille attentive et entendre, avec crainte et tremblement, la promesse de la prophétie de ce livre. Amen.