Un père rempli de l’Esprit n’irritera pas ses enfants, mais les éduquera dans le Seigneur
Un père rempli de l’Esprit n’irritera pas ses enfants, mais les éduquera dans le Seigneur
« Poème d’Asaph. Mon peuple, prête l’oreille à mon enseignement! Tendez l’oreille aux paroles de ma bouche! J’ouvre la bouche pour une parabole, j’énonce les énigmes des temps anciens. Ce que nous avons entendu, ce que nous connaissons, ce que nos pères nous ont redit, nous ne le dissimulerons pas à leurs fils, redisant à la génération future les louanges de l’Éternel, et sa puissance, et les miracles qu’il a opérés. Il a dressé un témoignage en Jacob, il a mis une loi en Israël, qu’il a ordonné à nos pères de faire connaître à leurs fils. Pour que la connaissent ceux de la génération future : Des fils naîtront, ils se dresseront et la rediront à leurs fils. Ils mettront leur assurance en Dieu. Ils n’oublieront pas les actes de Dieu, ils observeront ses commandements, ils ne seront pas comme leurs pères, une génération indocile et rebelle, une génération dont le cœur n’est pas ferme, et dont l’esprit n’est pas fidèle à Dieu. »
Psaume 78.1-8
« Enfants, obéissez à vos parents [selon le Seigneur], car cela est juste. Honore ton père et ta mère — c’est le premier commandement accompagné d’une promesse — afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les avertissant selon le Seigneur. »
Éphésiens 6.1-4
Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,
L’Esprit de Dieu parle à toute l’Église et l’Esprit de Dieu parle à chaque personne dans l’Église. Oui, c’est magnifique! Dieu nous connaît parfaitement, il prend soin de chacun de nous, il a une parole tout à fait à propos pour chacun de ses enfants. Aujourd’hui, l’Esprit de Dieu prend le temps de parler aux pères de famille.
Oui, Dieu s’adresse à vous, les papas. Écoutez bien! Et quand Dieu parle aux pères, les mères également souhaitent écouter. Les enfants aussi. « Dieu parle à mon papa, je veux savoir ce qu’il va lui dire! Je suis curieux d’entendre. » Cela intéresse les grands-parents, les amis, les frères et les sœurs dans la foi, l’entourage. Oui, toute l’Église écoute attentivement, car le rôle des pères est très important pour la famille, pour le bien de toute l’Église et pour la société.
Alors, qu’est-ce que Dieu dit aux papas? En résumé, il dit ceci : Vous, les pères, soyez remplis de l’Esprit afin d’éduquer vos enfants dans le Seigneur sans les irriter.
1. Qui est responsable d’éduquer les enfants?⤒🔗
Oui, ce sont les papas que l’Esprit Saint interpelle ici : « Et vous, pères… » (Ép 6.4). Pourquoi Paul s’adresse-t-il aux pères? Pourquoi pas aussi aux mères? Paul aurait-il été conditionné culturellement par un environnement patriarcal révolu? Non! Dieu est souverain au-dessus de toute culture. Il dirige toute l’histoire. Le Saint-Esprit s’est servi de l’expérience de Paul pour nous transmettre la Parole de Dieu exactement comme il l’a voulu. « Et vous, pères… »
Les mamans n’ont-elles pas un rôle essentiel à jouer dans l’éducation des enfants? Très certainement! D’ailleurs, très souvent, c’est elles qui s’occupent tout particulièrement des détails de l’éducation au quotidien. Paul reconnaît volontiers leur rôle quand il dit qu’il a pris soin des chrétiens de Thessalonique avec beaucoup de douceur « comme une mère prend soin de ses enfants » (1 Th 2.7). Il a donc bien observé les mères qui prennent soin de leurs enfants. Proverbes 1.8 nous dit : « Écoute, mon fils, l’instruction de ton père, et ne rejette pas l’enseignement de ta mère. » Pères et mères sont impliqués dans l’éducation de leurs enfants. Oui, Dieu a confié aux mamans un rôle essentiel auprès de leurs enfants. Vous les jeunes mamans, vous avez besoin d’apprendre à exercer ce rôle de manière pratique au quotidien. Vous avez également besoin d’apprendre à aimer ce rôle, peu importe ce que les autres autour en pensent, car ce rôle est passablement dévalorisé de nos jours. Prions pour que l’amour du Christ et la puissance de l’Esprit vous donnent un tel amour pour ce rôle de maman en même temps qu’une habileté pratique à le faire.
