Ésaïe 59 - Mon Esprit et ma Parole pour toi et tes enfants
Ésaïe 59 - Mon Esprit et ma Parole pour toi et tes enfants
« Quant à moi, voici mon alliance avec eux, dit l’Éternel : Mon Esprit, qui repose sur toi, et mes paroles, que j’ai mises dans ta bouche, ne se retireront pas de ta bouche, ni de la bouche de tes enfants, ni de la bouche des enfants de tes enfants, dit l’Éternel, dès maintenant et à toujours. »
Ésaïe 59.21
Autres lectures : Ésaïe 59.1-21; Luc 1.67-75; Actes 2.37-41
Les jeunes enfants possèdent la merveilleuse faculté d’apprendre à parler. Leur Créateur leur a donné un cerveau doté d’une grande capacité à décoder nos paroles. À mesure qu’ils comprennent, ils essaient de dire des mots. Quelle joie pour les parents d’entendre pour la première fois « maman, papa »! D’autres mots s’ajoutent, puis de longues phrases. Et les voilà bientôt qu’ils parlent comme des grands! Transmettre notre langue à nos enfants est un précieux cadeau à leur donner. Ça commence très tôt à la maison. Ce bébé qui vient d’être baptisé n’arrive pas encore à nous répondre avec des mots, mais déjà nous lui parlons, et lui, il cherche très fort à communiquer. Nous donnons à nos enfants notre langue, avec amour et affection. Les enfants apprennent les mots qu’on leur enseigne, ils prennent notre accent, nos expressions. Nous mettons vraiment nos paroles dans leur bouche.
Dieu aussi met sa Parole dans notre bouche et dans la bouche de nos enfants. Écoutez sa Parole dans notre texte pour aujourd’hui
« Quant à moi, voici mon alliance avec eux, dit l’Éternel : Mon Esprit, qui repose sur toi, et mes paroles, que j’ai mises dans ta bouche, ne se retireront pas de ta bouche, ni de la bouche de tes enfants, ni de la bouche des enfants de tes enfants, dit l’Éternel, dès maintenant et à toujours » (És 59.21).
N’est-ce pas fascinant? Dans son alliance, Dieu promet de mettre son Esprit en nous et sa Parole dans notre bouche et dans celle de nos enfants. Une grande promesse!
1. Cette promesse est enracinée dans l’alliance de grâce⤒🔗
Voyez le déploiement de la grâce divine! Ésaïe 59 nous fait passer du désastre complet à la merveilleuse délivrance. Le verset 21 constitue le sommet du chapitre. Jetons un coup d’œil à l’ensemble du chapitre avant de nous concentrer sur le dernier verset.
Le verset 1 annonce le sujet : « Non, la main de l’Éternel n’est pas devenue trop courte pour sauver. » Effectivement, ça va prendre une main longue et puissante pour sauver! Car, disons-le franchement, les choses vont très mal en Israël. Le prophète leur porte d’abord de graves accusations :
« Ce sont vos fautes qui mettaient une séparation entre vous et Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachaient sa face. […] Car vos mains sont souillées de sang et vos doigts de fautes; vos lèvres profèrent le mensonge… » (És 59.2-4).
Les versets 5 à 8 ajoutent une désolante description.
« Leurs œuvres sont des œuvres d’injustice, et des actes de violence sont dans leurs mains. Leurs pieds courent au mal, ils ont hâte de répandre le sang innocent; leurs pensées sont des pensées d’injustice » (És 59.6-7).
En réponse, les versets 9 à 15 contiennent une humble confession.
« Nos crimes sont nombreux devant toi, et nos péchés témoignent contre nous. Nos crimes sont avec nous, et nous connaissons nos fautes » (És 59.12).
Grand malheur, c’est le désastre moral et spirituel!
Heureusement, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver! Dans les versets 15 à 20, la rédemption promise est annoncée.
