Psaume 78 - Dieu se sert de l’enseignement des parents en vue de bénir les générations futures
Psaume 78 - Dieu se sert de l’enseignement des parents en vue de bénir les générations futures
« Poème d’Asaph. Mon peuple, prête l’oreille à mon enseignement! Tendez l’oreille aux paroles de ma bouche! J’ouvre la bouche pour une parabole, j’énonce les énigmes des temps anciens. Ce que nous avons entendu, ce que nous connaissons, ce que nos pères nous ont redit, nous ne le dissimulerons pas à leurs fils, redisant à la génération future les louanges de l’Éternel, et sa puissance, et les miracles qu’il a opérés. Il a dressé un témoignage en Jacob, il a mis une loi en Israël, qu’il a ordonné à nos pères de faire connaître à leurs fils. Pour que la connaissent ceux de la génération future : Des fils naîtront, ils se dresseront et la rediront à leurs fils. Ils mettront leur assurance en Dieu. Ils n’oublieront pas les actes de Dieu, ils observeront ses commandements, ils ne seront pas comme leurs pères, une génération indocile et rebelle, une génération dont le cœur n’est pas ferme, et dont l’esprit n’est pas fidèle à Dieu. »
Psaume 78.1-8
Nous croyons et confessons que le Seigneur Jésus rassemble son Église depuis le commencement du monde jusqu’à la fin des temps. Il rassemble et protège son Église de jour en jour, de génération en génération. Il le fait en se servant de moyens, par sa Parole et par son Esprit, et aussi avec des parents qui éduquent leurs enfants dans les voies du Seigneur. Le Psaume 78 est un Psaume historique qui regarde vers le passé, pour nous permettre de vivre dans le présent en vue de construire l’avenir. Notre devoir n’est pas seulement en lien avec le présent, avec nos tâches quotidiennes. La responsabilité de chaque nouvelle génération de croyants consiste à regarder vers le passé, pour que nous et nos enfants apprenions à vivre aujourd’hui dans la perspective de ce que Dieu fera dans les générations à venir. Le grand plan rédempteur de Dieu se déploie de génération en génération, « car l’Éternel est bon; sa bienveillance dure toujours, et sa fidélité de génération en génération » (Ps 100.5). Quelle place occupons-nous à l’intérieur de cette longue chaîne de l’histoire de l’alliance? Voici le thème de cette prédication : Dieu se sert de l’enseignement des parents en vue de bénir les générations futures.
1. L’appel à enseigner⤒🔗
Dans ce Psaume, Asaph interpelle le peuple de l’alliance. « Mon peuple, prête l’oreille à mon enseignement! Tendez l’oreille aux paroles de ma bouche! » (verset 1). Prête l’oreille, tendez l’oreille. Ça ne veut pas seulement dire écoutez, mais écoutez et répondez! Répondez à l’appel de Dieu!
Le message d’Asaph s’appelle « un enseignement », « une parabole » et « les énigmes des temps anciens ». Il y a quelque chose d’énigmatique et de mystérieux dans ce Psaume, impossible à pleinement comprendre avec notre pauvre et faible intelligence. L’auteur nous raconte des événements marquants de l’histoire d’Israël. Il a réfléchi à cette histoire et nous présente le fruit de sa réflexion. Nous avons des leçons à tirer du passé. Des leçons et des principes concernant l’enseignement à donner à la génération suivante. Asaph se place parmi ceux qui ont reçu cette responsabilité. « Ce que nous avons entendu, ce que nous connaissons, ce que nos pères nous ont redit, nous ne le dissimulerons pas à leurs fils… » (verset 3). Il adresse un appel à Israël, mais il doit lui-même y répondre. Cette histoire qu’il ne faut pas cacher aux enfants, le peuple de l’alliance la connaît bien. Ils l’ont déjà entendu bien des fois. Quand ils étaient sur les genoux de maman, ils ont entendu cette histoire. À table en famille, papa leur racontait cette histoire. En se levant, en se couchant, en allant en voyage ou à la maison, ils ont entendu cette histoire. Ce n’était rien de nouveau. Les choses les plus importantes que nous avons besoin d’entendre et de transmettre aujourd’hui ne sont pas des choses nouvelles, mais les bonnes vieilles histoires de la Bible, les belles vérités de la Parole de Dieu que nous connaissons déjà. Eh bien, cette histoire, les Israélites avaient la responsabilité de la transmettre à leur tour à la génération suivante. C’est l’appel que Dieu leur adressait. C’est l’appel que Dieu nous adresse aujourd’hui, à vous qui êtes parents et à vous tous qui faites partie de la communauté de l’alliance.
