Cet article a pour sujet la bonne gestion de la terre selon la Bible, opposée à l'environnementalisme radical qui est une fausse religion, est anti-humaine, nuit au développement et accentue la pauvreté.

Source: Cornwall Alliance. 4 pages. Traduit par Paulin Bédard

Cinq raisons pour lesquelles les chrétiens doivent faire de la bonne gestion de la terre fondée sur des principes bibliques une priorité

  1. L’environnementalisme radical, au fond, est une fausse religion
  2. L’environnementalisme radical est le visage du programme anti-humain et « pro-mort »
  3. Un cheval de Troie sécularisé et environnementaliste radical cible la jeunesse chrétienne
  4. L’environnementalisme radical cause du tort aux gens, en particulier aux pauvres en période de difficultés économiques
  5. Nous devons connaître et mettre en pratique les commandements de Dieu concernant gestion de la Terre et le soin des pauvres

1. L’environnementalisme radical, au fond, est une fausse religion🔗

La gestion biblique de la création voit la relation entre Dieu, les gens et la nature de manière juste et véritable. En revanche, le cœur de l’environnementalisme séculier reflète bien Romains 1.25, qui dit que les gens « ont remplacé la vérité de Dieu par le mensonge et ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement ». Il en résulte l’adoration d’un faux dieu.

Même si elle est revêtue de « vocabulaire chrétien », cette vision du monde non biblique peut conduire à :

  • Dégrader l’homme, voyant les gens avant tout comme des pollueurs et des consommateurs, qui utilisent les ressources de la Terre et qui empoisonnent la planète par la même occasion, plutôt que de les voir comme des producteurs et des gestionnaires, faits à l’image de Dieu.

  • Déifier la nature, représentant la nature, dans son état intact, comme étant la condition idéale, rejetant donc la notion d’amélioration et de gestion de la nature par l’homme.

  • Ne pas tenir compte des pauvres. Aussi bien intentionnées soient-elles, les politiques environnementales qui ne sont pas fondées sur une théologie, une science et une économie solides auront un impact dévastateur sur les personnes qui peuvent le moins se permettre ces politiques — les pauvres, en Amérique et dans le monde entier.

2. L’environnementalisme radical est le visage du programme anti-humain et « pro-mort »🔗

L’opposition farouche des environnementalistes aux méthodes modernes de production d’énergie, d’agriculture et de prévention des maladies — associée à des politiques qui étranglent la croissance économique — contribue à la mort de millions de personnes appauvries dans le monde. Dans de nombreux cercles environnementaux, les gens sont la pollution ultime, et réduire sévèrement leur nombre, que ce soit par l’avortement, l’euthanasie ou la maladie et la pauvreté, est un objectif louable.

« Le voleur ne vient que pour voler et tuer et détruire; moi, je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance » (Jn 10.10).

  • Les environnementalistes radicaux utilisent des « crises » bidon ou exagérées — comme le réchauffement climatique catastrophique provoqué par l’homme — pour priver le monde en développement d’une énergie abondante, abordable et fiable, et d’autres bienfaits modernes, perpétuant et augmentant ainsi un bilan meurtrier.

  • Actuellement, 2 à 3 millions de femmes et d’enfants meurent chaque année dans le monde parce qu’ils n’ont pas d’électricité et doivent brûler du bois ou du fumier séché pour cuire leurs aliments ou chauffer leurs huttes. Quatre-vingt-dix pour cent des personnes vivant en Afrique subsaharienne n’ont pas d’électricité et manquent donc de lumière pour étudier et travailler, de réfrigération pour éviter l’altération des aliments et de courant pour faire fonctionner des équipements qui pourraient multiplier leur productivité. L’opposition des environnementalistes à la construction de grandes centrales et de réseaux électriques vise à les maintenir dans cette situation.

  • 1 à 2 millions de personnes meurent chaque année du paludisme, et des centaines de millions sont rendues extrêmement malades par cette maladie. De plus, 3 à 4 millions de personnes meurent chaque année dans le monde en raison d’un assainissement inadéquat et d’une eau potable impure. De nombreuses politiques environnementales perpétuent ces deux tragédies.

