« Tu feras l’autel en bois d’acacia; sa longueur sera de cinq coudées, et sa largeur de cinq coudées. L’autel sera carré, et sa hauteur sera de trois coudées. Tu feras ses cornes aux quatre coins; ses cornes formeront avec lui une seule pièce et tu le couvriras de bronze. Tu feras ses récipients pour recueillir les cendres, ses pelles, ses calices, ses fourchettes et ses brasiers; tu feras de bronze tous ses ustensiles. Tu y feras une grille de bronze, en forme de treillis, et tu mettras quatre anneaux de bronze aux quatre coins du treillis. Tu le mettras au-dessous du rebord de l’autel, à partir du bas; le treillis arrivera jusqu’à la moitié de la hauteur de l’autel. Tu feras des barres pour l’autel, des barres de bois d’acacia, et tu les couvriras de bronze. On introduira les barres dans les anneaux; et les barres seront aux deux côtés de l’autel, quand on le portera. Tu le feras creux, en plaques; on le fera tel qu’on te l’a montré sur la montagne. »

Exode 27.1-8

Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,

Dans l’Ancien Testament, l’Église vivait le stade de l’enfance. Dans le Nouveau Testament, l’Église vit maintenant le stade adulte. C’est la raison pour laquelle Dieu a donné autrefois à Israël des images et des symboles adaptés au stade de son enfance. Par exemple, Dieu leur a donné la tente de la rencontre avec tous les objets et les cérémonies associés au culte. C’étaient des ombres et des images. Aujourd’hui, nous avons la pleine réalité en Jésus-Christ. Nous sommes beaucoup plus riches. Ces images d’autrefois n’existent plus. En même temps, elles nous sont encore très utiles parce qu’elles nous parlent de Jésus-Christ. Elles nous aident à mieux apprécier ce que nous avons en Jésus-Christ.

Nous avons commencé notre exploration de la tente de la rencontre. Nous avons vu que cette tente est entourée d’un parvis, lui-même entouré d’une grande clôture. La clôture nous dit « Arrêtez! N’entrez pas! Je suis un Dieu juste et saint. » Mais Dieu a prévu une porte d’entrée qui nous dit : « Venez! Entrez! Je suis un Dieu plein de grâce. » Aujourd’hui, nous allons entrer dans le parvis et le premier objet que nous allons voir, c’est l’autel de bronze ou l’autel des sacrifices. Nous allons examiner cet objet et nous allons surtout écouter son message en image. L’autel de bronze nous annonce la bonne nouvelle du pardon des péchés.

1. Cette bonne nouvelle est importante⤒🔗

Oui, l’autel de bronze était très important. Bien sûr, ce n’était pas l’objet le plus important. L’autel n’était pas à l’intérieur de la tente, il était seulement à l’extérieur, dans le parvis. L’intérieur représente le ciel sur la terre, la présence de Dieu parmi son peuple. L’arche de l’alliance dans le lieu très saint était plus importante que l’autel. L’autel de bronze n’était pas aussi glorieux. Il était à l’extérieur. Il était fait en bronze et non pas en or. Il était plus proche des réalités terrestres.

Et pourtant, l’autel de bronze était quand même très important. Quand on entrait dans le parvis, c’était le premier meuble qu’on apercevait. Impossible de le rater. C’était le plus gros meuble de toute la construction. Une sorte de grosse boîte carrée. Cinq coudées de long sur cinq coudées de large sur trois coudées de haut (2 ½ mètres sur 2 ½ mètres sur 1 ½ mètres). Tous les autres objets, la cuve, le chandelier, la table et tout le reste, quand ils étaient tous mis ensemble, occupaient à peu près le même espace que l’autel à lui tout seul. Pourquoi un autel aussi gros? Pour y déposer les carcasses d’animaux offerts en sacrifice. La grosseur et l’emplacement de l’autel nous disent une chose : voilà un objet très important. Son message en image est important : Impossible de s’approcher de la présence de Dieu sans passer par l’autel des sacrifices.

Souvenons-nous, Dieu a délivré son peuple de l’esclavage en Égypte. Il a fait alliance avec eux sur le Sinaï. Et ensuite, il est venu vivre au milieu d’eux. Libération, communion, habitation. Il a installé sa tente au milieu du campement d’Israël pour demeurer avec son peuple. Mais comment cette alliance pouvait-elle durer? Comment un Dieu saint peut-il vivre au milieu d’un peuple pécheur? Comment des pécheurs peuvent-ils s’approcher du Dieu trois fois saint? L’autel de bronze, que Dieu a ordonné à Moïse de construire, nous donne la réponse. Il fallait absolument que des sacrifices soient offerts.

