Cette prédication sur 1 Timothée 1.12-17 a pour sujet Jésus Sauveur venu dans le monde pour nous procurer le salut de nos péchés et nous en donner la certitude.

 

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Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs

« Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, le Christ-Jésus notre Seigneur, de ce qu’il m’a estimé fidèle en m’établissant dans le service, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme emporté. Mais il m’a été fait miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et l’amour qui est en Christ-Jésus. C’est une parole certaine et digne d’être entièrement reçue que le Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis, moi, le premier. Mais il m’a été fait miséricorde, afin qu’en moi le premier, Jésus-Christ montre toute sa patience, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui pour la vie éternelle. Au Roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, honneur et gloire aux siècles des siècles! Amen! »

1 Timothée 1.12-17

Vous en avez probablement rencontré vous aussi des personnes qui disent qu’il n’y a pas de pandémie ni de coronavirus. Elles nient la réalité. Certaines d’entre elles, même lorsqu’elles sont en train d’en mourir, continuent de nier la réalité, ce qui trouble beaucoup les personnes qui les soignent.

Ces personnes font penser à ceux qui nient la réalité du péché. Alors que tout démontre clairement l’existence du péché et de ses ravages, elles continuent de nier. Nous devrions remercier souvent l’Éternel Dieu de nous avoir délivrés de l’illusion qu’il n’y a pas de péché. Et le remercier souvent aussi et encore plus de nous avoir fait connaître le seul Sauveur des péchés : le Christ-Jésus!

Imaginez que vous êtes dans une très grande ville, dans les profondeurs souterraines, et vous cherchez à sortir du métro. C’est affolant parce que vous ne connaissez pas bien tous ces tunnels qui n’en finissent plus. Vous êtes tendus et perdus. Puis vous finissez par repérer un panneau qui dit : « Par ici la sortie ». Ah! Soulagement! Par ici la sortie. Nous étions tendus et perdus à cause de nos péchés; Dieu nous montre son Fils unique et nous dit : « Par ici la sortie! C’est lui votre secours! »

Quelqu’un m’a demandé la semaine passée comment résumer l’essentiel de ce que nous célébrons à Noël; je lui ai donné le verset 15 de 1 Timothée 1, que je relis maintenant : « C’est une parole certaine et digne d’être entièrement reçue que le Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis, moi, le premier. » Si on ne parle pas du péché et de Jésus qui vient nous sauver du péché, nous ratons complètement le vrai sens de Noël. Le réformateur Martin Luther a dit : « Nous avons ici dans ce verset 15 une petite Bible, l’Évangile en un seul verset. L’essence de l’Évangile est ici dans ce verset. »

Un homme décrit son expérience de salut comme ceci :

« Mon âme était malade et je recherchais ardemment la paix, mais je ne la trouvais nulle part. J’achetai un Nouveau Testament. Lors de ma première lecture, je tombai sur les paroles suivantes : “C’est une parole certaine et digne d’être entièrement reçue que le Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis, moi, le premier.” Parce que Dieu agissait en moi, cette seule phrase éclaira tellement mon esprit abattu que mes os même sautèrent de joie. C’était comme si, après une nuit longue et obscure, le jour s’était soudain levé » (Thomas Bilney).

« Cette seule phrase, c’est-à-dire ce verset 15, éclaira tellement mon esprit abattu que mes os même sautèrent de joie. » Quel merveilleux verset devant nous ce matin! Regardez bien comment il commence : « C’est une parole certaine et digne d’être entièrement reçue. » On n’est pas dans le vague; nous avons une parole sûre, vraie, digne de foi, qui mérite d’être reçue sans réserve, à laquelle il faut donner notre adhésion la plus totale, sans la moindre hésitation ni le moindre doute.

