Psaume 23 - Le grand Berger conduit ses brebis
Psaume 23 - Le grand Berger conduit ses brebis
Psaume 23
David, ancien berger, parle à une nation de bergers du grand Pasteur avec sa houlette. Il n’y a pas l’ombre d’un doute ni aucun pourquoi. Ce ne sont que les fruits magnifiques de l’œuvre accomplie dans le chapitre précédent. C’est donc l’aspect présent de notre salut.
Le message est dominé par trois expressions. La première, « je ne manquerai de rien » (verset 1), peut être comparée à l’expression des membres de l’Église de Laodicée : « je n’ai besoin de rien » (Ap 3.17). C’est l’expression d’une confiance et d’une dépendance complète pour la nourriture, la boisson, le repos, la direction, le pardon et le renouvellement.
La deuxième expression souligne une solidarité complète entre le Berger et les brebis. Les paroles du verset 4, « je ne crains aucun mal », sont la clé de la deuxième partie du Psaume. Ni la mort, ni la solitude, ni l’égarement, ni la discipline, ni la faim, ni les ennemis ne peuvent séparer le troupeau de son Pasteur (voir Rm 8.38-39).
La pensée de la troisième partie se trouve dans le dernier verset, « j’habiterai dans la maison de l’Éternel ». C’est dans son intimité que se trouve le rafraîchissement, le bonheur, l’assurance et la communion. Notez que toute cette joie et toutes ces bénédictions doivent se placer à côté de l’expérience du Psaume 22 (voir aussi Hé 13.20).