Cette prédication sur Aggée 1 a pour sujet une exhortation à travailler à la construction de la maison de Dieu qu'est l'Église, en éveillant l'esprit de son peuple par une réprimande, par un commandement et par un encouragement.

 

Source: Bâtissons la maison de l'Éternel!. 6 pages.

Aggée 1 - Bâtissez sa Maison!

« La deuxième année du roi Darius, le sixième mois, le premier jour du mois, la parole de l’Éternel fut adressée par l’intermédiaire du prophète Aggée à Zorobabel, fils de Chealtiel, gouverneur de Juda, et à Josué, fils de Yehotsadaq, le souverain sacrificateur, en ces mots : Ainsi parle l’Éternel des armées : Ce peuple dit : Le temps n’est pas venu, le temps où la Maison de l’Éternel doit être rebâtie. Alors, la parole de l’Éternel leur fut adressée par l’intermédiaire du prophète Aggée, en ces mots : Est-ce le temps pour vous d’habiter vos demeures lambrissées, quand cette Maison est en ruines? Ainsi parle maintenant l’Éternel des armées : Réfléchissez à votre conduite! Vous avez beaucoup semé et vous rapportez peu, vous mangez sans être rassasiés, vous buvez, mais pas à votre soûl, vous êtes vêtus sans avoir chaud; le salarié reçoit son salaire dans un sac percé. Ainsi parle l’Éternel des armées : Réfléchissez à votre conduite! Montez sur la montagne, apportez du bois et bâtissez la Maison : J’y prendrai plaisir et je la glorifierai, dit l’Éternel. Vous comptiez sur beaucoup, et voici que vous avez eu peu; vous l’avez rapporté à la maison, mais j’ai soufflé dessus. À cause de quoi? — Oracle de l’Éternel des armées — : À cause de ma Maison, qui est en ruines, tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison. C’est pourquoi le ciel vous a retenu la rosée, et la terre a retenu ses produits. J’ai appelé la sécheresse sur le pays, sur les montagnes, sur le blé, sur le vin nouveau, sur l’huile, sur ce que produit le sol, sur les hommes et sur les bêtes, et sur tout le travail des mains. Zorobabel, fils de Chealtiel, Josué, fils de Yehotsadaq, le souverain sacrificateur, et tout le reste du peuple obéirent à la voix de l’Éternel, leur Dieu, d’après les paroles du prophète Aggée, selon la mission que lui avait donnée l’Éternel, leur Dieu; et le peuple fut saisi de crainte devant l’Éternel. Aggée, messager de l’Éternel, dit au peuple, conformément au message de l’Éternel : Moi je suis avec vous, — oracle de l’Éternel. L’Éternel éveilla l’esprit de Zorobabel, fils de Chealtiel, gouverneur de Juda, et l’esprit de Josué, fils de Yehotsadaq, le souverain sacrificateur, et l’esprit de tout le reste du peuple. Ils vinrent se mettre à l’œuvre dans la Maison de l’Éternel des armées, leur Dieu, le vingt-quatrième jour du sixième mois, la deuxième année du roi Darius. »

Aggée 1.1-15

Peuple choisi de Dieu,

Avez-vous le désir de servir Dieu? Êtes-vous enthousiastes et passionnés à travailler pour le Seigneur? Êtes-vous des bâtisseurs qui veulent construire l’Église de Jésus-Christ? Le Seigneur bâtit son Église. Il est l’architecte et le maître constructeur. Il nous fait participer à son grand projet de construction. Il veut faire de nous des bâtisseurs. Il nous anime d’un élan nouveau pour construire sa maison à sa gloire. Le texte d’aujourd’hui nous apprend que Dieu éveille l’esprit de son peuple pour qu’il construise sa maison. Bâtissez sa maison! De quelle manière Dieu s’y prend-il pour motiver son peuple? Il le fait :

1. Dieu éveille l’esprit de son peuple par une réprimande🔗

Quelle réprimande le Seigneur fait-il? Au temps du prophète Aggée, la maison de Dieu était en ruine. Le temple de Jérusalem n’était pas encore reconstruit. Pire encore, les membres de son peuple vivaient dans de belles maisons, pendant que la maison de Dieu était en ruine. La réprimande est adressée aux dirigeants d’Israël et à tout le peuple.

