15^e jour du 11^e mois

« Demandez la paix de Jérusalem! Qu’ils vivent tranquilles, ceux qui t’aiment. »

Psaume 122.6
Lecture : Psaume 122

Jérusalem n’était pas simplement la capitale politique et administrative du pays et le Psaume 122 n’est pas un simple chant patriotique. Le Temple de l’Éternel y était érigé. Il était le symbole de la présence de Dieu au milieu de son peuple. Les promesses de Dieu lui étaient associées. Jérusalem devenait, pour le croyant, le signe visible de ce que Dieu allait accomplir pour son peuple.

Pourtant, tout ce que Jérusalem symbolisait ne s’est pas réalisé. Mais il nous reste la promesse de la nouvelle Jérusalem, celle qui descendra du ciel (Ap 21.12). En attendant, nous ferons partiellement l’expérience des promesses suivantes :

Unité : Jérusalem était le symbole de l’unité du peuple de Dieu. Centre des tribus d’Israël, on s’y rendait pour l’adoration. Actuellement, l’Église, corps du Christ, est le symbole de l’unité humaine. Ce n’est qu’un symbole imparfait, mais la réalité s’y trouve déjà partiellement exprimée. Lorsqu’elle ne l’est pas, nous ne pouvons l’imputer qu’à nous-mêmes.

Justice : Dans l’Ancien Testament, Israël faisait l’expérience de la justice de Dieu, celle qui, pleine de compassion, s’est manifestée en Jésus-Christ. Le jour viendra où Dieu l’établira pleinement, comme Maître souverain, parmi les hommes.

Paix : Jésus nous donne la paix, bien que, actuellement, nous ne la possédions pas encore dans sa totalité. Pourtant, nous pouvons déjà la célébrer parce ces trois bénédictions sont déjà offertes à notre foi lors de chaque culte chrétien.

Prière

Pour l’unité du corps du Christ et pour la paix qui surpasse toute intelligence, nous te remercions, Seigneur. Puisse ton règne de justice venir bientôt et ta paix embrasser l’humanité et les élus que tu as sauvés. Amen.