Psaume 131 - Le calme du pèlerin
Psaume 131 - Le calme du pèlerin
« Cantique des montées. De David. Éternel! je n’ai ni un cœur arrogant, ni des regards hautains; je ne m’engage pas dans des questions trop grandes et trop merveilleuses pour moi. Loin de là, j’ai imposé le calme et le silence à mon âme, comme un enfant sevré auprès de sa mère; mon âme est en moi comme un enfant sevré. Israël, attends-toi à l’Éternel, dès maintenant et à toujours! »
Psaume 131
Peuple bien-aimé du Seigneur,
Il n’est pas facile de rester calme. Êtes-vous toujours capables de garder votre cœur en paix? Pour la plupart d’entre nous, il faut vraiment lutter pour y arriver. Nous sommes souvent ballottés par les vagues de nos émotions. Une journée, nous sommes tout joyeux et, le lendemain, nous vivons des frustrations ou des découragements. Notre vie quotidienne ressemble souvent à des eaux turbulentes. Combien de fois nos vies ressemblent-elles aux eaux tranquilles et paisibles du Psaume 131?
David a écrit ce Psaume pour exprimer le calme que Dieu a mis dans son cœur. Le Saint-Esprit a donné ce Psaume à l’Église pour que les eaux tumultueuses de notre cœur se transforment en eau calme. En Israël, les pèlerins du Seigneur montaient à Jérusalem trois fois par année pour célébrer les fêtes en l’honneur de l’Éternel (la fête de la Pâque avec la fête des pains sans levain, la fête des semaines ou des prémices de la moisson, la fête des huttes ou des récoltes, Ex 23.14-17; Lv 23; Dt 16.1-16). Pendant la route, ils chantaient les « Psaumes des montées ». Ils chantaient le Psaume 131 pour les aider à calmer leur esprit tourmenté. Le Psaume 131 nous décrit le calme du pèlerin. Ce tout petit Psaume contient trois grandes vérités :
1. Le calme trouve sa source dans l’humilité (Ps 131.1)⤒🔗
David prie de façon remarquable. Il commence par parler de son cœur. « Éternel, je n’ai pas un cœur arrogant » (Ps 131.1). David s’adresse à celui qui connaît nos cœurs! Que veut dire avoir un cœur orgueilleux ou arrogant? Cela veut dire refuser la place que Dieu nous attribue dans sa création. S’élever à la place de Dieu, déterminer soi-même ce qui est bien et mal et se penser au-dessus des autres. L’orgueil est cet instinct naturel que nous recevons tous à la naissance et qui nous afflige de bien des façons. David mentionne, ensuite, les yeux : « Je n’ai pas des regards hautains. » L’orgueil vient du cœur, mais son expression visible se manifeste dans les yeux. Ce que le cœur désire, les yeux le cherchent. On a dit que les yeux sont le miroir de l’âme. Un seul regard peut communiquer tellement de choses : la colère, la haine, la convoitise, la jalousie. Un cœur arrogant regarde les autres de haut, avec mépris.
David n’avait ni un cœur arrogant ni des yeux hautains. Pourtant, la tentation était bien réelle pour lui. C’était un musicien talentueux, un poète accompli. C’était un guerrier redoutable qui a remporté de grandes victoires. C’était le roi d’Israël! Il avait tout pour être gonflé d’orgueil. Par la grâce de Dieu, il a gardé un cœur humble devant son Dieu et un regard doux devant les hommes.