Le contexte est important. En 586 av. J.-C., Jérusalem a été prise par les Babyloniens. La ville a été détruite, le temple a été démoli, le peuple de Dieu a été amené en exil. Le jugement de Dieu est tombé sur son peuple idolâtre et désobéissant. Cinquante ans plus tard, les Perses ont conquis les Babyloniens. Dieu s’est servi de Cyrus, le roi des Perses, pour ramener son peuple à Jérusalem et pour reconstruire son temple. Cyrus, poussé par l’Esprit de Dieu, a ordonné la reconstruction. Plusieurs milliers d’Israélites sont retournés. Ils se sont retroussé les manches et se sont mis à rebâtir le temple. Ils ont commencé par l’autel des sacrifices pour pouvoir offrir des sacrifices. Ensuite, ils ont posé les fondements du temple. Ils étaient tout enthousiastes. Esdras nous dit que « tout le peuple fit retentir une grande clameur, en louant l’Éternel, parce qu’on posait les fondements de la maison de l’Éternel » (Esd 3.11).

Et puis, des problèmes ont commencé. Des adversaires sont venus les intimider. On s’est opposé à leur travail. Le découragement s’est installé. Les travaux se sont arrêtés. Le chantier a été abandonné pendant 16 ans. C’est à ce moment-là que le prophète Aggée entre en scène.

« La deuxième année du roi Darius [le roi des Perses vers 520 av. J.-C.], le sixième mois, le premier jour du mois, la parole de l’Éternel fut adressée par l’intermédiaire du prophète Aggée à Zorobabel, fils de Chealtiel, gouverneur de Juda, et à Josué, fils de Yehotsadaq, le souverain sacrificateur… » (Ag 1.1).

Le premier jour du mois, c’était la nouvelle lune, un jour de fête où l’on offrait des sacrifices sur l’autel. D’ailleurs, le nom « Aggée » veut dire « festif » ou né un jour de fête. Aggée se présente justement un jour de fête pour proclamer son premier message, sauf que son message n’est pas très festif. « Ainsi parle l’Éternel des armées : Ce peuple dit : Le temps n’est pas venu, le temps où la maison de l’Éternel doit être rebâtie » (Ag 1.2). Dieu adresse un reproche à son peuple et à ses dirigeants. Son temple n’est pas encore reconstruit. Le temple était le symbole de la présence de Dieu au milieu de son peuple. Les sacrifices au temple étaient une image de l’Évangile. Le sang versé annonçait la réconciliation. C’était un ministère glorieux qui permettait à Israël de vivre en paix avec son Dieu, dans l’espérance du Messie à venir. Toutefois, Dieu vient faire des reproches à Israël : « Ce peuple dit : Le temps n’est pas venu, le temps où la maison de l’Éternel doit être rebâtie. » Aïe! Dieu ne les appelle pas « mon peuple », mais « ce peuple »!

Ce peuple trouve des prétextes : ce n’est pas le bon moment pour construire. Il y a des ennemis, la situation politique est instable. Les temps sont durs, l’économie est difficile, sécheresse, mauvaises récoltes, inflation. Construire un temple est une trop grande entreprise pour l’instant. Et puis, nous sommes occupés à autre chose. Il faut d’abord réparer nos maisons. Ces gens n’étaient pas contre le projet de reconstruire le temple, mais pas maintenant, plus tard. Ils étaient tellement occupés à leurs propres affaires. Eh bien, pour Dieu, c’est le temps de la réprimande.

« La parole de l’Éternel leur fut adressée par l’intermédiaire du prophète Aggée, en ces mots : Est-ce le temps pour vous d’habiter vos demeures lambrissées, quand cette Maison est en ruines? » (Ag 1.3-4).

Voici le reproche : le chantier de la Maison de Dieu est inactif depuis 16 ans, mais eux vivent dans de belles maisons, avec de belles boiseries et de belles décorations. Ils ont investi beaucoup de temps et d’argent sur leurs maisons, tandis que la Maison du Seigneur est en ruine. « Réfléchissez à votre conduite! », dit le Seigneur (Ag 1.5).