Mais pensez-y, n’est-ce pas étrange comme accueil? Dieu dit à son peuple : « Venez! Entrez dans ma présence! » Et dès qu’on est entré, le premier objet qui nous souhaite la bienvenue, c’est un abattoir! On apportait des animaux vivants, des taureaux, des boucs, des moutons, des agneaux, des oiseaux, pour les tuer sur place. Chaque personne en Israël qui péchait devait aller offrir un sacrifice sur l’autel. On ne pouvait pas déléguer quelqu’un d’autre à sa place. La personne devait elle-même poser ses mains sur l’animal pour montrer que son péché était transféré à l’animal. La personne devait elle-même confesser son péché. Le sacrificateur venait l’aider pour égorger l’animal, verser le sang sur l’autel, placer la carcasse sur l’autel. Ensuite, on faisait cuire la viande, on en brûlait certaines parties, parfois c’est l’animal au complet qu’on brûlait.

Non, ce n’était pas beau à voir, ça sentait mauvais, ça saignait, ça mourait, ça produisait de la fumée. Pas très accueillant. Personne parmi nous n’accueille ses invités de cette manière. Et pourtant, voilà comment Dieu, dans l’Ancien Testament, accueillait ses fidèles qui s’approchaient de lui pour l’adorer. La fumée qui montait au ciel était d’une agréable odeur à l’Éternel. Dieu acceptait les sacrifices. Le Lévitique ajoute cette belle parole : « C’est ainsi que le sacrificateur fera pour eux l’expiation, et il leur sera pardonné » (Lv 4.20). Quelle belle promesse! Il leur sera pardonné! Le pécheur repentant pouvait recevoir cette assurance devant Dieu, à l’autel des sacrifices. Tu es pardonné! Quel message important et plein de joie!

Pourquoi l’autel des sacrifices? À cause des péchés du peuple, à cause de mes péchés. L’autel des sacrifices est une image de nos péchés, mais aussi une image de leurs conséquences. Dieu est juste. Celui qui pèche doit mourir. Pour éviter la mort du pécheur, Dieu a prévu un substitut qui prend la place du pécheur. Oui, Dieu est juste. Une vie devait être sacrifiée pour punir nos péchés. Non, ce n’est pas beau à voir ni à sentir, mais quel message important! Voilà comment un Dieu saint et un peuple pécheur peuvent être réconciliés.

La réconciliation par Jésus-Christ, c’est ça le message en image qui était communiqué par l’autel de bronze. Jésus est mort à notre place, il a porté sur lui la colère de Dieu à cause de nos péchés. Le message de l’Évangile, c’est le message de la croix, un instrument de torture et de condamnation. Jésus cloué sur la croix, ensanglanté, son cadavre mis dans le tombeau, non ce n’est pas beau, ce n’est pas très accueillant. Mais comme dit le prophète Ésaïe, « il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance » (És 53.10). Le sacrifice de Jésus-Christ était plaisant à son Père, d’une agréable odeur à l’Éternel. Quel beau message! Alors vous serez pardonnés.

Impossible de déléguer quelqu’un d’autre à ma place. Chacun d’entre nous doit entrer par la porte et venir au Seigneur Jésus. Chacun doit personnellement confesser à Dieu ses péchés et croire qu’ils ont été transférés sur Jésus. Sinon, impossible d’entrer dans la glorieuse présence de Dieu. « Nous avons un autel », nous dit Hébreux 13.10. Cet autel, c’est Jésus-Christ, son sacrifice unique offert une fois pour toutes. Il nous faut absolument passer par lui pour entrer dans la présence de Dieu et être réconciliés avec Dieu. Chaque fois que nous péchons, il nous faut revenir à Jésus-Christ et croire en lui, pour vivre en paix avec Dieu et pour vraiment l’adorer dans sa présence. Et voici sa promesse : Il vous sera pardonné! Cette bonne nouvelle est tellement importante.

2. Cette bonne nouvelle est résistante←⤒🔗

Le message annoncé par l’autel est une bonne nouvelle durable et continuelle. Cette bonne nouvelle ne change pas avec le temps. Elle résiste à l’usure du temps. Voyez de quels matériaux l’autel était fabriqué. Dieu a demandé qu’il soit fait de bois d’acacia, un bois très dur, imputrescible (qui ne pourrit pas, qui n’est pas biodégradable). En plus, ce bois très dur était recouvert de bronze, un alliage de cuivre et d’étain, un métal très solide, qui ne rouille pas, résistant à l’usure, résistant à la corrosion, résistant à la chaleur.

Il faut comprendre que l’autel de bronze était un gril à ciel ouvert, une sorte de gros barbecue pour faire cuire les animaux offerts en sacrifice. Le verset 4 nous dit qu’il y avait une grille de bronze en forme de treillis. La grille servait probablement à faire griller la viande et à laisser passer l’oxygène pour le feu. On cuisait la viande pour la manger. Certaines parties des animaux étaient complètement brûlées. Dans le cas des holocaustes, on brûlait l’animal au complet. La chaleur devenait sûrement très intense.