Dans sa jeunesse, il était simple berger et cela lui convenait. Quand son père lui a demandé d’aller porter de la nourriture à ses frères sur le champ de bataille, il y est allé en toute simplicité. Son frère Éliab s’est alors mis en colère : « Je connais ton insolence et la malice de ton cœur. C’est pour voir la bataille que tu es descendu » (1 S 17.28). Fausse accusation! Faux témoignage contre David! David a entendu le géant Goliath mettre au défi le Dieu d’Israël. David a voulu se battre contre lui, non parce qu’il voulait des honneurs, mais parce que l’honneur de Dieu était bafoué. Plus tard, dans la caverne, quand il était pourchassé par Saül, David aurait pu tuer Saül et prendre sa place sur le trône. On l’accusait d’ailleurs d’être ambitieux. Mais non, il a humblement attendu que la promesse de Dieu s’accomplisse. Son humilité lui permettait de calmer son cœur dans l’adversité. Quand David est devenu roi, par la suite, il savait que cet honneur et cette responsabilité venaient de la grâce de Dieu seule, et non pas de ses mérites. David savait qu’il était pécheur. Il s’est humilié, il a demandé pardon pour ses péchés.
David ajoute : « Je ne m’engage pas dans des questions trop grandes et trop merveilleuses pour moi » (Ps 131.1). Cela veut-il dire que nous devrions éviter de réfléchir aux grandes questions théologiques de la Bible? Pas du tout! David voulait continuellement approfondir ses connaissances de la Parole de Dieu. Il méditait régulièrement la Parole. Mais voyez-vous, il y a bien des choses que Dieu ne nous a pas révélées. Pourquoi David a-t-il été si méchamment persécuté par Saül? Pourquoi plus tard son propre fils Absalom s’est-il révolté contre lui? Comment la promesse du Messie qui a été donnée à David s’accomplira-t-elle un jour? David savait que ces questions étaient trop grandes, trop merveilleuses pour lui. Il acceptait humblement ses limites, sans chercher à comprendre les secrets de Dieu. L’humilité procurait à David un cœur calme et paisible devant les circonstances de sa vie qu’il ne comprenait pas.
David était l’image d’un autre roi, un roi qui allait venir 1000 ans plus tard. Jésus, notre grand Roi, Jésus, le Fils de David, a parfaitement accompli le Psaume 131. Jésus a dit : « Je suis doux et humble de cœur. Venez à moi […] et vous trouverez du repos pour vos âmes » (Mt 11.28-29). Son humilité est la source de notre repos! L’apôtre Paul a dit : « Lui dont la condition était celle de Dieu, […] il s’est dépouillé, […] il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort sur la croix » (Ph 2.6-8). Jésus est un Roi plus excellent que David. C’est le Fils éternel de Dieu, le Tout-Puissant plein de majesté, sans aucun péché, contrairement à David. Ce grand Roi glorieux s’est humilié jusqu’à mourir sur la croix pour nos péchés d’orgueil et d’arrogance. Il nous a réconciliés avec Dieu. Son humilité est la source de notre paix avec Dieu! Son humilité calme nos cœurs!
Jésus notre Roi envoie son Esprit Saint dans nos cœurs pour qu’à notre tour nous devenions humbles. Il nous incite à confesser nos péchés, comme David l’a fait. Il nous pousse à reconnaître que tout ce que nous avons, nous l’avons reçu par pure grâce. Nous ne pouvons nous vanter d’absolument rien. Puisque Jésus s’est humilié, nous dit Paul, ayons les mêmes sentiments que lui. « Ne faites rien par rivalité ou par vaine gloire, mais dans l’humilité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes » (Ph 2.3). C’est souvent l’orgueil qui cause des querelles dans l’Église. L’humilité sera une source de paix en nous, dans nos cœurs. L’humilité sera aussi une source de paix entre nous, dans l’Église.
Nous sommes des pèlerins du Seigneur. Nous sommes en route vers la nouvelle Jérusalem. Nous avons reçu le Psaume 131 pour nous aider à nous apaiser durant notre voyage sur cette terre, jusqu’au but ultime, dans la nouvelle Jérusalem. Sommes-nous capables de prier comme David? « Éternel! je n’ai ni un cœur arrogant, ni des regards hautains. » Qu’en est-il de toutes nos questions qui nous troublent et qui perturbent notre esprit? « Pourquoi cette épreuve m’arrive-t-elle? Pourquoi Dieu m’envoie-t-il cette maladie, cet accident, cette difficulté? Pourquoi Dieu fait-il tourner les événements de cette façon? Comment Dieu va-t-il s’y prendre pour réaliser son plan? » Ayons l’humilité de reconnaître nos limites. « Je ne m’engage pas dans des questions trop grandes et trop merveilleuses pour moi. » Oui, j’étudie la Bible à fond, je veux connaître tout ce qu’il m’a révélé, mais les questions qui concernent les secrets de Dieu, je les laisse entre ses mains. Et alors, Dieu calmera nos cœurs. Son Esprit nous donnera sa paix dans nos âmes.
