Galates 6 - Libre pour les autres
Galates 6 - Libre pour les autres
29e jour du 6e mois
« Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi du Christ. »
Galates 6.2
Lecture : Galates 5.26 à 6.6
La liberté chrétienne est service. Le chrétien libéré reconnaît qu’il a été affranchi pour servir ses semblables. L’égoïsme détruit la liberté, car il nous renvoie à nous-mêmes. Nous devenons captifs de ce qui ne peut pas nous libérer. L’homme égoïste ou la nation égoïste multiplient les maux sociaux, en asservissant non seulement leurs propres personnes, mais encore leur prochain.
Le Saint-Esprit nous libère de la trop haute opinion que nous avons de nous-mêmes et détruit le mensonge qui asservit les autres à notre propre intérêt. Il nous rend capables d’accepter les autres tels qu’ils sont. Si les autres sont plus qualifiés que nous ou supérieurs à nous, nous ne les envierons pas. Nous reconnaîtrons qu’ils ont reçu des dons de la part de Dieu. S’ils possèdent des traits de caractère que nous ne possédons pas ou si leurs capacités sont plus limitées que les nôtres, nous ne les mépriserons pas.
Cependant, la liberté de l’Esprit conduit au-delà d’une simple capacité des dons et des qualités d’autrui. Elle nous conduit à secourir le prochain et à le soutenir, à porter ses fardeaux. La plupart d’entre nous ne sont pas aussi forts que nous voulons le paraître. Nous avons tous besoin de l’aide des autres, d’être corrigés aussi bien qu’encouragés.
Nous existons pour les autres. C’est la loi de la vie vraiment libérée. Jésus-Christ est venu non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie comme rançon pour autrui (Mt 20.28). Nous avons été libérés en vue du service. La liberté chrétienne conduit au service du prochain.
Prière
Seigneur Dieu, nous avons été créés à ton image et nous ne devons pas oublier que tout homme a été créé à ton image, et qu’à ce titre il occupe une place assignée par toi. Aide-nous à ne pas avoir une trop haute opinion de nous-mêmes et de prendre en considération les besoins de ceux qui nous entourent, avant même de songer aux nôtres. Amen.