Cette prédication sur Apocalypse 12.1-5 a pour sujet l'histoire symbolique de Noël avec la femme ou l'Église de l'AT ayant reçu la promesse du Sauveur; le dragon ou Satan combattant cette promesse, et l'enfant, Jésus né pour régner au ciel.

Source: La Parole faite chair - Prédications sur la naissance du Christ. 6 pages.

Apocalypse 12 - La femme, le dragon et l’enfant

« Un grand signe apparut dans le ciel : une femme revêtue du soleil, la lune sous les pieds, et une couronne de douze étoiles sur la tête. Elle était enceinte et elle criait dans le travail et les douleurs de l’enfantement. Un autre signe apparut dans le ciel : et voici, un grand dragon rouge feu qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel et les jetait sur la terre. Le dragon se tint debout devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, dès qu’elle l’aurait enfanté. Elle enfanta un fils, un mâle qui doit faire paître toutes les nations avec un sceptre de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. Et la femme s’enfuit au désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin d’y être nourrie pendant 1260 jours. Il y eut une guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent le dragon. Le dragon combattit, lui et ses anges, mais il ne fut pas le plus fort, et il ne se trouva plus de place pour eux dans le ciel. Il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre habitée; il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Alors j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant est arrivé le salut, ainsi que la puissance et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ. Car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez les cieux! Malheur à la terre et à la mer! Car le diable est descendu vers vous, plein de fureur, sachant qu’il a peu de temps. Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait mis au monde l’enfant mâle. Alors, les deux ailes du grand aigle furent données à la femme pour s’envoler au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent. De sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de la faire entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. Le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au reste de sa descendance, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus. Et il se tint debout sur le sable de la mer. »

Apocalypse 12.1-18

Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,

Avez-vous déjà vu une crèche de Noël avec un dragon? D’habitude, une crèche nous présente Marie, Joseph, l’Enfant nouveau-né, trois mages, des bergers, un bœuf, un âne et des moutons. Je n’en ai encore jamais vu avec un dragon. Malheureusement, les crèches fabriquées par les hommes ne sont pas très fidèles à la réalité. D’abord, on ne sait pas combien de mages il y avait. Ensuite, ces mages n’ont pas vu la crèche, contrairement aux bergers (Lc 2.12). D’après Matthieu 2.11, les mages sont allés voir Jésus dans une maison. On comprend que Joseph et Marie sont restés quelque temps à Bethléem après la naissance de Jésus. Les bergers et les mages ne se sont donc sans doute jamais rencontrés. Et puis, dans les Évangiles, il n’est pas question d’un bœuf ou d’un âne. Les crèches fabriquées depuis des siècles représentant la scène de la nativité sont des fictions de notre imagination qui n’illustrent pas fidèlement ce qui s’est réellement passé, et, surtout, l’ambiance romantique de cette douce nuit de Noël ne correspond pas du tout à la réalité. Quand Jésus est né, cela n’avait rien d’une nuit douce et paisible. Pourquoi? Parce que, tout près de la crèche, il y avait un dragon féroce, un terrible dragon dévoreur d’enfants.

Apocalypse 12 nous trace le portrait d’un grand conflit mondial. Jean a reçu cette vision pour encourager les premiers chrétiens. Ils avaient vraiment besoin d’encouragement parce que ces chrétiens vivaient de durs combats. Nous aussi, nous avons besoin d’encouragement dans nos combats. L’Apocalypse nous révèle un grand conflit mondial où Jésus est le Roi victorieux qui mène son Église à la victoire. Au cœur de ce grand conflit se trouve, on pourrait dire, la « crèche symbolique » d’Apocalypse 12, avec trois personnages : la femme, le dragon et l’Enfant. C’est l’histoire de Noël sous forme symbolique. Examinons donc tour à tour ces trois personnages :

1. La femme🔗

Tout d’abord la femme. Jean reçoit une vision très spéciale : « Un grand signe apparut dans le ciel » (Ap 12.1). L’histoire ne se déroule pas au ciel, elle se déroule sur la terre, mais c’est du point de vue céleste qu’elle est présentée. Nos yeux ne voient pas toujours ce qui se passe réellement sur la terre. Dieu voit la réalité de manière beaucoup plus profonde que nous. Jean voit « une femme revêtue du soleil, la lune sous les pieds et une couronne de douze étoiles sur la tête » (Ap 12.1). Une femme pleine de gloire et qui règne. Qui est cette femme? Non, ce n’est pas Marie, comme l’enseigne l’Église catholique romaine. Cette femme, c’est l’Église, l’Église de l’Ancien Testament d’abord, qui continue ensuite jusqu’à nous.

