Luc 7 - Le mort s’assit et se mit à parler
Luc 7 - Le mort s’assit et se mit à parler
« Or il se rendit le jour suivant dans une ville appelée Naïn; ses disciples et une foule nombreuse faisaient route avec lui. Lorsqu’il fut près de la porte de la ville, voici qu’on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve; et il y avait avec elle une foule considérable de la ville. Le Seigneur la vit, eut compassion d’elle et lui dit : Ne pleure pas! Il s’approcha et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi! Et le mort s’assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Tous furent saisis de crainte; ils glorifiaient Dieu et disaient : Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Cette parole se répandit à son sujet dans la Judée tout entière et dans tous les environs. »
Luc 7.11-17
Une autre. Une autre. Une autre. Une autre personne vient de mourir. Une autre. Encore une autre. Chaque deux secondes, une personne meurt sur la terre. Chaque deux secondes. Plus de 160 000 morts chaque jour. Pourquoi? La Bible répond : « Le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et la mort a passé sur tous les hommes parce que tous ont péché » (Rm 5.12).
S’il n’y avait pas de péché, il n’y aurait pas de mort, pas de deuils, pas de larmes, pas toutes ces détresses infinies causées par la mort. Mais le péché est là, et c’est pourquoi ce monde est souvent appelé « une vallée de larmes ».
Notre consolation, c’est que Dieu a le remède au péché et à la mort. Le texte de l’Évangile de Luc que nous venons de lire nous révèle ce remède.
Ce texte nous met en contact avec une veuve éplorée qui vient de perdre son fils. Elle pleure. Vous qui avez la bonne habitude de lire la Bible régulièrement, vous avez sans aucun doute remarqué qu’il est souvent fait mention des larmes dans la Bible. Les mots « pleurs », « larmes », et leurs dérivés et synonymes font partie de l’histoire du peuple de Dieu. Tous les grands personnages de la Bible ont pleuré dans toutes sortes de situations.
Abraham a pleuré la mort de sa femme Sara (Gn 23). Ésaü a pleuré parce que Jacob lui avait volé sa bénédiction paternelle (Gn 27). Noémi a pleuré avec Ruth et Orpa sur la situation tragique dans laquelle les a plongées leur veuvage (Rt 1.9). Anne a pleuré parce qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfants (1 S 1). David a pleuré quand il a dû se séparer de son meilleur ami Jonathan (1 S 20). Le roi Ézéchias a pleuré quand il apprit qu’il avait une maladie mortelle (2 R 20). Le prophète Jérémie a pleuré devant la ville de Jérusalem détruite. Sur le bord du fleuve à Babyone, les exilés ont pleuré en se souvenant de Jérusalem (Ps 137). L’apôtre Pierre a pleuré amèrement après avoir trahi Jésus à trois reprises (Mt 26.69-75). Jésus a pleuré devant la tombe de Lazare (Jn 11.35). Nos propres larmes trouvent également leur place quelque part dans la grande histoire du peuple de Dieu.
De tous les personnages attristés de la Bible, nous sommes en Luc 7 devant cette veuve dont le fils unique est allongé mort dans un cercueil ouvert. Elle est à la tête d’une procession funèbre; le texte précise que beaucoup de gens l’accompagnent : « une foule considérable de la ville » (Lc 7.12). Que de douleurs décrites en quelques mots! Cette femme accompagne au tombeau ce qui lui restait de plus cher, son dernier appui sur la terre. La scène est poignante. Cette femme est maintenant seule au monde.
Cette veuve avait plusieurs raisons d’être désespérée. Il y a évidemment le côté sentimental de cette perte; ça devait être un très dur coup pour elle. Elle n’avait plus de mari. Elle devait compter beaucoup sur son fils unique pour être consolée et secourue, mais le voilà mort lui aussi. On imagine sans difficulté ses larmes abondantes. Quel chagrin!
