La famille qui rend à Dieu un culte ensemble Le pourquoi et le comment du culte familial
La famille qui rend à Dieu un culte ensemble Le pourquoi et le comment du culte familial
- Le culte familial dans l’Ancien Testament
- D’une génération à l’autre – Psaume 78
- Pères et mères – Proverbes
- Le culte familial dans le Nouveau Testament
- Éducation et avertissements
- Subvenir aux besoins de notre famille
- Aspects pratiques
- Les défis du culte familial
- Les bénédictions du culte familial
Traditionnellement, la plupart des foyers réformés ont pratiqué ou pratiquent une quelconque forme de culte familial. Certains l’appellent « dévotions familiales », d’autres « culte en famille » et d’autres encore simplement « lire et prier ». Quel que soit le nom qu’on lui donne, l’idée demeure la même. La famille chrétienne, père, mère et enfants, rend un culte à Dieu ensemble.
Si vous avez lu jusqu’ici, vous pensez peut-être : « Je suis célibataire, je ne me marierai probablement jamais, pourquoi devrais-je m’intéresser au culte familial? » Même si vous êtes célibataire et n’êtes pas encore marié, vous le serez peut-être un jour. Si vous êtes l’un des membres les plus âgés de l’Église, vous avez probablement des enfants et des petits-enfants que vous pouvez encourager à pratiquer le culte en famille. Le sujet est donc pertinent pour tout un chacun.
Voici une bonne occasion pour nous de faire le bilan de notre culte en famille. Ceux dont la pratique du culte familial est minimale ou non existante, je veux vous encourager à commencer à le faire et à l’intégrer dans la vie quotidienne de votre foyer. Là où le culte familial est pratiqué régulièrement, je veux vous encourager à continuer à le faire et à en améliorer les aspects qui peuvent l’être. Il y a aussi ceux qui sont jeunes mariés ou qui prévoient se marier dans un avenir proche. Je veux vous encourager à adopter cette pratique en tant que couple.
1. Le culte familial dans l’Ancien Testament⤒🔗
Il est vrai que, dans la Bible, il n’y a pas de commandement direct exigeant que les membres d’une famille se rassemblent régulièrement pour rendre un culte ensemble. Cependant, dans les meilleures périodes de son histoire, le peuple de Dieu a toujours pratiqué le culte familial et nous le voyons dans la Bible aussi. Nous pourrions dire qu’en fait la Bible tient pour acquis qu’aucun commandement à ce propos n’est nécessaire. Ceci dit, la Bible a beaucoup à dire au sujet des familles et du culte qu’elles rendent à Dieu.
Dans la Bible, le premier culte fut un culte familial. Adam et Ève devaient rendre un culte à Dieu avec leurs enfants. Avec le temps, le culte organisé ne fut pas toujours clairement distinct du culte familial. Après tout, le peuple de Dieu dans l’Ancien Testament n’était pas seulement une famille spirituelle, il était aussi une famille physique.
Cependant, au temps de Moïse, le peuple d’Israël était devenu une nation. Dieu n’oubliait toutefois pas l’importance de ce qui se passait au niveau des familles individuelles, particulièrement en ce qui avait trait au culte. Nous pouvons voir cela en Exode 12 où il est question de la Pâque. La Pâque est un exemple de la pratique de la religion en famille. Lors de la Pâque, les enfants devaient demander la signification de la cérémonie, puis l’explication devait s’ensuivre.
La Pâque avait lieu seulement une fois par an, mais il y a d’autres passages dans l’Ancien Testament qui montrent que l’instruction dans la foi en famille devait faire partie de la vie courante d’Israël. Comme exemple, considérons Deutéronome 6.4-7, un passage que nous entendons parfois à l’église après la lecture de la loi. Nous y voyons que l’instruction dans le cadre de la famille avait été ordonnée par Dieu. Les Israélites devaient inculquer la Parole de Dieu à leurs enfants. Ils devaient le faire régulièrement : « Quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. » Ce passage a été compris par beaucoup comme une référence au culte familial du matin et du soir. L’endroit où se trouvait la famille n’avait aucune importance : « Quand tu t’assois et quand tu marches le long de la route. » Nous dirions : « Quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage. » Dieu voulait que son peuple enseigne ses enfants tous les jours et en tous lieux. Comme nous le verrons, le Nouveau Testament renforce cet enseignement de l’Ancien Testament.