Dieu dans sa colère leur envoya son jugement pour les faire réfléchir aux conséquences.

« Vous avez beaucoup semé et vous rapportez peu, vous mangez sans être rassasiés, vous buvez, mais pas à votre soûl, vous êtes vêtus sans avoir chaud; le salarié reçoit son salaire dans un sac percé » (Ag 1.6).

Le jugement correspond à leur péché. Vous pensiez éviter la pauvreté en commençant par vos maisons; eh bien, c’est justement la pauvreté que vous récoltez, parce que vous avez négligé la Maison de l’Éternel. Dieu répète : « Réfléchissez à votre conduite! » (Ag 1.7). Il en rajoute : « Vous comptiez sur beaucoup, et voici que vous avez eu peu. Vous l’avez rapporté à la maison, mais j’ai soufflé dessus » (Ag 1.9). Ils étaient très sensibles aux pertes qu’ils subissaient, ils étaient moins sensibles au fait que Dieu n’était pas content. Et s’ils subissaient des pertes, c’est justement parce que Dieu n’était pas content.

Dieu prend la peine de leur expliquer. « Réfléchissez! » Dieu n’a pas envoyé des ennemis pour les détruire, il ne les a pas déportés en exil une deuxième fois, il a retenu sa colère. Il leur a quand même envoyé des malédictions de l’alliance, comme annoncé en Deutéronome 28 : la sécheresse, de pauvres récoltes, des troupeaux amaigris, la déception d’un dur travail qui rapporte peu. « À cause de quoi?… À cause de ma Maison, qui est en ruines, tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison » (Ag 1.9). Est-ce une mauvaise chose d’avoir une belle maison? Non, c’est bien correct de s’occuper de sa maison, nous avons besoin d’un toit, pourvu que ce soit dans le but de servir Dieu, et non pas pour nos ambitions personnelles. C’est une question de priorité. Où sont vos priorités? Où mettez-vous votre enthousiasme et vos énergies? Où pensez-vous trouver les bénédictions de l’alliance?

Dieu éveilla l’esprit de son peuple à travers la parole de son prophète Aggée, pour qu’ils se remettent à construire. Il a commencé par une réprimande, un appel à la conscience. « Réfléchissez à votre conduite. » Que Dieu vienne aussi éveiller notre esprit pour que nous soyons des bâtisseurs. Réfléchissons à notre conduite. Évaluons nos priorités pour voir si elles sont dans le bon ordre. Acceptons les réprimandes du Seigneur.

Quelles sont nos excuses pour ne pas faire le travail de Dieu ou pour le remettre à plus tard? C’est difficile de parler de à l’Évangile. Je suis trop occupé. Mes affaires passent en premier, etc. Nous sommes très bons pour trouver des prétextes. Pourtant, le Seigneur nous a confié un travail. Bâtir son Église. Travailler à son Royaume, c’est-à-dire d’abord l’adorer fidèlement, écouter sa Parole. Nous aider les uns les autres, nous aimer les uns les autres, nous encourager mutuellement. Préparer nos jeunes à vivre comme citoyens du Royaume, les former comme disciples du Seigneur pour qu’ils prennent part au travail de son Église. Former des hommes qui deviendront des serviteurs dans l’Église. Annoncer l’Évangile aux autres en priant pour des conversions et en intégrant de nouvelles personnes dans son Église. Ne remettons pas ce travail à plus tard! C’est le temps maintenant de bâtir! Continuons de bâtir sa Maison!

2. Dieu éveille l’esprit de son peuple par un commandement🔗

Ce commandement est bien simple. « Montez sur la montagne, apportez du bois et bâtissez la Maison : j’y prendrai plaisir et je la glorifierai » (Ag 1.8). Dieu appelle à la réflexion, il appelle aussi à l’action. Peu importe le contexte politique, peu importe la situation économique ou les circonstances personnelles, Dieu veut une obéissance active. Le peuple disait : « Le temps n’est pas venu. » Dieu leur dit : « C’est le temps maintenant. Allez-y, bâtissez. » Ça demande des efforts. Monter sur la montagne, aller couper du bois, l’apporter sur le chantier de construction, bâtir la maison. C’est du travail, ça demande planification et transpiration. On ne pouvait pas rester assis à se bercer. Construire l’Église aujourd’hui demande encore des efforts. Adorer Dieu, écouter sa Parole, s’entraider, s’exhorter mutuellement, préparer nos jeunes, les former, annoncer l’Évangile aux autres, c’est du travail, ça exige planification et transpiration. Il faut se lever et s’activer. Pour construire, on a besoin d’un plan, des outils, des matériaux, de la précision et des efforts, incluant du temps, des talents, des finances. Quelle part prenez-vous au travail de Dieu?