Cette femme porte une couronne sur sa tête avec douze étoiles. Cette vision nous fait penser au rêve de Joseph, le fils de Jacob. Dans son rêve, le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant lui (Gn 37.9). Dieu annonçait à Joseph que son père, sa mère et ses onze frères allaient un jour se prosterner devant lui. Onze étoiles, onze frères, onze tribus. Et maintenant, la couronne de cette femme de l’Apocalypse a douze étoiles, symbole des douze tribus d’Israël. Cette femme est la plénitude du peuple de Dieu de l’Ancien Testament. L’Église de l’Ancien Testament éclairait la terre d’une lumière brillante comme le soleil. Elle exerçait son règne même sur la lune, symbole d’un règne universel qui dépasse les limites de la terre.

Avez-vous déjà pensé à Israël de cette manière? Israël, un peuple souvent rebelle, dominé par le péché et souvent vaincu par ses ennemis. Pourtant, aux yeux de Dieu, Israël était la fiancée de Dieu! Une femme qui règne et qui brille d’une gloire éclatante, voilà comment Dieu voit son Église!

Et cela n’a pas changé! Oui, maintenant que Jésus est venu et que son règne s’étend dans le ciel et sur la terre, l’Église brille encore davantage. Elle reflète la lumière de son Sauveur : « Vous êtes la lumière du monde! » (Mt 5.14). L’Église règne avec Jésus dans son royaume, mais pas à cause de nous, pas grâce à nous, car nous sommes faibles, pauvres, pécheurs et misérables. Nous sommes encore au milieu du grand combat, et, souvent même, nous sommes vaincus par le péché. Toutefois, grâce à l’Enfant, grâce au Sauveur, déjà nous pouvons refléter dans nos vies les bienfaits de son règne et de sa gloire.

La femme, en Apocalypse 12, est enceinte. Elle attend la naissance d’un Enfant, le Sauveur promis. Elle brille de gloire, mais en même temps, elle est en travail, elle vit des souffrances, elle crie dans les douleurs de l’enfantement. L’Église de l’Ancien Testament avait reçu la promesse du Sauveur. Tout de suite après l’entrée du péché, Dieu avait dit au serpent : « Je mettrai inimitié [conflit, guerre, combat] entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : Celle-ci t’écrasera la tête et tu lui écraseras le talon » (Gn 3.15).

C’est la première fois que Dieu promettait un Enfant qui serait victorieux sur le diable. Cette promesse devait passer par une très longue descendance, depuis Adam et Ève, en passant par Noé, Abraham et Sara, Isaac, Jacob, Juda, Ruth et Booz, David ainsi que tous les rois de Juda de la lignée de David, jusqu’à Marie. Nous comprenons pourquoi l’Église de l’Ancien Testament brillait comme le soleil : elle avait la promesse du Sauveur, elle portait en elle le Messie. Quel bon résumé de tout l’Ancien Testament : une femme glorieuse, qui souffre et qui espère la naissance de l’Enfant! Voilà le premier personnage de cette vision de Jean.

2. Le dragon🔗

Deuxième personnage : le dragon. « Un autre signe apparut dans le ciel : et voici, un grand dragon rouge feu qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes » (Ap 12.3). Qui est ce dragon? Aucun doute possible, le verset 9 nous le dit : « Il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan. » Le dragon, c’est le diable. Au paradis, il s’était présenté sous forme d’un serpent rusé, pour tromper et séduire. Maintenant, il est devenu un dragon féroce et monstrueux qui terrorise ses adversaires. La couleur rouge feu indique sa férocité sanglante. Le nombre sept est le chiffre de la perfection. Le dragon cherche à imiter Dieu, il se prétend parfait comme Dieu.

Les sept têtes avec sept diadèmes symbolisent sa domination complète sur la terre. Bien sûr, c’est toujours Dieu qui est le grand Roi. Dieu n’a jamais perdu son règne. Mais le dragon prétend régner en incitant les hommes à pécher. Il est le prince de ce monde, nous dit la Bible (Jn 12.31; 16.11). Les dix cornes sont le symbole de sa grande puissance. Le dragon gouverne avec puissance sur les grands empires, sur les systèmes politiques de ce monde, sur les fausses religions, sur les idées philosophiques, sur la pensée des gens, sur les passions et les convoitises de ce monde. La femme brille de gloire, mais, juste à côté, le dragon est monstrueux et tellement destructeur. D’un seul coup de queue, il fait tomber le tiers des étoiles sur la terre, symbole de sa capacité de détruire en partie la bonne création de Dieu.

