Cette prédication sur Jean 14.28-31 a pour sujet le règne du Christ au ciel qui nous assure sa protection en nous accordant la richesse de ses dons, les dons de la joie, de la foi et de la connaissance de ses oeuvres.

Source: La paix du Christ au milieu de la tempête - Série de prédications sur Jean 13 à 17. 6 pages.

Jean 14 - Jésus règne au ciel pour nous protéger dans la richesse de ses dons

« Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais et je reviendrai vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent, afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez. Je ne parlerai plus guère avec vous, car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi. Mais c’est afin que le monde sache que j’aime le Père et que j’agis comme le Père me l’a commandé. Levez-vous, partons d’ici. »

Jean 14.28-31

Bien-aimés en Jésus-Christ,

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. […] Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas » (Jn 14.27). Nous avons besoin de réentendre cette belle parole. Surtout quand nous traversons des moments houleux. Pensons à ceux parmi nous qui ont des problèmes de santé, des frustrations au travail, des remises en question dans leurs études, des tensions familiales. Pensons à des troubles profonds qui sévissent sur la planète. Nous avons besoin de recevoir cette paix du Seigneur, chaque jour, surtout dans les tempêtes de nos vies. Le Seigneur ne nous épargne pas des tempêtes. Satan non plus. Notre ennemi nous attaque sans répit. Mais au milieu de la tempête, le Seigneur vient nous dire : « Je vous donne ma paix. »

Ce don de la paix s’accompagne de plusieurs autres cadeaux. Jésus présente ici un ensemble de cadeaux qui sont tous ficelés ensemble. Dans une prédication précédente, nous avons déjà vu le cadeau de la paix en Jean 14.27. Je n’y reviens pas. Mais gardons à l’esprit que les autres cadeaux qui suivent sont tous emballés ensemble avec la paix. Trois cadeaux : la joie, la foi, la connaissance. Ces cadeaux magnifiques sont tous reliés à la paix. Quand notre paix est troublée, notre joie est assombrie, notre foi est ébranlée, notre connaissance est oubliée. Mais quand l’Esprit Consolateur nous donne sa paix, nous brillons de joie, notre foi est solide et nous sommes nourris de la connaissance de Dieu. C’est comme le jeu de dominos. Ces cadeaux se tiennent tous ensemble. Satan le sait très bien. Il n’a qu’à toucher une seule pièce et tout le reste est ébranlé. Mais le Seigneur protège son Église. Il garde tous les dominos ensemble. Jésus règne au ciel pour nous protéger dans la richesse de ses dons.

1. Le don de la joie🔗

Nous sommes dans la chambre haute, dans une accalmie, et même une oasis de paix au milieu de la tempête. Jésus en profite pour interpeller ses disciples :

« Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais et je reviendrai vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père, car le Père est plus grand que moi » (Jn 14.28).

Quel est le problème des disciples? Ils n’ont pas de joie. Ils ne se réjouissent pas de ce qui arrive à Jésus et à eux-mêmes. Forcément, ils n’ont pas de paix non plus. Leur cœur est troublé. Et pourtant, toute la tempête autour d’eux et en eux a pour but d’accomplir le merveilleux plan rédempteur de Dieu. « Si vous m’aimez, vous vous réjouiriez. » Oups! Jésus met le doigt sur le bobo! Les disciples manquent d’amour pour le Seigneur. Ce problème nous concerne tous, moi le premier. Nous sommes tous visés par cette parole incisive. « Si vous m’aimiez… » Bien sûr que Pierre, Jean, Philippe et les autres apôtres aiment le Seigneur. Judas, lui, le détestait, mais il est parti pour accomplir l’œuvre des ténèbres. Bien sûr que nous l’aimons, nous aussi. Mais pas de tout cœur. Pas comme il faudrait, certainement pas de tout notre cœur, de toutes nos pensées, de toutes nos forces. Nous l’aimons avec une certaine tiédeur, par intérêt personnel peut-être, au lieu de l’aimer pour lui-même.

Quel est le remède? Comment Jésus s’y prend-il pour guérir le bobo? Est-ce qu’il leur dit : « Bon, vous manquez de joie, alors, soyez plus joyeux. Vous manquez d’amour envers moi, alors, ayez plus d’amour. » Non! Il ne s’agit pas de faire contrepoids. « Tu n’es pas joyeux – Aie de la joie. Tu n’es pas obéissant – Sois obéissant. Tu ne pries pas assez – Prie davantage. Tu ne lis pas assez la Bible – Lis-la plus souvent. Tu n’es pas assez engagé dans l’Église – Engage-toi plus. » Non! Jésus ne s’y prend pas du tout de cette manière. Bien sûr, la Bible regorge d’exhortations de ce genre, mais qui sont données dans un contexte particulier : le contexte des œuvres grandioses de Dieu en Jésus-Christ! Autrement, de telles exhortations seraient totalement inutiles et impossibles même à supporter. C’est comme si je vous disais : « Tiens-toi par la ceinture et tire fort pour te soulever de terre. » C’est impossible! Il faut quelqu’un d’autre, quelqu’un de fort pour nous soulever!

