Cette prédication sur 1 Thessaloniciens 5.19 a pour sujet l'exhortation à ne pas éteindre le feu de l'Esprit dans l'Église qui est alimenté par la prédication de la Parole, les sacrements, la communion fraternelle et l'entraide.

Source: Le merveilleux don de l’Esprit. 6 pages.

1 Thessaloniciens 5 - N’éteignez pas l’Esprit

« Ainsi donc, exhortez-vous mutuellement et édifiez-vous l’un l’autre, comme vous le faites déjà. Nous vous demandons, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur et qui vous avertissent. Ayez pour eux la plus haute estime avec amour, à cause de leur œuvre. Soyez en paix entre vous. Nous vous y exhortons, frères : avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous. Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal; mais recherchez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous. Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. En toute circonstance, rendez grâces; car telle est à votre égard la volonté de Dieu en Christ-Jésus. N’éteignez pas l’Esprit; ne méprisez pas les prophéties; mais examinez toutes choses, retenez ce qui est bon; abstenez-vous du mal sous toutes ses formes. »

1 Thessaloniciens 5.11-22

Bien-aimés du Seigneur,

Le Saint-Esprit est un don tellement précieux. « Vous avez été scellés du Saint-Esprit », nous dit la Parole de Dieu (Ép 1.13). C’est la garantie que nous sommes enfants de Dieu, c’est le gage qui nous atteste que nous recevrons l’héritage dans toute sa plénitude. Cette assurance n’est toutefois pas là pour nous rendre paresseux ou nonchalants. La dernière fois, nous avons entendu cette exhortation : « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Ép 4.30). Oui, le sceau de l’Esprit est une marque permanente qui nous garantit que nous verrons un jour ce grand jour de la rédemption. Jamais Dieu ne permettra que nous perdions le salut. Mais n’attristez pas le Saint-Esprit! Dieu a des émotions. L’Esprit s’attriste quand nous péchons.

Notre texte d’aujourd’hui ajoute une autre exhortation : « N’éteignez pas l’Esprit » (1 Th 5.19). Cette parole est plutôt surprenante. Est-il possible d’éteindre l’Esprit? Apparemment, l’Église de Thessalonique était en danger de commettre ce grave péché. Non seulement l’Esprit a des émotions, mais son feu peut même s’éteindre. Comment est-ce possible si nous sommes scellés du Saint-Esprit? Pourrions-nous être en danger, nous aussi, d’éteindre l’Esprit de Dieu? Comment faire pour prévenir une telle chose?

1. Est-il réellement possible d’éteindre l’Esprit?🔗

Quand l’apôtre Paul dit : « N’éteignez pas l’Esprit », il compare le Saint-Esprit à un feu. Ce n’est pas la première fois que l’Esprit de Dieu est associé au feu. Jean-Baptiste a dit à propos de Jésus : « Il vous baptisera d’Esprit Saint et de feu » (Mt 3.11). Le jour de la Pentecôte, quand l’Esprit a été déversé sur l’Église, des langues de feu se sont posées sur chaque disciple (Ac 2.3). En Romains 12.11, Paul dit : « Soyez fervents d’esprit. » On peut traduire : « Soyez bouillants par l’Esprit. » Autrement dit, la flamme que l’Esprit est venue allumer en vous, gardez-la vivante et rayonnante. Demeurez enthousiastes dans votre amour pour le Seigneur et dans votre service pour Dieu.

Nous entendons maintenant cette parole redoutable : « N’éteignez pas l’Esprit. » Le verbe « éteindre » veut vraiment dire éteindre un feu. Le même verbe est utilisé dans d’autres contextes. En parlant des amis de Daniel sauvés de la fournaise de feu, l’auteur de l’épître aux Hébreux dit : « Ils éteignirent la puissance du feu » (Hé 11.34). Dans son exhortation à utiliser les armes de Dieu pour notre combat spirituel, l’apôtre Paul a dit : « Prenez le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du Malin » (Ép 6.16). Jésus a parlé de la géhenne comme d’un lieu où « le feu ne s’éteint pas » (Mc 9.48).