Alors, pourquoi les pères? « Et vous, pères… » Paul aurait-il détecté chez les pères une faiblesse particulière? Ont-ils plus tendance à irriter leurs enfants? Oui, c’est vrai, les pères doivent faire attention à ce danger. Pourtant, les mamans sont capables, elles aussi, d’exaspérer leurs enfants. Paul soupçonne-t-il que les pères ont plus facilement tendance à être absents, négligents, loin des enfants? Ils auraient donc besoin de se faire rappeler leur responsabilité parentale. Oui, c’est vrai. Les pères ont toujours besoin d’être rappelés à l’ordre. Mais les mères aussi en ont besoin. Pourquoi Paul n’exhorterait-il pas aussi les mères? Au baptême d’un enfant, père et mère prennent tous les deux des engagements solennels devant Dieu à éduquer leurs enfants. Tous les deux ont besoin de se demander : « Suis-je fidèle à mes engagements? » Tous les deux ont besoin de compter sur la grâce de Dieu, avec son pardon et avec la puissance de son Esprit pour s’améliorer dans leur vocation parentale. Paul, en ciblant les pères, ne s’est pas dit : « Je vais taper sur les pères parce que ce sont eux les grands fautifs d’une mauvaise éducation. » Non! Le monde moderne a beaucoup tapé sur les hommes, au point de les décourager d’être de vrais hommes. Le Saint-Esprit n’utilise pas cette méthode!
Le Saint-Esprit s’adresse aux pères pour une raison bien simple. Cette raison est déjà donnée au chapitre précédent, que nous avons déjà vu à propos du mari et de la femme : « Le mari est le chef de la femme comme Christ est le chef de l’Église » (Ép 5.23). Par implication, le mari est le chef de la famille. Un chef serviteur, comprenons bien, qui se sacrifie par amour pour son épouse, comme le Christ s’est sacrifié par amour pour son Église. Pourquoi ici l’Esprit de Dieu s’adresse-t-il seulement aux pères? Parce que c’est aux pères que Dieu a confié la responsabilité de donner la direction à la famille, incluant la direction dans l’éducation des enfants. « Il a établi un témoignage en Jacob, il a mis une loi en Israël, qu’il a ordonné à nos pères de faire connaître à leurs fils, pour que la génération future la connaisse à son tour » (Ps 78.5). Nous sommes tellement indignes, nous les pères, de cette vocation! Nous avons tellement besoin de la grâce de Dieu en Jésus-Christ pour l’exercer!
Il existe une différence entre autorité et responsabilité. Dieu a donné au père et à la mère la même autorité parentale. Le cinquième commandement en a posé le fondement une fois pour toutes : « Honore ton père et ta mère » (Ex 20.12). Les enfants sont tenus d’obéir aussi bien à leur mère qu’à leur père. En Éphésiens 6.1-3, Paul rappelle ce cinquième commandement après avoir dit : « Enfants, obéissez à vos parents selon le Seigneur. » L’obéissance est due aux deux parents. Mais le mari et la femme n’ont pas la même responsabilité parentale. Le père a reçu de Dieu la responsabilité de direction que la mère n’a pas reçue.
Qu’est-ce que cela veut dire concrètement? Si maman demande une chose à l’enfant, papa appuie maman, il ne la contredit pas devant l’enfant. Il rehausse l’autorité de maman. Il ne mine pas son autorité. Si papa demande quelque chose à l’enfant, maman ne le contredit pas non plus devant l’enfant. Elle rehausse l’autorité de papa. Ne minez jamais l’autorité de l’autre devant vos enfants. Inculquez-leur ce précieux commandement : « Honore ton père et ta mère. » C’est essentiel! Mais quand le mari et la femme ne sont pas d’accord sur la façon d’élever leurs enfants, ou bien quand c’est le temps de prendre des orientations ou de faire des correctifs, parlez-en tous les deux, loin des oreilles des enfants. Consultez-vous. Priez ensemble, lisez la Bible ensemble. Profitez des idées, des talents et de l’expérience de l’autre. La mère peut observer beaucoup de choses que le père ne voit pas, et inversement, le père peut détecter des choses dont la mère n’est pas consciente ou avoir une perspective plus large sur la situation. Et ensuite, l’épouse remplie de l’Esprit acceptera humblement et respectueusement la direction donnée par son mari. Le mari rempli de l’Esprit donnera humblement et courageusement la direction dans la manière d’éduquer leurs enfants. Même autorité, responsabilité différente. Les deux parents font équipe!
