Cette prédication sur Exode 27.9-19 a pour sujet la clôture en toile entourant le tabernacle et la porte d'entrée du parvis, annonçant la justice et la grâce de Dieu venu faire sa demeure au milieu de son peuple.

Source: La demeure de Dieu parmi son peuple - Le tabernacle dans l'Exode. 7 pages.

Exode 27 - La clôture de justice et la porte de la grâce

« Tu feras le parvis du tabernacle. Dans la direction du midi, au sud, il y aura, pour former le parvis, des toiles de fin lin retors, sur une longueur de cent coudées dans cette première direction, avec leurs vingt colonnes et leurs vingt socles de bronze; les crochets des colonnes et leurs tringles seront d’argent. Dans la direction du nord, il y aura également des toiles sur une longueur de cent coudées, avec leurs vingt colonnes et leurs vingt socles de bronze; les crochets des colonnes et leurs tringles seront d’argent. Pour la largeur du parvis, dans la direction de l’ouest, il y aura cinquante coudées de toiles, avec leurs dix colonnes et leurs dix socles. Pour la largeur du parvis, en direction de l’est, à l’orient, il y aura cinquante coudées; quinze coudées de toiles pour une aile, avec leurs trois colonnes et leurs trois socles, et quinze coudées de toiles pour la seconde aile, avec leurs trois colonnes et leurs trois socles. Pour la porte du parvis, il y aura un rideau de vingt coudées, violet, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors, en ouvrage de broderie, avec quatre colonnes et leurs quatre socles. Toutes les colonnes formant l’enceinte du parvis auront leurs tringles d’argent, leurs crochets d’argent et leurs socles de bronze. La longueur du parvis sera de cent coudées, sa largeur de cinquante de chaque côté, et sa hauteur de cinq coudées; il sera de fin lin retors, et les socles de bronze. Tous les ustensiles destinés au service du tabernacle, tous ses piquets et tous les piquets du parvis seront de bronze. »

Exode 27.9-19

Peuple du Seigneur,

Nous commençons notre exploration du tabernacle qui était au milieu du peuple d’Israël. Nous allons faire une visite guidée des lieux en prenant soin d’étudier, un par un, les principaux objets du tabernacle. Nous ne suivrons pas l’ordre du texte biblique chapitre par chapitre, qui donnait à Moïse les instructions pour la confection, mais plutôt l’ordre dans lequel les objets se présentent du point de vue d’un Israélite qui se rendait à la tente de la rencontre une fois cette tente construite. Mais pourquoi s’attarder à connaître une vieille construction qui date de 3500 ans et qui est disparue depuis longtemps? Pourquoi s’intéresser à tous ces détails qui, apparemment, n’ont pas grand-chose à voir avec notre vie? Parce que cette vieille construction nous parle de Jésus-Christ. Tout ce que Dieu nous dit dans sa Parole est utile pour notre salut et pour notre vie chrétienne. La tente de la rencontre nous fait connaître beaucoup de choses sur Dieu, sur nous-mêmes, sur le Seigneur Jésus et sur la communion que Dieu veut avoir avec son peuple. Quand nous lisons tous ces détails, gardons bien à l’esprit que tous ces symboles ont été accomplis par Jésus-Christ.

La tente de la rencontre soulève la question la plus troublante de toute notre vie : Comment un Dieu juste peut-il habiter au milieu d’un peuple pécheur? Comment des pécheurs comme nous peuvent-ils avoir accès au Dieu trois fois saint? Comment vivre en paix avec Dieu? Pour Israël, c’était une question brûlante et pour nous aussi. Comment répondons-nous à cette question?

Nous amorçons notre exploration en commençant par le périmètre, la clôture qui entourait la tente et le parvis. Nous pouvons l’appeler la clôture de justice et la porte de la grâce. Cette clôture avec sa porte d’entrée nous dit essentiellement deux choses :

1. Arrêtez! N’entrez pas! Je suis un Dieu juste et saint!🔗

Le peuple d’Israël était alors au pied du mont Sinaï. Dieu venait de délivrer Israël de son esclavage en Égypte (Ex 1 à 18). Dieu a fait ensuite alliance avec eux sur la montagne du Sinaï (Ex 19 et 20). Moïse a reçu les tables de la loi. Il a reçu en même temps toute une série de lois (Ex 20 à 24), incluant des instructions pour la construction de la tente de la rencontre (Ex 25 à 31). Moïse a donné la loi et les commandements, c’est bien connu, mais Moïse a donné aussi la grâce, la grâce de rencontrer Dieu. Après l’événement du veau d’or et l’intercession de Moïse, Dieu, dans sa grâce, a renouvelé son alliance avec Israël (Ex 32 à 34). Les ouvriers ont par la suite construit comme prévu cette tente de la rencontre avec tous ses objets (Ex 35 à 39).

