Cette prédication sur Luc 23.33-43 a pour sujet le témoignage du criminel crucifié à côté de Jésus qui s'est repenti et à qui Jésus a donné le pardon et la vie nouvelle, et la promesse du paradis.

Source: Homme de douleur - La passion du Christ. 6 pages.

Luc 23 - Le témoignage d’un criminel crucifié

« Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé le Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs; l’un à droite, l’autre à gauche. Jésus dit : Père pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort. Le peuple se tenait là et regardait. Quant aux chefs, ils raillaient Jésus en disant : Il a sauvé les autres; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ élu de Dieu! Les soldats aussi s’approchèrent pour se moquer de lui et lui présenter du vinaigre en disant : Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même! Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est le roi des Juifs. L’un des malfaiteurs suspendus en croix blasphémait contre lui : N’es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous! Mais l’autre lui fit des reproches et dit : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos actes; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit : Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »

Luc 23.33-43

Peuple bien-aimé du Seigneur,

Nous prêchons Jésus-Christ crucifié et rien d’autre. Nous nous glorifions en lui seul. Il est toute notre joie, lui, notre seul et unique Sauveur. Pourtant, au Golgotha, il n’y avait pas un homme crucifié, il y en avait trois. Pourquoi donc? C’était pour servir de témoignage. Jésus a été crucifié entre deux malfaiteurs, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche (Lc 23.33).

La scène est parfois représentée en image par une grosse croix au milieu et deux croix plus petites de chaque côté. Pourtant, les trois croix devaient sûrement être de même grosseur. Il est vrai que toute notre attention se porte sur le Crucifié qui est au milieu. Nos cœurs aujourd’hui sont remplis d’amour pour Jésus-Christ, notre Sauveur. Les deux malfaiteurs sont là pour mettre en valeur le Christ crucifié. Pendant que les trois étaient agonisants, c’est vers Jésus que tous les regards se tournaient. Il était la cible des moqueries des hommes. Il était la cible de la juste colère de Dieu contre nos péchés. C’était pour devenir la source unique et intarissable de notre salut. Jésus crucifié nous procure la grâce et la puissance de Dieu, la paix avec Dieu, la joie dans nos cœurs!

Oui, nous prêchons Christ crucifié et rien d’autre, et pourtant, les deux autres crucifiés nous intéressent également. Ils nous intéressent parce qu’ils servent à mettre en lumière la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, notre unique Sauveur. En laissant le criminel non repentant dans ses péchés, Jésus a manifesté sa parfaite justice. En faisant grâce au criminel repentant, Jésus a manifesté qu’il est notre merveilleux Sauveur, plein de grâce et de puissance. Notre texte nous présente le témoignage d’un criminel crucifié. Ce témoignage nous révèle :

1. Une confession authentique🔗

Nous ne connaissons pas grand-chose de ces deux hommes crucifiés de chaque côté de Jésus. Nous ne connaissons ni leurs noms, ni leur origine, ni leur famille. Ça n’a pas tellement d’importance puisque c’est vers Jésus que nous regardons. Nous connaissons cependant leur métier : criminels de profession. Luc nous dit que ce sont des malfaiteurs (Lc 23.32-33), ils sont dangereux pour la société. Les Évangiles de Marc et de Matthieu précisent que ce sont des brigands, des voleurs. Ils étaient prêts à tuer et à terroriser pour commettre leurs méfaits. Ce sont des criminels endurcis, impossibles à réhabiliter.

N’est-ce pas étonnant? On aurait pensé que la foule se mettrait en colère contre eux. On aurait pu leur crier des injures en disant : « Bien fait pour vous! C’est tout ce que vous méritez. » Mais non, c’est à Jésus qu’on s’en prend. C’est lui qu’on déteste. C’est de lui qu’on se moque : « Il a sauvé les autres; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ élu de Dieu! » (Lc 23.35). Même les deux brigands déversent leur agressivité sur Jésus. L’Évangile de Matthieu nous dit que « Les brigands crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière » (Mt 27.44). Au départ, quand ils sont crucifiés, les deux criminels sont pareils, les deux insultent Jésus. N’est-ce pas épouvantable de se moquer du Fils de Dieu quand on est sur le point de mourir? Quel cœur dur, plein d’amertume et de méchanceté!