Cette tragédie a aussi un aspect économique. À cette époque, une veuve était plongée dans de gros ennuis financiers. Sans hommes pour la protéger et subvenir à ses besoins, son existence ne pourra qu’être difficile. Au premier siècle, une femme n’avait que très peu de moyens de gagner sa vie. Cette veuve qui a perdu son fils unique se retrouve démunie. Ce sont des circonstances qui, humainement parlant, sont absolument désespérantes. Qu’y a-t-il de plus pathétique? Maintenant qu’elle a perdu son fils, cette veuve doit s’attendre à devoir affronter des temps extrêmement difficiles.
Cette veuve qui marche à pas pesants avec ses rêves brisés et ses plans envolés dépeint bien notre monde déchu. Les gens qui bénéficient des miracles de Jésus dans les Évangiles reflètent la triste condition de l’humanité dans ce monde. À cause de la mort qui nous attend et qui marque toutes nos œuvres du sceau de la futilité, ce monde ne tient pas ses promesses et ne vit pas à la hauteur de ses prétentions.
Peu importe sur quoi vous fondez vos espoirs ici-bas, tout aboutit à la tombe. Qu’est-ce qui remplit vos rêves? Est-ce l’amour romantique? Il vous trahira. Est-ce l’argent ou le succès? Ni l’un ni l’autre ne peut vous accompagner où conduit la porte de la mort ni ne peut satisfaire les aspirations de votre âme. Est-ce votre aspect extérieur et votre forme physique? « Toute chair est comme l’herbe et tout son éclat comme la fleur des champs. L’herbe sèche, la fleur se fane » (És 40.6-7).
Notre monde est frappé de mort, sous le coup de la malédiction que Dieu a prononcée sur le péché et la rébellion. Notre monde est dominé par le spectre de la mort, et dans sa procession funèbre, il y aura toujours des larmes et des lamentations, comme celles de cette femme qui marche péniblement vers le lieu où on dépose les morts. Ça illustre bien le problème de notre monde : mort, tristesse et perte.
Le Fils de Dieu est venu avec des paroles de consolation pour permettre aux humains de faire face courageusement à ces sinistres réalités. Si la veuve est à la tête d’un cortège de mort, Jésus est à la tête d’un cortège de vie. Lui, le Prince de la vie, il est plus fort que le roi des épouvantements qu’est la mort. Quel contraste entre ces deux cortèges, l’un ayant à sa tête le Prince de la vie, et l’autre cette mort impitoyable qui cause tant de douleurs. Jésus seul peut apporter le remède là où nous ne savons que gémir en constatant notre impuissance.
Personne n’osait arrêter ce convoi funèbre; au contraire, chacun se joignait à la foule des pleureurs derrière le cercueil du jeune homme. Venant de la direction opposée, il y a Jésus-Christ, que Luc appelle intentionnellement le Seigneur, avec tous ceux qui le suivent. Il est en tête du cortège de la vie et de la lumière. Il vient avec un pouvoir contraire à celui de la mort, revêtu d’une vie invincible. Celui qui est plus fort que la mort approche d’un cortège funèbre. Aucun cas n’est désespéré pour ce grand médecin, pas même celui de ce jeune homme qui est déjà mort. Ici se révèle la vraie nature de l’œuvre de Jésus-Christ : il vient et règne pour détruire la mort et donner la vie.
Nous lisons au verset 13 : « Le Seigneur la vit, eut compassion d’elle et lui dit : Ne pleure pas! » Ému de compassion, Jésus prend l’initiative. Il est bouleversé dans ses entrailles; ça exprime un vif et profond sentiment de sympathie. Ici comme à la résurrection de Lazare, nous voyons en Jésus-Christ la grandeur divine unie aux sentiments humains les plus vrais. La bonne nouvelle de Jésus-Christ, le message de la foi chrétienne, tourne autour de ce grand fait : un Sauveur qui vient avec compassion, paroles de réconfort et puissance de salut, empiéter sur le territoire de la mort et des larmes.