« L’Éternel voit et trouve mauvais que le droit n’existe plus. […]
Alors son bras lui vient en aide et sa justice lui sert d’appui. » (És 59.15-16).
Non seulement sa main, mais son bras puissant se prépare à intervenir. L’Éternel est présenté comme un puissant guerrier qui se revêt d’une solide armure pour engager le combat.
« Il se revêt de la justice comme d’une cuirasse, il met sur sa tête le casque du salut » (És 59.17).
Nous connaissons ces images reprises par l’apôtre Paul en Éphésiens 6 pour décrire les armes du chrétien. Ici, c’est Dieu lui-même qui se revêt de cette armure et qui va au combat. Oui, l’Éternel interviendra puissamment pour rectifier la situation. D’une part, il punira les méchants. D’autre part, il apportera la rédemption à ceux qui confessent leurs péchés.
« Un Rédempteur vient pour Sion, pour ceux de Jacob qui se détournent de leur crime » (És 59.20).
Le Rédempteur, c’est Jésus-Christ. Il viendra nous délivrer de nos péchés.
Ésaïe 59 présente des accusations, une description, une confession, puis la rédemption. Logiquement, on pourrait sauter à Ésaïe 60 qui annonce la glorification, la gloire finale de l’Église, la nouvelle Jérusalem.
Et pourtant, nous avons le verset 21 qui s’insère entre la rédemption et la glorification. Ce verset nous présente l’aboutissement magistral du chapitre 59 :
« Quant à moi, voici mon alliance avec eux, dit l’Éternel » (És 59.21).
Pour la première fois dans ce chapitre, l’Éternel parle directement, à la première personne. « Quant à moi… » Une parole solennelle, pleine de majesté. Nous ferons bien d’écouter, car voici ce qui lui tient le plus à cœur : « mon alliance avec eux, dit l’Éternel ». Son alliance avec qui? Le verset 20 a déjà répondu : « Un rédempteur vient pour Sion, pour ceux de Jacob qui se détournent de leur crime. » Oui, Dieu fait alliance avec ceux qui se repentent de leurs péchés, c’est-à-dire les croyants. Le Rédempteur est venu à Noël, c’est magnifique! Il est venu pour nous arracher de notre désastre moral et spirituel et nous accorder son merveilleux salut. Loué soit Dieu pour ce grand Rédempteur!
Mais plus encore. Dieu s’intéresse non seulement à la venue du Rédempteur, mais aussi au fruit de cette rédemption dans nos vies aujourd’hui. Voilà pourquoi le verset 21 se trouve là. Entre la rédemption et la glorification, Dieu nous fait le grand cadeau d’une vie en communion avec lui dans son alliance. Pour vivre dans cette riche communion, il nous fait le cadeau de son Esprit Saint qu’il déverse dans nos cœurs, et le cadeau de sa Parole qu’il préserve dans la Bible, qu’il nous fait entendre à nos oreilles, qu’il fait descendre dans nos cœurs et qu’il met dans nos bouches. N’est-ce pas grandiose? Nous avons un Sauveur admirable!
Reconnaissons-nous la gravité de nos péchés? Les confessons-nous humblement devant lui? Croyons-nous au Seigneur Jésus pour notre salut? Plus encore. Le remercions-nous pour son alliance et pour la communion qu’il nous permet de vivre avec lui dans cette alliance? Sommes-nous reconnaissants pour sa Parole et son Esprit qui nous fait goûter à la joie de son salut et qui nous fait proclamer ses merveilles? Loué soit Dieu pour son alliance, pour son Esprit et pour sa Parole! Loué soit Dieu pour l’aboutissement magistral du chapitre 59!
2. Cette promesse est pour nous et nos enfants←⤒🔗
Oui, Dieu fait alliance non seulement avec les croyants, mais aussi avec les enfants des croyants! C’est d’autant plus beau!
