Jean 16 - Le Christ nous annonce sa victoire sur le monde que nous recevons par la foi pour notre paix
Jean 16 - Le Christ nous annonce sa victoire sur le monde que nous recevons par la foi pour notre paix
« Ses disciples lui dirent : Voici que maintenant, tu parles ouvertement et que tu ne dis rien en parabole. Maintenant, nous savons que tu sais toutes choses et que tu n’as pas besoin que personne t’interroge; c’est pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. Jésus leur répondit : Vous croyez maintenant…? Voici que l’heure vient, et même elle est venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. Je vous ai parlé ainsi, pour que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde. »
Jean 16.29-33
Bien-aimés du Seigneur,
Vivre dans ce monde est une expérience exaltante. Nous vivons dans la bonne création de Dieu remplie de richesses. Il y a tant de merveilles à découvrir et à développer! Un tas de possibilités s’offrent à nous et à nos enfants pour explorer ce monde, étudier, travailler, servir, aider notre prochain et nous aimer les uns les autres, à la gloire de Dieu.
Vivre dans ce monde est aussi une expérience dangereuse. Depuis la chute de nos premiers parents, des ennemis redoutables sont entrés dans ce monde pour faire la guerre aux saints. Nous voyons les forces du mal qui semblent se décupler et qui nous attaquent et nous menacent : le péché en nous-mêmes, le monde ennemi de Dieu, les puissances démoniaques et la mort inéluctable.
Oui, vivre dans ce monde est à la fois passionnant et périlleux, pour nous et nos enfants. Merveilles à découvrir et à développer. Dangers qui nous menacent de toute part. Au milieu de tout ça, nous avons une joie, une paix, une espérance, bien plus belles que toutes les merveilles de la création et bien plus solides que tous les dangers qui peuvent nous menacer. Cette joie, cette paix, cette espérance se trouvent en Jésus-Christ, en lui seul.
Au terme de cet entretien dans la chambre haute, il est tellement bon d’entendre encore le Seigneur Jésus proclamer sa victoire et annoncer la paix à ses disciples. « Je vous ai parlé ainsi, pour que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde » (Jn 16.32). Cette belle conclusion nous confirme le thème de tout cet entretien développé depuis Jean 13 : la paix du Christ au milieu de la tempête. C’est la victoire du Christ sur le monde qui nous garantit cette paix : « Moi, j’ai vaincu le monde. » Le Seigneur Jésus nous annonce sa victoire sur le monde que nous recevons par la foi pour notre paix.
1. La foi immature (Jn 16.29-31)⤒🔗
Nous arrivons à la fin de ce magnifique entretien, et alors un doute surgit dans notre esprit : Toutes ces belles paroles de Jésus ont-elles vraiment été utiles? Toutes ses grandes explications, ses douces réponses, ses magnifiques promesses ont-elles vraiment produit un effet dans le cœur des disciples? Ou bien sont-elles entrées par une oreille et sorties de l’autre? Jésus leur annonce la paix, ce qu’il a déjà commencé à faire depuis le début de cet entretien : « Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez en moi » (Jn 13.1). Pourtant, dès qu’il sera arrêté, puis condamné et crucifié, c’est l’angoisse qui les envahira. À quoi bon toutes ces belles paroles de réconfort si elles ne produisent aucun effet? La question est également vraie pour nous-mêmes. À quoi bon écouter la Parole de Dieu si cette Parole n’est pas puissante pour nous transformer, pour changer nos cœurs et nous apaiser?
Et pourtant! Les dernières paroles des apôtres dans cet entretien sont très encourageantes. Il est d’ailleurs intéressant de constater que Jean termine le récit de cet entretien avec ces belles paroles des disciples. « Ses disciples lui dirent : Voici que maintenant, tu parles ouvertement et que tu ne dis rien en parabole » (Jn 16.29). « Maintenant, nous comprenons ce que tu dis! » N’est-ce pas un beau témoignage? Pensez-y! Par nous-mêmes, nos cœurs pécheurs sont plongés dans l’obscurité, incapables de comprendre l’Évangile. Alors, quand une personne nous dit : « Maintenant, je comprends la Parole de Dieu », c’est bon signe, c’est même très encourageant. Sûrement, le Saint-Esprit est à l’œuvre dans le cœur de cette personne!