Il s’adresse d’abord à la veuve éplorée et lui dit de sécher ses larmes. Dire à cette femme « Ne pleure pas! », n’est-ce pas étrange? Ça aurait été des paroles vides si Jésus n’avait pas pu enlever la cause de ces larmes. Mais Jésus va justement enlever la cause de ses larmes; c’est pourquoi il lui dit : « Ne pleure pas! » Nous lisons au verset 14 ces paroles extraordinaires : « Il s’approcha et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi! »
Que fait Jésus? Il parle à un mort. Il s’adresse à un cadavre. Quelle assurance et quelle majesté dans ces mots! « Je te le dis, lève-toi! » Jésus adresse la parole à un mort, certain que le mort va lui obéir, comme s’il était en vie. Comme il a dit aussi : « Lazare, sors! » (Jean 11:43). Et à la fille de Jaïrus qui était morte : « Enfant, lève-toi! » (Jean 8:54) Et ils ont obéi aussitôt.
Jésus fait ce qui nous semble inutile : il parle au mort. Et que se passe-t-il ensuite? « Et le mort s’assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère » (Lc 7.15). En un clin d’œil, le cœur, le cerveau, les poumons, les sens : tout se remet à fonctionner. « Le mort s’assit et se mit à parler. » En Jésus est la vie! Avec lui, rien n’est impossible. Jésus commande, et le miracle a lieu. Le fait que le mort se met à parler est la preuve irréfutable de son retour à la vie. Qu’est-ce que le fils ressuscité par Jésus a dit? Nous ne le savons pas, ce n’est pas important.
Bien-aimés, les miracles accomplis par Jésus-Christ nous donnent un aperçu de ce qui est à venir, de ce que sera l’accomplissement de toutes les promesses de Dieu. Chacun des miracles individuels oriente notre attention vers un miracle beaucoup plus complet. Les miracles racontent les délivrances particulières et le salut dont ont bénéficié certaines personnes dans des conditions particulières; mais ils annoncent aussi une délivrance plus radicale et un salut plus profond accessibles à tous par l’Évangile.
Le miracle rapporté dans ce texte de Luc 7 est un grand miracle qui préfigure la délivrance et le salut de tous ceux qui pleurent, luttent et s’attendent à Jésus pour être consolés. La tristesse fait soudainement place à un débordement de joie et à la louange de Dieu. « Tous glorifiaient Dieu » (Lc 7.16).
Les miracles du Fils de Dieu ne sont pas des actes de guérison isolés et aléatoires; mais sont des paraboles visuelles qui illustrent sa personne et son œuvre de salut.
Luc 7 ne dévoile qu’imparfaitement cet aspect des choses, mais la fin de cet Évangile le montre pleinement. Ici, nous n’avons qu’une avant-première de la mort de Jésus sur la croix. C’est vraiment là qu’il a touché la mort et l’a endossée à notre place. Dans notre récit, Jésus s’avance pour consoler la veuve dans son affliction; pour ce faire, il a revêtu notre chair. Par ce moyen, il peut se charger de notre peine par sa mort sur la croix.
À la croix, Jésus a pris sur lui notre mort. Mais la mort n’a pas triomphé de lui. Par sa résurrection, Jésus a vaincu la mort. L’apôtre Paul écrit à Timothée : « Notre Sauveur Christ-Jésus a réduit à l’impuissance la mort et mis en lumière la vie et l’incorruptibilité par l’Évangile » (2 Tm 1.10). Le Nouveau Testament le proclame avec joie. Les scènes des Évangiles qui montrent Jésus qui ressuscite des morts le préfigurent. Jésus est capable de vaincre la mort par la vie; son toucher et sa parole triomphent de la mort qui a frappé ce jeune homme.