Avec le commandement, Dieu donne aussi la joie. Il assaisonne son commandement d’une joie savoureuse. « Bâtissez la Maison. J’y prendrai plaisir et je la glorifierai. » On peut aussi traduire : « J’y prendrai plaisir et je serai glorifié. » Dieu prend plaisir dans la construction de sa maison! Il y trouve sa gloire! Et si Dieu y prend plaisir, nous aussi nous y prendrons plaisir. Nous trouverons une grande satisfaction à construire sa maison. Ce n’est pas une corvée, mais une joie! C’est même un sujet de gloire! Quelle folie pour Israël d’avoir négligé la Maison de l’Éternel. Mais Dieu ne va plus s’en souvenir. S’ils se remettent au travail, il prendra plaisir dans le travail de leurs mains.

Quelle fut la réponse à ce commandement? L’obéissance! Voyez l’obéissance active des dirigeants et de tout le peuple.

« Zorobabel, fils de Chealtiel, Josué, fils de Yehotsadaq, le souverain sacrificateur, et tout le reste du peuple obéirent à la voix de l’Éternel, leur Dieu, d’après les paroles du prophète Aggée, selon la mission que lui avait donnée l’Éternel, leur Dieu; et le peuple fut saisi de crainte devant l’Éternel » (Ag 1.12).

Ils ont bien reçu la Parole de Dieu. Quelle joie quand la Parole de Dieu est bien accueillie! La réprimande et le commandement ont commencé à éveiller leur esprit. Auparavant, ils étaient paresseux, indifférents, apathiques; maintenant, ils sont saisis de crainte devant l’Éternel! L’enthousiasme à construire la maison de Dieu commence par la crainte de l’Éternel. La passion et l’énergie à travailler pour le Seigneur commencent par une crainte qui nous saisit devant Dieu. Ils ont réfléchi à leur conduite, ils ont compris que c’est Dieu qui les affligeait de son jugement, ils ont entendu son commandement. Et maintenant, ils sont bien éveillés! Ils sont allumés, comme on dit.

Quand la Parole de Dieu vient critiquer nos vies, la crainte de l’Éternel s’empare-t-elle de nous? Quand nous réfléchissons à notre conduite, comment rester indifférents à ses commandements? Dieu nous dit de vivre pour lui, il nous dit de vivre les uns pour les autres, il nous demande de participer à la construction de l’Église et d’annoncer l’Évangile. Est-ce que ça ne vient pas nous allumer? Que nos esprits soient éveillés pour le travail de Dieu! Soyons des bâtisseurs! Continuons de construire son Église avec enthousiasme! C’est lui qui nous le commande.

3. Dieu éveille l’esprit de son peuple par un encouragement🔗

Aggée n’a pas terminé son premier message. Il lui reste encore à prononcer une parole d’encouragement. Ça prend la réprimande, ça prend le commandement, ça prend aussi l’encouragement. L’encouragement est essentiel. « Aggée, messager de l’Éternel, dit au peuple, conformément au message de l’Éternel : Moi je suis avec vous, oracle de l’Éternel » (Ag 1.13). Cette parole d’encouragement est facile à comprendre. « Je suis avec vous. » C’est le fameux « Emmanuel », Dieu avec nous! La réprimande du Seigneur les a saisis. Le commandement du Seigneur les a fait trembler. La parole d’encouragement les réconforte. On ne construit pas bien quand la peur nous paralyse. Il nous faut une parole réconfortante pour bien faire le travail que Dieu nous donne. « Je suis avec vous. » Une parole pleine de richesse et de réconfort : « Moi, je suis avec vous, dit le Seigneur. »

Cet encouragement suffit à éveiller complètement l’esprit du peuple et des dirigeants.

