Cette prédication sur le Psaume 132 a pour sujet l'alliance de Dieu. Le pèlerin se souvient du serment à David. Il garde la promesse du Roi qui construira le temple et assurera la présence de Dieu parmi son peuple.

Source: Sur la route du pèlerin. 6 pages.

Psaume 132 - L'alliance du pèlerin

« Cantique des montées. Éternel, souviens-toi de David, de toutes ses peines! Il fit ce serment à l’Éternel, ce vœu au puissant de Jacob : Je n’entrerai pas dans la tente où j’habite, je ne monterai pas sur le lit où je couche, je ne donnerai ni sommeil à mes yeux, ni assoupissement à mes paupières, jusqu’à ce que j’aie trouvé un lieu pour l’Éternel, une demeure pour le puissant de Jacob. Voici que nous en avons entendu parler à Éphrata, nous l’avons trouvée dans la campagne de Yaar… Allons à sa demeure, prosternons-nous devant son marchepied! Lève-toi, Éternel, viens à ton lieu de repos, toi et ton arche imposante! Que tes sacrificateurs soient revêtus de justice, et que tes fidèles poussent des cris de joie! À cause de David, ton serviteur, ne repousse pas ton messie! L’Éternel a fait serment à David, en vérité il n’y reviendra pas : C’est un de tes descendants que je mettrai sur ton trône. Si tes fils observent mon alliance et mes préceptes que je leur enseigne, leurs fils aussi pour toujours siégeront sur ton trône. Oui, l’Éternel a choisi Sion, il l’a désirée pour son habitation : C’est mon lieu de repos à toujours; j’y habiterai, car je l’ai désirée; je comblerai de bénédictions ses ressources, je rassasierai de pain ses pauvres; je revêtirai de salut ses sacrificateurs, et ses fidèles pousseront des cris de joie. Là j’élèverai la puissance de David, je préparerai un successeur à mon messie, je revêtirai de honte ses ennemis, et sur lui brillera son diadème. »

Psaume 132

Peuple du Seigneur,

Le Psaume 132 est bien différent du Psaume 131, d’abord par sa longueur, mais aussi par son contenu. Dans le petit Psaume 131, David nous explique comment il a imposé le calme à son âme. Il nous décrit son expérience personnelle. Dans le long Psaume 132, le plus long « Psaume des montées », il est aussi question de David, mais très peu de son expérience personnelle. C’est peut-être la raison pour laquelle nous avons plus de difficulté à nous identifier à ce Psaume. Il nous paraît plus loin de notre propre expérience. Aujourd’hui, on accorde une grande importance à l’expérience individuelle et aux sentiments intérieurs. Beaucoup de chrétiens pensent que la Bible parle essentiellement de notre relation personnelle avec Dieu. Oui, cette dimension est importante, mais elle n’est ni la seule ni même la plus importante. Notre salut personnel se situe dans le contexte beaucoup plus large de l’histoire du salut. Nous devons situer notre vie à l’intérieur de l’ensemble d’une histoire grandiose.

Quand les pèlerins en Israël se rendaient à Jérusalem pour adorer Dieu, ils ne pensaient pas seulement à leur relation personnelle avec Dieu. Ils pensaient au plan d’ensemble que Dieu avait pour son peuple. Nous qui sommes des pèlerins en route vers le Royaume de Dieu, nous avons grandement besoin, nous aussi, du Psaume 132. Ce Psaume nous raconte les grands actes de Dieu dans l’histoire de son peuple. Il nous parle de l’alliance du pèlerin, l’alliance de Dieu avec son peuple. Le mot « alliance » n’apparaît nulle part dans ce Psaume, mais la notion d’alliance est partout présente. Dieu et David sont liés au moyen d’un serment.