« Quant à moi, voici mon alliance avec eux, dit l’Éternel : Mon Esprit qui repose sur toi, et mes paroles, que j’ai mises dans ta bouche, ne se retireront pas de ta bouche, ni de la bouche de tes enfants, ni de la bouche des enfants de tes enfants, dit l’Éternel » (És 59.21).
Oui, les enfants des croyants, nos enfants, ont reçu la promesse du Saint-Esprit, combinée à la promesse que Dieu gardera sa Parole dans leur bouche pour louer Dieu, le servir, témoigner de lui! Voilà pourquoi nous baptisons les enfants des croyants. Le baptême n’est pas le signe de leur foi ou de leur engagement, ils sont trop petits. Le baptême est le signe et le sceau de l’engagement de Dieu en leur faveur. Il est le signe et le sceau de l’alliance de Dieu et de sa promesse de grâce pour nous et nos enfants.
Ce texte contient un puissant encouragement pour la famille chrétienne. Oui, Dieu se soucie de la famille. Il a commencé à rassembler son Église à partir d’une famille : les premiers patriarches, ensuite Abraham, Isaac et Jacob. Dieu a dit à Abraham :
« J’établirai mon alliance avec toi et ta descendance après toi, dans toutes leurs générations : ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de tes descendants après toi » (Gn 17.7).
Cette alliance était en vue de la rédemption que Dieu préparait. Cette alliance s’est pleinement accomplie à la venue du Christ, le parfait descendant d’Abraham autrefois promis au patriarche selon les termes mêmes de l’alliance conclue en Genèse 17 (Ga 3.16). Écoutons Zacharie, le père de Jean-Baptiste, qui nous le confirme :
« Ainsi fait-il miséricorde à nos pères et se souvient-il de sa sainte alliance, selon le serment qu’il a juré à Abraham, notre père » (Lc 1.72).
Quand Jésus est venu à Noël, il n’a pas mis fin à l’alliance avec Abraham. Il ne l’a pas reportée à plus tard non plus. Au contraire, l’alliance s’est accomplie en Christ, à travers sa venue. C’est pourquoi Pierre a dit aux Juifs réunis à Jérusalem le jour de la Pentecôte :
« La promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera » (Ac 2.39).
La Nouvelle Alliance n’est pas moins riche que l’Ancienne, elle est plus riche. Les enfants ne sont pas retranchés de l’alliance, ils en font encore partie. En plus, les filles reçoivent maintenant le signe de l’alliance, alors que, dans l’Ancien Testament, seuls les bébés garçons le recevaient. En plus, le peuple de l’alliance n’est plus limité aux juifs, il s’étend maintenant au loin vers toutes les nations.
Oui, l’héritage de l’alliance se transmet encore de génération en génération par la Parole et par l’Esprit. Par la parole des prophètes et des apôtres autrefois. Par la parole des prédicateurs aujourd’hui. Et n’oublions pas non plus par la parole des parents aux enfants, un canal de transmission tellement important et précieux. Le Seigneur Jésus nous a fait le très grand cadeau de sa Parole et le très grand cadeau de son Esprit Saint déversé en nous pour nous permettre de comprendre sa Parole et de la garder dans nos cœurs et dans nos bouches. Ce cadeau est pour toute l’Église. Il est spécialement pour la famille chrétienne. Vous, les parents, vous avez le privilège et la responsabilité d’ouvrir la Bible en famille et la transmettre à vos enfants. Les parents ne peuvent pas donner la foi à leurs enfants. Nous-mêmes sommes corrompus, nous et nos enfants. Par nature, c’est le désastre spirituel et moral, comme en Israël. Nous et nos enfants sommes naturellement portés à détester Dieu et notre prochain. La bonne nouvelle, c’est que le Saint-Esprit possède une grande puissance, par sa Parole, pour percer la carapace et transformer notre vie et celle de nos enfants.
Dieu nous l’a promis!