Vous les mamans, faites confiance à votre mari! Faites confiance dans la sagesse de Dieu qui a voulu que votre mari soit le père de vos enfants. Laissez votre mari exercer sa vocation de père et donner la direction! Il fera des erreurs, c’est sûr, mais vos enfants n’en mourront pas! Il vaut mieux un père qui fait des erreurs en exerçant son rôle et en prenant ses responsabilités, plutôt qu’un père qui ne fait pas d’erreur parce que, tellement découragé, il a renoncé à son rôle et que c’est la mère qui s’occupe de toute l’éducation des enfants. Et vous, les papas, acceptez avec joie ce mandat que Dieu vous a confié et ce défi qu’il vous lance. Cherchez sa grâce, priez pour la sagesse. Dieu promet sa sagesse. Comptez sur la puissance de son Esprit pour vous transformer et vous guider. En exerçant vos responsabilités de père, il y aura des hauts et des bas, des échecs et des luttes, il y aura des réussites. Souvenez-vous que Dieu a promis de vous donner sa grâce, à vous et à vos enfants. Le résultat ne dépend pas de vous, ultimement. Cette promesse a été signifiée et scellée au baptême de vos enfants. C’est la promesse de Dieu qui donne la liberté et la confiance d’éduquer nos enfants dans les voies du Seigneur!
2. Une mauvaise façon d’éduquer les enfants←⤒🔗
Il existe une mauvaise façon et une bonne façon d’éduquer les enfants. La mauvaise d’abord : « Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants » (Ép 6.4). Comprenons bien. L’apôtre Paul n’a pas écrit un livre complet sur l’éducation des enfants. Il ne nous donne pas une liste de conseils pratiques pour parents en détresse. Ce n’est pas son but. Son but est d’annoncer le glorieux Évangile de Jésus-Christ et d’édifier l’Église au moyen de cet Évangile. Dans les cinq premiers chapitres de sa lettre aux Éphésiens, il nous explique la bonne nouvelle du pardon des péchés par le sang de Jésus-Christ. Il nous annonce le salut sans les œuvres, par pure grâce, par la foi seule. Il nous décrit en détail la vie nouvelle en Jésus-Christ qui nous fait abandonner nos péchés et nous fait vivre dans une obéissance nouvelle par la puissance de son Esprit. Et ensuite, ce qu’il dit aux épouses, aux maris, aux enfants, aux pères a pour but d’illustrer cette vie nouvelle, et non pas de donner une longue liste de conseils pratiques sur l’éducation des enfants.
À quoi ressemble concrètement la vie nouvelle en Jésus-Christ? À beaucoup de choses, mais ici, à un père rempli de l’Esprit qui n’irritera pas ses enfants, mais les éduquera et les corrigera dans le Seigneur. Nous ferons bien de nous souvenir de cette perspective. Bien sûr, il est utile de consulter des livres dédiés à l’éducation chrétienne ou de chercher l’aide de conseillers spécialisés pour des besoins particuliers. Mais premièrement, vous les pères, soyez remplis de l’Esprit. Vivez dans l’union avec Jésus-Christ, comme Paul le décrit dans toute cette lettre. Et alors vous porterez ce bon fruit. Quel fruit? « N’irritez pas vos enfants. »
Irriter quelqu’un c’est le faire fâcher, le mettre en colère, l’exaspérer. Quand des parents exaspèrent un enfant, l’enfant deviendra découragé ou gardera un profond ressentiment dans son cœur.