L’alliance était préservée! La demeure de Dieu au milieu de son peuple s’est réalisée! Une fois construite, la tente a dû être consacrée au service de Dieu et la gloire de Dieu y est entrée pour habiter avec son peuple (Ex 40). Dieu a manifesté sa gloire en Égypte. Il a manifesté sa gloire sur le Sinaï. Et ensuite, il a voulu continuer de manifester sa gloire au milieu d’Israël. Dieu était présent au milieu de son Église pour vivre en communion avec son peuple et pour le conduire vers la terre promise.

Le peuple d’Israël était en route vers cette terre promise. Chaque fois qu’ils arrêtaient, ils vivaient sous la tente. Ils faisaient du camping. Leur camp était immense. Ils étaient plus de deux millions de personnes à voyager dans le désert. Au milieu du camp, il y avait cette fameuse tente de la rencontre. Dieu au milieu de son peuple. Israël ne voyageait pas seul. Leur Dieu voyageait avec eux. Ce tabernacle était en plein centre du camp. Il occupait un grand espace. La première chose qu’on voyait, c’était cette grande clôture. Au sud et au nord, elle était longue de 100 coudées. À l’est et à l’ouest, elle était large de 50 coudées (50 mètres sur 25 mètres). Un rectangle deux fois plus long que large. Une forme symétrique qui reflétait la perfection de Dieu.

Les Israélites ne pouvaient pas voir dans le parvis à l’intérieur de la clôture. Ils voyaient seulement le dessus de la tente qui dépassait. La clôture en toile tout autour les empêchait de voir ce qui se passait à l’intérieur du parvis. La clôture était trop haute. Elle mesurait 5 coudées de haut, soit plus de 2 mètres. Même les hommes de plus grande taille en Israël étaient incapables de voir de l’autre côté. Dans les schémas qu’on nous présente habituellement, comme celui présenté ici (voir à la fin), on peut voir à l’intérieur comme si on était en hélicoptère. Les Israélites n’avaient pas ce point de vue puisqu’ils étaient cloués au sol. Pour être capable de voir, il aurait fallu monter sur une colline. C’était difficile de monter sur une colline. Le tabernacle était au milieu du camp, entouré des 12 tribus d’Israël, avec des milliers de tentes tout autour. C’était tout un site de camping. La toile remplissait bien sa fonction protectrice. Elle était toute cousue ensemble. Il n’y avait pas de fente par laquelle on pouvait regarder à l’intérieur. Les 60 poteaux de soutien étaient tous à l’intérieur, solidement ancrés dans de gros socles en bronze. La clôture était portative, mais elle était solide.

Le message est très clair pour tout Israélite. Stop! Arrêtez! Accès interdit. Vous n’avez pas le droit de passer n’importe où vous voulez. Mais pourquoi? Pourquoi le Dieu d’Israël, qui a bien voulu habiter au milieu d’eux, pourquoi a-t-il placé une barrière entre lui et son peuple? Pourquoi une grande clôture?

Cette clôture se voyait de loin. Elle était faite en toile de fin lin, un tissu de couleur blanche. Ce n’était pas très bon pour le camouflage, surtout quand on est dans le désert. La clôture blanche se voyait très bien, c’était frappant, c’était éclatant. Tout le monde en Israël pouvait la voir. Oui, certainement, Dieu est présent avec nous! Même les crochets au-dessus des poteaux qui tenaient la toile s’harmonisaient avec la toile. Ces crochets étaient en argent. La toile blanche et les crochets en argent : symbole de pureté, symbole de justice et de sainteté : « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures; un argent éprouvé » (Ps 12.6). L’argent représente la pureté. Dans l’Apocalypse, Jésus est symboliquement « vêtu de fin lin, éclatant et pur » (Ap 19.8). Le fin lin représente la pureté. La clôture blanche avec ses crochets était le symbole de la justice parfaite de Dieu. Le Dieu saint qui est au ciel a bien voulu venir habiter sur la poussière de la terre, dans le désert, au milieu de son peuple. Comme Jésus-Christ, plus tard, qui a bien voulu venir marcher sur cette terre corrompue. Mais Dieu ne se mélange pas au péché. Il est saint, juste et pur. Voilà pourquoi il est interdit d’entrer n’importe comment dans sa présence. Stop! Arrêtez! Je suis juste. On n’entre pas n’importe comment.