Et voilà que Paul nous dit : « N’éteignez pas l’Esprit. » Comment quelqu’un peut-il éteindre Dieu? Qui pourrait avoir la capacité d’éteindre le Saint-Esprit souverain, tout-puissant et invincible? Bien sûr, c’est une façon de parler. On ne peut pas littéralement éteindre l’Esprit. Le Saint-Esprit lui-même restera toujours vivant, puissant, en communion avec le Père et le Fils. Qu’en est-il maintenant de la puissance de son feu en action dans le monde? Serions-nous capables d’éteindre cette action planétaire? Non, pas plus que la personne du Saint-Esprit même. Personne ne pourra jamais éteindre tous les feux que l’Esprit enflamme un peu partout dans le monde. L’Esprit sera toujours en feu pour rassembler son Église de toutes les nations. Alors, peut-être serions-nous capables d’éteindre le feu de l’Esprit en nous-mêmes, dans nos cœurs? La réponse est encore non. Les arminiens prétendent que nous aurions la capacité d’activer et de désactiver le Saint-Esprit dans nos cœurs au gré de notre volonté. Rien de plus faux! L’Esprit souffle où il veut. Dieu demeure libre et souverain. L’Esprit vient librement nous régénérer. Une fois scellés du Saint-Esprit, il nous est impossible d’effacer cette marque dans nos cœurs. Le sceau de l’Esprit en nous est permanent. Quiconque est né de Dieu, « la semence de Dieu demeure en lui » (1 Jn 3.9). Et heureusement! Dieu nous protège de nous-mêmes!

Quand Paul dit « N’éteignez pas l’Esprit », il ne parle pas de l’action intérieure de l’Esprit dans nos cœurs. Il ne nous met pas en garde contre une supposée capacité que nous aurions de nous débarrasser du Saint-Esprit en nous, ce qui aurait pour effet de nous faire perdre le salut. Paul discute de l’œuvre publique du Saint-Esprit dans l’Église. Il parle de la vie de l’Église en général et du culte public en particulier. C’est dans l’Église locale, malheureusement, que l’Esprit peut s’éteindre. C’est dans l’Église qu’il nous faut veiller à raviver sa flamme pour qu’elle continue toujours de brûler.

2. De quelle manière risquons-nous d’éteindre l’Esprit?🔗

Regardons le contexte. Tout d’abord, Paul s’adresse à l’Église de Thessalonique en ces termes : « Ainsi donc, exhortez-vous mutuellement et édifiez-vous l’un l’autre, comme vous le faites déjà » (1 Th 5.11). Nous sommes tous appelés à nous encourager et à nous édifier les uns les autres. C’est la responsabilité de tous les croyants dans l’Église.

Ensuite, Paul attire l’attention sur les dirigeants spirituels et leur travail dans l’Église : « Ayez pour eux la plus haute estime avec amour, à cause de leur œuvre » (1 Th 5.12-13). Les anciens, les diacres et les pasteurs ont des responsabilités importantes qui doivent être exercées en vue d’assurer l’édification de l’Église.

Dans les versets suivants, Paul souligne encore toute l’importance d’une vie saine et bonne en Église :

« Avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous. Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal; mais recherchez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous » (1 Th 5.14-15).

Oui, le Saint-Esprit est à l’œuvre parmi nous à travers les encouragements, les exhortations, les consolations, l’entraide, le service de chaque croyant dans l’Église. D’après 1 Corinthiens 12, l’Esprit a distribué des dons à chaque membre du corps pour que ces dons soient exercés pour le bien de l’ensemble du corps. Le Saint-Esprit est également à l’œuvre à travers le ministère des anciens, des diacres et des pasteurs. Si cela ne se fait pas correctement, si les dons spirituels de chacun ne sont pas mis au service des autres, s’il n’y a pas d’exhortation et d’encouragement mutuel, si les pasteurs, les anciens et les diacres n’exercent pas fidèlement leurs ministères d’enseignement, de direction et de miséricorde, le Saint-Esprit risque de s’éteindre dans l’Église. C’est un danger bien réel!