Voilà pourquoi Jésus leur dit : « Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais et je reviendrai vers vous. » De quoi Jésus leur parle-t-il? De son œuvre à lui, de ce que lui se prépare à faire. C’est lui qui est puissant pour se soulever lui-même de terre, littéralement, et monter au ciel auprès du Père, le jour de son ascension, afin de nous soulever, nous sortir de notre misère et nous transporter dans son Royaume de lumière! C’est vers lui qu’il faut regarder pour trouver la joie et la paix. « Je m’en vais et je reviendrai. » C’est merveilleux, n’est-ce pas? Eh bien, non, pas pour les disciples. Ils ne comprennent pas ce que Jésus se prépare à faire. D’où leurs cœurs troublés et leur absence de joie et de paix. Il est tellement important de comprendre l’œuvre de Jésus-Christ. C’est essentiel pour notre vie, notre joie, notre paix.

« Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père. » N’est-ce pas étrange? Quels sont vos sujets de réjouissance? Réussir vos études, trouver un bon emploi, avoir un bon mari, une bonne épouse, avoir des enfants ou petits-enfants, être guéri d’une maladie. Ce sont toutes de belles et bonnes raisons de nous réjouir. Mais les non-chrétiens peuvent se réjouir des mêmes bénédictions. Qu’est-ce qui distingue la joie d’un enfant de Dieu? Notre joie spéciale se trouve dans le Seigneur Jésus. C’est la plus merveilleuse raison de nous réjouir! Une joie réservée à celui qui croit! Un don magnifique, réservé exclusivement aux enfants de Dieu!

« Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père. » Mais, dites-moi, qu’y a-t-il de si réjouissant pour les disciples à l’idée que Jésus s’en aille vers le Père? Vous est-il déjà arrivé de vous réjouir à ce sujet? Nous arrive-t-il de nous dire cette parole pour nous encourager : « Quelle joie, mon frère, ma sœur! Jésus est au ciel aujourd’hui avec son Père »?

Au verset 28, Jésus dit : « Le Père est plus grand que moi. » Cela soulève une question. Si Jésus est inférieur à son Père, cela voudrait-il dire qu’il n’est pas Dieu? Pas du tout! Depuis toujours, le Père et le Fils sont parfaitement égaux, un seul et même Dieu. « Moi et le Père, nous sommes un » (Jn 10.30). « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jn 1.1). C’est très clair. Le Seigneur Jésus est vrai Dieu et vrai homme. Alors, pourquoi dire : « Le Père est plus grand que moi »? C’est très simple, c’est parce que le Fils de Dieu s’est abaissé à prendre notre humanité, sans perdre sa divinité. Il est devenu homme, il s’est humilié jusqu’à mourir sur la croix pour nous délivrer de nos péchés et nous donner la vie éternelle. N’est-ce pas merveilleux? N’est-ce pas le plus grand sujet de joie que nous puissions avoir?

Il manque toutefois encore une chose du côté des disciples. « Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père » (Jn 14.28). Après s’être abaissé, Jésus s’est élevé par son propre pouvoir. Il s’est pris par la ceinture, il s’est élevé vers le ciel sans autre moyen de propulsion, il est retourné dans la gloire la plus radieuse auprès de son Père. Cette ascension et cette entrée dans son règne devraient être un sujet de grande joie parmi nous. Si nous aimons Jésus-Christ, nous allons nous réjouir de ce qu’il soit monté au ciel. Pourquoi? Parce qu’il est entré dans la gloire et qu’il a inauguré son règne messianique!

Il n’est pas toujours facile de nous réjouir du bonheur des autres. Quand une autre personne reçoit une bénédiction que nous n’avons pas, nous avons tendance à convoiter, à être jaloux, au lieu de nous réjouir pour l’autre. Sommes-nous capables de nous réjouir de ce qui est arrivé de beau et de grand à Jésus-Christ, notre Sauveur? Le Saint-Esprit nous fait le don de cette joie dans nos cœurs. Le fruit de l’Esprit c’est la joie. En plus, il n’y a aucune raison de convoiter le glorieux bonheur qui est arrivé au Seigneur Jésus ou d’en être jaloux. Nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ (Rm 8.17). Toute la richesse que notre Seigneur Jésus-Christ possède dans sa gloire, c’est notre héritage qui nous est promis et qui nous appartient!