Aujourd’hui, beaucoup de gens pensent qu’on peut s’approcher de Dieu comme on veut. On dit que toutes les religions sont bonnes. Islam, hindouisme, bouddhisme, les spiritualités faites sur mesure, au goût de chacun. Cette idée si répandue est totalement fausse. Notre Dieu est trop pur et trop juste pour que nous puissions l’approcher comme nous voulons ou comme nous pensons. « L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra » (Éz 18.20). Pourquoi celui qui pèche doit-il mourir? Parce que Dieu est juste. Il est absolument pur et parfait. « Tes yeux sont trop purs pour voir le mal » (Ha 1.13). « Éternel, qui séjournera dans ta tente? Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur » (Ps 15.1). Autrement dit, celui qui est parfaitement juste.

Qu’arrivait-il si quelqu’un osait passer par dessus la clôture? Le jugement de Dieu devait s’abattre sur lui. Qu’arriverait-il aujourd’hui si quelqu’un essayait d’entrer au ciel? Qu’arriverait-il si nous essayions d’y entrer par nos propres moyens? Nous devrions mourir. Ce n’est pas vrai que tous les chemins mènent au ciel. Un jour, il nous faudra tous nous présenter devant Dieu. « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hé 9.27). Qu’arrivera-t-il au jour du jugement? L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Ceux dont les péchés ne seront pas pardonnés subiront des tourments éternels. La clôture est un sérieux avertissement. Dieu est pur. Dieu est juste et saint. Il ne peut pas voir le péché.

Comment nous approchons-nous de Dieu? Nous venons au culte ensemble le dimanche. Ça peut devenir une simple routine, sans préparation et sans prendre conscience que nous entrons dans la présence de Dieu. Et puis, chaque jour de la semaine, comment rencontrez-vous Dieu? Nous faisons peut-être notre courte prière le matin, et le reste de la journée nous oublions Dieu. Nous sommes totalement absorbés par notre travail ou nos activités. Tout tourne autour de moi. Dieu est mis de côté, dans un petit coin. La clôture blanche nous dit : Stop! Arrêtez! Considérez qui est Dieu! Je suis saint, pur et parfait. Vous ne pouvez pas me pousser dans le coin. J’occupe la place centrale. J’ai bâti ma maison en plein milieu de votre vie et même dans vos cœurs. Vous êtes le temple du Saint-Esprit. Que faites-vous de la présence de Dieu? Est-ce que nous nous humilions quand nous péchons? Avons-nous le cœur brisé quand nous désobéissons à sa Parole? Cherchons-nous à lui plaire dans tout ce que nous faisons? Tremblons-nous devant Dieu?

Chers frères et sœurs, nous avons besoin d’une parole d’encouragement. La clôture blanche n’est pas une interdiction absolue d’entrer. La clôture est un avertissement. Attention! Je suis un Dieu juste et saint, entièrement pur. On n’entre pas n’importe comment dans ma présence, dit le Seigneur, mais on peut y entrer. Il y a une espérance. Dieu n’a pas planté sa tente au milieu de son peuple pour rester loin et distant. Il a construit sa maison pour vivre parmi son peuple. Il veut que nous venions dans sa présence. La toile blanche est la première chose qu’on voyait, mais ce n’est pas tout. Dieu a prévu une porte d’entrée. Cette porte d’entrée nous lance le message suivant :

2. Venez! Entrez! Je suis un Dieu plein de grâce!🔗

Cherchons donc la porte. Où est-elle? Exode 27.16 nous en parle : « Pour la porte du parvis, il y aura un rideau de vingt coudées, violet, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors, en ouvrage de broderie, avec quatre colonnes et leurs quatre socles. » Sur votre schéma, vous voyez l’entrée à votre gauche. Les lignes bariolées représentent les différentes couleurs et les broderies sur le rideau. Ce schéma n’est pas très joli. La réalité était sûrement beaucoup plus belle.

L’entrée était facile à trouver. N’importe quel Israélite savait où la trouver. Elle était toujours à l’est. Même s’ils ne connaissaient pas leurs points cardinaux, ce n’est pas grave. C’était facile. Le soleil se lève à l’est, c’est par là qu’était l’entrée.

Aujourd’hui, la porte d’entrée est facile à trouver. Le Seigneur Jésus nous dit en Jean 10.9 : « Moi, je suis la porte; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé. » C’est simple. Il n’existe qu’une seule porte qui nous permet d’entrer dans la présence de Dieu et cette porte c’est Jésus-Christ, sa personne et son œuvre. Il suffit de le connaître par sa Parole et de croire en lui. Il est impossible de venir auprès de Dieu par un autre moyen. Jésus n’a pas dit : « Je suis une des portes d’entrée possibles. » Il a dit : « Je suis LA porte. » Il n’y a qu’une seule entrée qui nous permet d’aller au ciel. Cette entrée n’est pas cachée. Elle est clairement révélée. Il suffit d’y entrer par la foi. Venez! Entrez dans ma présence! Je suis un Dieu plein de grâce!