3. Un cheval de Troie sécularisé et environnementaliste radical cible la jeunesse chrétienne🔗

Les jeunes d’aujourd’hui classent systématiquement l’environnement et la pauvreté parmi leurs principales préoccupations. Au lieu de leur vendre des idées séduisantes mais non bibliques sur Dieu, sur les gens et sur la nature, on pourrait plutôt leur enseigner la gestion fondée sur des principes bibliques comme une plate-forme particulièrement efficace pour promouvoir le véritable Évangile et pour apporter une aide véritable aux pauvres dans le monde. Un message véritablement biblique sur la gestion de la création pourrait avoir un impact énorme sur la culture actuelle des jeunes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Église.

En effet, la gestion de la Terre fondée sur des principes bibliques pourrait contribuer à la réalisation de la grande mission (Mt 28.18-20) par

  • L’évangélisation. C’est une façon pour les jeunes d’influencer leurs pairs avec une pensée biblique sur l’un de leurs plus grands sujets de préoccupation.

  • La formation de disciples. Aider à faire avancer la pensée et la pratique bibliques sur cette question.

  • Le service — Faire participer les jeunes à des programmes de sensibilisation qui relient le mandat de dominer la Terre de Genèse 1.28 (« Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la ») à la grande mission de Matthieu 28.19 (« Allez, faites de toutes les nations des disciples… »), en prenant des mesures pratiques pour prendre soin de la Terre et des pauvres dans les nations en développement.

4. L’environnementalisme radical cause du tort aux gens, en particulier aux pauvres en période de difficultés économiques🔗

Le programme des environnementalistes est très coûteux. En rendant l’énergie moins abordable et moins accessible, les politiques de réduction des gaz à effet de serre et autres réglementations environnementales font augmenter le coût des produits de première nécessité comme la nourriture, le carburant et l’électricité, étouffent la croissance économique et coûtent des emplois.

Les subventions gouvernementales pour la production d’éthanol sont liées aux coûts du carburant et des denrées alimentaires, ce qui a fait monter en flèche le prix des aliments de base (comme le riz, le maïs, la viande et les œufs) ces dernières années, car les céréales sont détournées de l’alimentation des personnes et du bétail pour être acheminées vers nos réservoirs de carburant, de sorte que la politique américaine en matière d’éthanol à elle seule a été estimée à causer près de 200 000 décès prématurés chaque année dans le monde en développement. Les plafonds d’émissions proposés et d’autres formes de « mandats d’énergie renouvelable » coûtent à notre pays des millions d’emplois — et des centaines de milliards de dollars par an — et coûtent au ménage américain moyen des milliers de dollars par an, et ce sont les pauvres et les ménages à revenu fixe qui en pâtissent le plus.

Et alors que les Américains, qui sont riches selon les normes mondiales, souffrent de ces problèmes, les personnes beaucoup plus pauvres dans le monde entier souffrent beaucoup plus, dans la mesure où elles sont tenues de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Privés de l’énergie abondante, abordable et fiable indispensable pour sortir des sociétés entières de la pauvreté et les maintenir hors de la pauvreté, ils sont gardés prisonniers de la pauvreté et des taux élevés de maladies et de décès prématurés qui en découlent, et ce, pendant des générations. Il s’agit là d’un renversement tragique de la situation par rapport à l’incroyable réduction de la pauvreté absolue, qui est passée de la moitié à moins d’un cinquième de la race humaine depuis 1990.

5. Nous devons connaître et mettre en pratique les commandements de Dieu concernant gestion de la Terre et le soin des pauvres🔗

Jacques 1.27 dit : « La religion pure et sans tache, devant Dieu le Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se garder des souillures du monde. » Cela inclut le fait de ne pas être souillé par les vaines philosophies du monde.

Nous n’avons pas à choisir entre prendre soin des gens et prendre soin de la création de Dieu. Dans le sage dessein de Dieu, les deux peuvent s’épanouir ensemble lorsque nous :

  • Adorons Dieu seul et gardons sa Parole (Jos 24.23-24).

  • Estimons les humains à la lumière de la Bible, comme étant créés à l’image de Dieu (Gn 1.26).

  • Reconnaissons que la nature a besoin d’une gestion humaine active pour prospérer (Gn 1.28; 2.15).

  • Nous souvenons des pauvres et les aidons à sortir de la pauvreté afin qu’ils puissent remplir leur rôle de producteurs et de gérants (1 Jn 3.17).