Comment réagissons-nous dans l’adversité et dans la prospérité?
Comment réagissons-nous dans l’adversité et dans la prospérité?
À quoi nous sert-il de connaître la création et la providence de Dieu?
À être patients dans l’adversité1, reconnaissants dans la prospérité2, et à garder confiance, quoi qu’il arrive, en notre Dieu et Père fidèle3. Aucune créature ne peut nous séparer de son amour4 puisqu’il les tient toutes tellement dans sa main qu’elles ne peuvent agir ni se déplacer sans sa volonté5.
1. Jb 1.21; Ps 39.10; Jc 1.3.
2. Dt 8.10; 1 Th 5.18.
3. Ps 55.23; Rm 5.3-5.
4. Rm 8.35,38-39.
5. Jb 1.12; Jb 2.6; Pr 21.1; Ac 17.24-28.Catéchisme de Heidelberg, Q&R 28
- Dans l’adversité
- Dans la prospérité
- Quoi qu’il arrive, même devant le spectre d’un désastre écologique
Dieu, dans sa providence, contrôle tout. Il maintient le monde en place. Il le fait progresser vers un but précis. Dieu s’occupe des moindres détails. J’ai l’assurance et la joie de savoir que mon Père céleste a sa bonne main sur moi en toutes choses et sur l’ensemble de sa création. Dans sa bonne providence, il m’envoie la richesse, mais aussi la pauvreté; la santé, mais aussi la maladie; il me donne des amis, des proches, mais aussi la solitude ou encore des gens qui me font du mal. Nous recevons de lui la prospérité, mais aussi l’adversité. Comment réagissons-nous devant la providence de Dieu?
1. Dans l’adversité⤒🔗
Quelle est notre réaction spontanée quand de « mauvaises choses » nous arrivent? Nous nous prenons en pitié, nous laissons le découragement s’installer, car nous ne voyons pas de solutions à l’horizon. Ou bien nous nous mettons en colère, nous développons de l’amertume ou nous entretenons dans nos cœurs un désir de vengeance envers ceux qui nous ont fait du mal. Ce sont là des réactions naturelles qui sont en fin de compte le symptôme d’une pauvre connaissance de la providence de Dieu.
« À quoi nous sert-il de connaître la création et la providence de Dieu? » (Q&R 28). Quelle est l’utilité de savoir que Dieu est en contrôle de tout? Tout d’abord « à être patients dans l’adversité » (Q&R 28). Comme il est difficile d’être patients dans l’adversité!
Prenons l’exemple de Job. En une seule journée, Job a tout perdu : ses grandes richesses, ses troupeaux, ses fils. Bien entendu, Job ne savait rien de la discussion précédente entre Dieu et Satan, mais Job savait qu’il dépendait de Dieu. « Nu je suis sorti du sein de ma mère, et nu j’y retournerai. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté; que le nom de l’Éternel soit béni » (Jb 1.21). Job reconnaissait que ses richesses lui venaient de Dieu et que c’est Dieu qui les lui enlevait. Voilà un bon exemple de patience dans l’adversité! Même quand il a perdu sa santé, il a été patient, contrairement à sa femme.
« Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité! Maudis Dieu, et meurs! Mais il lui répondit : Quoi! nous recevrions de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal! » (Jb 2.9-10).
La patience de Job dans la souffrance!
« Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici : nous disons bienheureux ceux qui ont tenu ferme. Vous avez entendu parler de la fermeté de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de compassion et de miséricorde » (Jc 5.10-11).
Job n’est cependant pas toujours demeuré patient. Il souffrait tellement dans son corps et dans son âme, sans qu’il en comprenne la raison. Sa douleur était profonde et persistante. Alors il s’est mis à poser des questions : « Pourquoi, Seigneur, me fais-tu ça? » Seize fois il a demandé à Dieu « pourquoi ». Il est parfois salutaire de poser des questions, mais dans ce cas-ci sa question manquait d’humilité. Il réclamait, il s’impatientait contre Dieu, au lieu de se reposer en lui. Il voulait faire savoir à Dieu qu’il avait fait une erreur en lui envoyant tous ces maux. On peut comprendre sa réaction, nous avons souvent les mêmes questions et nous manquons tellement de patience!
Élihou est venu lui dire :
« Je te répondrai qu’en cela tu n’as pas raison, car Dieu est plus grand qu’un homme. Pourquoi veux-tu disputer avec lui? Car on ne peut répondre à toutes ses paroles » (Jb 33.12-13).