D’ailleurs, ce ne sont pas des détails sans importance que les disciples affirment comprendre et croire, mais des vérités fondamentales. « Maintenant, nous savons que tu sais toutes choses et que tu n’as pas besoin que personne t’interroge; c’est pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu » (Jn 16.30). C’est formidable! En écoutant les paroles de Jésus, les disciples tirent la bonne conclusion : « Vraiment, tu connais tout, tu es omniscient, alors, tu es Dieu. Nous croyons que tu viens de Dieu. » D’ailleurs, ce qu’ils confessent est fondé sur les paroles mêmes de Jésus qu’il vient de prononcer : « Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde » (Jn 16.28). Leur réponse est claire : « Oui, c’est vrai, nous croyons! »
Certes, ils n’ont pas confessé le reste de ce que Jésus vient de leur dire : « Maintenant, je quitte le monde et je vais vers le Père » (Jn 16.28). Ils ne sont pas prêts à dire une telle chose, à la comprendre et à y croire. Mais au moins, ils reconnaissent l’origine divine de Jésus. N’est-ce pas qu’ils ont fait du progrès? Écouter la Parole de Dieu n’est jamais inutile! Étudier la Bible n’est jamais totalement sans effet. Certains, bien sûr, vont s’en éloigner et la rejeter, mais d’autres vont la recevoir avec joie. Sa Parole est puissante et efficace pour transformer nos pensées et nos vies!
Et pourtant, on se demande encore : Est-ce que leur foi est vraiment réelle et sincère ou est-ce des paroles en l’air? D’ailleurs, la réplique de Jésus n’a rien pour nous rassurer : « Jésus leur répondit : Vous croyez maintenant…? Voici que l’heure vient, et même elle est venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul » (Jn 16.31-32). Jésus ne semble pas impressionné par leur belle confession de foi. Mais que veut dire exactement cette petite phrase « Vous croyez maintenant…? » En fait, dans le texte grec, elle peut se comprendre de deux façons. Ça peut être une question ou une affirmation. Si c’est une question, cela voudrait dire que Jésus met en doute leur foi ou leur fait le reproche de ne pas croire : « Croyez-vous réellement maintenant? Vous allez m’abandonner, alors vous n’avez pas vraiment la foi. » Si c’est une affirmation, cela voudrait dire au contraire que Jésus confirme qu’ils ont réellement la foi, mais il s’agit d’une foi immature : « Oui, vous croyez maintenant, c’est très bien; pourtant, vous allez m’abandonner, votre foi n’est pas solide. » Alors, que veut dire cette phrase? Ont-ils la foi, oui ou non?
Le contexte nous donne la réponse. Tout d’abord, Jésus vient de l’affirmer : « Car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti d’auprès de Dieu » (Jn 15.27). Et puis, tout de suite après, dans sa prière, Jésus dira à son Père : « Je leur ai donné les paroles que tu m’as données; ils les ont reçues; ils ont vraiment reconnu que je suis sorti d’auprès de toi et ils ont cru que tu m’as envoyé. C’est pour eux que je prie » (Jn 17.8-9). Bien sûr, ils auront encore besoin de beaucoup de prière, mais Jésus confirme qu’ils ont effectivement cru en lui. Aucun doute, leur foi est réelle et véritable! Et donc, en Jean 16.30, Jésus ne remet pas en question leur foi. Il atteste qu’ils ont la foi, mais c’est une foi très immature, puisque, pour l’instant, ils sont incapables de goûter à la paix promise et de rester fermes; ils vont se disperser, submergés d’angoisse.