Jésus règne, il rassemble, il protège, il conduit son Église. Il nous fait participer à son règne. Il nous donne progressivement toute sa richesse. Oui, nous nous réjouissons pour lui, nous nous réjouissons de ce qui lui est arrivé, de tout ce qu’il possède. Et par la même occasion, nous nous réjouissons d’être en lui, unis à lui par la foi, pour partager avec lui tous ses trésors. Nous pouvons perdre notre emploi, notre santé, notre mari, notre épouse, nos enfants. Ces joies sont bonnes, excellentes même, mais passagères. Nous ne pourrons jamais perdre la joie d’avoir notre Sauveur au ciel, dans sa gloire et dans son règne. Nous ne pourrons jamais perdre notre précieux héritage qui est gardé en lui. « Votre vie est cachée avec le Christ en Dieu », nous dit Paul (Col 3.3). Il nous a régénérés pour une espérance vivante, « pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir et qui vous est réservé dans les cieux » (1 Pi 1.4). Aucune tempête ne pourra nous faire perdre cette joie. Le don de la vraie joie est garanti pour toujours!

2. Le don de la foi🔗

Les cadeaux de Dieu ne viennent jamais seuls. Jésus continue au verset 29 : « Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent, afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez. » Quand le Seigneur Jésus parle ou agit, il a toujours un but à l’esprit. Ce but, c’est le bien de son Église. « Afin que vous croyiez. » Son but, c’est que nous ayons la foi et que nous grandissions dans la foi. Il est bien normal qu’il veuille à tout prix nous faire don de la foi. C’est par la foi que nous recevons tous ses autres cadeaux, le pardon des péchés, la vie éternelle, la paix, la joie et tout le reste. Si nous n’avons pas la foi en lui, comment pourrions-nous avoir sa joie et sa paix? La vraie joie découle de son règne et de sa présence auprès du Père. La vraie joie est un cadeau reçu du Saint-Esprit, par la foi en lui. D’où son souci de tout faire en son pouvoir pour nous donner la foi et nous faire grandir dans la foi.

Oui, son but consiste à donner la foi à tous les élus. Le moyen qu’il utilise pour y parvenir est sa Parole et son Esprit. « Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent, afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez » (Jn 14.29). Dans la chambre haute, Jésus prononce des paroles prophétiques, il fait des prédictions précises, mais inconcevables par un humain ordinaire. « Avant qu’elles n’arrivent », dit-il. Il annonce qu’il sera trahi, livré aux autorités, renié, abandonné. Il prédit qu’il sera condamné et mis à mort pour nos péchés. Il annonce sa résurrection et sa montée au ciel. Il fait la promesse à ses apôtres du don de l’Esprit Saint à son Église, l’Esprit Consolateur dont il est tellement question dans ces chapitres. Les disciples ne comprennent rien de tout cela. Ils ne sont pas en état de comprendre. Alors, pourquoi leur en parler? Il aurait pu attendre plus tard, une fois ressuscité. Mais non. Il parle de toutes ces choses avant qu’elles n’arrivent dans un but précis : « … afin que vous croyiez ».

Plus tard, quand toutes ces prophéties s’accompliront les unes après les autres, il deviendra évident aux yeux des apôtres que Jésus est un être à part. Vrai Dieu, vrai homme, parfaitement juste, le seul Médiateur entre Dieu et les hommes, envoyé du Père pour nous sauver. Le Saint-Esprit se sert encore aujourd’hui de toute la Parole de Dieu, de toutes les prophéties messianiques et de toutes les explications apostoliques, pour faire son œuvre dans nos cœurs, afin de nous donner la foi et de fortifier notre foi.

Comment garder la joie et la paix du Seigneur? Certainement pas en fixant notre attention sur les circonstances de nos vies si changeantes et si turbulentes. Certainement pas en fixant notre attention sur les tempêtes qui font rage. Portons plutôt notre attention sur la Parole de Dieu, sur ses promesses, sur ses prophéties et sur leurs accomplissements. En faisant cela, nous saisirons beaucoup mieux à quel point notre Dieu est souverain dans l’histoire et dans nos vies. Nous serons d’autant plus émerveillés de l’œuvre de Jésus-Christ et de son règne actuel. Nous nous reposerons d’autant plus dans la joie et la paix du Seigneur, sous sa protection parfaite. La foi : un cadeau magnifique produit par la Parole de Dieu et par l’Esprit Saint dans nos cœurs!