Puis Dieu en a rajouté :
« Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des propos dénués de connaissance? Mets une ceinture à tes reins comme un vaillant homme; je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je fondais la terre? Déclare-le, si tu le sais avec ton intelligence » (Jb 38.2-3).
Job a beaucoup parlé, trop parlé même. Dieu continue pendant deux chapitres à lui poser toute une série de questions destinées à le garder humble : « Depuis que tu existes, as-tu commandé au matin? As-tu fait connaître sa place à l’aurore? » (Job 38.12). Autrement dit, es-tu assez fort pour faire lever le soleil? Quand tu dors encore, moi je suis déjà en action, je dirige le monde comme je veux pour que tu puisses vivre encore aujourd’hui. Après une longue série de questions tirées de phénomènes naturels sous la sage direction divine, Job finit par mettre la main sur sa bouche et se taire (Jb 40.4).
Cette humilité n’était toutefois pas suffisante pour Dieu. Le Seigneur en a rajouté encore pendant deux autres longs chapitres qui montrent sa grandeur, sa puissance, sa souveraineté (Jb 40 et 41). Un texte magnifique qui célèbre la grandeur de Dieu! Devant cette gloire resplendissante, Job finit par dire : « Mon oreille avait entendu parler de toi; mais maintenant, mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre » (Jb 42.5-6).
Devrions-nous nous plaindre des épreuves que Dieu, dans sa sagesse, met sur notre route? N’est-ce pas de l’arrogance? Avons-nous le droit de remettre en question ce que Dieu fait? Soyons au contraire patients dans l’adversité, peu importe ce que la main de notre bon Père nous envoie. Ne laissons pas l’amertume s’enraciner. Ne nous laissons pas aller à la colère, au découragement ou à la dépression. Dieu ne fait pas d’erreurs, même s’il laisse Satan nous attaquer. Son plan est plus fort. Il a pour but sa gloire et notre salut. Notre petite intelligence ne peut pas comprendre des pensées si grandes, mais nous pouvons être assurés que notre Père en Jésus-Christ aime ses enfants d’un amour parfait.
2. Dans la prospérité←⤒🔗
Heureusement qu’il n’y a pas que la pauvreté, la maladie et les accidents dans la vie. Il y a aussi la nourriture, la richesse, la santé, les amitiés et bien d’autres bénédictions. Comment réagissons-nous quand de « bonnes choses » nous arrivent? Quelle est notre réaction naturelle?
Très souvent, nous tenons ces choses pour acquises, comme un dû qui nous revient de droit. Après toute la quantité de neige qui est tombée l’hiver dernier, certaines personnes, à la vue des beaux rayons de soleil printanier, se sont exclamées : « C’est bien normal, nous le méritons! », comme si, après avoir subi ce dur hiver, nous avions acquis le droit de goûter à la chaleur bienfaisante du soleil. Ces gens ne semblent nullement conscients que Dieu « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons » (Mt 5.45) et que, même dans les pires calamités, ça va toujours mieux que ce que nous méritons!
Une autre réaction naturelle de notre part consiste à penser que les bonnes choses viennent de nous. Nous estimons avoir contribué à l’amélioration de notre sort par notre travail assidu, par nos propres forces, par notre intelligence et notre savoir-faire. En réalité, les bienfaits que nous recevons ne viennent ni du hasard, ni de notre contribution personnelle, ni d’une prétendue « loi du karma », ni comme un salaire bien mérité. Ils nous viennent de la bonne main de notre Père céleste. À quoi donc nous sert-il de connaître la providence de Dieu? À être « reconnaissants dans la prospérité » (Q&R 28)!
L’orgueil du roi Neboukadnetsar lui a fait dire : « N’est-ce pas ici Babylone la grande que j’ai bâtie comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour l’honneur de ma gloire? » (Dn 3.27). C’est exactement l’attitude que le Seigneur a demandé à son peuple de rejeter.
« Lorsque tu mangeras et te rassasieras, tu béniras l’Éternel, ton Dieu, pour le bon pays qu’il t’a donné. […] Garde-toi de dire dans ton cœur : ma force et la vigueur de ma main m’ont acquis ces richesses » (Dt 8.10,17).
Cette attitude est tellement répandue. L’équipe qui remporte la Coupe du monde, le Super Bowl ou la Coupe Stanley reçoit tous les honneurs. Le musicien qui gagne le concours de piano est celui qu’on applaudit. Le succès au travail est vu comme le fruit normal de nos efforts et de nos talents, etc.