Aux versets 16 à 21, Paul se concentre ensuite sur le culte d’adoration. Il nous dit de toujours nous réjouir, de prier sans cesse, de rendre grâces en toutes circonstances, de ne pas mépriser les prophéties, mais d’examiner toutes choses et de retenir ce qui est bon. Nous pouvons nous réjouir, prier et remercier Dieu dans d’autres contextes que celui du culte, bien sûr, mais tout cela fait également partie du culte d’adoration.

Lisons encore le contexte immédiat : « N’éteignez pas l’Esprit; ne méprisez pas les prophéties; mais examinez toutes choses, retenez ce qui est bon; abstenez-vous du mal sous toutes ses formes » (1 Th 5.19-22). Tout cela va ensemble. « N’éteignez pas l’Esprit » est mis en parallèle avec « ne méprisez pas les prophéties ». Si l’on méprise les prophéties, on éteint l’Esprit.

À l’époque des apôtres, le Nouveau Testament n’avait pas encore fini d’être mis par écrit. Le Saint-Esprit donnait encore de nouvelles révélations sous forme de prophéties, et ces prophéties devaient être expliquées. Le Saint-Esprit guidait de cette manière son Église et lui permettait d’approfondir les richesses que nous avons en Jésus-Christ. Nous comprenons maintenant le lien qui existe entre éteindre l’Esprit et mépriser la prophétie. Si quelqu’un voulait éteindre l’Esprit, il devait fermer la bouche des prophètes. Quand les prophètes ne parlaient plus ou quand leurs paroles étaient méprisées, l’Esprit n’était plus à l’œuvre avec la puissance de la Parole de Dieu. Mépriser signifie considérer sans valeur. Il y avait des gens à cette époque, semble-t-il, qui méprisaient les prophéties, peut-être parce qu’ils n’aimaient pas entendre qu’ils devaient se repentir et changer de vie. La Parole de Dieu était méprisée, ce qui risquait d’éteindre l’Esprit.

Aujourd’hui, le don de la prophétie ne s’exerce plus de la même façon. Dieu ne nous donne plus de révélations nouvelles. Toute la Parole de Dieu transmise par l’Esprit se trouve dans la Bible. Sa révélation est complète et pleinement suffisante pour notre salut et notre service chrétien. La prophétie est remplacée par la prédication. La proclamation de l’Évangile se fait au moyen de la prédication. La Parole prêchée est illustrée et confirmée visiblement par les sacrements. Prédication et sacrements, voilà les moyens de grâce que l’Esprit utilise aujourd’hui pour conduire son Église. On peut donc dire : « N’éteignez pas l’Esprit. Ne méprisez pas la prédication. » Si la prédication est méprisée, l’Esprit va s’éteindre.

Comment risquons-nous de mépriser la prédication? D’abord quand les auditeurs l’écoutent distraitement, sans avoir à cœur la Parole de Dieu, sans recevoir l’Évangile avec foi, sans mettre en pratique sa Parole. Ensuite, quand celui qui prêche ne se prépare pas bien, quand il n’est pas fidèle aux Écritures ou quand il prêche ses opinions au lieu de s’en tenir à la Parole de Dieu. Enfin, quand les anciens négligent leur travail de supervision de la prédication, quand ils ne disent pas au pasteur ce qui doit être corrigé. Voilà autant de façons d’éteindre l’Esprit dans l’Église.