L’apôtre Paul utilise cette formule pour souligner la certitude absolue de ce qu’il va dire. Au-delà du contexte immédiat, c’est tout le message chrétien qui est digne de foi et d’absolue confiance. Le réformateur Jean Calvin dit :

« La préface de ce verset est comme une trompette qui sonne pour publier la louange de la grâce de Christ, afin que nous y ajoutions plus de foi. Qu’est-ce qui a poussé Paul à nous réveiller et nous rendre plus attentifs par ces paroles sinon le fait que les hommes doutent tout le temps de leur salut? Chaque fois que quelque doute de la rémission des péchés nous viendra à la pensée, apprenons à repousser courageusement ce doute par ce bouclier, à savoir que c’est une vérité indubitable et digne d’être reçue sans aucun contredit. »

Le plus récent numéro de la revue l’Actualité contient un article intitulé : La fin des certitudes avec un dessin de piliers qui s’écroulent; il est question bien sûr de l’impact de la Covid 19 sur les « certitudes » que nous avions. Paul, en 1 Timothée 1.15, nous présente une certitude inébranlable qui ne s’écroulera jamais, une certitude éternelle; laissons-là ce matin ensoleiller nos âmes assombries! Vous ne savez plus trop que croire ni qui croire? Voici « une parole certaine et digne d’être entièrement reçue, que le Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis, moi, le premier ».

« Le Christ-Jésus est venu dans le monde. ». C’est une allusion immanquable à sa préexistence. Jésus existait bien longtemps avant de venir. Il était au commencement avec Dieu, et il était Dieu (Jn 1.1-4). Vous et moi, nous avons commencé notre existence ici; mais Jésus existait avant de venir ici. Il est venu dans le monde volontairement. Il a été ici sur la terre. Le Dieu puissant a habité parmi les hommes (Jn 1.14). Jésus est entré dans la sphère à laquelle il n’appartient pas : la sphère du péché, là où règnent la malédiction et la misère.

Dans quel but le Christ-Jésus est-il venu? « Le Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. » Quelle déclaration merveilleuse! C’est un résumé de l’Évangile; en quelques mots, tout est dit.

Le Fils de Dieu n’est pas venu pour essayer de nous convaincre de nous sauver nous-mêmes. Il n’est pas venu pour nous aider à nous sauver nous-mêmes. Il n’est pas venu pour essayer de nous rendre capables de nous sauver nous-mêmes. Jésus n’est pas venu nous montrer comment vivre un peu mieux, ou comment essayer d’être de meilleures personnes. Il est venu pour nous sauver.

Si un homme qui ne sait pas nager tombe à l’eau et crie à l’aide, lui lanceriez-vous un livre intitulé « Apprenez à nager en dix leçons »? Ou sauteriez-vous à l’eau en lui disant : « Regarde bien comment je fais, suis mon exemple, je vais te montrer comment nager. Premièrement… »? Bien sûr que non, vous ne feriez pas ça! À ce moment précis, l’homme n’a pas besoin d’un livre ni d’un cours; il a besoin d’un sauveur, de quelqu’un qui le saisisse au plus vite et l’amène sur la terre ferme. Notre état spirituel requiert le même genre d’action. La Bible déclare que tous ont péché (Rm 3.23), et que le salaire du péché, c’est la mort (Rm 6.23). Nous avons besoin du Sauveur, c’est urgent!

Il ne faut pas rater le nom que ce verset nous donne : « pécheurs ». Voici le nom qui nous décrit. Nous sommes des pécheurs. « Le Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. » À qui le salut est-il destiné? La réponse que nous avons est celle que le Saint-Esprit nous donne ici : « Le Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. »

Un homme mourant dit à un pasteur : « Je suis un misérable pécheur qui ne mérite que l’enfer! » Le pasteur dit : « Merveilleux! » Le mourant, surpris, trouve ça très étrange. Sentant la confusion du mourant, le pasteur ajoute : « C’est merveilleux que vous le sachiez et que vous le reconnaissiez parce que le Christ-Jésus est venu pour sauver des pécheurs comme vous! »