2. D’une génération à l’autre – Psaume 78←⤒🔗
Dans le Psaume 78.1-8, nous trouvons une leçon poétique fascinante sur la responsabilité générationnelle. Au verset 3, nous découvrons que les générations précédentes avaient fidèlement transmis leur foi. Les pères avaient parlé à leurs enfants de ce que Dieu avait fait, de sa puissance et de son pouvoir. Puis, au verset 4, Asaph et le peuple de Dieu s’engagent à agir de même. Ils ne cacheront pas ce que Dieu a fait, mais ils le déclareront et l’enseigneront.
De plus, cet enseignement mène à la prière et à la louange : « … redisant à la génération future les louanges de l’Éternel ». Ce passage dit littéralement : « les actes des louanges de Yahvé ». Lorsque l’on considère ce que Dieu a fait, la joie et les chants de louange ne peuvent qu’en découler tout naturellement!
Le verset 5 nous rappelle que, dans l’Ancien Testament, Dieu a ordonné aux pères de transmettre toutes ces choses. Pourquoi? Pour que la génération suivante les connaisse et transmette la foi aux générations qui n’étaient pas encore nées. Le culte familial était un élément clé dans la transmission de la foi d’une génération à l’autre.
Le verset 7 dit : « Ils mettront leur assurance en Dieu… » Le culte familial est un élément clé pour conduire nos enfants à la foi en Dieu et en ses promesses, particulièrement maintenant qu’elles ont été accomplies pour nous en Jésus-Christ. Le texte dit ensuite : « Ils n’oublieront pas les actes de Dieu, ils observeront ses commandements. » Le culte familial est un élément clé pour former nos enfants à une vie consacrée à Dieu, pour leur transmettre l’héritage que nous avons nous-mêmes reçu. Avec le temps, la pratique du culte familial devrait avoir pour fruit un peuple de Dieu fidèle, qui ne s’égare pas.
3. Pères et mères – Proverbes←⤒🔗
En Proverbes 4.1-4, nous retrouvons la description d’un père israélite instruisant ses fils. Tout au long du livre des Proverbes, nous voyons que le père doit occuper le rôle central dans la vie religieuse de la famille et c’est ce que nous voyons dans le présent passage. Ici, l’image est celle d’un père enseignant fidèlement la doctrine à ses fils.
Cependant, ailleurs dans Proverbes, il est aussi question de la mère : « Écoute, mon fils, l’instruction de ton père et ne rejette pas l’enseignement de ta mère » (Pr 1.8). En fait, les deux parents sont impliqués dans l’éducation de leurs enfants dans la crainte et l’amour de Dieu. Toutefois, il est vrai que la Bible met l’accent sur le rôle du père. Parfois, l’instruction qu’un père donne à ses enfants comprendra des éléments d’avertissement et de discipline. Nous voyons cela dans des passages comme Proverbes 13.1 : « Un fils sage écoute l’instruction d’un père, mais le moqueur n’écoute pas le reproche. »
Il est vrai que ces passages ont une signification large et ne parlent pas directement d’un type de culte familial formel. Ils nous donnent cependant des principes généraux concernant le rôle des membres de la famille et nous pouvons appliquer ces principes au culte familial. Les enfants doivent recevoir une instruction. Le père doit être la personne principale qui donne cette instruction. La mère a un rôle de soutien; aux moments appropriés, elle donne aussi de l’instruction et renforce ce que son époux enseigne.
4. Le culte familial dans le Nouveau Testament←⤒🔗
En passant au Nouveau Testament, nous voyons que ce que nous avons appris de l’Ancien Testament y est renforcé. En Éphésiens 6.4, nous lisons : « Quant à vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements qui viennent du Seigneur. » Paul attribue cette responsabilité aux pères. Les pères doivent élever leurs enfants en leur donnant une éducation et des avertissements qui viennent du Seigneur. Les pères ne doivent pas irriter leurs enfants, ou, plus littéralement, ne doivent pas provoquer la colère de leurs enfants.