Mais attendez! Tout à coup, une grande transformation se produit, un vrai miracle. Pendant que le premier malfaiteur blasphémait Jésus, Luc nous dit :

« L’autre lui fit des reproches et dit : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos actes; mais celui-ci n’a rien fait de mal » (Lc 23.40-41).

Quelle transformation inattendue! « Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? » Autrement dit : « Dans un instant, tu vas mourir, toi aussi. Prépare-toi à rencontrer ton Dieu. Il est ton Juge. Tu devras faire face à son juste jugement. C’est l’enfer qui t’attend si tu ne te repens pas, mon ami. Il te reste seulement quelques instants. Fais appel à sa grâce au lieu de mépriser cet homme, crains Dieu. C’est urgent! »

Ce malfaiteur ajoute une parole très importante à propos de Jésus : « Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos actes; mais celui-ci n’a rien fait de mal » (Lc 23.41). N’est-ce pas remarquable? Cet homme avoue sa culpabilité et reconnaît l’innocence de Jésus. « Nous sommes coupables. Nous méritons cette juste condamnation, et dans un instant nous allons tous les deux rencontrer Dieu face à face avec tous nos péchés. Mais lui n’a rien fait de mal. Il est innocent, il ne mérite pas cette condamnation. » Quelle belle confession! Une confession authentique et véritable. Bien sûr, quelqu’un pourrait prononcer ces mêmes paroles et ne pas vraiment se repentir. Mais Jésus accepte cette confession. La repentance de cet homme est sincère. Au moment où personne ne croit plus en Jésus, où tous ses disciples l’abandonnent, où tout le monde se moque de lui, ce bandit fait demi-tour, il prend position, à contre-courant. À la lumière de l’innocence de Jésus, il voit la gravité de son péché. Lui, le pire bandit, il est converti.

D’où vient ce changement? Qu’est-ce qui l’amène à faire demi-tour? Peut-être a-t-il été saisi par la parole de Jésus qui vient de dire : « Père pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23.34). Au lieu de maudire ses bourreaux, Jésus a prié pour eux. Ou peut-être que l’homme a remarqué l’attitude de Jésus sur la croix, « lui qui, insulté, ne rendait pas l’insulte; souffrant, ne faisait pas de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pi 2.24). Tout cela a pu contribuer à produire cette conversion. Pourtant, l’autre malfaiteur a entendu la même parole, il a vu la même attitude de Jésus. Deux criminels identiques, deux cœurs aussi endurcis l’un que l’autre, deux témoins des mêmes événements, et pourtant deux réactions totalement différentes. Le premier reste dans son endurcissement. Le deuxième est transformé par la puissance de Dieu. Oui, Dieu s’est sûrement servi des circonstances, mais en fin de compte, c’est l’action du Saint-Esprit qui fait la différence et qui produit cette conversion.

Jésus a perdu toutes ses forces physiques, il est agonisant, il est en train de mourir comme un vulgaire malfaiteur. Mais voyez sa puissance majestueuse en action : il donne à ce criminel un cœur nouveau, une vie nouvelle, le plus grand des miracles! Oh! Sauveur souffrant! Oh! Sauveur tout-puissant! Quel merveilleux Sauveur nous avons! Paul dit : « Nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendus à la vie avec le Christ » (Ép 2.5). Voilà l’expérience de ce pécheur repentant. Oui, Dieu est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés en Jésus-Christ. Il ne choisit pas toujours les meilleurs, loin de là. À nos yeux, ce criminel n’aurait peut-être pas été notre premier choix. Mais personne n’est trop pécheur ou trop loin de Dieu pour ne pas être sauvé.

Cette histoire n’a pas pour but de nous encourager à attendre à la dernière minute avant de nous tourner vers Dieu. Oui, il y a des conversions de dernière minute, juste avant de mourir, et peut-être plus qu’on pense. Mais il y a aussi des gens qui attendent trop longtemps et qui meurent dans leurs péchés. Pensons à l’autre malfaiteur qui ne semble pas s’être repenti. Quand vient la mort, il est trop tard. C’est la rencontre ultime avec Dieu, le grand jugement et l’enfer éternel. Ne reportons jamais à plus tard la repentance et la foi. Cette histoire a pour but de nous montrer la puissance du Christ en action pour sauver des pécheurs perdus. Même quand le Seigneur était dans une faiblesse extrême, il était puissant pour sauver. Même quand il était sur le point de mourir, il a donné la vie nouvelle à cet homme perdu. Même quand il était injustement maltraité, il a fait grâce.