Dieu sait très bien que cette attitude est profondément enracinée en nous. C’est pour cette raison qu’il a enseigné à son peuple à dépendre de lui. Avant de l’amener à goûter à la prospérité, il a fait passer Israël par le désert.
« Tu te souviendras de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour reconnaître ce qu’il y avait dans ton cœur et si tu observerais ses commandements. […] Il t’a fait manger dans le désert la manne que tes pères ne connaissaient pas, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour te faire ensuite du bien » (Dt 8.2,16).
La manne était un excellent moyen d’apprendre à dépendre de Dieu. Chaque soir, le panier était vide (sauf le vendredi soir, car ce jour-là, Dieu leur en donnait le double pour qu’ils en aient suffisamment pour le lendemain, jour du repos). Il fallait donc compter sur Dieu chaque jour, sans jamais pouvoir en accumuler pour les semaines ou les mois à venir. Ils pouvaient vraiment vivre et comprendre cette prière que Jésus nous a enseignée : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien » (Mt 6.11).
Nous avons besoin d’apprendre à dépendre de Dieu. Il a créé le ciel et la terre. Il gouverne le monde. En plus, il est notre Père en Jésus-Christ. S’il a pourvu à notre besoin le plus fondamental, le pardon de nos péchés, il pourvoira sûrement à nos autres besoins. « Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi tout avec lui, par grâce? » (Rm 8.32).
Une fois qu’Israël est entré en terre promise, il était tentant pour les Israélites de penser qu’ils pouvaient vivre sans Dieu : « Ma force et la vigueur de ma main m’ont acquis ces richesses » (Dt 8.17). La sécheresse dans le désert et la pluie dans la terre promise venaient pourtant toutes les deux de Dieu. La manne reçue au désert et les récoltes abondantes en terre promise venaient également de la même source. Aujourd’hui, nous vivons dans une situation bien différente. La manne ne tombe plus directement du ciel. Nous achetons nos denrées à l’épicerie. L’industrie agroalimentaire a développé des moyens technologiques très avancés. Tout cela vient aussi de la main de notre Père céleste. Nous devrions être reconnaissants pour tous ses dons!
Comment exprimer notre reconnaissance? Dieu avait demandé à Israël d’exprimer sa reconnaissance en apportant la dîme de leurs récoltes. Le don des premiers fruits de la terre était une façon de montrer leur gratitude, une façon de reconnaître que tout vient de Dieu et que tout est pour Dieu. Il est important, nous aussi, d’exprimer concrètement notre reconnaissance. La façon de l’exprimer n’est pas de dire : « Ah, il ne me reste plus rien pour Dieu dans mon budget. » Ou bien : « Lorsque j’aurai payé toutes mes factures, je pourrai commencer à donner mon offrande. » Le Seigneur dans sa Parole nous enseigne à donner généreusement, avec joie, motivés par la grâce de Dieu en Jésus-Christ, selon la mesure de bénédictions que nous avons reçues et avec la confiance que Dieu pourvoira fidèlement à tous nos besoins (voir 2 Co 8).
3. Quoi qu’il arrive, même devant le spectre d’un désastre écologique←⤒🔗
Depuis des décennies, environnementalistes et médias nous bombardent de leur discours alarmiste prédisant une catastrophe mondiale imminente qui mettrait en péril la planète entière. Au fil des années, les craintes n’ont pas manqué de se succéder : menace nucléaire, surpopulation, surconsommation des ressources, pollutions de toutes sortes, destruction des écosystèmes, refroidissement de la planète, amincissement de la couche d’ozone, gaz à effet de serre, réchauffement climatique, acidification des océans, la liste est longue. Le spectre d’un désastre mondial plonge les gens dans une angoisse profonde, en particulier chez les plus jeunes. À tel point que certains refusent maintenant de donner naissance à des enfants, non pas tant par égoïsme, ni même pour épargner de la misère à leur progéniture, mais par souci de contribuer à enrayer la crise environnementale. Ne pas avoir d’enfant pour sauver la planète! Il faut vraiment être désespéré pour chercher le salut de l’humanité dans ce genre de solution! Les chrétiens ne sont pas immunisés contre les effets anxiogènes d’un tel discours alarmiste.
Que faut-il penser de tout cela? Comme pour tout autre sujet, il nous faut l’aborder avec le regard de la foi. Notre appel en tant que chrétiens est clair :
« Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait » (Rm 12.2).