Parmi tous ses actes destructeurs, son but est cependant très précis : « Le dragon se tint debout devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, dès qu’elle l’aurait enfanté » (Ap 12.4). Le dragon n’est pas créatif, il attend passivement. Il attend la naissance de l’Enfant pour le dévorer. Nous avons encore ici toute l’histoire de l’Ancien Testament. Depuis le début, Satan sait très bien qu’un Enfant spécial viendra un jour pour le battre. Dieu le lui avait annoncé en Genèse 3.15. Depuis le début, le dragon a tout fait pour essayer de détruire la lignée promise.

Il s’est servi de Caïn pour tuer Abel, mais il a échoué. Dieu a continué la lignée promise avec un autre fils : Seth. Satan a entraîné toute l’humanité dans la méchanceté, pour que la colère de Dieu anéantisse la terre. Oui, Dieu a anéanti l’humanité par le déluge, à l’exception de Noé et de sa famille. Sara était stérile, incapable d’avoir l’enfant promis, mais Dieu a produit un miracle : Isaac est né. Les Égyptiens ont fait tuer les bébés garçons des Hébreux, mais Dieu a épargné son peuple. Israël s’est rebellé contre Dieu et, à cause de cela, ils ont péri dans le désert. Toutefois, Dieu, dans sa grâce, a permis à la génération suivante d’entrer dans la terre promise. Le dragon s’est acharné, cependant, l’histoire de la femme a continué, dans la gloire et dans les douleurs. Dieu a choisi David pour être le roi d’Israël et devenir l’ancêtre du Sauveur, et le dragon s’est servi de Saül pour essayer de tuer David. Plus tard, la reine Athalie a fait tuer tous les fils du roi pour anéantir la lignée davidique, mais Dieu a protégé in extremis le petit bébé Joas pour continuer la lignée promise.

Le dragon s’est même servi du royaume d’Israël pour combattre le tout petit royaume de Juda, sans succès. Le dragon s’est servi des Philistins, des Syriens, des Assyriens, des Babyloniens et des Perses pour essayer d’anéantir la promesse. Chaque fois, le dragon a échoué. La femme a continué de briller comme le soleil. Elle gardait toujours la promesse du Sauveur, qui devenait de plus en plus précise. Le prophète Michée a dit : Il naîtra à Bethléem (Mi 5.1). Ésaïe a confirmé la promesse : « Voici que la jeune fille est enceinte, elle enfantera un fils et lui donnera le nom d’Emmanuel » (És 7.14). « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la souveraineté reposera sur son épaule » (És 9.5).

Oui, la femme est glorieuse à cause de cette promesse. Oui, le dragon est monstrueux, parce qu’il voulait à tout prix dévorer l’Enfant. Qu’a fait le dragon lorsque la femme a finalement enfanté? Il s’est servi du roi Hérode, qui a fait massacrer tous les enfants de deux ans et moins du village de Bethléem pour anéantir le Fils de David (Mt 2.16-18). Non, l’histoire de Noël n’est pas une histoire douce et romantique. C’est une histoire sanglante, c’est le combat le plus grand de l’histoire.

3. L’Enfant🔗

Une femme glorieuse, un dragon monstrueux. Finalement, le troisième personnage de notre histoire, le plus important, bien sûr : l’Enfant promis! « Elle enfanta un fils, un mâle qui doit faire paître toutes les nations avec un sceptre de fer » (Ap 12.5). Enfin, l’Enfant promis est né! Enfin, la femme lui a donné naissance! Toute l’Église de l’Ancien Testament est parvenue à son but. Elle a enfanté un fils, et pas n’importe lequel : un mâle qui régnera sur toutes les nations avec un sceptre de fer. La mission de l’Enfant est expliquée au moyen d’une citation du Psaume 2, un psaume messianique bien connu. Tous les royaumes de la terre que le dragon prétend dominer seront dominés par cet Enfant. Non, l’histoire de Noël n’est pas une petite histoire attendrissante. C’est l’histoire du grand Royaume de Dieu, c’est l’histoire de la grande conquête des nations par le grand Roi, né dans l’humilité pour ensuite régner avec puissance.

Le verset 5 est très surprenant. On s’attendrait à y voir un combat féroce entre l’Enfant et le dragon. Pas du tout! Le texte dit plutôt : « Elle enfanta un fils. […] Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. » Enfantement, puis enlèvement. Entre les deux, rien du tout. Le verbe « enlever » signifie arracher. L’Enfant est né et ensuite il a été arraché de ce monde pour retourner vers Dieu et vers son trône. Nous savons ce que Jésus a fait entre le moment où il est descendu sur terre et le moment où il est remonté vers son Père. L’Enfant est devenu grand, il a combattu le dragon. Il a résisté aux tentations, il a obéi à son Père, il est mort pour nos péchés, il est ressuscité victorieux. Quelques versets plus loin, Jean parle du « sang de l’Agneau », mais, pour la vision du verset 5, ce qui compte, c’est de proclamer que cet Enfant est le grand Roi. Il est né pour remonter dans sa gloire et prendre possession de son trône. Cet Enfant est le Roi victorieux! Il est le Maître absolu au-dessus de tout pouvoir, qui règne même sur tous les ennemis de l’Église.