De quelle manière peuvent-ils les irriter? L’origine du mot utilisé ici en dit long. Dans la traduction grecque de l’Ancien Testament, ce mot est souvent utilisé dans le sens de « provoquer la colère de quelqu’un par un comportement inique ». Si un enfant voit un de ses parents dire une chose, mais faire ouvertement autrement, il peut devenir en colère à cause de l’hypocrisie dont il est témoin. Paul est en fait en train de dire : « Vous, pères, faites en sorte que vos actes correspondent à vos paroles! » Autrement, vos enfants pourraient devenir amers et en colère; ils pourraient même aller jusqu’à abandonner la foi.
À la place, dit Paul, les pères doivent élever leurs enfants en leur donnant une éducation et des avertissements qui viennent du Seigneur. Les « élever » signifie les nourrir et en prendre soin. C’est le même mot utilisé au chapitre précédent au sujet du type de relation que les époux doivent avoir avec leurs épouses. Les époux nourrissent leur épouse et en prennent soin et les pères nourrissent leurs enfants et en prennent soin. Cela signifie qu’il y a une relation intime entre les pères et leurs enfants. Les pères doivent être comme des bergers pour leurs enfants, les conduisant aux verts pâturages de la Parole de Dieu, là où ils pourront grandir en grâce et en connaissance.
5. Éducation et avertissements←⤒🔗
Tous ces soins sont prodigués à travers deux moyens, selon Paul, en Éphésiens 6.4. Le premier moyen est l’éducation. Il s’agit d’une instruction structurée et disciplinée, donnée avec régularité et selon un format établi. Par exemple, la Bible en entier sera lue selon un plan déterminé ou encore les enseignements de la Bible seront étudiés à l’aide d’un catéchisme. La sorte d’instruction dont il est question ici n’est pas une instruction désorganisée qui va dans toutes les directions, mais au contraire elle est réfléchie. Un père chrétien s’assure que ses enfants sont correctement instruits dans la foi.
Les avertissements ou mises en garde constituent le deuxième moyen. Satan, le monde et notre propre chair ne cessent de nous attaquer et le père chrétien doit s’appliquer à mettre en garde ses enfants contre ces ennemis et leurs tactiques. Pour ce faire, l’outil le plus important est la Parole de Dieu. On retrouve le même mot que celui utilisé pour « avertir » en 1 Corinthiens 10.11. Paul y écrit à propos du peuple d’Israël dans l’Ancien Testament et de ce que celui-ci a vécu dans le désert. Au verset 11, Paul écrit : « Cela leur est arrivé à titre d’exemple et fut écrit pour nous avertir, nous pour qui la fin des siècles est arrivée. » En d’autres termes, nous utilisons la Bible pour instruire nos enfants dans la foi.
Bien que les pères doivent être à l’avant-scène lorsqu’il s’agit des soins chrétiens à apporter à la famille ou aux enfants, nous devons reconnaître que ce n’est pas toujours facile sur le plan pratique. Aujourd’hui, beaucoup de familles sont brisées, même dans l’Église. Pourtant, il n’y a là rien de nouveau. Du temps de Paul, il y avait aussi des familles sans père chrétien, voire sans père du tout. Il peut y avoir une certaine flexibilité en ce qui a trait à l’organisation du culte familial, particulièrement lorsque les circonstances sont exceptionnelles. La norme est que le père soit celui qui dirige, mais dans des situations exceptionnelles, il peut être nécessaire que la mère assume ce rôle.
6. Subvenir aux besoins de notre famille←⤒🔗
Il y a un autre passage que nous devrions brièvement considérer. Il s’agit de 1 Timothée 5.8 : « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, surtout de ceux de sa famille, il a renié la foi et il est pire qu’un infidèle. » Si nous devons subvenir aux besoins matériels de notre famille qui sont destinés à disparaître un jour, alors combien plus ne devons-nous pas subvenir à ses besoins spirituels qui sont éternels? Dieu nous appelle à nourrir nos familles, y compris sur le plan spirituel. Cet appel à nourrir spirituellement nos enfants se retrouve généralement dans les liturgies pour le baptême des enfants. En tant que parents, nous devons tous promettre d’instruire nos enfants dans la doctrine de la Bible. Réserver un temps pour un culte familial régulier est un des moyens de tenir cette promesse.