1. Le serment que David a fait à Dieu (Ps 132.1-10)🔗

Tout le contenu du Psaume est en fait une prière. Le verset 1 donne le ton : « Éternel, souviens-toi de David, de toutes ses peines! » N’est-ce pas étrange comme prière? Vous arrive-t-il souvent de prier de cette façon? « Seigneur, souviens-toi de David. » Pourquoi demander à Dieu de se souvenir de David? David est mort. Est-ce que les pèlerins du Seigneur doivent prier pour les morts? Pas du tout! Nous ne prions pas pour que Dieu fasse du bien aux morts. Leur sort éternel est déjà réglé. Nous demandons à Dieu de se souvenir de David pour que Dieu fasse du bien aux vivants.

Le Psaume 132 n’évoque pas simplement ma relation personnelle avec Dieu. Il traite du lien qui unit Dieu et David et qui a des répercussions sur toute l’Église et sur l’ensemble de l’histoire. Ce Psaume ne s’intéresse pas seulement à mes petits problèmes personnels. Il s’intéresse aux peines que David a eues et qui ont un impact sur nous tous.

« Éternel, souviens-toi de David, de toutes ses peines! Il fit ce serment à l’Éternel, ce vœu au puissant de Jacob : Je n’entrerai pas dans la tente où j’habite, je ne monterai pas sur le lit où je couche, je ne donnerai ni sommeil à mes yeux, ni assoupissement à mes paupières, jusqu’à ce que j’aie trouvé un lieu pour l’Éternel, une demeure pour le puissant de Jacob » (Ps 132.1-5).

David s’est mis en peine. Il ne pensait pas à ses problèmes personnels. Il pensait à un grand problème, le problème de la présence de Dieu au milieu de son peuple. Le roi David avait du zèle pour la demeure de Dieu. Il avait un feu brûlant dans son cœur pour que Dieu soit vraiment présent dans l’Église. David a fait un serment à l’Éternel : « Non, je n’aurai pas de repos tant que je n’aurai pas trouvé un lieu de repos pour l’Éternel. Je n’entrerai pas en paix dans ma demeure tant que Dieu n’aura pas sa demeure en Israël. »

Souvenez-vous du contexte. Durant la période des Juges, chacun faisait ce qui lui semblait bon. Une bien triste période! La présence de Dieu en Israël était négligée. Tout à coup, dans leur détresse, les Israélites se sont mis à s’intéresser à l’arche de l’alliance (voir 1 S 4 à 6). Tout à coup, ils avaient besoin de la présence de Dieu. Les Israélites avaient les Philistins « sur le dos ». Alors, ils se sont dit : « Allons chercher l’arche et allons combattre les Philistins ». Les Israélites se sont servis de ce coffre en bois comme d’un porte-bonheur, alors qu’en réalité, il était un symbole de la présence de Dieu, un symbole aussi du pardon des péchés, à cause de son couvercle, le propitiatoire, sur lequel on aspergeait le sang des animaux sacrifiés une fois par année.

Mais Dieu ne se laisse pas manipuler. Ce coffre n’était pas une boîte magique. Les Philistins ont battu Israël, ils ont transporté l’arche dans leur pays. Ils l’ont ensuite renvoyée en Israël parce que Dieu les a frappés durement. Et ensuite, pendant plus de vingt ans, l’arche de l’alliance a été négligée en Israël. Imaginez! La présence toute spéciale de Dieu a été méprisée par son peuple. C’est comme si on venait au culte chaque dimanche sans faire attention à la présence de Dieu. Comme si Dieu n’était plus présent avec nous depuis des années, et que personne ne s’en apercevait. Quelle tristesse!

