Cet article a pour sujet les raisons de s'opposer aux politiques voulant imposer des mesures pour freiner la contribution humaine au réchauffement du climat, qui contribueraient en particulier à augmenter la pauvreté.

Source: Cornwall Alliance. 3 pages. Traduit par Paulin Bédard

Protéger les pauvres - Dix raisons de s’opposer aux politiques néfastes du changement climatique

  1. Les arguments contre les politiques climatiques néfastes
  2. Un appel à l’action
  3. Adhésion

Alors que les gouvernements envisagent des politiques coûteuses et de grande envergure pour atténuer la contribution humaine au réchauffement climatique, les dirigeants chrétiens doivent être bien informés des débats scientifiques, économiques et éthiques qui entourent cette question.

1. Les arguments contre les politiques climatiques néfastes🔗

En accord avec les conclusions de l’Appel à la vérité, à la prudence et à la protection des pauvres 2014 : Les arguments contre les politiques climatiques néfastes deviennent plus solides1, selon nous :

  1. La Terre, qui est le produit d’une conception infiniment sage, d’une création toute-puissante et d’un soutien fidèle (Gn 1.1-31; 8.21-22), est robuste, résistante, autorégulatrice et autocorrectrice. Bien que la Terre et ses sous-systèmes, y compris le système climatique, soient susceptibles d’être endommagés par des actions humaines ignorantes ou malveillantes, la conception sage de Dieu et son soutien fidèle font que ces systèmes naturels sont plus susceptibles — comme le confirment les observations scientifiques répandues — de réagir de manière à supprimer et à corriger ces dommages plutôt que de les amplifier de manière catastrophique.

  2. La température de la Terre se réchauffe et se refroidit naturellement de façon cyclique au fil du temps, et les périodes chaudes sont généralement plus propices à l’épanouissement de l’homme que les périodes froides.

  3. Bien que l’ajout par l’homme de gaz à effet de serre, en particulier le dioxyde de carbone (CO2), à l’atmosphère puisse légèrement augmenter les températures atmosphériques, des études d’observation indiquent que le système climatique réagit davantage par des moyens qui suppriment l’effet du CO2 sur la température que par des moyens qui l’amplifient, ce qui implique un effet de réchauffement relativement faible et bénin plutôt que grand et dangereux.

  4. Des études empiriques indiquent que les cycles naturels l’emportent sur les influences humaines dans la production des cycles de réchauffement et de refroidissement de la planète, non seulement dans un passé lointain, mais aussi récemment.

  5. Les modèles climatiques informatisés, dont plus de 95 % indiquent un réchauffement plus important que celui qui a été observé pendant la période d’augmentation rapide du CO2, ne justifient pas la croyance selon laquelle les influences humaines sont devenues plus importantes que les influences naturelles, ni la crainte que le réchauffement causé par l’homme soit important et dangereux.

  6. L’augmentation du CO2 atmosphérique profite à toute la vie sur Terre en améliorant la croissance des plantes et le rendement des cultures, en rendant la nourriture plus abondante et plus abordable, et en aidant surtout les pauvres.

  7. Une énergie abondante, abordable et fiable, dont la majeure partie est fournie aujourd’hui et dans un avenir prévisible par la combustion de combustibles fossiles, qui sont la principale source d’émissions de CO2, est indispensable pour sortir les gens de la pauvreté et les maintenir hors de la pauvreté.

  8. Les réductions obligatoires des émissions de CO2, visant à prévenir un réchauffement climatique dangereux, n’auraient que peu ou pas d’impact perceptible sur les températures mondiales, mais augmenteraient considérablement le prix de l’énergie et donc de tout le reste. De telles politiques mettraient davantage de personnes en danger que le réchauffement qu’elles sont censées prévenir, car elles ralentiraient, arrêteraient, voire inverseraient la croissance économique qui permet aux gens de s’adapter à tous les climats. Elles feraient également plus de mal aux pauvres qu’aux riches, et leur feraient plus de mal que le petit réchauffement qu’elles pourraient empêcher.

  9. Dans les pays développés, les pauvres dépensent un pourcentage plus élevé de leur revenu pour l’énergie que les autres, de sorte que la hausse des prix de l’énergie, due à l’abandon obligatoire des combustibles fossiles abondants, abordables et fiables au profit d’une énergie « verte » diffuse, coûteuse et intermittente, constituera en fait une taxe régressive — taxant les pauvres à un taux plus élevé que les riches.

  10. Dans les pays en développement, des milliards de pauvres ont désespérément besoin de remplacer les combustibles de cuisson et de chauffage sales et inefficaces, dont la pollution est à l’origine de centaines de millions de maladies et d’environ quatre millions de décès prématurés chaque année, principalement chez les femmes et les jeunes enfants. Exiger qu’ils renoncent à l’utilisation de combustibles fossiles bon marché et qu’ils dépendent de l’énergie éolienne, de l’énergie solaire et d’autres combustibles « verts » coûteux pour répondre à ce besoin, c’est les condamner à rester dans la pauvreté pendant davantage de générations et à souffrir d’un taux élevé de maladies et de décès prématurés qui accompagnent la pauvreté.

2. Un appel à l’action🔗

À la lumière de ces faits,

  1. Nous appelons les chrétiens à pratiquer la gérance de la création par amour de Dieu et par amour du prochain — en particulier des pauvres.

  2. Nous appelons les dirigeants chrétiens à étudier ces questions et à adopter une réflexion scientifique, économique et éthique solide sur la gestion de la création, en particulier sur le changement climatique.

  3. Nous appelons les dirigeants politiques à abandonner les politiques infructueuses et néfastes visant à contrôler la température mondiale, et à adopter à la place des politiques qui reflètent simultanément une gestion responsable de l’environnement, qui rendent l’énergie et tous ses avantages plus abordables et qui permettent ainsi aux pauvres de sortir de la pauvreté.

3. Adhésion🔗

Bien que nos signatures expriment uniquement notre soutien à cette déclaration et n’impliquent pas d’accord avec chaque point de l’Appel à la vérité, à la prudence et à la protection des pauvres 2014 : Les arguments contre les politiques climatiques néfastes deviennent plus solides, nous pensons toutefois que ce document le justifie amplement. Nous appelons les universitaires, les experts, les dirigeants et les citoyens à se joindre à nous pour signer cette déclaration afin de protéger les pauvres des politiques néfastes en matière de changement climatique.

Cliquez ici pour voir tous les signataires de ce document, cliquez ici pour voir les signataires originaux.

Note

1. Seul le résumé est disponible en français. Pour l'intégralité du document en anglais, voir A Call to Truth, Prudence, and Protection of the Poor 2014: The Case against Harmful Climate Policies Gets Stronger.