« Nous ne le dissimulerons pas à leurs fils » (verset 4). Ils ont le droit de savoir, ces fils. Ils ont besoin de savoir. Mais c’est étrange, pourquoi « à leurs fils »? Pourquoi pas « à nos fils »? Parce qu’Asaph adopte la perspective de l’alliance. Nos pères qui nous ont redit ne sont pas seulement nos parents immédiats. Ce sont aussi nos grands-parents, nos ancêtres, nos patriarches Abraham, Isaac et Jacob. Nous raconterons ces choses à leurs fils, c’est-à-dire aux fils de l’alliance que Dieu a établie autrefois avec Abraham, Isaac et Jacob. Notre responsabilité ne se limite pas à enseigner nos propres enfants, et une fois que c’est fait, voilà, moi j’ai fini. La responsabilité d’enseigner à la génération suivante repose premièrement sur les parents, mais aussi sur toute la communauté de l’alliance à l’égard de tous les enfants de l’alliance.
C’est vraiment extraordinaire, quand on y pense. Si nous avons aujourd’hui une relation vivante avec Dieu par Jésus-Christ, c’est parce que Dieu a préparé le terrain depuis des générations. La joie que nous avons aujourd’hui d’appartenir à Jésus-Christ, Dieu l’a préparée à travers la longue histoire de son alliance avec son peuple, à travers les nombreuses générations passées qui ont transmis tour à tour le flambeau de la foi chrétienne jusqu’à nous, grâce à la fidélité indéfectible de Dieu à son alliance et à ses promesses, de génération en génération.
Certains parmi nous sont peut-être la première génération de croyants dans leur famille. D’autres ont le privilège d’être la deuxième ou la troisième génération de chrétiens. Peu importe. Dieu vous a donné à tous la foi à travers le témoignage d’une longue lignée de croyants, pour qu’à votre tour vous transmettiez cet enseignement à la génération suivante. Nous avons tous la responsabilité de transmettre le flambeau à la nouvelle génération. Il est absolument essentiel et vital que nous tous comprenions et acceptions notre rôle dans cette transmission intergénérationnelle. Il en va de l’avenir de l’Église. Il nous faut prendre le flambeau et le transmettre à nos enfants et à nos petits-enfants et à tous les enfants de l’Église. Quelle contribution apportez-vous à cet égard?
Ce qu’Asaph dit est audacieux. Sur quel fondement dit-il ces choses? Sur quel fondement pouvons-nous prétendre avoir cette responsabilité et même cette autorité vis-à-vis de nos enfants? À l’heure où l’autorité parentale est remise en question dans notre société, jusqu’à être sérieusement minée, nous devons nous préparer à ce qu’elle le soit encore davantage à l’avenir, il est capital de pouvoir répondre à cette question. La réponse se trouve au verset 5 : « Il a dressé [c’est-à-dire l’Éternel] un témoignage en Jacob, il a mis une loi en Israël, qu’il a ordonné à nos pères de faire connaître à leurs fils. » Voilà le fondement de cet appel. Voilà pourquoi nous avons cette responsabilité et cette autorité : parce que Dieu lui-même, le Créateur du ciel et de la terre, l’Éternel, le Dieu de l’alliance, l’a ordonné à nos pères et parce que ce commandement est encore valide aujourd’hui. Nous lisons par exemple en Deutéronome 6.6-7 :
« Ces paroles que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. »
Peu importe ce que les États modernes pourront dire, cette parole de Dieu demeure. Et le cinquième commandement demeure. Le cinquième commandement est vraiment le fondement de l’autorité parentale. Pour ceux qui peuvent penser que cette bonne idée était bonne seulement pour l’Ancien Testament, eh bien non, elle est bonne aussi pour le Nouveau Testament. « Et vous pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les avertissant selon le Seigneur » (Ép 6.4). Si Paul peut dire une telle chose, c’est parce qu’il présuppose que ces enfants font partie de ceux à qui il s’adresse au premier chapitre, c’est-à-dire aux saints à Éphèse, à la communauté de l’alliance. Ces enfants font partie de l’Église. Dieu est très sérieux avec son projet de perpétuer son alliance de génération en génération à travers l’enseignement que nous transmettons à nos enfants.