Jésus vient sauver des pécheurs de toutes sortes. « Venez à moi, pécheurs », dit Jésus. Il ne vient pas sauver des pécheurs qui méritent d’être sauvés; aucun pécheur ne mérite le salut. Émerveillons-nous devant cette opération de sauvetage incomparable! Bien qu’il ait horreur du péché et que sa pureté soit totale, le Christ-Jésus vient sauver des pécheurs! Il se mêle aux pécheurs, comme les publicains et les prostituées. Il mange avec eux. Il vit parmi eux. Il meurt avec eux. Il entre au paradis avec un brigand qu’il vient juste de sauver. Aujourd’hui, les pécheurs sauvés chantent : « Tu as été immolé et tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation » (Ap 5.9). Quel grand Sauveur nous avons!

Le Christ-Jésus est venu dans le monde. Il s’est confiné volontairement ici-bas pendant 33 ans par amour, pour nous sauver, pour que nous ne soyons pas confinés en enfer pour l’éternité. Il y en a qui trouvent que l’année 2020 a été longue; imaginez l’éternité! Jésus a quitté la gloire qu’il avait avec le Père, il est descendu dans nos ténèbres pour nous faire passer dans la lumière de la rédemption (Jn 16.28; 17.5).

Notre besoin est de recevoir le salut. Jésus est venu pour sauver. C’est son œuvre, pas la nôtre. Jésus n’est pas venu pour nous rendre sauvable, mais pour nous sauver. Il n’est pas venu pour nous rendre en mesure de mériter le salut, il est venu nous sauver. Il n’est pas venu pour nous remettre sur nos jambes en nous disant : « Bon. J’ai fait mon bout de chemin, à vous de faire le vôtre! Moi, je ne peux rien faire de plus. » Non, il est venu nous sauver. Du début à la fin, le salut est grâce. C’est le cadeau de Dieu en Christ-Jésus (Rm 6.23). C’est la Bonne Nouvelle de Noël!

Jésus n’est pas venu nous sauver en partie, pour nous laisser faire le reste. C’est très difficile de faire comprendre et accepter cette vérité aux arrogants que nous sommes. Notre orgueil n’aime pas en entendre parler. On veut croire qu’on est capable, que l’on contribue ou que tout dépend de nous. Noël nous humilie. La vérité, c’est que le salut parfait nous est acquis par Jésus pour toujours. Jésus n’est pas venu nous sauver à moitié. La Bible dit : « Il nous a rendus parfaits à perpétuité » (Hé 10.14). Parfaits à perpétuité! On ne peut rien ajouter à ce cadeau!

Ces temps-ci, on nous parle beaucoup de vaccins qui seront peut-être efficaces à 90 %, ou 70 %, etc., mais on n’en est pas sûrs. Et on trouve ça encourageant et prometteur. Je vous parle ce matin d’un Sauveur efficace à 100 % qui sauve à 100 % des élus sans en oublier un seul!

Que signifie que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs? Cela veut dire qu’il est venu nous sauver du châtiment que nous méritons à cause de nos péchés. Grâce à Jésus, nos péchés ne nous sont pas imputés, ce qui signifie que nous ne serons pas condamnés.

Jésus est aussi venu nous sauver de la souillure du péché. Notre esprit, nos goûts, notre conscience avaient été avilis par le péché; Jésus est venu enlever ce mal et nous donner un cœur tendre, une haine du péché, un amour pour la sainteté et un désir pour la pureté. Jésus est venu pour enlever nos tendances à pécher, ces tendances dans lesquelles nous sommes nées et dans lesquelles nous grandissions : l’égoïsme, l’orgueil, la convoitise, un mauvais tempérament et toutes les choses semblables. Il est venu par son Esprit pour les éradiquer, enlever leurs racines, pour mettre en nous un nouveau principe qui lutte contre l’ancien principe et le surmonte. Il est venu pour nous garder sauvés, pour que nous ne retournions pas à la perdition. C’est le merveilleux triomphe de la grâce toute-puissante!