Nous sommes appelés à ne pas nous conformer à la façon de penser de la société sans Dieu dans laquelle nous vivons, mais à nous laisser éclairer par la Parole de Dieu que l’Esprit Saint utilisera pour transformer notre intelligence et guider notre agir selon la volonté de Dieu. Or, la Parole de Dieu nous enseigne beaucoup de choses sur notre environnement. Nous connaissons l’origine du monde qui a été créé très bon par Dieu au commencement (Gn 1.31). Nous savons que Dieu a établi l’homme et la femme comme gérants de sa création, avec le mandat de garder et cultiver le jardin, de dominer sur la terre à la gloire de Dieu, de s’y multiplier et de la remplir (Gn 1.26-27; 2.15). La souffrance et la mort dans le monde proviennent de la désobéissance de nos premiers parents, attirant la malédiction de Dieu sur le sol (Gn 3.17), et l’esclavage de la création à la vanité de la corruption (Rm 8.18-22). Au long de l’histoire, Dieu envoie des fléaux qui affligent diverses parties de la création en guise de jugements contre l’humanité rebelle qui refuse de se repentir. Ces fléaux peuvent détruire « le quart de la terre » (Ap 6.8) et même « le tiers » du soleil, des hommes et des étoiles (Ap 8.12; 9.18; 12.4), mais jamais il n’est dit qu’ils détruiront toute la terre ni même la moitié. Bien que la création ait été soumise à la vanité et qu’elle souffre de diverses manières pendant le temps présent, elle possède une espérance.
« Cette même création sera libérée de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement » (Rm 8.21-22).
Au dernier jour, lorsque Jésus-Christ reviendra, « la terre, avec les œuvres qu’elle renferme, sera consumée » (2 Pi 3.10). Cette crise planétaire ne sera toutefois pas causée par la main humaine, mais par le Seigneur lui-même. Il viendra, non dans le but de détruire le monde, mais pour le purifier du péché et de toute injustice. C’est alors qu’il établira « de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera » (2 Pi 3.13). Cette perspective de la fin des temps ne doit pas effrayer les croyants, mais au contraire les réjouir au plus haut point et leur donner une grande espérance!
D’ici à ce que le Seigneur vienne faire toutes choses nouvelles, nous avons cette promesse qui demeure en vigueur depuis le temps de Noé : « Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront pas » (Gn 8.22). Rien n’empêchera la succession des saisons et la récolte des moissons! Dieu l’a confirmé au moyen d’une alliance avec Noé et avec toute sa descendance (donc avec toute l’humanité actuelle) ainsi qu’avec tous les animaux. « J’établis mon alliance avec vous : il n’arrivera plus que toute chair soit retranchée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre » (Gn 9.11). Cette parole nous donne la certitude que Dieu ne détruira plus l’ensemble de la terre, comme il l’a fait par le déluge au temps de Noé. Des fléaux peuvent frappent partiellement certaines régions du monde ou certaines parties de l’environnement, mais jamais au point de mettre en péril la survie de l’humanité!
Ainsi donc, au milieu des souffrances et de la corruption actuelle, nous avons l’assurance que Dieu, dans sa bonne providence, « maintient et conduit, comme par la main, le ciel et la terre avec toutes les créatures » (Q&R 27). Nous avons toujours la responsabilité de prendre soin de la création et de gérer ses ressources du mieux possible. Toutefois, l’exercice de cette responsabilité devra se faire, non en s’imaginant orgueilleusement pouvoir « sauver la planète », mais dans l’humble certitude de cette magnifique doctrine de la providence qui produira de grands bienfaits en nous.
« À quoi nous sert-il de connaître la création et la providence de Dieu? […] À garder confiance, quoi qu’il arrive, en notre Dieu et Père fidèle. Aucune créature ne peut nous séparer de son amour puisqu’il les tient toutes tellement dans sa main qu’elles ne peuvent agir ni se déplacer sans sa volonté » (Q&R 28).
Ayons confiance en notre Père fidèle en toutes circonstances! N’hésitons pas à donner naissance à une nouvelle génération, car Dieu a également établi une merveilleuse alliance de grâce dans laquelle il a promis d’être notre Dieu et le Dieu de nos enfants après nous (Gn 17.7; Ac 2.39). Soyons reconnaissants de l’immense richesse que nous avons en Jésus-Christ qui a promis d’être avec nous jusqu’à la fin du monde (Mt 28.20). Dieu fait maintenant concourir toutes choses sur terre pour le bien de ses enfants (Rm 8.28) et il leur garde en réserve au ciel un héritage incorruptible!