Les gens disent « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple » (Lc 7.16). Probablement que les gens font un rapprochement avec Élie et Élisée, deux prophètes qui avaient, eux aussi, rendu à leur mère veuve un fils décédé. Il y a cependant une grande différence entre ce qu’ont fait Élie et Élisée et ce que fait Jésus ici. Quand Élie a ressuscité le fils de la veuve de Sarepta, ce n’est pas Élie lui-même qui a redonné la vie à l’enfant; Élie a imploré Dieu, il a invoqué l’Éternel en disant : « Éternel, mon Dieu, je t’en prie, que l’âme de cet enfant revienne au-dedans de lui! » (1 R 17:21). Et Dieu a exaucé sa prière.
Quelle différence avec ce que Jésus fait ici! Jésus ne demande pas à Dieu d’opérer un miracle. Jésus agit en tant que Dieu et accomplit lui-même le miracle de la résurrection. Il parle au mort et le ramène dans le monde des vivants par sa puissance de vie. Il est là, le Seigneur auquel Élie avait fait appel. Il est là, le Dieu qui nous secourt, apportant la vie dans un monde de mort.
C’est pour cette raison que Dieu s’est fait chair. Pour consoler ceux qui pleurent, la deuxième personne de la Trinité éternelle s’est faite homme et est venue dans le monde. Il vient dire à la veuve « Ne pleure pas », et il offre davantage que l’expression de sa sympathie; il vient de loin, il a quitté le ciel pour vivre sur la Terre. Il a payé un prix exorbitant, celui de sa vie. Il nous offre sa consolation de la même façon et au même prix. Le sang versé par le Fils de Dieu qui nous adjure « Ne pleure pas! » est source d’une véritable consolation.
Comment s’opère l’œuvre du salut? Jésus s’adresse à l’être humain mort dans ses péchés; en vertu de sa grâce souveraine, de la puissance divine, et sans aucun secours humain, il donne la vie à ceux qui sont spirituellement morts. Si nous avons la vie éternelle aujourd’hui, c’est parce qu’un jour, le Fils de Dieu nous a parlé alors que nous étions encore morts.
Par l’Évangile, Jésus appelle encore aujourd’hui ceux qui sont morts dans leurs péchés, par leur révolte contre le Seigneur du ciel, liés dans les chaînes de la mort et du désespoir. À sa voix puissante, des hommes et des femmes viennent à la vie, placent leur confiance en lui, cessent de pleurer et se réjouissent parce que leurs péchés sont pardonnés, et la vie de Jésus devient la leur. La puissance de vie se trouve dans la voix du Sauveur qui appelle ceux qui sont morts dans leurs péchés à vivre en lui. C’est la preuve du pouvoir divin de Jésus-Christ à l’œuvre dans le monde.
L’ordre de Jésus ici ressemble à la voix de Dieu lors de la création : « Que la lumière soit! » et la lumière fut (Gn 1.3). C’est l’appel efficace merveilleux, par son nom, de tout pécheur sauvé. Dieu, et Dieu seul, produit ces effets par sa simple parole. Il donne la vie aux morts et appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient (Ps 33.9).
L’œuvre de Jésus n’est pas encore arrivée à son aboutissement. Il y a encore des larmes; nous avons encore des raisons de pleurer. Ce miracle n’est qu’un avant-goût de l’œuvre suprême que nous attendons dans toute sa plénitude. Nous vivons dans cette attente (1 Co 15.25-26).
L’œuvre de Jésus-Christ dans l’histoire n’est pas encore achevée. La mort, quoique vaincue, n’est pas encore supprimée. Jésus a déjà privé la mort de son aiguillon, par la puissance de sa résurrection (1 Co 15.54). La mort nous atteindra, mais elle n’a plus le pouvoir de nous condamner. La résurrection modifie notre perception de la mort; elle sera suivie de la gloire pour tous ceux qui sont unis à Jésus-Christ par la foi.
Apocalypse 20.14 évoque ce jour en disant : « La mort fut jetée dans l’étang de feu. » Ce sera la nouvelle création qui ne connaîtra ni deuil ni larmes (Ap 21.3-4). Toute notre tristesse se changera en allégresse, toutes nos pertes seront compensées par la plénitude céleste, toutes nos larmes feront place à des chants de louanges.