Maintenant que Jésus est ressuscité, maintenant qu’il est monté dans sa gloire, maintenant qu’il règne sur toutes choses, n’est-il pas encore aussi puissant, tout-puissant même pour sauver d’autres pécheurs perdus et leur donner la vie nouvelle par son Esprit?

2. Une humble demande🔗

Le malfaiteur s’est adressé à son compagnon pour l’exhorter. Il s’adresse maintenant à Jésus pour prier. Il lui présente son humble demande. « Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne » (Lc 23.42). Que signifie cette demande? Cet homme ne vient pas réclamer ses « droits ». Il n’en a aucun. Il a reconnu sa juste condamnation. Il ne dit pas à Jésus : « Considère les bonnes actions que j’ai accomplies durant ma vie, je dois sûrement mériter d’entrer au ciel. » Il dit : « Jésus, souviens-toi de moi. » Cette prière fait penser à celle de plusieurs croyants de l’Ancien Testament. « Souviens-toi de moi selon ta bienveillance, à cause de ta bonté, Éternel » (Ps 25.7). « Souviens-toi de ton peuple » (Ps 74.2). « Souviens-toi », ne veut pas dire « Pense à moi de temps en temps. » Cette prière veut dire : « Fais-moi grâce, pardonne-moi, regarde-moi dans ta bienveillance. » Cet homme n’avait plus aucun espoir pour cette vie sur terre et il n’avait pas d’espoir non plus pour la vie à venir. Sa vie était un échec total et il arrive maintenant à la fin. Un passé chargé de crimes, condamné, sans espoir, face à la mort, et il demande humblement : « Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. »

Que connaît-il du règne du Christ? A-t-il déjà entendu les enseignements du Seigneur sur le Royaume de Dieu, sur la fin des temps et sur le retour de Jésus dans sa gloire? Ce genre de sujet ne devait pas tellement l’intéresser pendant sa carrière de criminel. Mais maintenant, il entend les soldats qui se moquent : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même » (Lc 23.37). Il voit l’écriteau au-dessus de la tête de Jésus qui dit : « Celui-ci est le roi des Juifs » (Lc 23.38). C’est la raison même de la condamnation de Jésus. Pilate voulait se moquer des Juifs : « C’est votre roi. Voyez comme il est impuissant. » Malgré tout, le malfaiteur repentant sait maintenant avec certitude que Jésus est vraiment Roi. Il ne connaît pas tout ce qui concerne le règne de Dieu, loin de là, mais il sait que le Seigneur Jésus reviendra un jour à la vie pour régner dans sa gloire. Il en est certain. « Ce jour-là, souviens-toi de moi dans ta grâce, à cause de ta bienveillance. »

Cet homme était loin de se douter que Jésus ressusciterait trois jours plus tard et qu’il monterait ensuite au ciel pour entrer dans son règne. Même s’il ne savait pas grand-chose sur le règne de Jésus, il en savait assez pour prier. Nous en savons bien davantage que lui. Nous savons que le Seigneur Jésus-Christ est déjà venu dans son règne. Il déjà commencé à régner avec puissance et autorité. Un jour, il viendra dans toute sa gloire pour compléter son royaume et faire toutes choses nouvelles. Nous sommes donc bien plus responsables de rester humbles devant Dieu. Chaque jour, nous devons prier : « Seigneur, souviens-toi de moi. » Nous n’avons rien de bon à présenter à Dieu par nous-mêmes. Nous ne sommes pas mieux que ce bandit. Il nous faut prier : « Souviens-toi de moi dans ta grâce, selon ta bienveillance. » Chaque jour, jusqu’au jour où nous allons mourir. Ce jour-là, prions que nous puissions avoir une pleine confiance dans le sacrifice du Christ et que nous puissions dire avec foi : « Jésus souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne. »

3. Une réponse étonnante🔗

Quelle a été la réponse de Jésus? Une réponse étonnante. « Jésus lui répondit : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Lc 23.43). Toute une surprise pour cet homme! Toute une surprise pour la foule rassemblée autour des trois croix! Cet homme était sur le point de basculer en enfer, et voilà qu’au dernier instant le paradis lui est annoncé pour aujourd’hui! Jésus ne dit pas « peut-être, c’est à voir »; il prononce une parole d’autorité : « En vérité, je te le dis. » En grec, c’est le mot « amen » qui est employé, en vérité, c’est certain. Ma promesse est certaine. « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. » Pas demain, pas dans un avenir vague et lointain. L’homme a demandé une faveur pour « quand tu viendras ». Jésus répond : « aujourd’hui ». L’homme a dit : « dans ton règne ». Jésus répond : « dans le paradis ». L’homme a demandé : « Souviens-toi de moi. » Jésus répond : « tu seras avec moi. » La réponse de Jésus est beaucoup plus riche que la demande. Quand nous prions, Dieu répond plus richement que nous demandons! « Par sa puissance qui agit en nous, il peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Ép 3.20).