Voilà donc l’appel qui nous est adressé, aux parents et à toute l’Église : Il ne faut pas cacher à nos enfants ce que Dieu nous commande de leur enseigner. Nous participerons ainsi à son œuvre de rassembler son Église. Nous serons des instruments faibles, humbles, mais utiles à son œuvre. Maintenant, qu’est-ce que Dieu nous commande d’enseigner, au juste?
2. Le contenu de cet enseignement←⤒🔗
Le contenu à transmettre à nos enfants est résumé aux versets 3 à 5 : « ce que nous pères nous ont redit, nous ne le dissimulerons pas à leurs fils, redisant à la génération future les louanges de l’Éternel, et sa puissance, et les miracles qu’il a opérés. » Transmettre à nos enfants les louanges de l’Éternel! C’est grand! Ce n’est rien d’endormant ou de purement académique. Tout ce qui nous est raconté dans la Bible devrait nous émerveiller et nous pousser à louer Dieu. Enseigner les merveilles de Dieu à nos enfants devrait nous amener à l’adorer en famille, dans le culte familial, et à l’adorer en Église, dans le culte en Église, avec les enfants présents. Il est important d’intégrer les enfants au culte pour les louanges de l’Éternel, afin qu’ils entendent les parents et les adultes louer Dieu, qu’ils apprennent à le faire, qu’on puisse les encourager à écouter et à chanter les grandes merveilles de Dieu
Et que dire de la puissance et des miracles de Dieu? Nous prenons plaisir à les raconter à nos enfants, comme le fait le Psaume 78 qui cite des événements de l’histoire d’Israël. Par exemple, la fameuse délivrance d’Égypte, rappelée aux versets 12 à 14 :
« Devant leurs pères il avait fait un miracle, au pays d’Égypte, dans les campagnes de Tsoân. Il fendit la mer et les fit traverser, il fit dresser les eaux en une masse. Il les conduisit le jour par la nuée, et toute la nuit à la lumière d’un feu. »
Ou encore les soins qu’il leur prodigua dans le désert, relatés aux versets 26 et 27 :
« Il fit souffler dans les cieux le vent d’est et amena par sa puissance le vent du sud; il fit pleuvoir sur eux la viande comme de la poussière, et comme le sable des mers les oiseaux ailés. »
Mais sa puissance et ses miracles n’ont pas seulement servi à délivrer ou à guider son peuple. Ils ont aussi servi à manifester sa colère contre eux. Le Psaume 78 en parle abondamment. Par exemple aux versets 17 à 22 :
« Mais ils continuèrent à pécher contre lui, à se révolter contre le Très-Haut dans le désert aride. Ils tentèrent Dieu dans leur cœur, en demandant de la nourriture selon leur désir. Ils parlèrent contre Dieu, ils dirent : Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert? Voici qu’il a frappé le rocher, des eaux ont afflué, et des torrents se sont répandus; pourra-t-il aussi donner du pain ou fournir de la viande à son peuple? Oui, l’Éternel entendit et fut en courroux; un feu s’alluma contre Jacob, et la colère s’éleva contre Israël, parce qu’ils ne croyaient pas en Dieu, parce qu’ils n’avaient pas confiance en son salut. »
Oui, nous enseignons à nos enfants les grandes délivrances que Dieu a opérées dans le passé, mais nous devons aussi leur enseigner sa colère et ses châtiments à l’égard d’un peuple rebelle et ingrat. Nos enfants doivent apprendre à connaître la sainteté de Dieu et sa colère brûlante contre le péché, afin qu’ils craignent l’Éternel et ne commettent pas les mêmes péchés que leurs pères.