Cet été, certains d’entre nous auront peut-être l’occasion de se réunir autour d’un feu de camp ou d’un feu de joie. Comment faire pour éteindre un feu? Il existe trois méthodes. La première consiste à cesser de mettre du combustible. « Faute de bois, le feu s’éteint » (Pr 26.20). La deuxième méthode consiste à couper la source d’oxygène. Couvrir le feu avec de terre ou mettre une couverture, par exemple, empêche l’oxygène d’alimenter le feu. La troisième méthode consiste à refroidir le feu, par exemple en versant de l’eau sur le feu. Pour avoir du feu, il faut un combustible, de l’oxygène et de la chaleur. Si vous coupez l’un ou l’autre, le feu s’éteint.

Dans l’Église, la source de chaleur, c’est le Saint-Esprit lui-même qui ne peut jamais perdre sa force ou son intensité. Le combustible de l’Esprit, c’est la prédication de la Parole et l’administration des sacrements. L’oxygène de l’Esprit, c’est la communion fraternelle, l’encouragement mutuel, le service les uns envers les autres. Voilà comment l’Esprit Saint vient à nous et nous enflamme. Si la Parole n’est plus fidèlement prêchée, si les sacrements ne sont pas administrés correctement, si l’Église ne prend pas au sérieux la Parole prêchée et les sacrements administrés, nous coupons la source de combustible entre Dieu et nous, et le feu finira par s’éteindre. Si par ailleurs nous n’avons plus d’amour fraternel, si nous ne pratiquons plus l’entraide et les encouragements mutuels, si nous n’utilisons pas nos dons pour le bien des autres, nous coupons la source d’oxygène de l’Esprit, et le feu finira par s’éteindre. Même avec la puissance de l’Esprit, sans combustible ou sans oxygène, la flamme rayonnante de l’Esprit dans l’Église finit par s’éteindre. Voilà donc une exhortation à prendre très au sérieux : « N’éteignez pas l’Esprit. »

Cette mise en garde n’est pas théorique, elle est réelle. L’histoire de l’Église est là pour nous attester la réalité de ce danger. L’état actuel des Églises dans le monde est là pour le confirmer. C’est très triste, mais à bien des endroits l’Esprit s’est éteint. Le feu puissant de l’Esprit de Dieu est devenu absent de bien des Églises. Pourquoi? Souvent, parce que l’Évangile n’est plus prêché dans sa pureté. Ou parce que les exhortations, les encouragements et la discipline ne sont plus exercés. Le traditionalisme s’est installé. On a préféré les traditions des hommes qui étouffent l’Esprit. Ou bien le libéralisme théologique s’est installé. On ne croit plus que la Bible est la Parole infaillible de Dieu. Il existe toutes sortes de causes qui expliquent pourquoi la flamme de l’Esprit s’est éteinte à bien des endroits. Mais au fond, elles se résument toutes au manque de combustible et au manque d’oxygène, c’est-à-dire à des problèmes sérieux au niveau de la prédication et des sacrements et au niveau de l’obéissance à Dieu dans la vie en Église.

Frères et sœurs bien-aimés, ne soyons pas découragés par cet avertissement et par ces constatations. Quand le feu de l’Esprit s’éteint à un endroit, l’Esprit rallume dix autres feux ailleurs. Quand Dieu retire son chandelier d’un endroit, il en plante dix autres ailleurs. En même temps, l’exhortation qui nous est adressée aujourd’hui a pour but de conserver la flamme de l’Esprit là où elle est déjà allumée. Veillons donc à ne pas l’éteindre. Prions avec ferveur et travaillons activement pour que l’Esprit continue de brûler parmi nous.