Mais comment un criminel peut-il entrer au paradis? Il a fallu que Jésus, le deuxième Adam, meure sur la croix pour payer la dette de nos péchés. Le bandit espérait voir un jour la gloire de Jésus, la gloire de son règne. Jésus lui promet une entrée dès aujourd’hui dans un lieu où brille la gloire de Dieu. Aujourd’hui même, avec moi au paradis. Là où la souffrance et le péché n’existent plus, là où se trouvent la perfection et la joie complète. Un jour, le paradis couvrira la terre entière, mais déjà aujourd’hui, tu seras avec moi au paradis. Une promesse étonnante, merveilleuse!

« Tu seras avec moi. » Cet homme ne peut pas entrer tout seul, par lui-même. Il doit être uni à Jésus. C’est la seule façon d’entrer, avec lui, par lui. Jésus est la seule porte d’entrée dans la maison du Père au ciel; la seule porte, mais qui donne un accès immédiat, sans délai, sans purgatoire, sans étapes préliminaires, sans de multiples réincarnations et transmigrations de l’âme. Aujourd’hui même, à l’instant où tu vas mourir. Si Jésus peut lui faire cette si grande promesse, c’est parce que les péchés de cet homme sont pardonnés. Il n’est plus criminel, il n’est plus bandit, voleur, violent. Ses péchés lui sont pardonnés et la justice de Jésus lui est donnée. Un grand échange se produit entre les deux croix! Les crimes de l’un contre la justice de l’autre! Jésus savait, en faisant cette promesse, qu’il devait lui-même payer pour les péchés de cet homme. Pour que cet homme puisse entrer au paradis, il fallait que Jésus souffre les tourments de l’enfer sur la croix. Et voyez ce qui se produit tout de suite après. Trois heures d’obscurité complète. La pleine mesure de la colère de Dieu viendra s’abattre sur Jésus. Trois heures d’agonie infernale. Voilà pourquoi ce criminel a été arraché de la mort éternelle pour avoir la promesse de la vie éternelle.

Oui, cette parole de la Bible nous révèle la grandeur de la grâce de Dieu et de la puissance de Dieu en action. Toute personne qui vient au Seigneur Jésus dans la repentance et la foi, avec une belle confession et une humble requête, ne sera jamais rejetée. Jésus ne dira jamais : Désolé, il est trop tard, ou désolé, tu es trop mauvais garnement, ou désolé, tu dois toi-même subir ton karma, c’est-à-dire les conséquences de tes actes. Non, le plus endurci des pécheurs, le pire des criminels, au dernier instant, reçoit la plus belle promesse. Ses péchés lui sont pardonnés et il a la promesse de la vie éternelle. Quand nous mourons, Jésus promet de nous prendre avec lui au paradis, immédiatement, sans délai, le même jour, au même instant.

Il y a une grande différence entre nous et ce criminel repentant. Nous ne sommes pas encore rendus à la dernière minute, juste avant de mourir. Nous avons encore devant nous une vie à vivre ici-bas. Nous avons des joies, des souffrances, des responsabilités, aussi longtemps que nous vivrons sur cette terre. Durant cette vie qui nous reste à vivre, nous sommes appelés à vivre par la grâce de Dieu, en comptant sur Jésus seul, à chaque instant. Nous sommes appelés à montrer par nos actes et par nos paroles que nous avons été sauvés par la puissance et l’amour du Christ qui est mort sur la croix pour nous. Souviens-toi de moi, Seigneur. J’ai péché, je me repens, je te fais entièrement confiance. La promesse de Dieu en Jésus-Christ est étonnante. Oui, je me souviendrai toujours de toi, chaque jour de ta vie et jusqu’au jour de ta mort. Je suis avec vous tous les jours. Je vous conduirai jusqu’au paradis, pour que là, vous soyez avec moi pour toujours. Amen.