Le verset 5 contient encore deux mots clés : « Il a dressé un témoignage en Jacob, il a mis une loi en Israël, qu’il a ordonné à nos pères de faire connaître à leurs fils. » Qu’est-ce qu’un témoignage? C’est une preuve. Un témoin se présente à la cour et donne son témoignage pour prouver l’innocence ou la culpabilité de l’accusé. Ici, c’est Dieu qui rend témoignage. Que prouve-t-il? Dieu nous prouve sa puissance. Il prouve que nous sommes indociles et rebelles. Il prouve sa sainte colère. Mais Dieu nous prouve aussi sa grande fidélité, sa patience, sa grâce et son pardon. Voyez ce que nous racontent les versets 37 à 39 :
« Leur cœur n’était pas fermement à lui, et ils n’étaient pas fidèles à son alliance. Mais lui, qui est compatissant, faisait l’expiation de la faute et ne détruisait pas; il multipliait les occasions de retenir sa colère et n’éveillait pas toute sa fureur. Il se souvenait qu’ils n’étaient que chair, un souffle qui s’en va et ne revient pas. »
Il est compatissant, lent à la colère, il faisait l’expiation de la faute. Histoire émouvante! De belles choses à transmettre aux enfants!
Il est intéressant que l’histoire racontée au Psaume 78 se termine par David, preuve de la bienveillance de Dieu envers son peuple.
« Il a élu David, son serviteur… pour lui faire paître Jacob, son peuple, et Israël, son héritage. Et David les a fait paître avec un cœur intègre et les a conduits avec des mains habiles » (versets 70-71).
Que c’est beau! Ils sont encore son peuple malgré tout, et lui, l’Éternel, prend soin d’eux par son serviteur David. Preuve d’amour et de grâce!
Toute cette histoire, ultimement, finira par aboutir au Fils de David, à Jésus, le Berger par excellence. Il a fait l’expiation complète de nos fautes, il fait paître avec bienveillance le troupeau de son pâturage. « Dieu prouve son amour envers nous en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Rm 5.8). Nous avons une merveilleuse nouvelle à raconter à nos enfants. Personne au monde n’a rien de plus merveilleux, de plus vrai et de plus rempli d’espérance à raconter à des enfants! L’Évangile doit toujours être au cœur de notre enseignement.
Quant à la loi, le mot « torah » signifie instruction. Le Pentateuque est la Torah, une instruction, avec des promesses, des histoires, des commandements. Le mot « torah » signifie aussi commandement. N’oublions pas d’enseigner à nos enfants les commandements de Dieu, afin qu’ils apprennent à mieux connaître leurs propres péchés, mais aussi à savoir comment vivre dans la reconnaissance pour la grande délivrance nous avons en Jésus-Christ. Alors, comme contenu à transmettre à la génération suivante, nous avons de quoi nous occuper pendant des années!
3. Le but de cet enseignement←⤒🔗
Asaph n’oublie pas de nous présenter le but de cet enseignement, ou si vous voulez, les effets espérés. Quand nous travaillons à éduquer nos enfants dans la foi, il est parfaitement légitime d’avoir des buts et d’espérer des résultats, non parce que nous nous estimons très bons pédagogues ou que nous estimons nos enfants très brillants, pas du tout! Nous espérons des résultats parce que nous nous appuyons sur les promesses de Dieu dans son alliance. Ces promesses ont été signifiées et scellées aujourd’hui par le baptême de cet enfant.