David a dit : « Voici que nous en avons entendu parler à Éphrata » (Ps 132.6). Éphrata, c’est Bethléem, le village natal de David. Quand David était jeune, le peuple a entendu parler de l’arche. David a pris à cœur ce problème. Il a juré de « trouver un lieu pour l’Éternel, une demeure pour le puissant de Jacob » (Ps 132.5). Oui, David avait à cœur que l’adoration de l’Éternel devienne la chose la plus importante en Israël. David est allé chercher l’arche à Qiryath-Yearim (1 Ch 13.6). « Nous l’avons trouvée dans la campagne de Yaar » (Ps 132.6). Ils l’ont transportée à Jérusalem, l’endroit choisi par Dieu, l’endroit préparé par David pour que l’arche de l’alliance y soit installée et que Dieu y soit adoré (2 S 6).

Le zèle de David s’est transmis à tout Israël, comme un feu brûlant. « Allons à sa demeure, prosternons-nous devant son marchepied! » (Ps 132.6). Quand David a fait monter l’arche à Jérusalem, tout Israël était rassemblé pour le grand événement. Un jour de grande réjouissance (1 Ch 15.28). Quand, plus tard, Salomon a fait transporter l’arche dans le temple, cela a été un autre jour de grandes festivités (1 R 8; 2 Ch 5 à 7). On a prié : « Lève-toi, Éternel, viens à ton lieu de repos, toi et ton arche imposante! Que tes sacrificateurs soient revêtus de justice et que tes fidèles poussent des cris de joie! » (Ps 132.8-9). Le serment accompli par David est devenu une occasion pour tout Israël de prier avec ardeur. Lève-toi Seigneur, viens habiter dans ton lieu de repos, fais en sorte que tes sacrificateurs fassent un travail selon ta justice. Que par leurs sacrifices sur le propitiatoire, nous puissions recevoir l’assurance du pardon. Que tes fidèles se réjouissent en ta présence!

Oui, Éternel, souviens-toi de David et de toutes ses peines! « À cause de David, ton serviteur, ne repousse pas ton messie! » (Ps 132.10). Éternel, souviens-toi aussi de Jésus-Christ et de toutes ses peines. Jésus, le Fils de David, le grand Messie. Il a eu un zèle brûlant pour l’honneur de Dieu. Il a eu le grand désir de voir la présence toute spéciale de Dieu dans son Église, un désir beaucoup plus grand que celui de David. Jésus a juré de faire la volonté de son Père. Il s’est engagé tout entier. Il s’est mis en peine. Il s’est oublié lui-même. Il n’a pas eu d’endroit où se reposer. Il n’a jamais été en repos tant que l’expiation de nos péchés n’a pas été accomplie. Il n’est pas entré dans son grand palais royal au ciel tant que le travail reçu de son Père n’a pas été effectué sur terre. Il est venu pour faire de son Église le temple du Saint-Esprit, la demeure toute spéciale de Dieu sur terre! Jésus était enflammé d’un zèle pour la maison de Dieu. Son zèle se transmet aujourd’hui à son Église par le feu brûlant de son Esprit. Et alors, nous répondons : « Allons à sa demeure, prosternons-nous devant lui! Adorons-le! »

Non, nous ne prions plus comme autrefois : « Lève-toi, viens à ton lieu de repos. » Dieu est déjà venu habiter dans son Église le jour de la Pentecôte. Nous ne prions plus comme dans l’Ancien Testament : « Que tes sacrificateurs soient revêtus de justice. » Le Seigneur Jésus est déjà revêtu de justice. Son sacrifice une fois pour toutes est absolument parfait. Le symbole de l’arche et le symbole du propitiatoire sont accomplis en Jésus-Christ et par son Esprit. Nous prions cependant avec zèle et avec ardeur : « Seigneur, continue de demeurer parmi nous. Seigneur, pardonne nos péchés. Consacre-nous à ton service pour que nous t’offrions des sacrifices de reconnaissance. Que tes fidèles poussent des cris de joie! »

Nous aussi nous avons fait le serment de servir l’Éternel. Nous avons prononcé des vœux solennels lors de notre profession de foi. Nous avons fait alliance avec le Dieu de l’alliance. Avons-nous ce zèle qui brûlait dans le cœur de David? Avons-nous ce zèle que Jésus nous communique par son Esprit? Avons-nous cet ardent désir de voir la présence de Dieu briller au milieu de nous, pour qu’il soit glorifié et adoré? Ou bien sommes-nous trop absorbés par nous-mêmes et par nos problèmes personnels?