3. Comment garder le feu brûlant de l’Esprit?🔗

Tout le mouvement pentecôtiste et charismatique a tenté de répondre à cette question, mais de la mauvaise manière. On a voulu mettre l’accent sur le surnaturel, le spectaculaire et les émotions fortes. On a prétendu recevoir des révélations nouvelles, comme si la Bible n’était pas suffisante, ce qui a eu pour résultat de devenir prisonnier de sa propre subjectivité. On a prétendu qu’il y avait des « super-chrétiens » avec une dose plus grande de l’Esprit que les chrétiens ordinaires, ce qui a causé beaucoup de déception et de tort psychologique, une fois de retour à la réalité. On a oublié que l’Esprit Saint utilise des moyens « ordinaires » pour brûler dans l’Église : le combustible de la prédication et des sacrements et l’oxygène de la communion fraternelle et de l’entraide chrétienne.

Attention! Comprenons bien! L’Esprit de Dieu est entièrement libre et souverain. Il ne dépend pas de nous. En même temps, il a plu à Dieu d’utiliser de simples moyens qu’il a mis à notre disposition pour garder allumé le feu de son Esprit. C’est notre responsabilité en tant qu’Église et en tant que membres individuels d’utiliser ces moyens. Nous avons été rachetés à grand prix par le sang précieux du Christ. Nous avons reçu le Saint-Esprit pour que sa flamme brûle au milieu de nous par la foi. Nous sommes responsables de bien employer le combustible et l’oxygène nécessaires à cette flamme.

L’oxygène est essentiel. Relisons notre texte à partir du verset 11 pour mieux nous en convaincre :

« Ainsi donc, exhortez-vous mutuellement et édifiez-vous l’un l’autre, comme vous le faites déjà. […] Ayez de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur et qui vous avertissent. Ayez pour eux la plus haute estime avec amour, à cause de leur œuvre. Soyez en paix entre vous. […] Avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous. Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal; mais recherchez toujours le bien. […] Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. En toutes circonstances, rendez grâces. »

Notre vie en Église possède-t-elle ces caractéristiques? Chacun de nous est-il engagé et actif envers les autres? Mettons-nous à profit nos dons spirituels pour le bien de l’ensemble?

Le combustible est également essentiel. Relisons à partir du verset 19 : « N’éteignez pas l’Esprit; ne méprisez pas les prophéties; mais examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » Au temps des apôtres, la prophétie était une révélation ou encore une explication d’une révélation. Une révélation est infaillible, une explication ne l’est pas, d’où la nécessité d’examiner toutes choses. En 1 Corinthiens 14, Paul dit que les paroles des prophètes devaient être jugées attentivement. C’est d’autant plus vrai aujourd’hui, maintenant que Dieu n’envoie plus de nouvelles révélations. La prédication est faite par des hommes faibles, limités, pécheurs. Ce n’est pas une raison de mépriser la prédication, c’est cependant une raison d’examiner ce qui est prêché.

Le pasteur explique la Parole de Dieu du mieux qu’il peut, mais ceux qui écoutent doivent examiner, évaluer, soupeser tout ce que dit le pasteur. Posons-nous la question suivante : La prédication est-elle fidèle à la Bible? Est-ce la bonne façon de la mettre en application? Que signifie cette parole pour ma vie de tous les jours? Comment devrais-je la mettre en pratique? Chaque membre de l’Église doit être réceptif à la Parole prêchée, y réfléchir, en discuter en famille, en parler avec les autres dans l’Église.

Nous le ferons, non pas pour critiquer, mais pour retenir ce qui est bon. Pour nous exercer à discerner le vrai du faux, à différencier le bien du mal, et à retenir ce qui est bon. Nous avons besoin de chrétiens capables de rejeter ce qui est faux et destructeur, de garder ce qui est vrai et ce qui est bien, y croire, y rester attachés et le mettre en pratique. Voilà comment le feu de l’Esprit continuera de brûler dans l’Église.

Dans son grand amour pour nous, le Seigneur Jésus-Christ a déversé son Esprit sur son Église. Nous avons été scellés du Saint-Esprit pour le grand jour de la rédemption. N’attristons pas le Saint-Esprit. N’éteignons pas non plus l’Esprit de Dieu. Que l’Esprit soit toujours en feu parmi nous pour la gloire de Dieu! Amen.