7. Aspects pratiques←⤒🔗
Nous avons passé en revue ce que la Bible enseigne au sujet du culte familial. Qu’en est-il des aspects pratiques? En premier lieu, quelles sont les différentes parties du culte familial? D’après ce que nous avons appris précédemment du Psaume 78 et d’autres passages, nous devrions retrouver trois éléments : la prière, la lecture de la Bible et son enseignement ainsi que les chants de louange. Vous voyez, le culte familial ne doit pas forcément être une imitation du culte en Église. Il n’a pas besoin d’être très approfondi. Il suffit de lire la Bible, d’en discuter, d’en tirer les enseignements, de se concentrer sur la prière et sur les chants de louange. Concernant les chants de louange, si vous avez des enfants qui fréquentent une école primaire chrétienne, le culte familial est une bonne occasion de pratiquer tous les jours les chants et les versets qu’ils apprennent ou qu’ils mémorisent.
En ce qui a trait à la longueur du culte familial, il n’a pas besoin d’être très long. Dix à quinze minutes peuvent parfaitement convenir. Il est préférable d’avoir un culte familial court chaque jour plutôt que d’essayer d’en avoir un de deux heures, une fois par semaine.
Bien sûr, rien n’est immuable et les familles sont libres d’être flexibles selon leurs circonstances — par exemple, votre famille aime peut-être beaucoup les longues discussions théologiques. L’important est que le culte familial soit pratiqué régulièrement.
Pour ce qui est de la direction du culte familial, nous avons déjà noté que la norme veut que ce soit le père qui dirige. Toutefois, le père peut déléguer certains aspects du culte en famille. Il peut demander à son épouse ou à ses enfants de lire la Bible, de prier ou de diriger les chants de louange. Quoi qu’il arrive, il doit toujours demeurer clair que dans une situation familiale normale le père est le chef du foyer.
8. Les défis du culte familial←⤒🔗
Nous voici arrivés aux défis auxquels nous faisons face quant au culte familial. Le plus grand défi est notre ennemi : Satan. Satan sait que le monde est en sa possession. Il n’a pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour maintenir son contrôle dans ce domaine. Cependant, l’Église est une sphère où il doit fournir un sérieux effort pour miner le travail de Dieu. L’un de ses stratagèmes consiste à attaquer la stabilité et l’intégrité de nos familles. L’ennemi veut détruire nos familles et, ce faisant, détruire l’Église. Nous ne pouvons espérer avoir une vie d’Église saine si nos familles sont en pleine désintégration spirituelle. Les Églises fidèles qui glorifient Dieu sont bâties avec les pierres et le mortier de familles fidèles qui glorifient Dieu.
Nos horaires surchargés sont probablement le principal moyen que Satan utilise pour saper la stabilité et l’intégrité de nos familles. Ceci peut arriver dans toute famille, mais lorsque les deux parents travaillent à l’extérieur de la maison, ils doivent faire particulièrement attention en ce domaine. Il faut bien nous assurer que les soins que nous prodiguons à notre famille sur le plan spirituel ne sont pas compromis par le temps que nous passons en dehors de la maison. Dans toutes nos familles, le culte familial et les soins spirituels devraient constituer une priorité de la plus haute importance.
Pour ceux d’entre nous qui ont été élevés dans des foyers réformés traditionnels, cela peut exiger que nous sortions de notre cadre de pensée habituel. Dans le passé, le culte familial suivait habituellement le souper. Aujourd’hui, dans la société en général, peu de familles mangent ensemble. Il y a quelque temps, ma famille et moi avons traversé les États-Unis en voiture et nous avons entendu à la radio une annonce des services publics encourageant les familles à manger ensemble une fois par semaine. Voilà la triste réalité du monde dans lequel nous vivons, une réalité qui s’infiltre peu à peu aussi dans l’Église. Il semble qu’elle ne soit pas encore trop répandue, mais elle est tout de même présente.