« Mon Esprit, qui repose sur toi, et mes paroles, que j’ai mises dans ta bouche, ne se retireront pas de ta bouche, ni de la bouche de tes enfants, ni de la bouche des enfants de tes enfants. »
Le prophète Ésaïe en parle encore ailleurs dans ces termes : « Je répandrai mon Esprit sur ta descendance et ma bénédiction sur ta progéniture » (És 44.3). Accrochons-nous à sa promesse! Autrement, nous nous découragerons facilement dans ce monde si farouchement hostile à la foi!
Par l’Esprit Saint, même les tout petits peuvent comprendre l’Évangile et vivre la joie du Seigneur. Jésus a dit que, pour entrer dans le Royaume de Dieu, on doit devenir comme des petits enfants. Un jeune enfant croit tout sans réserve, simplement, humblement. Croyons-nous tout sans réserve dans la Parole de Dieu, humblement, simplement? Avons-nous reçu avec joie le cadeau de Dieu? Nous n’avons qu’à tendre la main et à saisir Jésus-Christ, sa promesse de pardon et de vie éternelle. C’est gratuit! Lisons-nous régulièrement la Parole de Dieu, seuls et en famille? Comptons-nous sur le Saint-Esprit pour qu’il nous guide et nous restaure, seuls et en famille? Oui, comptons sur les promesses de Dieu pour nous, pour nos enfants et pour nos petits-enfants.
« La promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera » (Ac 2.39).
3. Cette promesse est durable et digne de confiance←⤒🔗
La famille s’avère indispensable à la société : elle constitue un cadre protecteur durable, un milieu affectif essentiel et un lieu privilégié pour transmettre la foi. Notre Créateur l’a voulu ainsi depuis le début de l’humanité. Il a démontré sa grande sagesse en instituant ainsi la famille pour les générations à venir. Et pourtant, aujourd’hui, la famille est attaquée de toute part. Satan connaît très bien tous les bienfaits que Dieu peut produire à travers la famille. C’est pourquoi le diable s’acharne par tous les moyens à vouloir détruire la famille.
Et même que, parmi la jeune génération, plusieurs jeunes adultes refusent de donner naissance à des enfants. Pour quelles raisons? Préoccupations financières, doutes sur leurs compétences parentales, peur de l’engagement, mauvais modèles de parents divorcés, instabilité mondiale, dérive morale de la société, sans parler du grand problème de l’écoanxiété qui en tourmente plusieurs, avec la peur irrationnelle d’un désastre planétaire supposément causé par des changements climatiques. Même de jeunes chrétiens ressentent parfois une peur semblable et refusent aussi d’avoir des enfants pour des raisons similaires. C’est vraiment triste. Avouons que les moins jeunes ne montrent pas toujours l’exemple non plus, quand ils expriment leur nostalgie du passé (« c’était bien mieux dans le bon vieux temps ») ou leur pessimisme face à l’avenir (« j’ai hâte de quitter ce monde à la dérive, je ne voudrais surtout pas me retrouver à la place de mes enfants »). Quoi? Les aînés n’ont-ils pas reçu la belle vocation d’apporter encouragement et soutien spirituel aux plus jeunes et aux jeunes familles?
Contre vents et marées, l’Éternel Dieu continue d’agir à travers la famille, spécialement à travers la famille chrétienne. C’est ainsi qu’il rassemble son Église de jour en jour. Sa promesse demeure vraie :
« Voici mon alliance… : Mon Esprit, qui repose sur toi, et mes paroles, que j’ai mises dans ta bouche ne se retireront pas de ta bouche, ni de la bouche des enfants de tes enfants, dit l’Éternel, dès maintenant et à toujours » (És 59.21).
De génération en génération, le Seigneur s’assure de toujours préserver sur terre de fidèles adorateurs du vrai Dieu.
« Célébrez-le, bénissez son nom! Car l’Éternel est bon; sa bienveillance dure à toujours, et sa fidélité de génération en génération » (Ps 100.4-5).
