Cette méditation sur le Psaume 131.2 a pour sujet l'appel à trouver notre paix et notre sécurité auprès de Dieu comme un enfant auprès de sa mère.

Source: Aujourd'hui devant Dieu. 2 pages.

Psaume 131 - Tel un enfant

3jour du 11mois

« J’ai imposé le calme et le silence à mon âme, comme un enfant sevré auprès de sa mère. »

Psaume 131.2
Lecture : Psaume 131

L’enfant blotti sur le sein de sa mère est l’image même de la confiance et du bonheur. Il est comblé au-delà de tout souhait. Il en est ainsi pour tout enfant qui a le bonheur d’avoir une mère bonne et affectueuse. Mais lorsque l’enfant grandit, ce sentiment de bien-être et de sécurité fait souvent place à l’inquiétude, lorsqu’il doit entrer et se débrouiller dans le monde troublé des adultes…

Il semble bien difficile, de nous jours, de conserver un esprit serein. La sérénité semble faire partie du passé, d’un monde plus calme et à jamais révolu. Peut-être quelques rares privilégiés peuvent encore la conserver, mais pour la majorité de nos concitoyens, qui vivent dans un tourbillon continuel, la paix de l’esprit est devenue une parole vide de sens.

Notre orgueil nous a fait échouer dans une voie sans issue. Les acquis de notre savoir nous étonnent et nous terrifient en même temps. Les limites du savoir humain reculent sans cesse, et pourtant nous sommes angoissés, car toute cette somme de connaissances techniques et scientifiques est plus menaçante que rassurante dans un ensemble cohérent et intelligible. Notre orgueil et notre suffisance sont facteurs de troubles qui nous plongent dans l’abîme de situations incontrôlables.

Nous sommes engagés, parfois contre notre gré, dans une compétition effrénée où, à chaque instant, nous risquons d’être battus, parfois même écrasés. Que de menaces autour de nous! C’est cela la vie, notre vie de chaque jour. Ah! si nous pouvions retrouver la paix et la sécurité de l’enfance… Mais les adultes tendent à considérer ce désir comme infantile.

Le psalmiste ne pensait pas ainsi. Il est possible d’être comme un petit enfant sans toutefois sombrer dans l’infantilisme. La paix que goûte l’enfant résulte de sa dépendance vis-à-vis de sa mère. Nous sommes dépendants de Dieu. Si seulement nous pouvions briser notre arrogance et nous fier à lui! La paix déborderait de notre cœur et la quiétude occuperait notre esprit. « Si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Mt 18.3). Devenons donc comme des petits enfants. Appuyons-nous sur Dieu. Il est tout près de nous.

Prière

Notre Dieu, notre espérance est en toi. Auprès de toi, nous trouvons un amour ferme et constant et notre salut total. Accorde-nous ta paix dans ce monde agité. Arrache-nous aux instants de découragement et de désespoir afin de trouver en toi l’unique repos et le seul refuge. Amen.