Asaph nous présente deux sortes de buts ou de résultats à espérer. D’abord le résultat générationnel. Les enfants, vous savez compter. Alors, comptez bien le nombre de générations qui se trouvent dans les versets 5 et 6 que je relis :
« Il a dressé un témoignage en Jacob, il a mis une loi en Israël, qu’il a ordonné à nos pères de faire connaître à leurs fils. Pour que la connaissent ceux de la génération future : Des fils naîtront, ils se dresseront et la rediront à leurs fils. »
Je ne sais pas pour vous, mais moi j’en compte au moins quatre, et peut-être même plus si on pense que les pères sont des ancêtres ou des patriarches. Vous savez, quand on est jeune parent et qu’on est très occupé à prendre soin de ses enfants et à trouver le temps et la manière de les éduquer dans la foi, je n’en connais pas beaucoup qui pensent à leurs futurs petits-enfants, encore moins à leurs futurs arrière-petits-enfants. Ils en ont déjà plein les bras avec leurs propres enfants. Et pourtant, et pourtant. Ce Psaume nous lance le défi de garder la perspective de l’alliance, la grande puissance de l’alliance de Dieu qui se déploie à travers les générations, comme une puissance tranquille et profonde, qui avance d’une génération à l’autre, parce que Dieu est fidèle à son alliance!
Vous savez, c’est un immense privilège et un grand bonheur de contribuer à perpétuer cette lignée de croyants promise par Dieu. C’est une grande joie d’être un maillon au milieu de cette chaîne intergénérationnelle. Imaginez! Nous pouvons contribuer à notre tour à perpétuer cette longue chaîne de fidèles adorateurs du Dieu tout-puissant. Vos activités quotidiennes peuvent avoir un effet profond, pas seulement sur vos enfants, mais sur les générations à venir. Énigme et mystère de la vie! Les petites graines de semence de la Parole que vous semez chaque jour ont l’air de peu de chose, mais peuvent avoir un effet puissant des générations plus tard.
Notre texte nous présente aussi un résultat personnel. « Ils se dresseront… » (verset 6). Tout comme le témoignage de l’Éternel a été solidement dressé en Jacob (verset 5), de même, ces enfants se dresseront, ils seront solidement établis dans la foi. « Ils mettront leur assurance en Dieu. Ils n’oublieront pas les actes de Dieu, ils observeront ses commandements, ils ne seront pas comme leurs pères, une génération indocile et rebelle » (verset 7). Nous rêvons tous d’avoir des résultats semblables avec nos enfants, n’est-ce pas? Confiance en Dieu, assurance en Dieu, espérance en Dieu, connaissance et compréhension des œuvres de Dieu, obéissance à ses commandements. Pas comme la génération indocile et rebelle. Bien sûr, c’est un résultat de l’enseignement fidèle, mais c’est avant tout un résultat produit par Jésus-Christ lui-même et par son Saint-Esprit sans lequel rien de cela n’est possible, à travers notre humble et fidèle enseignement parental.
Dieu avait déjà bien expliqué sa méthode à Abraham :
« Abraham deviendra certainement une nation grande et puissante, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre [nous faisons partie de cette bénédiction]. Car je l’ai choisi afin qu’il ordonne à ses fils et à sa famille après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la justice et le droit; ainsi l’Éternel accomplira pour Abraham ce qu’il avait dit à son sujet » (Gn 18.18-19).
C’est la méthode de l’alliance. Par la grâce de Dieu uniquement, la promesse de Dieu s’accomplit à travers le travail d’éducation parentale.
Méthode privilégie que le Seigneur Jésus utilise à travers le temps pour rassembler son Église et la conduire à son but ultime. Être parent chrétien comporte de grands défis, mais c’est une vocation merveilleuse, inestimable, que le monde actuel méprise, mais que nous devons chérir, une vocation absolument essentielle. Ne prenez pas à la légère, chers parents, cette grande responsabilité. Ne négligez pas cet appel, non seulement les parents, mais toute l’Église également, que Dieu vous adresse aujourd’hui. Et n’oubliez pas que tout cela n’est possible que grâce aux promesses de Dieu et à sa grande fidélité de génération en génération. Amen.