Ce qui se passe ici en Luc 7.11 à 17 est une avant-première sur une petite échelle de ce qui se produira lorsque ceux qui sont dans les tombes entendront la voix du Fils de Dieu. Alors, le dernier ennemi sera vaincu. Lorsque la mort vient au contact de celui qui est notre vie, elle est obligée de lâcher sa proie, quel que soit le butin qu’elle aura capturé. Bientôt, notre Seigneur viendra dans sa gloire; alors, devant les portes de la nouvelle Jérusalem, nous verrons se reproduire à l’infini le miracle opéré ici dans notre texte en Luc 7 près de la porte de la ville de Naïn.
Le récit se termine par l’étonnement des personnes présentes.
« Tous furent saisis de crainte; ils glorifiaient Dieu et disaient : Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Cette parole se répandit à son sujet dans la Judée tout entière et dans tous les environs » (Lc 7.16-17).
Un grand prophète, le grand prophète, celui vers lequel convergeaient tous les prophètes, est venu apporter le salut de Dieu sur la terre. Les foules sont remplies d’émerveillement et de louanges à l’égard de Dieu. Nous devrions être animés des mêmes sentiments. Nous devrions être frappés de stupeur devant un tel Sauveur et éclater de louanges envers Dieu pour tout ce qu’il nous donne par l’Évangile. Il faut dire quand même que le fait qu’ils considèrent Jésus comme un grand prophète est une conception insuffisante de lui; ils ne voient pas encore pleinement la vraie grandeur de ce prophète, qui est en réalité Dieu avec nous.
« Ne pleure plus! » dit Jésus en posant son regard plein de compassion sur tous ceux qui sont humbles d’esprit et qui ont le cœur brisé, ceux qui sont écrasés par la souffrance et le chagrin. Il ne méprise pas nos larmes. Il ne minimise pas nos larmes. Jamais. Au contraire. Il ne nie pas la cause de notre anxiété; il l’a connue lui-même. Il a goûté la coupe amère de la vie dans ce monde. S’il peut nous dire : « Ne pleure plus! », c’est parce qu’il a tendu la main pour toucher la source même de nos larmes, pour porter sa croix, afin de pouvoir nous adresser des paroles de vie. Dans nos épreuves et nos chagrins, nous devons savoir que le Seigneur pose sur nous un regard rempli de compassion. Jésus savait ce qu’est la tristesse; ses yeux étaient souvent rougis par les larmes.
Dieu a pourvu à tout ce qui est nécessaire et que nous ne pouvons pas acquérir par nous-mêmes. Ce miracle le prouve. Jésus fait irruption dans le convoi funèbre qui nous conduira tous au cimetière, et rappelle sa grande promesse : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt. Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jn 11.25-26).
Aucune de nos larmes ne doit tomber à terre sans espoir, sans se réjouir de ce qui est à venir, sans que notre regard ne se porte sur Jésus et sur le jour prochain où il n’y aura plus de larmes.
Quelle éclatante manifestation de la puissance divine du Fils de Dieu qui devait disposer les témoins à écouter ce que Jésus avait à dire sur le salut! Jésus se révèle comme le Sauveur. En délivrant les malheureux de la souffrance, de la maladie, de la mort elle-même, il prouve qu’il a la puissance de les délivrer du péché, qui est la source de tous ces maux.
Bien-aimés, cet événement remarquable est consigné pour nous dans la Bible pour que nous apprenions à connaître le Seigneur Jésus et que nous en retirions un réconfort infini. Ça fortifie notre foi et ça nous rapproche de lui. Le cœur du Fils de Dieu est toujours aussi compatissant qu’il l’était lorsqu’il était sur la terre. Sa sympathie pour ceux qui souffrent est encore aussi vive. Quel bonheur de vivre en lui! Amen!