Comment risquons-nous d’irriter nos enfants? Quand nous passons sur eux nos frustrations ou nos fatigues de la journée, quand nous avons des paroles dures, quand nous leur faisons des réprimandes exagérées, quand nous les punissons trop sévèrement. Nous irritons nos enfants quand nous changeons continuellement nos règles. Les enfants ont besoin d’un cadre précis, avec des règles, des conséquences et des récompenses qui demeurent constantes. Ils doivent pouvoir compter sur des paroles fiables. Certains parents disent : « J’ai tout essayé, mais ça ne marche pas. » C’est peut-être ça le problème, ils ont trop essayé de choses. Il faut une cible, une direction, une constance. Bien sûr, nous devons nous corriger quand c’est nécessaire, mais il faut aussi garder le cap et nous assurer que nos paroles demeurent fiables, pour que nos enfants sachent à quoi s’attendre de nous.
Nous irritons nos enfants quand nous soulignons trop leurs fautes, leurs difficultés scolaires, leurs points faibles. Oui, c’est bon de corriger leurs faiblesses, mais c’est mieux de les encourager à développer les forces et les talents que Dieu leur a donnés. Nous irritons nos enfants quand nous ne les traitons pas en fonction de leur âge ou de leur degré de maturité. Nous n’aurons pas les mêmes attentes envers un enfant de 2 ans qu’envers un enfant de 8 ans ou un jeune de 16 ans. Aujourd’hui, on demande aux enfants d’être autonomes beaucoup trop tôt. Ça peut les irriter. Les tout-petits ont encore besoin des bras de maman et de la sécurité du foyer. On expose les enfants beaucoup trop jeunes à toutes sortes de réalités trop lourdes pour leurs petites épaules. La gestion des appareils électroniques est un gros défi. Laissons nos enfants vivre naïvement leur enfance en toute simplicité. En même temps, nous irritons nos enfants si nous les surprotégeons. Ils doivent apprendre à être confrontés au mal — en étant soigneusement guidés par les parents — pour apprendre comment réagir au mal et comment faire les bons choix.
Et peut-être que l’une des pires façons d’irriter nos enfants c’est de leur enseigner les vérités de la Parole de Dieu et ne pas nous-mêmes en vivre. Cela s’appelle l’hypocrisie. Nous leur prêchons de belles choses, mais leurs yeux très observateurs voient tout le contraire dans nos vies. Les enfants sont des spécialistes à détecter l’incohérence de leurs parents. D’où la grande importance de ne pas les irriter, car sinon, ils risquent de se détourner de Jésus-Christ. D’où la nécessité de vivre par la foi nous-mêmes, par la grâce de Dieu en Jésus-Christ. C’est le seul antidote. Nos enfants ont besoin de savoir et de voir que nous sommes des parents pécheurs pardonnés par le sang de Jésus. Ils ont besoin de voir le fruit de l’Esprit dans nos vies, même si ce n’est qu’un petit commencement. Des parents remplis de l’Esprit n’irriteront pas leurs enfants! C’est la responsabilité première des papas, avec l’aide et la précieuse collaboration des mamans. Que le Seigneur nous pardonne nos péchés et que son Esprit nous remplisse de sa présence!
3. Une bonne façon d’éduquer les enfants←⤒🔗
La bonne façon d’éduquer les enfants est la suivante : « Élevez-les en les corrigeant et en les avertissant selon le Seigneur » (Ép 6.4). Il ne s’agit pas d’un bon conseil ni d’une belle méthode proposée par un pasteur ou un conseiller. C’est la volonté de Dieu pour la famille, c’est un commandement de Dieu adressé aux pères de famille.
Les deux verbes — « N’irritez pas vos enfants, mais élevez-les » — sont au présent continu. Il s’agit d’une action continuelle, que les pères doivent accomplir continuellement, chaque jour, aidés et soutenus par leurs épouses. Il n’y a pas de vacances pour les parents chrétiens! « Tu les inculqueras [les paroles de Dieu] à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras » (Dt 6.7). Il faut savoir profiter de toute occasion durant la journée pour enseigner la Parole de Dieu à nos enfants.