2. Le calme se repose dans le contentement (Ps 131.2)←⤒🔗
Au verset 2, David continue sa prière : « Loin de là, j’ai imposé le calme et le silence à mon âme, comme un enfant sevré auprès de sa mère; mon âme est en moi comme un enfant sevré. » En hébreu, « imposer le calme » signifie niveler, égaliser, comme on égalise un terrain. David a nivelé ses émotions, il a calmé son cœur, il a contenu ses turbulences. S’il avait besoin de se calmer, c’est sûrement parce que son âme était parfois troublée. Rappelez-vous sa colère contre Nabal. Ce Nabal dur et mauvais avait refusé de donner de la nourriture à David et à ses compagnons. Quelle offense pour David! Un affront intolérable! David avait résolu de tuer Nabal par vengeance. Il sentait le besoin irrésistible de prendre les choses en mains et de se faire justice lui-même. Il a fallu l’intervention providentielle d’Abigaïl pour éviter le drame (voir 1 Samuel 25).
Dans toutes ses adversités, David a dû apprendre à se calmer. Cela n’a pas été facile. « J’ai imposé le calme et le silence à mon âme, comme un enfant sevré auprès de sa mère. » Quelle belle image! Le sevrage d’un enfant est un processus douloureux pour la mère et pour l’enfant. La mère doit renoncer à ce contact proche et intime avec son enfant. Quel déchirement de priver son enfant du sein maternel et d’entendre l’enfant pleurer et pleurer! L’enfant est habitué à se nourrir du lait de sa maman. C’est si bon! Il ne veut pas arrêter. La mère a besoin d’être forte : « Non, c’est mieux pour toi de changer de nourriture. » L’agitation continue tant que le sevrage n’est pas terminé. Une fois sevré, l’enfant reste enfin calme auprès de sa mère. Il est simplement content d’être à ses côtés. Il sait qu’elle l’aime et qu’elle prend soin de lui, même s’il n’a plus son lait.
Le Psaume 131 nous dessine l’image du contentement. David a dû apprendre le contentement. Il a été sevré de son orgueil. Il a été sevré de son désir de trouver des réponses à ses questions trop grandes et trop merveilleuses pour lui. Il a sevré son âme spirituellement pour enfin trouver le repos et le contentement dans le Seigneur lui-même, non pas dans les bénédictions qu’il recevait, mais dans la personne même de son Dieu.
Le sevrage spirituel est un processus douloureux. Il a fallu que David attende pendant des années avant de recevoir la couronne promise, sans savoir pourquoi Saül le pourchassait. Même quand il est devenu roi, David a continué d’apprendre le contentement. Souvenez-vous de sa rencontre avec Chimeï (2 S 16). David endurait des souffrances pénibles parce que son propre fils Absalom s’était révolté contre lui. Absalom est entré dans Jérusalem avec ses troupes pour détrôner son père. David a dû s’enfuir encore une fois. Sur la route, il a rencontré Chimeï. Cet homme s’en est pris durement à David. Chimeï était quelqu’un de la maison de Saül. Pourtant, David n’avait rien fait de mal contre Saül. Chimeï a dit des choses épouvantables à David. Il s’est moqué de lui, il a dit du mal de lui, il l’a maudit, il lui a dit que c’est son fils Absalom qui deviendrait roi, il a lancé des pierres à David et à tous les serviteurs du roi. Comment David a-t-il réagi? Qu’est-ce qu’un David arrogant aurait fait, pensez-vous?