À l’intérieur de la tente, tous les objets étaient recouverts d’or (l’arche de l’alliance, l’autel pour l’encens, la table pour les pains, le chandelier d’or). À l’extérieur de la tente, les objets étaient en argent ou en bronze. Pourquoi l’autel des sacrifices était-il recouvert de bronze? Pour deux raisons. D’abord, une raison pratique : le bronze est plus résistant. L’autel était conçu pour résister. Ensuite, une raison spirituelle : Plus on s’approche de la présence de Dieu, à l’intérieur, plus les objets doivent être précieux, brillants et glorieux. L’or reflète la beauté de Dieu, sa gloire et sa majesté. Mais à l’extérieur, l’autel des sacrifices était fait d’un métal moins coûteux, plus commun, plus terrestre. L’autel nous rappelle notre condition terrestre. Dieu est au ciel, dans toute sa splendeur. Mais moi, je suis sur la terre, dans ma condition pécheresse.

L’autel de bronze était donc très résistant. Le « barbecue de Dieu » devait fonctionner tous les jours, toute la journée, pendant des années et pendant des siècles. Le feu brûlait continuellement (sauf bien entendu pendant le transport, durant les déplacements d’Israël dans le désert). « Le feu brûlera continuellement sur l’autel, il ne s’éteindra pas » (Lv 6.5). Cinq siècles plus tard, à l’époque du roi Salomon, l’autel de bronze fonctionnait encore.

« Salomon se rendit avec toute l’assemblée au haut lieu qui était à Gabaon, car c’est là que se trouvait la tente de la rencontre de Dieu, que Moïse, serviteur de l’Éternel, avait faite dans le désert. […] Là se trouvait aussi, devant le tabernacle, l’autel de bronze, qu’avait fait Betsaleel, fils d’Ouri, fils de Hour » (2 Ch 1.3-5).

Imaginez! Cinq cents ans plus tard, le même autel était encore utilisé! Ça, c’était de la qualité! Dommage que nos barbecues à la maison ne durent pas aussi longtemps…

L’autel de bronze était donc fait pour durer longtemps. Pourquoi? Pour deux raisons. D’abord, parce que Dieu est fidèle. Dieu a fait alliance avec son peuple et cette alliance est là pour durer de génération en génération. Sa promesse de pardon est durable. Deuxièmement, parce que son peuple est souvent infidèle. Les péchés d’Israël sont là pour durer longtemps, eux aussi. Dieu veut habiter parmi nous en permanence. Mais pour cela, Israël avait continuellement besoin d’offrir des sacrifices pour le pardon de ses péchés. Chaque jour, les Israélites péchaient contre Dieu. Chaque jour, le feu criait sur l’autel : « J’ai faim, j’en veux encore plus et toujours plus. » Chaque jour, pendant des siècles, il a fallu sacrifier des animaux, verser du sang, brûler des carcasses, confesser ses péchés. Des milliers et des milliers d’animaux sacrifiés pendant des siècles. Oui, Dieu est vraiment fidèle! L’autel de bronze était résistant. Il annonçait en image un message qui dure, un message que toutes les générations à venir avaient besoin d’entendre : « Le sacrificateur fera pour eux l’expiation et il leur sera pardonné. »

Parfois, dans l’Église, on se fatigue de toujours entendre les mêmes sujets, nos péchés, le sacrifice du Christ, la repentance, le pardon. Eh bien, voici une très bonne nouvelle pour nous : Dieu, lui, ne se fatigue pas de nous pardonner! Chaque jour, chaque année, nous avons besoin d’entendre cette merveilleuse promesse. Il vous sera pardonné en Jésus-Christ. C’est toujours rafraîchissant de l’entendre. Nos enfants aussi en ont besoin. Et nos petits-enfants aussi en auront besoin. Toutes les générations à venir, jusqu’au retour de Jésus-Christ, auront besoin d’entendre cette même promesse. Et vous savez quoi? Cette bonne nouvelle résiste à l’usure. Beaucoup ne veulent plus entendre parler du péché et du pardon, mais l’Évangile demeure le même pour toujours. Dieu est fidèle à son alliance et à ses promesses.

Bien sûr, nous n’avons plus l’autel des sacrifices avec nous. Cette image n’existe plus. C’était seulement une image par laquelle il était impossible de réellement ôter les péchés. Nous avons beaucoup mieux. Nous avons la pleine réalité, Jésus-Christ, sa vie et son œuvre.

« Tout sacrificateur se tient à son poste chaque jour pour faire son service et offrir souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés. Mais lui, après avoir présenté un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis à la droite de Dieu » (Hé 10.11-12).

