Cet article a pour sujet la prière de guérison qui demande au Seigneur avec supplication.

1 pages.

La prière de guérison

Ce sujet est délicat.

Quand Jésus dit que « ceux qui auront cru en son nom chasseront les démons, boiront des breuvages mortels, imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris » (Mc 16.17-18), il ne dit pas que cela se produira systématiquement, tous les jours, pour tous les chrétiens. Il dit que ces choses arriveront, ce qui est déjà beaucoup. Il est certain que la foi ou le manque de foi pourront avoir une incidence sur cet accomplissement : c’est notre responsabilité. Mais n’oublions pas que celle-ci doit se situer dans la souveraineté de Dieu… et pas à côté.

Ainsi, il me semble que face à la maladie (ou à une autre adversité), deux attitudes distinctes (mais pas forcément séparées) peuvent trouver place :

  • la supplication, conformément à ce que dit Paul : « Faites connaître à Dieu vos besoins avec des prières, des supplications, des actions de grâce » (Ph 4.6). Supplier, c’est demander à Dieu d’agir sur une personne ou une situation qui lui est présentée;

  • la parole d’autorité qui, au nom du Seigneur, commande qu’une chose arrive. Mais cela surviendra sur l’indication du Seigneur, avec son autorisation. Là se situent, me semble-t-il, les dons de l’Esprit que « Dieu donne à chacun en particulier, comme il veut » (1 Co 12.11). Comme il veut, ce n’est pas comme je veux, ni quand je veux.

Ainsi, la prière des anciens (Jc 5.13-15) peut être une prière de supplication au cours de laquelle Dieu accorde un don de foi, ou de connaissance, ou de guérison. Cela dépend certes de la foi qui reçoit, mais aussi du Seigneur qui accorde ces dons, dans sa grâce, comme il veut.