Cet article sur le Psaume 87 a pour sujet l'incorporation de personnes de toute nation qui reçoivent le privilège d'être nées à Sion et de faire partie du peuple de Dieu. Nous devons donc annoncer l'Évangile à tous.

2 pages. Traduit par Paulin Bédard

Psaume 87 - Né à Sion

Certains pays accordent encore des droits de citoyenneté à toute personne née sur leur territoire.

Par exemple, si vous naissez au Canada — même dans l’espace aérien canadien ou dans les eaux territoriales, et même si vos parents ne sont pas canadiens — vous avez automatiquement droit à la citoyenneté.

Le lieu de naissance peut être un grand privilège et une opportunité, car il permet de jouir de la paix, de la prospérité et de la liberté de ce pays.

C’est ce que nous voyons dans le Psaume 87. Il y est question de Sion, la ville qui était l’objet privilégié de l’amour de Dieu. Sion, ou Jérusalem, était la cité royale de l’Éternel, où il avait son trône terrestre au temple et où il répandait ses bénédictions sur son peuple.

Or, à de nombreuses reprises dans les psaumes, nous entendons parler des ennemis de l’Éternel qui haïssent Sion et tentent de la détruire. Il suffit de penser au Psaume 79, qui raconte comment les nations ont réduit Jérusalem en ruines et ont fait couler le sang de ses citoyens comme de l’eau.

C’est ce qui rend le Psaume 87 si étonnant, car au lieu d’attaquer Sion, on dit maintenant que les nations appartiennent à Sion.

« Je mentionne l’Égypte et Babylone, parmi ceux qui me connaissent », dit l’Éternel au verset 4. L’Égypte et Babylone étaient deux des superpuissances du monde ancien.

De plus, elles étaient les ennemies jurées d’Israël. Toutes deux avaient asservi le peuple de Dieu pendant un certain temps. Pourtant, ce psaume prophétise un jour remarquable où elles connaîtront l’Éternel et le confesseront comme Dieu et Sauveur.

Le psaume se poursuit : « Voici le pays des Philistins, Tyr, avec l’Éthiopie : C’est là qu’un tel est né » (v. 4), né à Sion. Il s’agit de trois autres nations qui ont longtemps tourmenté Israël, et maintenant on dit qu’elles sont nées dans la ville sainte de Dieu.

Et si elles sont nées là, cela signifie qu’elles bénéficient de tous les droits et avantages liés à l’appartenance au peuple de Dieu. Elles en font partie, au même titre que les enfants d’Abraham. Pour souligner à quel point cela est certain, Dieu dit qu’il a inscrit tous ces peuples sur son registre (v. 6), ils sont comptés parmi le peuple de Dieu par Dieu lui-même!

Ce qui aurait été impossible à comprendre pour Israël s’est maintenant réalisé. Jésus-Christ est venu pour ôter les péchés du monde, et il dit à son Église d’annoncer ce merveilleux Évangile à toutes les nations, sans discrimination.

La Pentecôte en a été le premier et puissant exemple, lorsque le Saint-Esprit a permis à des personnes de nombreux pays d’entendre l’Évangile dans leur propre langue. Il n’y a plus de distinction, car maintenant les gens de toutes les nations « sont concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu » (Ép 2.19). Tous ceux-là sont nés à Sion!

C’est un immense privilège pour nous qui sommes des païens de naissance. Prenez le temps aujourd’hui de louer Dieu de vous avoir inclus dans son peuple, celui avec qui il a fait alliance! Prenez le temps de le remercier pour son Esprit Saint, qui vous permet d’être sauvés par la foi en Jésus-Christ.

Et réfléchissez à la manière dont vous pouvez répandre l’Évangile à toutes les nations, même à votre voisin, qu’il soit né en Inde, au Liban, au Congo ou au Canada.

En effet, il se pourrait bien que la volonté de Dieu soit qu’ils naissent eux aussi à Sion et qu’ils soient citoyens du glorieux royaume du Christ.