Cet article a pour sujet le péché, son origine (désobéissance d'Adam), sa nature (transgression de la loi), son étendue (corruption de tout homme), ses conséquences (souffrances, mort) et sa solution (Jésus-Christ qui a payé pour nos péchés).

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Qu'est-ce que le péché?

Chaque fois que nous utilisons le mot « péché », les gens nous regardent tout étonnés. « Qu’est-ce que vous voulez dire par le mot “péché”? Êtes-vous en train de me traiter de pécheur? Je mène une bonne vie. Je fais mon travail honnêtement, j’ai bien le droit de profiter des bonnes choses de la vie. Je donne un peu aux œuvres de charité et j’essaie d’être juste avec tout le monde. Je vais même à l’Église de temps en temps. »

Pour la plupart d’entre nous, le « péché » n’est pas une réalité vraiment concrète. Nous ne sommes pas à l’aise avec tout ce que ce terme évoque : être responsable, devoir rendre des comptes, faire face au jugement. Notre monde préfère éviter ce mot… peut-être parce que c’est un mot qui vient de quelqu’un d’autre : il vient de Dieu. C’est lui qui nous parle de péché.

La Bible nous explique comment le péché est entré dans le monde. Dieu, le Créateur tout-puissant, a créé Adam parfait, sans péché. Adam a même reçu l’honneur d’être le représentant de Dieu — il était saint, le mal n’était pas en lui. Dieu et l’homme vivaient en parfaite harmonie. Dieu prenait soin de sa créature et l’entourait de son amour absolu. Adam connaissait son Créateur et l’honorait dans une pureté absolue.

La destinée de l’homme était de vivre sur cette terre, qui avait été préparée spécialement pour lui. Dieu avait doté cette terre d’une richesse et d’une énergie incroyables : des minéraux, de l’air, de l’eau, un sol fertile, des plantes, des animaux, de la chaleur, de la lumière, de l’électricité et de l’énergie nucléaire. Il avait aussi donné à l’homme toute l’intelligence et toutes les habiletés nécessaires pour tirer le plein potentiel de la terre, pour obtenir du sol des cultures riches et diversifiées. De plus, Dieu avait donné à l’homme une capacité infinie de se reproduire, lui permettant d’avoir un rôle actif dans l’accomplissement du grand plan de la vie.

La vie d’Adam a finalement été comblée lorsqu’il a reçu une femme pour être à ses côtés. Avec elle, Adam pouvait jouir d’une vie remplie d’amour. Elle était son aide, « la mère de tous les vivants » (Gn 3.20). Les premiers partenaires humains, incroyables merveilles de la puissance créatrice de Dieu, ont reçu ce mandat : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la » (Gn 1.28).

Il est bien évident que tout cela ne pouvait s’accomplir que sous la direction de Dieu et en conformité à ses lois. Malgré tous les dons qu’il avait reçus, jamais l’homme n’aurait pu accomplir son travail sans le grand Architecte. D’un autre côté, l’homme n’était pas destiné à n’être qu’un simple instrument; il avait reçu un esprit, une volonté, la capacité de percevoir ainsi que la responsabilité. L’homme était appelé à mettre ses dons au service de Dieu par sa propre volonté. Dieu a donné un commandement à l’homme afin de mettre son allégeance à l’épreuve : « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin » sauf un (Gn 2.16-17). C’était le seul arbre défendu, le seul arbre dont l’homme ne pouvait manger le fruit… sous peine de mort — la perte de la communion avec Dieu.

La demande de Dieu était sage et juste. Malgré tout, la catastrophe s’est produite : l’homme a ignoré le commandement de Dieu et a succombé à la tentation de Satan. Genèse 3 rapporte ce triste événement. C’est là l’origine du péché.

Le péché, c’est la rupture de la relation entre Dieu et l’homme. L’homme a rejeté l’amour de Dieu et a embrassé Satan, le grand adversaire de Dieu. Les conséquences ont été absolument terribles. Adam et Ève ont immédiatement reçu une punition. Dieu les a frappés de sa malédiction, de même que tout le reste de la création. Ils allaient maintenant devoir lutter pour survivre : ils allaient devoir faire face à la maladie, à la souffrance et à toutes sortes d’épreuves. La séparation finale — la mort — allait être totale.