Cette histoire est très riche en enseignement. Évidemment, nous ne sommes pas dans la position des apôtres. Eux étaient situés juste avant la mort de Jésus. Nous vivons après sa mort, après sa résurrection, après son ascension, après la Pentecôte. Nous sommes beaucoup plus riches et nous avons beaucoup plus de substance pour nourrir notre foi. Et pourtant, notre foi, à nous aussi, est encore souvent faible ou immature. Nous connaissons bien l’œuvre du Seigneur Jésus, et bien mieux qu’eux! Nous avons ses magnifiques promesses, et pourtant, nos cœurs se laissent facilement troubler. Comment vivre le cœur en paix au milieu des turbulences de ce monde?
Jésus ne méprise pas notre faible foi, comme il n’a pas méprisé la faible foi des disciples. Eux l’ont abandonné. Lui ne les a jamais abandonnés. Nous tombons si souvent. Lui ne nous laissera jamais tomber. Nous sommes souvent infidèles. Lui demeure toujours fidèle. Quand nous péchons, Jésus le sait d’avance, comme il savait d’avance que ses disciples allaient l’abandonner. Il nous a déjà préparé sa délivrance, comme il a préparé leur délivrance et leur restauration. Malgré nos échecs, il nous aimera jusqu’au bout. Il nous relèvera, il nous soutiendra. Soyons encouragés par cette parole!
2. La foi inébranlable (Jn 16.32)←⤒🔗
Mais où donc se trouve la foi inébranlable dans cette histoire? Certainement pas chez les disciples. Dès que les choses vont mal tourner, ils perdront courage et abandonneront le Maître. La foi inébranlable se trouve à un seul et unique endroit : du côté du Seigneur Jésus. Écoutez-le au verset 32, l’un des plus beaux moments de cet entretien : « Vous me laisserez seul; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. » La foi de Jésus demeure inébranlable, depuis le début, et encore maintenant, et le restera jusqu’au bout. Sa foi demeure ferme, le rendant capable d’affronter la pire tempête qui soit, qui s’approche de lui et qui viendra le frapper honteusement, mortellement, lui seul, pour nos péchés.
Les dirigeants juifs l’accuseront faussement et demanderont sa mort. Le peuple de l’alliance réclamera sa crucifixion. Les représentants de l’Empire romain commettront la pire injustice. Satan déploiera toutes ses forces démoniaques contre lui. Même ses amis les plus proches l’abandonneront lâchement. Jésus le sait parfaitement, sans broncher. « Je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. » Cette confession de foi est la plus belle et la plus forte qu’on ne peut jamais prononcer ou entendre! Elle nous émerveille!
Et pourtant, je vous entends déjà réagir : Oui, mais, à la croix, Jésus dira : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? » (Mt 27.46). C’est vrai. Sauf que cet abandon du Père sera temporaire, limité à trois heures d’obscurité infernale sur la croix, pendant que Jésus subira la terrible colère de Dieu contre nos péchés. Le reste du temps, le Père a toujours été et sera toujours avec son Fils, depuis le début jusqu’à la fin des temps. Même au dernier instant sur la croix, le Père fera de nouveau briller sa face sur son Fils, et alors Jésus dira dans une pleine confiance : « Père, reçois mon esprit entre tes mains » (Lc 23.46). Oui, le Père l’abandonnera pendant un instant, comme une brève éclipse nécessaire à notre salut. Mais la confiance de Jésus à l’égard de son Père n’a jamais subi la moindre éclipse. Sa foi est toujours demeurée inébranlable, à tel point qu’avant même d’aller mourir, il nous annonce déjà sa victoire sur le monde! Pour pouvoir faire une telle annonce, il fallait que sa foi soit inébranlable.