Les enfants ne grandissent pas de manière automatique. Même leur corps ne grandit pas de manière automatique. Il faut les nourrir, en prendre soin, parfois aller chez le médecin. Leur croissance physique requiert une attention quotidienne, sans relâche. Leur croissance spirituelle requiert la même attention. Elle ne viendra pas de façon automatique. Oui, la grande promesse de Dieu scellée par le baptême est pour nous et pour nos enfants : promesse de pardon et de vie nouvelle. C’est vraiment un don de la grâce en Jésus-Christ, une œuvre libre et souveraine du Saint-Esprit dans le cœur de nos enfants. Mais de cette belle promesse découle une grande responsabilité qui requiert de la part des parents — premièrement du père — une attention constante, quotidienne, sans relâche, continuelle. Éduquez-les chaque jour, en profitant de toute occasion!
Le péché est profondément enraciné dans le cœur de tout être humain, incluant nos enfants qui sont corrompus dès leur plus jeune âge. D’où la nécessité de les élever en les corrigeant et en les avertissant selon le Seigneur. Le mot grec traduit par « corriger » est « paideia », d’où viennent les mots « pédagogue » et « pédagogie ». La « paideia » désigne tout le système d’instruction et d’enseignement que nous sommes appelés à transmettre à nos enfants, incluant les règles dans notre foyer, les récompenses et les punitions si nécessaires. Le mot « avertir » (« nouthésia ») signifie avertissement, exhortation, mais aussi encouragement. Il ne suffit pas de dire « oui » ou « non » à l’enfant. Il doit comprendre que la parole des parents se transforme en action, pour devenir de vraies punitions ou de vraies récompenses. Papa et maman ne font pas des menaces ou des promesses en l’air. Beaucoup de parents font des menaces incroyables à leurs enfants qu’ils ne seront jamais capables d’exécuter. « Si tu ne viens pas, je vais t’abandonner dans le magasin. » Mais non! Assurez-vous de pouvoir réellement exécuter vos menaces. Sinon, votre parole n’est plus crédible. Les parents doivent mettre en action fidèlement leur parole. Mais plus encore, le « oui », le « non » et l’action doivent être expliquées à l’enfant. Souvent, l’enfant sait très bien sans explication. D’autres fois, il a besoin d’explications. Prenons le temps de lui expliquer.
Les explications dont l’enfant a le plus besoin sont celles de la Parole de Dieu. Voilà pourquoi Paul dit : « Élevez-les en les corrigeant et en les avertissant selon le Seigneur » (Ép 6.4). Vous les pères, vous avez l’outil le plus précieux entre vos mains, la Bible, la Parole de Dieu, pour instruire, corriger, avertir, encourager vos enfants. Oui, la Parole de Dieu sera pour vous et vos enfants une lampe à vos pieds, une lumière sur votre sentier. Avec la Bible, ils apprendront d’où ils viennent (leur origine), qui ils sont (leur identité), quel est leur plus grand problème (le péché), quel moyen Dieu nous a donné pour le régler (la personne et l’œuvre de Jésus-Christ), quelles grandes promesses Dieu nous a faites (le pardon des péchés, la vie nouvelle et éternelle), ce que Dieu nous demande (ses commandements), quel est notre avenir (l’espérance de la résurrection). Rien n’est plus précieux à transmettre à nos enfants!
Les pères ne seront pas trop exigeants envers leurs enfants pour éviter de les irriter. En même temps, ils ne leur laisseront pas faire tout ce que les enfants veulent faire. Nos enfants ont besoin d’être corrigés, éduqués, avertis, encouragés dans le Seigneur, pour en arriver à reconnaître la gravité de leurs péchés, pour s’en repentir humblement et pour croire en Jésus-Christ, leur seul Sauveur. Il ne suffit pas de corriger et d’avertir nos enfants, sans plus. Ce serait du moralisme. Nous devons le faire « dans le Seigneur », pour que la lumière du Seigneur brille dans leur vie, par la seule grâce de Dieu. Voyez la nécessité d’avoir des pères remplis de l’Esprit. Leur vocation est inestimable!
Que notre grand Dieu et Père du Seigneur Jésus-Christ suscite, inspire et soutienne de tels pères parmi nous, pour sa plus grande gloire et pour le plus grand bien de son Église. Amen.