Cependant, le pire serait la rupture de la communication avec Dieu. Ils étaient maintenant sous la domination de Satan et celui-ci allait tout faire pour les garder loin de Dieu. Il les entraînerait finalement dans la damnation éternelle.

Et s’il n’y avait eu que cela… Ces deux personnes représentaient toute la race humaine. Nous sommes tous issus d’eux et, par conséquent, nous sommes tombés avec eux. Le péché est comme une maladie héréditaire qui a infecté le cœur même de l’homme et dont tous les descendants d’Adam et Ève héritent irrévocablement. La chute au paradis est un événement qui a changé le cours de la vie sur la terre de manière irréversible. Nous naissons tous pécheurs et nous sommes enclins par nature à transgresser les commandements de Dieu. Nous ne pourrons jamais retrouver le chemin vers Dieu par nous-mêmes.

Si vous avez peine à croire cela, lisez simplement les dix commandements (Ex 20.1-17). Dieu nous a donné ces commandements pour protéger nos vies brisées…

Y a-t-il même un seul de ces commandements que vous arrivez à observer parfaitement? En Matthieu 22.37-40, Jésus donne un résumé de ces lois. Parvenez-vous à observer parfaitement ces commandements? Aimez-vous Dieu plus que tout et aimez-vous votre prochain comme vous-même? En avez-vous seulement le désir? Existe-t-il même une seule personne qui le veuille vraiment?

Toute la vie s’est littéralement désintégrée lors de la rupture de la relation avec Dieu. Vous n’avez qu’à considérer toute la misère et la détresse autour de nous : la maladie, la pauvreté, la faim, la haine, les désastres, la guerre. Nous en faisons l’expérience tous les jours. De plus, après être passé à travers toutes ces souffrances, aucun d’entre nous ne peut éviter l’agonie finale de la mort elle-même.

Où en sommes-nous par rapport au péché? La plupart d’entre nous préfèrent éviter ce sujet. Si nous avons des problèmes avec quelque chose, nous essayons de régler cela de notre propre façon. Soyons honnêtes, n’avons-nous pas tous des choses auxquelles nous tenons, même si nous savons qu’elles sont mal? Ou encore, nous évitons de faire face à la profondeur de notre corruption : nous essayons de transmettre l’image d’une personne sûre d’elle-même, qui ne s’en fait pas, contente d’elle-même. Nous aurons toujours le temps de changer plus tard, si nécessaire.

Cependant, il ne faut pas s’imaginer que Dieu ne voit pas au-delà de cette façade! Il nous connaît jusqu’au plus profond de notre âme et lorsque Dieu parle du péché, il a des choses précises en tête. Il nous montre des choses très concrètes dans nos vies et il dit : « Ceci ou cela vient de ton cœur méchant et pécheur… ôte cela de ma vue. » « Tout ce que tu fais et ce que tu dis empeste la corruption. Tu te fiches de moi et tu suis ton propre chemin! » « Tu gaspilles tes jours et, s’il n’y a pas de changement, tu finiras par perdre ta vie! »

N’y a-t-il donc aucun moyen de s’en sortir? Oui, car Dieu a été si profondément touché et bouleversé par notre chute loin de lui qu’il nous a tendu la main, de même qu’à toute la création. Il ne nous a pas abandonnés. Il veut voir des pécheurs dépravés retourner à lui. Il nous appelle à revenir à lui, enfants perdus que nous sommes. Il a même pourvu un moyen de revenir : Jésus-Christ, qui a pris la culpabilité de nos péchés sur lui-même. Il a payé pour toutes nos dettes. Notre seul espoir de salut se trouve en lui. Lisez ce que dit la Parole de Dieu :

« Voici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons : Dieu est lumière, il n’y a pas en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui et que nous marchons dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est pas en nous » (1 Jn 1.5-10).