Tous nos péchés passés, présents et à venir ont été transférés sur lui. Il a porté tous les péchés de son Église de tous les temps. Il a été sacrifié, il a versé son sang, il est mort une fois pour toutes. Plus besoin d’aucun autre sacrifice.

Et pourtant, malgré tout le poids de la colère de Dieu qui s’est abattue sur lui, il n’a pas été complètement écrasé. Il n’a pas été détruit. Il a résisté. Jésus est fait d’un matériau ultrarésistant. Il est ressuscité! Son corps glorieux est incorruptible, il est vivant pour toujours. Jésus est monté au ciel. Il est à la droite du Père. Rien ne peut user, attaquer ou anéantir notre Sauveur. Son unique sacrifice offert une fois pour toutes est bon pour toujours. Sa promesse dure à toujours. Elle est là chaque fois que nous en avons besoin. Sa promesse sera toujours là, toujours vraie de génération en génération. Venez à moi, confessez vos péchés encore et encore, et il vous sera pardonné! Voilà comment Dieu peut habiter avec nous par son Esprit, aujourd’hui et pour toujours.

3. Cette bonne nouvelle est puissante←⤒🔗

Comment l’autel de bronze est-il une image de puissance? L’autel était léger, il était creux à l’intérieur. Il a été conçu pour être portatif, pour qu’on puisse le transporter chaque fois qu’Israël devait se déplacer dans le désert. C’était très pratique, mais ça ne communiquait pas une idée de puissance. Les animaux morts n’étaient pas non plus un signe de puissance. Au contraire, quand on les tuait, ils perdaient toute leur force. Comment l’autel de bronze pouvait-il être un signe de puissance?

Remarquez un détail au verset 2 : « Tu feras ses cornes aux quatre coins; ses cornes formeront avec lui une seule pièce. » Chacun des quatre coins de l’autel avait un prolongement vers le haut qu’on appelait des cornes. Pourquoi ces cornes? D’après le Psaume 118.27, on s’en servait pour attacher les animaux sur l’autel. Les cornes étaient solides pour tenir les carcasses en place. Les cornes de l’autel faisaient penser aux cornes des animaux sacrifiés. La puissance du taureau est symbolisée par ses cornes. La corne est symbole de puissance. Mon Dieu est « la corne de mon salut » (Ps 18.3). Il est la force qui me sauve. Les cornes de l’autel symbolisaient la puissance de Dieu, la puissance de son pardon.

Vous souvenez-vous de l’histoire d’Adoniya? Le roi David était rendu très vieux. Il fallait nommer un nouveau roi. David a nommé Salomon pour le remplacer, mais Adoniya, son autre fils, a prétendu : « C’est moi qui serai roi. » Quand Salomon est devenu roi, Adoniya a eu très peur. Il était en grand danger. Où s’enfuir? Où trouver refuge? « Adoniya, dans sa crainte à l’égard de Salomon, se leva pour aller saisir les cornes de l’autel » (1 R 1.50). Les cornes de l’autel, symbole de refuge et de protection. Pourquoi? Parce que, sur les cornes de l’autel, le sacrificateur versait le sang des victimes offertes pour le péché (Lv 4.25,30,34). Adoniya était coupable. Qu’est-ce qui l’a délivré? Le pardon de Dieu. Que Dieu vienne me secourir dans ma détresse! Adoniya a cherché refuge dans la justice et la miséricorde de Dieu, et Salomon l’a laissé partir en toute sécurité. La puissance du pardon de Dieu l’a délivré par le sang versé sur les cornes.

La puissance n’est pas dans le sang des animaux. Les sacrifices d’animaux, même lorsqu’ils sont tous additionnés, sont incapables de sauver qui que ce soit. « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hé 10.4). C’est le sang de Jésus-Christ qui est puissant pour nous sauver. « Car je n’ai pas honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Rm 1.16). « Nous prêchons Christ crucifié […] puissance de Dieu pour ceux qui sont appelés » (1 Co 1.23).

Moi qui suis faible, aujourd’hui je vous prêche cette puissance. Le Seigneur Jésus est puissant pour nous délivrer par son sang. Sommes-nous découragés de voir si peu de résultats dans l’évangélisation? Soyons confiants, sa Parole et son Esprit sont puissants pour sauver d’autres personnes et les ajouter à son Église. Sommes-nous découragés de voir si peu de progrès dans nos propres vies? Gardons courage et soyons confiants. Jésus est puissant pour nous transformer en profondeur par sa Parole et par son Esprit. Venez à lui. Cherchez secours en lui dans vos problèmes et dans vos détresses. Il est puissant pour délivrer. Dans ma détresse, je saisis les cornes du salut. Je saisis les promesses de Dieu en Jésus-Christ. Amen.