2. Le serment que Dieu a fait à David (Ps 132.11-18)🔗

La première partie du Psaume fait tourner les regards du pèlerin vers le passé : David a fait à Dieu un serment et il l’a accompli. La deuxième partie du Psaume fait tourner les regards vers l’avenir : Dieu a fait à David un serment, mais ce serment n’est pas encore accompli.

David voulait même construire un temple pour Dieu. Mais là, Dieu a dit « non », parce que David avait fait la guerre. « Non David, ce n’est pas toi qui me construiras un temple, c’est ton fils après toi. Ce n’est pas toi qui me construiras une maison; c’est moi qui te construirai une maison, une lignée royale » (voir 2 S 7). David avait des projets, mais Dieu avait des projets différents et bien plus grands. « L’Éternel a fait serment à David, en vérité il n’y reviendra pas. C’est un de tes descendants que je mettrai sur ton trône » (Ps 132.11). David n’a pas pu faire tout ce que son cœur désirait, mais Dieu fera certainement tout ce qu’il désire. Le zèle de Dieu est beaucoup plus grand que le zèle de David. Le serment de Dieu s’étend aux générations à venir. Dieu est responsable de son plan grandiose.

« Éternel, souviens-toi de David. » C’était la prière du pèlerin, une prière tournée vers l’avenir. « Souviens-toi de ce que tu as promis à David. » Quand les rois d’Israël et les rois de Juda se sont détournés de Dieu, quand ils ont méprisé la présence de Dieu en allant adorer des idoles et en faisant ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, que faisaient les fidèles pèlerins du Seigneur? Ils montaient encore à Jérusalem avec ce Psaume dans leur bouche et dans leur cœur. « Souviens-toi de ta promesse envers David! Tu as promis un roi juste et fidèle. »

Quand Dieu a puni Israël pour ses péchés et qu’ils ont été transportés en exil à Babylone, quand le temple de Dieu a été détruit, qu’est-ce que les fidèles pouvaient faire? Ils ne pouvaient même plus aller en pèlerinage à Jérusalem pour prier dans la présence de Dieu. Ils avaient cependant encore en main le Psaume 132. Ils pouvaient encore prier : « Seigneur, souviens-toi de David, tu as fait serment. » « Oui, l’Éternel a choisi Sion, il l’a désirée pour son habitation : C’est mon lieu de repos à toujours; j’y habiterai, car je l’ai désirée » (Ps 132.13-14). Son lieu de repos était dévasté, son temple détruit. Dieu avait temporairement quitté Jérusalem. Quelle tristesse! Mais sa promesse était toujours là, toujours vraie. Dieu a choisi Sion. Le désir de son cœur était toujours d’habiter à Jérusalem, au milieu de son peuple en fête. « J’y habiterai, car je l’ai désirée. » Quelles paroles sublimes! Le désir de Dieu! Une promesse qui a nourri la prière d’Israël pendant des générations au milieu de leurs problèmes les plus graves.

Comment se fait-il que David ait eu un grand zèle pour la présence de Dieu? Cela vient de ce que Dieu a communiqué à David son propre désir et son propre zèle. Dieu lui-même avait le désir d’habiter au milieu de son peuple. Voilà le cœur de l’alliance! Voilà le cœur de la promesse : Dieu avec nous, Dieu au milieu de nous! Je l’ai promis, dit le Seigneur, et je tiendrai parole. Quand Israël est revenu d’exil et que le temple a été reconstruit, oui, Dieu est revenu habiter à Sion, comme promis. Mais son serment n’était pas encore totalement accompli. Il n’y avait plus de roi en Israël. Le trône de David était… vide! Le magnifique Royaume de Dieu n’était pas encore établi. Les pèlerins devaient encore prier : « Éternel, souviens-toi de David. » Souviens-toi de ton serment.