« L’Éternel éveilla l’esprit de Zorobabel, fils de Chealtiel, gouverneur de Juda, et l’esprit de Josué, fils de Yehotsadaq, le souverain sacrificateur, et l’esprit de tout le reste du peuple » (Ag 1.14).

Avoir l’esprit éveillé signifie être stimulé à faire quelque chose, avoir le cœur courageux, être déterminé à passer à l’action. Ça signifie être prêt à travailler au service du Seigneur. Dieu éveilla leur esprit, et alors, ils étaient prêts. Ils se sont mis au travail. « Ils vinrent se mettre à l’œuvre dans la Maison de l’Éternel des armées, leur Dieu, le vingt-quatrième jour du sixième mois… » (Ag 1.14-15). Il a fallu 24 jours pour que la réprimande, le commandement et l’encouragement fassent le tour de leur esprit et produisent un effet puissant. Ils entendirent la Parole de Dieu; le Saint-Esprit éveilla leur esprit, et trois semaines plus tard, ils étaient de retour sur le chantier, ils se sont organisés et se sont remis au travail tous ensemble!

Pour y arriver, Dieu les encouragea avec une belle parole d’encouragement. Le temple signifiait « Dieu est avec nous ». Dans l’Ancien Testament, le temple était le symbole de la présence de Dieu. Cependant, avant même que le temple soit reconstruit, Dieu est venu leur dire : « Emmanuel. Je suis avec vous. » Avant de commencer à travailler, Dieu nous promet d’être avec nous. C’est la grâce!

Aujourd’hui, nous n’avons plus de temple à Jérusalem. Nous n’avons plus besoin d’un temple fait de mains d’hommes. Pourquoi? Parce qu’Emmanuel est venu. Jésus est venu sur terre, Dieu avec nous. Le Fils de Dieu a fait le travail de son Père, un travail de bâtisseur. Dieu ne lui a jamais fait de reproche. Jésus a toujours obéi aux commandements de son Père. Zorobabel et Josué ont laissé tomber leur travail. Tous les Israélites ont abandonné leur chantier. Le Seigneur Jésus, quant à lui, a toujours fait son travail fidèlement, sans relâche. Souvent, nous laissons tomber le travail de Dieu, mais le Christ est mort pour nos désobéissances. Son sacrifice parfait a été offert sur la croix pour nos péchés de paresse, d’indifférence et d’apathie. Son obéissance parfaite est mise à notre compte. C’est comme ça qu’il prend plaisir à bâtir son Église.

Jésus est encore avec nous aujourd’hui. Il est avec nous par son Esprit, pour bâtir sa Maison. Nous sommes le Temple du Saint-Esprit, la Maison de Dieu (1 Co 3:16; Ép 2:21-22), une maison en construction. Jésus nous l’a promis : « Je bâtirai mon Église » (Mt 16.18). C’est lui qui le fait, fidèlement, sans relâche, sans jamais abandonner son travail. C’est sa plus grande priorité, sa plus grande joie et sa plus grande gloire. Son Père prend plaisir dans cette construction. Jésus nous a donné son Esprit pour faire de nous sa Maison et pour travailler avec lui à sa construction. Le Saint-Esprit éveille notre esprit pour nous donner le désir et la force de bâtir. Jésus éveille notre esprit pour faire de nous des bâtisseurs. Son Esprit nous fortifie pour nous rendre capables de bâtir sa Maison sous sa direction. Alors, bâtissons l’Église! Prenons soin les uns des autres dans l’Église. Préparons nos jeunes pour qu’ils prennent leur place dans l’Église et qu’ils suivent le Seigneur. Annonçons la Bonne Nouvelle de l’Évangile. Aidons les nouvelles personnes à s’intégrer dans l’Église.

La Parole de Dieu aujourd’hui nous interpelle. Acceptons humblement ses réprimandes. Écoutons ses commandements avec la crainte de Dieu. Soyons encouragés par ses paroles d’encouragement. Soyons réconfortés par le travail de Jésus-Christ sur la croix et par son Esprit Saint dans nos vies. Que nos esprits soient éveillés! Levons-nous et bâtissons sa Maison! Travaillons avec enthousiasme au service de Dieu! Amen.