Qu’auriez-vous fait? Vous êtes le roi, on vous maudit injustement, on vous lance des pierres à la figure, on vous calomnie publiquement. Est-ce que vos émotions ne deviendraient pas comme des montagnes russes? Est-ce que vous ne voudriez pas prendre les choses en main, vous faire justice, punir le méchant, protéger votre réputation?
Plus jeune, c’est sûrement ce que David aurait fait, comme il a voulu le faire avec Nabal. Mais maintenant, entre Nabal (1 S 25) et Chimeï (2 S 16), il y a eu un sevrage. David a imposé le calme et le silence à son âme. Il a nivelé ses émotions. Il a été sevré de ce genre de réaction remplie d’orgueil, centrée sur lui. Ce n’est plus son ego blessé qui était la force motrice de sa vie. Écoutez sa réponse : « S’il maudit, c’est que l’Éternel lui a dit : Maudit David! Qui donc lui dira : Pourquoi agis-tu ainsi? » (2 S 16.10). David fait passer le Seigneur avant son ego. Il ne comprend pas pourquoi Chimeï agit de la sorte aussi méchamment. Mais David ne cherche plus à défendre son honneur personnel. Il laisse tout cela dans les mains du Seigneur. « Peut-être l’Éternel regardera-t-il ma peine et me fera-t-il du bien en retour de sa malédiction d’aujourd’hui » (2 S 16.12). David a dû apprendre le contentement. Il s’est contenté de la promesse de Dieu pour lui et pour son royaume (2 S 7). Dans l’adversité, il a été capable de se calmer parce qu’il a appris à se reposer dans l’amour et la grâce de Dieu. Il s’est contenté de la personne même de son Dieu.
Mille ans plus tard, la promesse de Dieu en faveur de David s’est finalement accomplie en Jésus-Christ. Jésus a parfaitement vécu le Psaume 131. Il a imposé le calme et le silence à son âme quand il a été bafoué, quand il a été méprisé, quand on s’est moqué de lui, quand on l’a accusé faussement. Oui, Jésus a vécu des émotions fortes à Gethsémané. Des angoisses profondes l’ont troublé devant la coupe de la colère de Dieu qu’il devait boire à notre place. Mais il a calmé son cœur en acceptant humblement la volonté de son Père. Il a fait confiance à son Père sans aller au-delà avec des questions trop profondes. Au moment de mourir pour nos péchés, pour nos péchés d’orgueil et d’arrogance, Jésus a imposé le calme à son âme. « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Lc 23.46). Il n’a pas cherché à prendre en main sa réputation, sa justice, son honneur. Il s’en est remis entre les bonnes mains de son Père. Il s’est contenté de la promesse de son Père. Promesse de résurrection, promesse de recevoir le trône éternel dans le Royaume des cieux, promesse de régner, promesse d’une Église rassemblée pour sa gloire.
Aujourd’hui, Jésus notre Roi nous dit : « Ma grâce te suffit » (2 Co 12.9). Quand les échardes et les épines viennent nous transpercer, contentons-nous de la grâce du Seigneur qui nous suffit. Il déverse en nous son Esprit Saint pour que nous apprenions le contentement. Paul, en prison à cause de sa foi, a écrit ceci : « J’ai appris à me contenter de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation et je sais vivre dans l’abondance » (Ph 4.11-12). Le contentement ne vient pas tout seul. Il nous faut apprendre à nous contenter. Nous avons besoin d’un sevrage. Paul a été sevré pour être capable de se reposer calmement en Dieu, en toutes circonstances, même quand il était en prison à cause de sa foi.
Le secret du contentement ne se trouve pas dans ce qui nous arrive, mais plutôt dans ce que nous faisons avec nos circonstances. Trop souvent, nous nous imaginons qu’il faut qu’un certain nombre de conditions soient remplies pour être contents. « Si au moins j’avais un autre emploi, là je serais content. Si j’avais un mari, une épouse, des enfants, si j’avais une autre maison, si j’avais plus d’argent, si j’avais d’autres talents, si mon Église était différente, là je serais content. Comment Dieu peut-il permettre que telle épreuve m’arrive? » Apprenons plutôt à dire avec David : « J’ai imposé le calme et le silence à mon âme, comme un enfant sevré auprès de sa mère. » Je me suis contenté de la grâce de Dieu et de son amour pour moi. Je me suis contenté de sa présence bénie. Je suis à côté de Dieu et je suis pleinement content et satisfait.
