C'est de l'abondance du coeur que nous parlons à nos enfants
C'est de l'abondance du coeur que nous parlons à nos enfants
Deutéronome 6
Lorsque je lis Deutéronome 6 où Dieu commande aux Israélites d’enseigner leurs enfants, je me dis : « C’est ça que je veux faire. C’est le genre de foyer que je veux pour mes enfants. » Qu’est-ce qui m’empêche d’y parvenir? Je suis trop occupé. Je me laisse distraire par beaucoup d’autres choses. Les choses ne vont pas comme je veux. Tout cela est peut-être vrai, mais ce n’est pas mon véritable problème. Mon véritable problème, c’est que, dans mon propre cœur, je ne me parle pas à moi-même de la façon dont je suis censé parler à mes enfants. Mon véritable problème, c’est que je ne passe pas suffisamment de temps dans la Parole de Dieu pour me souvenir de la grandeur de Dieu, de ses actions merveilleuses, de son extraordinaire puissance et de sa bonté envers moi. Ce que je ne me dis pas à moi-même, je ne le dirai jamais à mes enfants. En Deutéronome 6, Dieu ne parlait pas seulement du culte familial; il parlait d’un travail qui devait se poursuivre en tout temps :
« Et ces paroles que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur ta main, et elles seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes » (Dt 6.6-9).
Nous lisons un peu plus loin en Deutéronome 6 que c’est dans le contexte de la bonté de Dieu manifestée envers son peuple que les Israélites devaient enseigner la loi de Dieu à leurs enfants :
« Lorsque demain ton fils te demandera : Que signifient ces déclarations, ces prescriptions et ces ordonnances, que l’Éternel, notre Dieu, vous a commandées? tu diras à ton fils : Nous étions esclaves du pharaon en Égypte, et l’Éternel nous a fait sortir de l’Égypte à main forte. L’Éternel a opéré, sous nos yeux, des signes et des prodiges, grands et désastreux, contre l’Égypte, contre le Pharaon et contre toute sa maison; et il nous a fait sortir de là, pour nous amener dans le pays qu’il avait juré à nos pères de nous donner » (Dt 6.20-23).
Pensons à la façon dont cela se manifeste lorsque nous contemplons la création de Dieu. Partout où je porte mon regard, il me faut voir la grandeur de Dieu. Le papa qui s’émerveille avec son fils devant un Dieu qui « compte le nombre des étoiles et leur donne à toutes des noms » est un papa dont l’imagination est déjà pleine de vie et enthousiasmée par le Psaume 147. Ce papa lèvera son regard vers le ciel nocturne, verra l’œuvre de Dieu et désirera alors le dire à son fils. Ce Papa réveillera sa fille pour l’école, lui montrera le soleil qui est « semblable à un époux qui sort de sa chambre et se réjouit, comme un héros, de parcourir sa route », et lui rappellera que c’est Dieu qui « a placé une tente pour le soleil ». Il ne fera cependant rien de tout cela s’il ne voit pas la création à travers la lentille du Psaume 19.
Si je vois la grandeur de Dieu partout dans la création, ce sera la chose la plus naturelle pour moi de la faire remarquer à mes enfants. J’en parlerai tout le temps. Je serai tout enthousiasmé par cette grandeur lorsque j’amènerai mes enfants en promenade. Évidemment, ces principes s’appliquent à bien d’autres choses qu’à la manière dont nous parlons de la création.
Comment est-ce que je réponds aux bontés de Dieu? Lorsque je m’assois pour souper et qu’il y a de la nourriture sur la table, est-ce que mon cœur dit avec le Psaume 104 : « Tous mettent leur espoir en toi, pour que tu leur donnes leur nourriture en son temps »? Si cette pensée est dans mon cœur, elle sortira de ma bouche — et pas seulement lors de la prière que nous disons avant le repas, mais en tout temps. Comment est-ce que je réagis dans les circonstances difficiles? Mon cœur est-il semblable à celui de Job? « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté; que le nom de l’Éternel soit béni! » (Jb 1.21). Si ces paroles sont dans mon cœur, elles sortiront de ma bouche. Qu’est-ce que je pense des Écritures? Est-ce que mon cœur dit avec le Psaume 119.131 :
« Tes préceptes sont merveilleux : C’est pourquoi mon âme les garde. La révélation de tes paroles éclaire, elle donne de l’intelligence aux simples. J’ouvre la bouche et je soupire, car je suis avide de tes commandements. »
Nous pourrions continuer. La gloire de Dieu et sa bonté nous entourent. Tous les jours, quand je me couche, quand je me lève et dans tous mes déplacements, je suis confronté à la gloire et à la bonté de Dieu. Dans chacune des situations où je me trouve, je peux être certain que la meilleure chose pour moi est de suivre la loi de Dieu. Si je veux obéir à l’appel de Deutéronome 6 où Dieu me demande d’inculquer sa Parole à mes enfants et de leur parler de sa bonté envers son peuple, je dois commencer par moi-même. Ce que je dois enseigner à mes enfants doit être une réalité dans ma propre vie.
Comment puis-je faire cela? Je dois lire la Parole de Dieu. Je dois méditer sur la bonté de Dieu. Je dois conseiller à mon propre cœur de faire de Dieu ses délices. Je dois prendre l’habitude de remercier Dieu en toutes choses. La loi de Dieu est extraordinairement délicieuse. La bonté de Dieu est surabondante. Si mon cœur en est rempli, ça ne pourra que déborder sur mes enfants.