Le baptême de ce bébé aujourd’hui sert de puissant antidote contre le découragement, contre la morosité, contre l’inquiétude face à l’avenir. Pourquoi? Parce que le baptême est le signe de la fidélité de Dieu! Quand nous voyons un arc-en-ciel après l’orage, que disons-nous? Magnifique! Dieu est fidèle à son alliance avec Noé et ses descendants, et même avec la création. Il a promis de ne plus envoyer de déluge pour engloutir la terre. Le signe rappelle et atteste la promesse et l’alliance de la patience de Dieu. Et quand nous voyons l’eau du baptême versée sur un membre de l’alliance, que disons-nous? Que devrions-nous dire? Magnifique, c’est un bel enfant? Non! Magnifique, cette personne a une belle foi? Non plus! Nous devrions dire : Magnifique! Dieu est fidèle à son alliance de grâce avec nous et nos enfants! Le signe rappelle et atteste la promesse et l’alliance de grâce. On voit tellement peu de fidélité dans ce monde. Mais voilà, devant nos yeux, le signe et le sceau de la fidélité de Dieu! Comme c’est encourageant! Je prie que ce baptême aujourd’hui vous encourage puissamment et vous remplisse de joie profonde!
Le Dieu de l’univers a promis son Esprit et sa Parole, à nous et à nos enfants. Il s’est engagé envers la famille : c’est du solide. Nos paroles sont teintées de mensonge. Nous ne méritons pas toujours la confiance des autres, loin de là. Lui, sa parole est pure et limpide, elle est véridique, entièrement digne de confiance. Dieu ne trompe personne. Il nous dit : « Le salaire du péché, c’est la mort. » Certainement, la mort éternelle viendra pour ceux qui ne se repentent pas de leurs péchés. Il nous dit : « Si tu reviens et me demandes pardon, si tu crois en Jésus, tu vivras. » Certainement, la vie éternelle est donnée gratuitement en Jésus-Christ. Dieu dit : « Voici mon alliance avec eux… mon Esprit et ma Parole seront avec toi et tes enfants. » Il est sérieux. Il est à prendre au sérieux. Si, par contre, sa promesse n’est pas crue, si elle est rejetée, elle se transformera en jugement. Le baptême est une lame à deux tranchants, comme la cène.
Dieu a promis d’être le Dieu de cet enfant. Il en a fait la démonstration publique et visible par son baptême aujourd’hui, administré au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Les parents et l’Église ont tout un privilège et toute une responsabilité! Éduquer cet enfant, le guider vers Jésus-Christ. Sans oublier la promesse de Dieu que cet enfant devra plus tard saisir par la foi.
Nous entourons nos enfants d’amour et d’affection. Nous leur parlons avant même qu’ils sachent répondre. Nous n’attendons pas que ce bébé comprenne ou soit capable de répondre. Nous avons déjà commencé à lui parler, avec amour et affection. Dieu fait la même chose! Il a déjà commencé à lui parler avec sa promesse, même si cet enfant ne la comprend pas encore. Dieu veut mettre sa Parole dans la bouche et dans le cœur de nos enfants. Comment? Par son Esprit, qui agit secrètement. Parole et Esprit agissent ensemble. Il le fait en se servant de nous, de nos paroles, de nos prières, de notre exemple. Nos enfants apprendront à parler notre langue. Prions qu’ils apprennent les vérités de la Parole de Dieu et qu’ils s’y attachent, pour connaître et aimer Jésus-Christ, son salut par pure grâce, son espérance merveilleuse, ses saints commandements, pour la gloire de Dieu. Accrochons-nous à sa promesse. Réjouissons-nous, car cette promesse vous concerne, vous, les parents de cet enfant et toute votre famille. Elle concerne aussi toute l’Église. Que Dieu garde toujours son Esprit sur vous et sa Parole dans vos bouches et dans celles de vos enfants. Amen.