Si notre nom est « pécheurs », le nom de notre Sauveur est « le Christ-Jésus ». Ce n’est pas un ange ni le meilleur des hommes qui nous sauve, c’est le Christ-Jésus. Le mot « Christ » signifie oint, celui que Dieu a choisi et envoyé, celui qui est préparé, compétent pour la tâche de sauver les pécheurs. Jésus ne vient pas sans avoir été oint par Dieu. Il n’est pas un Sauveur amateur, qui vient de son propre chef, sans mission, ni autorité, ni compétence; Dieu l’a oint et équipé pour qu’il sauve des pécheurs. L’autre partie de son nom est « Jésus » : ce qui veut dire Sauveur. Il est donc venu pour être le Sauveur oint. Il a laissé la gloire céleste pour venir nous sauver.

Au moment de sa naissance, un ange a dit à des bergers : « Je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Lc 2.10-11). L’ange n’a pas dit : « Il vous est né quelqu’un qui vous dira comment vous pouvez vous sauver vous-mêmes et gagner votre ciel par vos propres forces; il vous donnera des conseils pour savoir comment réaliser votre autosalut. » Non! L’ange a dit : « Je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. »

L’ange qui était apparu à Joseph avait dit : « Marie enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1.21). Lui, le Créateur de toutes choses qui soutient tout par la puissance de sa parole (Hé 1.2-3), il est descendu dans le monde, dans la mangeoire de Bethléem, pour aller ensuite sur la croix dans ce but : sauver des pécheurs. Il est le grand Sauveur dont tout pécheur a besoin! Il peut sympathiser parce qu’il est humain, il peut sauver parce qu’il est divin. Dépêché expressément des cieux vers une mangeoire de Bethléem, le Fils de Dieu nous arrive en mission d’amour!

« Minuit, chrétiens, c’est l’heure solennelle où l’Homme-Dieu descendit jusqu’à nous pour effacer la tache originelle et de son Père arrêter le courroux. Peuple, voici ton Rédempteur! »

Êtes-vous parmi les pécheurs sauvés par la venue du Christ-Jésus? Pourquoi ne le seriez-vous pas? Comment l’être? Nous ne le sommes pas automatiquement. Nous nous approprions le Sauveur des pécheurs et le cadeau du salut en confessant : « Seigneur, je suis un pécheur, je le sais, je le sens. J’en pleure. Je confesse que j’ai brisé ta juste loi. Je plaide coupable! » Cette appropriation du Sauveur et de son salut qui commence par une confession de nos fautes et qui conduit à l’humiliation continue par la foi. Bien qu’il sait qu’il est pécheur, le pécheur dit aussi que le Christ-Jésus est venu dans le monde pour le sauver. « Je suis l’un de ceux qu’il est venu sauver! Il me le dit, et je le crois! »

Quand vous vous êtes regardé dans le miroir ce matin, vous êtes-vous dit : « Non, moi, je n’ai rien à me reprocher; je n’ai jamais fait de tort à qui que ce soit. Je ne suis pas un pécheur »? Ceux qui pensent de cette façon sont très loin du salut, ils sont en route vers la perdition éternelle. Ou encore, vous êtes-vous dit : « Je suis mon seul et unique sauveur; personne d’autre que moi-même ne va me sauver »? Ceux qui pensent de cette façon sont très loin du salut, ils sont en route vers la perdition éternelle.

Voyez comment se termine 1 Timothée 1:15 : « C’est une parole certaine et digne d’être entièrement reçue que le Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis, moi, le premier. » L’apôtre Paul n’était vraiment pas fier de lui-même. Il écrit au verset 13 de notre texte : « moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme emporté. »

Avant de devenir l’apôtre Paul, il avait travaillé très fort pour détruire l’Église de Dieu. Il avait voté pour mettre à mort Étienne, un chrétien rempli de l’Esprit. Il respirait le meurtre. Il forçait les chrétiens à blasphémer. Il a persécuté l’Église du Christ et a tout fait pour la ravager. Ce n’est pas de la fausse modestie de dire qu’il est le premier des pécheurs; il reconnaît sa culpabilité exceptionnelle. Il était l’ennemi numéro un du peuple de Dieu! Qui peut être considéré un pire pécheur que celui qui a blasphémé contre Dieu et persécuté son Église à outrance? (1 Tm 1.13; 1 Co 15.9-10).