3. Le don de la connaissance🔗

Les cadeaux de Dieu nous sont donnés toujours groupés. Ils viennent ensemble, innombrables, car Dieu « nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ » (Ép 1.3). C’est ainsi que Jésus dit encore à ses apôtres réunis dans l’intimité de la chambre haute :

« Je ne parlerai plus guère avec vous, car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi. Mais c’est afin que le monde sache que j’aime le Père et que j’agis comme le Père me l’a commandé. Levez-vous, partons d’ici » (Jn 14.30-31).

Jésus annonce maintenant qu’il accorde le don de la connaissance. « Afin que le monde sache... » Un don indispensable, indispensable à la foi, indispensable à la joie et à la paix.

C’est étrange, n’est-ce pas? Jésus dit : « Levez-vous, partons d’ici. » Pourtant, si vous regardez la suite, dans les deux chapitres suivants, en Jean 15 et 16, il lui reste encore beaucoup d’instructions à leur donner, suivies en Jean 17 d’une longue prière, avant de finalement quitter la chambre haute (Jn 18.1). Pourquoi demande-t-il à ses disciples de se lever et de partir, alors qu’il a encore tant de choses à leur dire? C’est simple à comprendre. Cela nous est déjà probablement tous arrivé. Vous êtes en visite chez des amis, vous passez un bel après-midi ensemble, puis vient le temps de partir. Vous dites à votre famille : « Bon, levons-nous et allons-y. C’est le temps de partir. » Et puis, vous restez encore vingt bonnes minutes à parler sur le seuil de la porte. Et parfois, sur le seuil de la porte, c’est là que nous avons les conversations les plus riches, tellement que cela peut se terminer par une prière riche et profonde. C’est un peu la même chose qui se déroule ici. Jean ne nous présente pas un traité théologique structuré de façon systématique, mais un échange spontané entre Jésus et ses apôtres.

Jésus a encore bien des richesses à leur communiquer, mais il ne peut plus leur parler longtemps. Ça commence à presser de partir. Pourquoi? Parce que le prince du monde vient. Le diable est pressé, lui aussi. Les représentants du diable se dépêchent de venir. Judas est sorti, il est allé chercher des soldats. Ils sont en marche pour arrêter Jésus afin que le Fils de Dieu soit condamné et mis à mort. Satan veut détruire le Sauveur et en finir une fois pour toutes avec tout ce plan rédempteur promis depuis le jardin d’Éden. Et donc, pour Jésus, ça presse aussi, non pas de fuir pour éviter les griffes du diable, mais au contraire d’aller à la rencontre du diable et de le vaincre sur son terrain. Jésus ne veut surtout pas manquer ce rendez-vous diabolique! Vous imaginez! Il se met donc « sur le seuil de la porte », si on peut dire, prêt à partir, tout en continuant de transmettre à ses disciples de riches paroles qui seront indispensables pour les apôtres et pour l’Église des siècles à venir.

Mais pourquoi se dépêcher d’aller rencontrer Satan? Qui voudrait s’empresser d’aller à un tel rendez-vous? Il y va presto justement pour se laisser attraper dans les terribles griffes sataniques. Pour être arrêté, condamné, crucifié, enseveli. Il doit être mordu au talon, dans le but d’écraser la tête du serpent, selon l’ancienne prophétie biblique (Gn 3.15). Satan savoure déjà sa victoire prochaine. En réalité, c’est notre Sauveur qui va le battre à plate couture.

Comment battre Satan? Il n’y a qu’une seule façon : par l’obéissance parfaite à la volonté de Dieu. Satan a gagné du terrain dans le monde grâce aux péchés des hommes. Il perdra tout son royaume grâce à l’obéissance parfaite de Jésus-Christ. « C’est afin que le monde sache que j’aime le Père et que j’agis comme le Père me l’a commandé » (Jn 14.31). C’est ce que Jésus a dû faire pour monter au ciel dans son règne. Ce n’est pas le plan du diable qui s’est accompli à la croix, c’est le plan de Dieu.

Voilà ce qu’il nous faut connaître! Voilà ce qu’il nous faut proclamer au monde, afin que le monde sache. Ceux qui disent que la mort du Christ est un échec retentissant ou un dramatique accident de parcours ne comprennent rien à la sagesse de Dieu. Nous devons savoir que Jésus-Christ a librement donné sa vie pour ses brebis, par amour pour le Père, par obéissance à la volonté du Père. Il faut le savoir, pour notre salut et pour notre proclamation au monde. Dieu nous fait le don de cette connaissance. Un don précieux, nécessaire, à connaître, à chérir et à proclamer au monde. Afin que vous croyiez, afin que vous vous réjouissiez, afin que vous receviez sa paix. La paix au milieu des tempêtes, la paix au milieu des attaques diaboliques. Recevez aujourd’hui sa paix en surabondance, avec la joie, avec la foi, avec la connaissance de ses œuvres magnifiques. Amen.