Quand les choses vont mal dans notre vie, quand les inquiétudes nous envahissent au point nous faire perdre notre paix, que faisons? Cherchons-nous un soutien en nous-mêmes? Vaine recherche! Cela ne réglera pas nos inquiétudes. Alors, peut-être nous nous tournons vers les autres, vers nos parents, ou vers des personnes de confiance, ou vers nos modèles dans la foi? Nous avons besoin du soutien des autres. La Bible nous enseigne effectivement l’importance d’avoir de bons modèles et de trouver des encouragements auprès des autres. Nous-mêmes sommes appelés à devenir des modèles de foi pour les autres. Mais comme aucun d’entre nous ne possède une foi parfaite et inébranlable et comme nous avons encore bien des faiblesses, nous avons besoin, avant tout, de regarder à Jésus. Il est notre parfait soutien! Admirez sa foi inébranlable : « Je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. »
Chers amis, chers frères et sœurs, cette foi inébranlable de notre Sauveur est le fondement de notre salut. C’est ce qui lui a permis d’avancer jusqu’à la croix pour nous. Il fallait que Jésus soit tout seul. Il fallait qu’il soit rejeté par les siens, condamné par les Romains, attaqué par Satan et abandonné par ses proches, pour aller seul à la croix, pour combattre seul pour nous et à notre place, pour porter seul la condamnation que méritaient nos péchés, pour accomplir seul la parfaite justice nécessaire pour notre salut. Il a été capable de le faire parce qu’au fond il n’était pas seul. Le Père était avec lui, et Jésus avait entière confiance en son Père céleste.
Quand nous sommes ébranlés par des tempêtes, quand nos cœurs sont inquiets, quand notre foi vacille comme celle des disciples, quand nos modèles chrétiens nous déçoivent, regardons à la foi inébranlable de Jésus, notre Sauveur. Sa foi inébranlable nous garantit notre salut complet et parfait. Elle nous donne l’assurance que notre faible foi sera victorieuse.
3. La foi victorieuse (Jn 16.33)←⤒🔗
Oui, c’est le temps de parler de la foi victorieuse, la foi victorieuse des disciples, la foi victorieuse des chrétiens aujourd’hui. D’où vient-elle, cette foi victorieuse? De nous-mêmes qui sommes si faibles? Bien sûr que non! Elle vient du Seigneur Jésus et de sa foi inébranlable. Lui seul peut nous faire cette promesse au verset 33, qui est le sommet de ce passage : « Je vous ai parlé ainsi, pour que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde. »
« Je vous ai parlé ainsi… » Tout ce que Jésus vient de dire à ses disciples a pour but « que vous ayez la paix en moi ». Une promesse vraiment savoureuse! Bien sûr, leur foi est encore immature et tremblante. Ils ne goûteront pas tout de suite à cette paix, à tel point qu’ils l’abandonneront, mais Jésus ne les abandonnera pas, il les gardera précieusement. Il les remettra sur pied, il leur donnera une foi solide, avec un cœur rempli de sa paix. Une promesse vraiment savoureuse pour nous aujourd’hui! Nous en avons tant besoin, nous qui sommes engagés dans un terrible combat spirituel, menacés par tant de dangers qui nous environnent. « Je vous ai parlé ainsi pour que vous ayez la paix en moi. » Où trouver la vraie paix? En Jésus lui seul. Sa paix nous suffit. Réconciliés avec Dieu par le sang de son Fils, il nous donne sa paix. Consolés et fortifiés par le Saint-Esprit dans nos cœurs, il nous donne sa paix. Oui, la paix en Jésus-Christ, sous son aile protectrice, dans ses bras chaleureux, sous son regard bienveillant. Que c’est bon!
Attention! Cette paix promise n’est pas synonyme d’une vie facile, tranquille et reposante. Pas du tout! Jésus prend soin d’avertir ses disciples de ce qui les attend plus tard : « Vous aurez des tribulations dans le monde. » Comme s’ils n’en avaient pas déjà assez au moment où il dit cette parole. Tribulation veut dire épreuve, détresse, pression, souffrance. L’épreuve et la détresse font partie de la vie chrétienne. Pour les apôtres, la pire tempête de leur vie, c’est quand Jésus va mourir, mais elle sera suivie d’autres tempêtes, toujours avec la promesse de « la paix en moi ».
