Psaume 65 - Dieu souverain et gracieux
Psaume 65 - Dieu souverain et gracieux
Psaume 65
Les commentaires sont très divisés sur l’auteur de ce Psaume, et il y en a un bon nombre, même des orthodoxes, qui veulent en fixer la date au moment de l’invasion de Sennachérib. La mention du temps (verset 5) et de la copieuse récolte mentionnée à la fin vont avec cette théorie. Pourtant, ni l’une ni l’autre n’est suffisante pour écarter la réalité de l’authenticité de l’en-tête qui l’attribue à David.
1. Sa grâce envers ses enfants (65.1-5)⤒🔗
C’est l’atmosphère de la famille de Dieu. À Sion, c’est la confiance qui règne. La question du service est à nouveau indiquée par les « vœux ». La prière exaucée est le dernier recours, même des païens. La présence du péché ne gâte pas cette atmosphère, puisque c’est un Père qui pardonne et qui reste en communion avec ses faibles enfants, les rassasiant de bonheur; c’est encore un effet de sa bonté.
2. Sa grandeur dans le monde (65.6-9)←⤒🔗
Envers ceux du dehors, c’est le Dieu des prodiges. Ce n’est plus l’ambiance intime. Dieu intervient pour se montrer puissant dans son autorité. Il se révèle tout en maintenant ce qu’il a déjà créé. Il se montre aussi comme le Dieu qui retient, dosant les réactions et les excès de la multitude des peuples enténébrés.
3. Sa bonté dans la nature (65.10-14)←⤒🔗
Dans ce paragraphe, le style change brusquement. Avant entrecoupée et maintenant lyrique, l’expression du psalmiste regarde la prospérité comme une indication de l’approbation de Dieu. En conséquence, il chante à l’Éternel sa reconnaissance. Dieu est personnifié comme un « fermier » qui s’occupe de ses terres avec joie et avec habileté.