Oui, finalement, la promesse de Dieu s’est accomplie! Oui, son désir brûlant s’est réalisé! Les prières de tous les pèlerins d’Israël au long des générations ont été exaucées! Dieu avait fait serment : « J’élèverai la puissance de David, je préparerai un successeur à mon messie » (Ps 132.17). Voilà enfin l’arrivée du grand Roi, bien plus puissant que David. Jésus-Christ! Il est venu sur la terre accomplir la purification des péchés de son peuple par son sang. Il est monté au ciel et il s’est assis à la droite de Dieu. Il règne pour toujours avec puissance. Le magnifique Royaume de Dieu s’est approché, il a vraiment commencé! Oui, Dieu est entré dans son lieu de repos, comme il le désirait si ardemment. Il est entré dans sa demeure. Il a fait de l’Église le temple du Saint-Esprit. Ce temple aujourd’hui est partout sur la terre, là où l’Église se rassemble au nom de Jésus-Christ. Le Dieu de l’univers est venu habiter dans nos cœurs et dans son Église!

Vous rendez-vous compte, bien-aimés du Seigneur, à quel point Dieu a ardemment désiré habiter au milieu de nous? Êtes-vous pleins de reconnaissance de ce que nous sommes le temple de Dieu? Jésus a dit :

« Et moi, je prierai le Père [certainement une prière ardente], et il vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous [quel cadeau absolument magnifique!], l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas [c’est un immense privilège qui n’est pas donné à tous, mais qui est réservé à son peuple béni]; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure près de vous et qu’il sera en vous » (Jn 14.16-17).

Oui, Dieu est près de nous, il est en nous, il prend soin de nous. Une pluie de bénédictions est gardée en réserve pour nous. « Je comblerai de bénédictions ses ressources, je rassasierai de pain ses pauvres; je revêtirai de salut ses sacrificateurs, et ses fidèles pousseront des cris de joie » (Ps 132.15).

La promesse de Dieu à David est-elle entièrement accomplie? Non, pas encore. Il reste encore beaucoup de bénédictions à déverser. Il reste encore du pain à recevoir. Il reste encore la beauté du manteau du salut à montrer fièrement autour de nous. Il reste encore des cris de joie à venir. Nous, les pèlerins du Seigneur, nous sommes en route, et sur la route, nous devons encore prier : « Éternel, souviens-toi de David. » « Souviens-toi de ton serment fait à David. »

Le monde moderne se soucie très peu de la présence de Dieu, c’est le moins qu’on puisse dire. Le monde est en rébellion contre le règne de Jésus-Christ. Cette situation déplorable vous décourage-t-elle? Alors, prenons courage et souvenons-nous de la promesse de Dieu et de son désir le plus grand. Son zèle brûle encore aujourd’hui pour David. Il arrive même parfois que l’Église se soucie très peu de la présence de Dieu au milieu d’elle. Nous sommes souvent centrés sur nous-mêmes, sur nos soucis, sur nos petits problèmes personnels. Apprenons à situer notre vie et nos problèmes personnels à l’intérieur du plan grandiose de Dieu. Nous sommes dans cette grande alliance qui se déploie majestueusement dans l’histoire. Oui, l’histoire avance vers son but, exactement comme Dieu l’a promis à David.

Un jour, au grand jour du jugement, nous verrons la défaite complète des ennemis de Dieu. « Je revêtirai de honte ses ennemis, et sur lui brillera son diadème » (Ps 132.18). Nous verrons la gloire et la victoire complète de Jésus-Christ, notre Roi invincible. Ce jour-là, on dira : « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux » (Ap 21.3). En attendant, nous sommes encore des pèlerins en route vers ce but ultime. Seigneur, souviens-toi de David! Amen.