D’après cette parole de Jésus, il existe deux sphères d’existence : « en moi » et « dans le monde ». « La paix en moi », « des tribulations dans le monde ». Les deux se juxtaposent et viennent en même temps. Les tribulations dans le monde sont certaines. La paix en Jésus est tout aussi certaine, comme une promesse à saisir par la foi, et non pas comme quelque chose d’automatique ou comme un dû. Pour recevoir cette paix, il faut se mettre à l’écoute de sa Parole et croire dans ce que Dieu nous dit! La puissance de sa Parole et de son Esprit produit en nous cet effet bienfaisant.
« Des tribulations dans le monde. » En fait, le mot est singulier : « Vous aurez tribulation dans le monde » (Jn 16.33). Comme s’il n’y en avait qu’une seule qui se prolonge. Vous avez sans doute déjà entendu parler de la grande tribulation. Certains disent que c’est une période lointaine dans le passé, avant la destruction du temple de Jérusalem en l’an 70, à l’époque des Romains. D’autres disent que ce sera une période de sept ans après un supposé enlèvement de l’Église et avant un supposé millénium terrestre. Nous croyons plutôt que cette expression désigne toute la période entre la première venue du Seigneur et son retour en gloire. Elle est grande cette tribulation, pas nécessairement parce qu’elle est toujours très intense, mais parce qu’elle est très longue, depuis l’ascension du Seigneur Jésus jusqu’à son retour en gloire. Nous sommes dans cette grande tribulation!
L’Église dans le monde vit des temps de détresse. Alors, comment être rassurés? Comment être certains de la victoire? Quand vous passez par une épreuve dans votre vie, dans votre famille, à votre travail ou dans d’Église, la situation vous préoccupe, elle vous angoisse peut-être. Quand nous voyons le mal progresser dans notre culture, de profondes inquiétudes peuvent monter en nous et nous troubler. Alors, où trouver la paix? En admirant la victoire du Seigneur Jésus, qu’il a obtenue par sa foi inébranlable au milieu de son pire combat, quand ses proches l’ont abandonné, quand le monde l’a détesté au maximum, quand la colère de Dieu l’a frappé à cause de nos péchés, quand la mort l’a fauché, mais aussi quand il est ressuscité victorieux et qu’il est monté dans son règne, pour remporter la victoire et célébrer la victoire la plus complète. Victoire sur le monde, victoire sur le mal, victoire sur le diable, victoire sur la mort, victoire sur nos péchés!
« Moi, j’ai vaincu le monde. » C’est vraiment ce qui est arrivé à sa mort, à sa résurrection et à son ascension. Sa victoire devient notre victoire par son Esprit et par sa Parole. Sa victoire nous donne la foi victorieuse. Notre foi est peut-être encore une foi faible et tremblante, mais elle est victorieuse.
Aujourd’hui, la haine du monde ne peut plus faire aucun mal au Seigneur. Il est au ciel, dans son règne et dans sa gloire. Il règne sur toute puissance, bonne ou mauvaise. Le monde peut encore nous faire du mal, nous, son Église, contre laquelle les forces du mal se déchaînent, mais par la foi, nous avons déjà part au monde à venir. Par la foi, nous sommes déjà victorieux. L’apôtre Jean nous le dit dans sa première lettre : « Voici la victoire qui triomphe du monde : notre foi » (1 Jn 5.4). Jésus-Christ a déjà vaincu le monde une fois pour toutes. Tous ceux qui croient en lui ont déjà la victoire avec lui. Par lui, nous sommes plus que vainqueurs!
Oui, les détresses sont nombreuses, mais notre victoire est certaine. Oui, notre foi est encore faible et souvent immature. Nous pouvons prier pour qu’elle grandisse et qu’elle s’affermisse. Nous utilisons les moyens de grâce que Dieu nous donne pour qu’elle s’affermisse. Pourtant, notre foi encore faible est déjà victorieuse parce que notre Sauveur est déjà le grand Vainqueur. Nous avons la paix en lui. Si aujourd’hui nous avons part à ses souffrances, demain, à son retour, nous aurons part avec lui à sa gloire. Alors, prenez courage et recevez sa paix en lui. Amen.