Quand nous célébrons Noël, nous ne célébrons pas un mignon petit bébé qui suscite en nous des émotions attendrissantes. Nous célébrons la naissance d’un bébé devenu le grand Roi, pour battre le dragon, pour anéantir les œuvres du diable, pour établir son Royaume, pour rassembler son Église et pour préparer le grand jour des noces de l’Agneau avec son Épouse.

Trois personnages de la « crèche symbolique » : la femme, le dragon et l’Enfant. Voilà un excellent résumé de l’histoire du monde et de l’histoire de la rédemption. Voilà l’encouragement dont nous avons besoin! Le reste du chapitre nous raconte le reste de l’histoire de ces trois personnages.

4. Le reste de l’histoire🔗

Très brièvement, d’abord le dragon. Qu’est-il arrivé au dragon? Non seulement a-t-il échoué dans toutes ses tentatives contre l’Enfant, mais il a subi un coup mortel. L’Enfant est monté au ciel sur son trône. Une guerre a éclaté au ciel. Le dragon a perdu cette guerre, il a été précipité sur la terre. « Maintenant est arrivé le salut ainsi que la puissance et le règne de notre Dieu et l’autorité de son Christ » (Ap 12.10). Quelle joie! L’Église peut vraiment se réjouir de son salut, elle peut vraiment célébrer avec joie le règne de son Sauveur! C’est lui le grand Roi! C’est lui le Tout-Puissant! Pas le dragon.

Mais, attention! Le dragon n’est pas anéanti, pas encore, il fait toujours des ravages. Prenons garde! « Malheur à la terre et à la mer! Car le diable est descendu vers vous, plein de fureur, sachant qu’il a peu de temps » (Ap 12.12). Nous célébrons Noël avec joie, mais le grand combat n’est pas terminé, même après l’ascension. Le dragon ne peut plus faire du mal à l’Enfant qui règne désormais au ciel; alors, il essaie encore de faire beaucoup de mal à la terre et surtout à la femme sur la terre. Le diable sait qu’il a perdu, mais dans sa rage, il lance toutes ses attaques contre l’Église. Veillons et prions. Soyons sur nos gardes.

Qu’en est-il de la femme? Que lui arrive-t-il? Qu’arrive-t-il aujourd’hui à l’Église? Elle continue d’exister, elle continue d’avancer, elle continue d’être rassemblée par le grand Roi. Elle continue de se réjouir de son grand Roi. C’est la même femme que dans l’Ancien Testament, la même Église, selon le même plan de Dieu. Cette femme a une descendance, « ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus » (Ap 12.17) : les chrétiens de tous les temps. Mais, prenons garde : le dragon est irrité contre la femme, il fait la guerre au reste de sa descendance. L’Église subit les attaques du diable et cette guerre continuera jusqu’au retour du grand Roi. Soyons vigilants, utilisons les armes de Dieu, mais, surtout, soyons encouragés par cette vision.

« La femme s’enfuit au désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin d’y être nourrie pendant 1260 jours » (Ap 12.6). Les 1260 jours symbolisent la période actuelle entre la première venue de Jésus et son retour. Pendant toute cette période, l’Église traverse un désert, comme Israël autrefois a traversé un désert après sa sortie d’Égypte. Non, le désert n’est pas le meilleur endroit pour vivre, c’est un lieu temporaire avant d’entrer dans la terre promise, un endroit où Dieu nous donne sa nourriture et sa protection. Dans tous nos combats, souvenons-nous que l’Église est nourrie et protégée par Dieu en attendant la terre promise.

Les premiers chrétiens avaient besoin d’encouragement dans leurs combats. Nous avons besoin du même encouragement. L’histoire de la « crèche symbolique » est là pour notre encouragement. La femme est glorieuse, encore plus qu’autrefois, parce que l’Enfant est né et parce qu’il règne sur son trône. La femme souffre encore, parce que le dragon s’acharne contre elle et contre sa descendance. Toutefois, le dragon ne peut plus rien contre l’Enfant : Jésus est maintenant au ciel et il règne. Alors, soyons certains que Satan continuera d’échouer, comme il a toujours échoué. Soyons certains que l’Église est miraculeusement nourrie et protégée dans tous ses combats. Nous régnons déjà avec notre Seigneur et Sauveur. Veillons et prions en attendant le grand jour des noces de l’Agneau. Réjouissons-nous! Encourageons-nous! L’Enfant de la crèche règne au ciel et sur la terre, aujourd’hui et pour toujours. Amen.