3. Le cœur apaisé se nourrit d’espérance (Ps 131.3)←⤒🔗
Comment David pouvait-il garder son calme intérieur? Sa « recette » se trouve au verset 3 : « Israël, attends-toi à l’Éternel, dès maintenant et à toujours! » Maintenant, il s’adresse à Israël, mais, bien sûr, il a commencé par lui-même. Au milieu des épreuves, David ne regardait pas à lui-même, il regardait à l’Éternel, son Dieu. « Je ne sais pas pourquoi cela m’arrive, Seigneur, mais je sais que tu le sais. Père, je ne sais pas quel est le but de cette épreuve, mais je sais que tu as un but. Et je sais que le but que tu as pour moi et pour tous tes enfants est toujours plein de grâce, plein d’amour, et que c’est pour mon bien que cela m’arrive. »
David est passé par le processus difficile d’apprendre à son âme à ne plus boire le lait naturel de la confiance en soi et à ne plus penser que nous avons toutes les réponses. Il a appris à se nourrir d’une meilleure nourriture, celle de la confiance en Dieu, celle de l’espérance en Dieu. « Je mets mon espérance dans le Seigneur et dans le Seigneur seul. » David ayant lui-même appris cette leçon, il l’enseigne ensuite à Israël. David appelle tout le peuple de Dieu à suivre son exemple. Vous aussi, mes frères et sœurs, mettez votre espérance dans le Seigneur! Croyez dans ses promesses, tous les jours de votre vie, jusqu’à la fin de votre pèlerinage sur terre, jusqu’à l’entrée dans la nouvelle Jérusalem.
N’est-ce pas libérateur? Que se passe-t-il quand nous manquons de confiance en Dieu? L’orgueil refait surface. Nous ruminons des rancunes dans nos cœurs. L’amertume nous ronge les os. Nous cherchons à défendre notre réputation. Nous mettons toute notre énergie à nous protéger. Nous ne sommes jamais capables de nous relaxer. Jamais libres de nous reposer dans le contentement et de nous réjouir dans la grâce que Dieu nous a donnée. Avez-vous déjà remarqué que les personnes les plus malheureuses, les plus grincheuses, les plus critiques sont celles qui passent leur temps à vivre pour elles-mêmes?
Mettons notre espérance dans le Seigneur. Que notre âme soit libre, en repos! Mettez votre espérance dans celui qui a fait justice à David en punissant Nabal et Chimeï, dans celui qui a fait justice à Jésus en le ressuscitant des morts et en lui donnant le trône éternel de David. Abandonnez votre cause entre les mains du Seigneur. Sevrez vos âmes de toute confiance en vous-mêmes et mettez votre confiance uniquement dans le Seigneur, votre Dieu. Quand viendra le jour du malheur — la maladie, un accident, un échec financier ou la perte soudaine d’un être cher —, vous ne perdrez pas votre paix. Il y aura certes des turbulences, mais vous pourrez calmer votre cœur.
Seigneur, je m’humilie devant toi. Je ne te demande pas une explication, mais je regarde à toi pour que tu me sauves. Tu ne m’as pas promis une explication, tu m’as promis ton salut. Je ne vais pas chercher à fouiller dans tes plans secrets, mais je m’attends à toi pour que tu me viennes en aide au moment voulu. Tes voies sont trop élevées pour moi. Ton plan parfait s’est accompli dans la vie de ton Fils d’une façon que personne n’a compris au moment où tout cela s’est produit. J’ai confiance, Père, que ton plan pour ma vie s’accomplira parfaitement, lui aussi, à cause de Jésus. Je m’abandonne à toi. Viens calmer mon âme. Viens mettre ta paix dans mon esprit. Amen.