Il n’y a aucun commandement biblique indiquant que les familles doivent manger ensemble. Il existe par contre un fondement biblique bien réel au culte familial. Donc, s’il est difficile pour votre famille de manger ensemble, cela ne signifie pas nécessairement que vous devez abandonner le culte familial. Si vraiment nous le considérons comme important, nous devrons plutôt faire preuve de créativité. Pourquoi ne pas faire le culte familial le matin, avant que tout le monde ne quitte la maison? Ou peut-être le soir, lorsque tout le monde est de retour. Lorsque la volonté est là, il y a toujours une solution.
La télévision et le téléphone (y compris les cellulaires et autres nouvelles technologies) peuvent aussi constituer des obstacles au culte familial. La télévision doit être éteinte et le téléphone aussi. S’ils ne sont pas éteints, ils doivent être ignorés — laissez-les sonner ou vibrer! Rien n’est assez important qui ne puisse attendre la fin du culte familial.
Il existe d’autres défis, mais laissez-moi en mentionner un seul de plus : les activités. Les activités de l’Église et de l’école peuvent être utiles. Le fait d’avoir une école chrétienne est une bénédiction. Cependant, toutes ces choses ne doivent pas être vues comme des substituts au culte familial quotidien. Il ne faut pas penser que parce que nos enfants fréquentent l’école chrétienne, nous pouvons ignorer leur besoin de recevoir des soins spirituels à la maison. Il ne faut pas penser que, parce que nos enfants participent aux classes de catéchisme à l’Église, nous sommes exemptés de les enseigner nous-mêmes. Toutes les activités extérieures sont utiles et peuvent constituer un complément à ce qui se passe à la maison, mais elles ne doivent jamais être considérées comme un substitut.
9. Les bénédictions du culte familial←⤒🔗
Finalement, considérons brièvement les bénédictions liées au culte familial. Lorsque les parents prennent au sérieux cette pratique, la famille cherche davantage à glorifier Dieu dans tous les aspects de la vie quotidienne. Chacun est constamment mis devant Dieu et sa Parole. Plus encore, Jésus-Christ est constamment révélé à travers l’instruction donnée et reçue dans sa Parole. Nous sommes nourris d’une portion régulière de l’Évangile de notre Sauveur. Ceci peut nous préserver du nominalisme — c’est-à-dire d’être un chrétien de nom seulement, qui ne prend rien réellement au sérieux. Le culte familial n’est pas une protection absolue contre le nominalisme, mais c’est une arme utile et puissante pour le combattre. Lorsque les enfants voient que leurs parents sont réellement sincères dans leur service pour Dieu et dans leur enseignement de sa Parole, cela produit un effet positif sur eux et constitue une grande part de leur nourriture spirituelle.
Le culte familial est aussi une bénédiction pour l’Église. Lorsque les pères et les mères guident les cœurs de leurs enfants et en prennent soin, lorsqu’ils sont les pasteurs de première ligne pour leurs enfants (comme ils devraient l’être), l’Église est fortifiée dans l’adoration et le service de son Seigneur. Pensez seulement à l’aspect bien concret du chant. Si nous chantons régulièrement à la maison, que nous expliquons aux enfants ce que nous chantons et pourquoi nous chantons, le chant à l’église s’en trouvera de beaucoup enrichi. Les enfants seront alors équipés pour chanter avec enthousiasme et compréhension, ce qui ne pourra que glorifier Dieu!
Bien sûr, beaucoup d’autres bénédictions pourraient être mentionnées, mais nous nous en tiendrons là. Lorsqu’il est pris au sérieux, le culte familial a toujours été une énorme bénédiction pour les Églises réformées et leurs familles. Chers lecteurs, ne mettons pas de côté cette pratique importante, mais tenons-y fermement et maintenons-la, pour l’amour de nos enfants, pour l’amour de la Parole de Dieu, pour l’amour du Dieu qui nous a sauvés par sa grâce.