Dans l’Ancien Testament, le rideau qui servait de porte était magnifique. On ne pouvait pas le manquer avec toutes ses belles couleurs et ses belles broderies. Violet, pourpre et cramoisi ou rouge foncé. Des couleurs éclatantes, des couleurs riches, des couleurs qui devaient sûrement coûter cher. C’est facile aujourd’hui d’avoir des vêtements de toutes sortes de couleurs. Autrefois, ce n’était pas si facile. Il fallait extraire la pigmentation des minéraux, des plantes et même de certains animaux. Dieu n’a pas lésiné pour avoir une belle entrée qui attirait les regards et qui accueillait son peuple. Pourpre et violet, des couleurs royales. Le Dieu qui appelle son peuple est le grand Roi de l’univers. Venez dans ma présence!

Mais il y avait aussi le rouge foncé, comme la couleur du sang. La porte était accueillante, oui, mais le rouge sang était un peu moins attirant. Aussitôt qu’on entrait par la porte, on voyait la même couleur rouge sang sur l’autel des sacrifices. Le premier meuble qu’on apercevait, c’était l’autel où le sang des animaux était versé. Un accueil bien étrange. Le rideau donnait déjà un premier indice de ce qui se passait à l’intérieur.

Pour entrer dans la présence de Dieu, il faut passer par la porte. Il faut aussi passer par le jugement et par la mort. Des animaux devaient mourir à la place des Israélites. L’Agneau de Dieu a dû mourir à notre place. Jésus-Christ est passé par le jugement et la mort à notre place. Son sang a été versé pour nous. Pour qu’il soit notre porte d’entrée magnifique, il a dû payer un prix très élevé, le prix de sa propre vie. Dieu ne lésine pas à la dépense. Il n’a pas épargné son propre Fils pour que nos péchés soient pardonnés. Venez, entrez dans ma présence! Je suis un Dieu plein de grâce!

Dans l’Ancien Testament, la porte d’entrée était grande : 20 coudées de large (10 mètres). Tout le peuple de Dieu pouvait y entrer, pas seulement les prêtres et le grand-prêtre. Tous, hommes, femmes, enfants. Les animaux devaient aussi entrer, agneaux, moutons, bœufs, offerts en sacrifice. Le parvis était accessible à tous ceux qui venaient offrir des sacrifices. Vous avez péché et vous cherchez le pardon de Dieu? C’est la bonne place. Vous avez des raisons de remercier Dieu? C’est le bon endroit. Vous avez besoin d’un secours spécial? Venez! Entrez dans mes parvis! Je suis un Dieu plein de grâce!

Aujourd’hui, Jésus nous invite tous à venir. « Moi, je suis la porte; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jn 10.9). La bonne nouvelle de l’Évangile est offerte à tous. Faisons l’effort d’inviter tout le monde. « Car je n’ai pas honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Rm 1.16). Le jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre a dit : « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Ac 2.21). Quiconque! Dieu est capable de sauver les plus endurcis. Ne disons jamais : Je ne vais pas lui parler de l’Évangile parce que c’est sûr qu’il ne va pas vouloir en entendre parler. Non! Le bras de Dieu n’est pas trop court pour sauver. Nous sommes tous pécheurs, et si nous sommes nous-mêmes entrés par la porte, c’est parce que Dieu a fait un grand miracle dans notre vie.

Si vous êtes impressionnés par la blancheur et la pureté de la clôture, si la justice de Dieu vous fait peur, si vous vous sentez totalement indignes, sachez que Jésus-Christ vous invite personnellement. Il a préparé le moyen d’entrer. Il a subi la colère de Dieu à notre place. Il a satisfait la justice de Dieu pour que nous puissions entrer librement. Jésus a dit :

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes » (Mt 11.28).

Quelle belle invitation!

En Israël, on ne se contentait pas d’entrer seulement une fois dans la présence de Dieu. On y entrait souvent, régulièrement. Venez, revenez sans cesse dans la présence de Dieu. Il est plein de grâce. C’est une joie et un privilège d’entrer. Jésus nous accueille et nous reçoit.

« Entrez dans ses portes avec reconnaissance, dans ses parvis avec la louange! Célébrez-le, bénissez son nom! Car l’Éternel est bon; sa bienveillance dure toujours » (Ps 100.4). Amen.