Mais où est le premier des pécheurs en ce moment? Il est maintenant dans la gloire avec Dieu! Le Christ-Jésus l’a sauvé! Alors, que personne ne dise : « Moi, je suis trop pécheur pour être sauvé! » Vous n’êtes pas un cas désespéré. Le bras du Seigneur n’est pas trop court pour sauver (És 59.1).

Pensez à la généalogie de Jésus en Matthieu 1. Qu’est-ce que nous avons dans cette liste? Des pécheurs les uns après les autres : Rahab, la prostituée; Bath-Chéba, l’adultère; David, le meurtrier; Salomon, le sensuel. Etc. On a envie de dire : « C’est un arbre généalogique pas mal tordu! » Admirez l’abaissement du Fils de Dieu : il descend dans ce pétrin humiliant par amour pour nous! Il s’allie le plus étroitement possible avec les pécheurs et prend leur cause sur lui. Il se fait l’ami des pécheurs pour les sortir du péché.

Je reviens à notre texte en 1 Timothée1; regardez bien le verset 16 : « Mais il m’a été fait miséricorde, afin qu’en moi le premier, Jésus-Christ montre toute sa patience, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui pour la vie éternelle. »

La miséricorde de Dieu à l’égard de Paul nous sert d’exemple et nous montre la patience de Dieu. Cela nous pousse à croire en Jésus-Christ pour avoir la vie éternelle. Les grands pécheurs que nous sommes ont besoin d’un grand Sauveur, et c’est exactement ce qu’est Jésus : un grand Sauveur! Il est écrit en Hébreux 7.25 : « Jésus peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. » Il peut sauver parfaitement!

Le salut ne consiste pas à essayer de monter vers Dieu, c’est Dieu qui descend vers nous, les rebelles, pour nous sauver. Essayer de monter un escalier roulant qui descend ne conduit nulle part.

Pour conclure, vous achetez peut-être à l’occasion le journal, ou encore vous le consultez en ligne. Vous prenez connaissance de nouvelles locales, régionales, provinciales, nationales et internationales. Vous accordez crédit aux articles publiés. Il est possible que demain vous lisiez un article qui contredit ce que vous avez lu aujourd’hui. Jusqu’à quel point les nouvelles sont-elles fiables? Pouvons-nous toujours leur accorder notre confiance? Non, pas toujours.

Ce matin, je vous ai rappelé un message sur lequel nous pouvons tous toujours nous appuyer très solidement. Je vous ai parlé d’une nouvelle fiable qui nous dit quelque chose d’indubitable, qu’on ne doit jamais douter ni discréditer. C’est une vérité solide qui donne un parfait repos à nos âmes : « C’est une parole certaine et digne d’être entièrement reçue que le Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis, moi, le premier. » C’est la vérité la plus douce et la plus satisfaisante qui soit. Elle produit la vraie joie, pas cette joie bon marché, transitoire, éphémère, aussitôt disparue, mais une joie éternelle, qui rassasie notre âme et transforme notre vie. Par cette vérité, Dieu prend notre âme aride et desséchée et la transforme en une source d’eau vive qui fait de nos vies un jardin dans lequel croissent une multitude de fleurs et de fruits à sa gloire.

Que fait la personne qui a reçu par la foi ce merveilleux message de salut? Que fait la personne qui est l’heureuse bénéficiaire de la grâce surabondante et miséricordieuse de Dieu? Elle exprime sa reconnaissance au Sauveur en disant avec Paul au verset 17 : « Au Roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, honneur et gloire aux siècles des siècles! Amen! »