Cette prédication sur le Psaume 107.23-32 et Luc 8.22-25 a pour sujet la souveraineté du Christ qui est Maître du vent et des vagues, et de toutes les tempêtes de nos vies, pour nous exercer à la foi.

 

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Luc 8 - Jésus-Christ, Maître de toutes les tempêtes

« Ceux qui voyageaient sur la mer dans des navires et qui faisaient des affaires sur les grandes eaux, ceux-là virent les œuvres de l’Éternel et ses merveilles dans les bas-fonds. Il parla et fit lever un vent de tempête qui souleva les flots. Ils montaient vers les cieux, ils descendaient dans les abîmes; leur âme se fondait dans le malheur; saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, et toute leur sagesse était engloutie. Dans leur détresse, ils crièrent à l’Éternel, et il les fit sortir de leurs angoisses. Il arrêta, calma la tempête, et les flots se turent. Ils se réjouirent de ce qu’ils s’étaient apaisés. Et l’Éternel les conduisit au port désiré. Qu’ils célèbrent l’Éternel pour sa bienveillance et pour ses merveilles en faveur des humains! Qu’ils l’exaltent dans l’assemblée du peuple, et qu’ils le louent dans la réunion des anciens! »

Psaume 107.23-32

« Un jour, Jésus monta dans une barque avec ses disciples. Il leur dit : Passons sur l’autre rive du lac. Et ils partirent. Pendant qu’ils naviguaient, Jésus s’endormit. Une bourrasque fondit sur le lac, la barque se remplissait d’eau, et ils étaient en danger. Ils s’approchèrent et le réveillèrent, en disant : Maître, maître, nous périssons! Il se réveilla, menaça le vent et les flots qui s’apaisèrent, et le calme se fit. Puis il leur dit : Où est votre foi? Saisis de crainte et d’admiration, ils se dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci? Car il commande même au vent et à l’eau, et ils lui obéissent. »

Luc 8.22-25

Dans un de ses livres, C.S. Lewis écrit :

« Imaginez un groupe de personnes habitant toutes le même immeuble. La moitié d’entre elles croit qu’il s’agit d’un hôtel; l’autre moitié croit qu’il s’agit d’une prison. Il se peut que ceux qui se croient à l’hôtel le trouvent plutôt intolérable; mais que ceux qui se croient en prison trouvent l’endroit étonnamment confortable. »

Autrement dit, notre perception de la vie repose sur nos attentes. Si on voit dans ce monde ici-bas un endroit destiné uniquement à notre bonheur, on le trouvera tout à fait intolérable, parce qu’il y a tellement de problèmes qui font obstacle à notre bonheur; mais si nous y voyons un lieu de formation et de correction, nous ne le trouverons pas si mal.

Plusieurs personnes s’attendent à ce que la vie ici-bas maintenant soit tout le temps heureuse, facile et sans souffrance; mais ce n’est pas la réalité du tout! Pour le croyant, le monde actuel est un lieu de formation et de développement de sa foi, aussi bien en période facile qu’en période difficile. Notre Sauveur faisait preuve de réalisme lorsqu’il a dit : « Vous aurez des tribulations dans le monde » (Jn 16.33). Voilà, ça c’est la réalité!

Le tout premier livre de la Bible, le livre de la Genèse, nous révèle que nous ne vivons plus dans le jardin d’Éden avec ses délices; nous vivons dans un monde abîmé par le péché, un monde où poussent des épines et où rôdent toutes sortes de forces hostiles. Il y a énormément de dangers et d’épreuves. Le monde dans lequel nous vivons est une mer balayée par la tempête.

L’environnement dans lequel s’effectue notre existence sur la terre est déréglé. Si nous ne voulons pas reconnaître cette réalité, les tempêtes vont nous prendre à l’improviste et nous détruire. Les publicistes d’aujourd’hui veulent nous faire gober que nous vivons dans une espèce de grand parc d’attractions où nous pouvons tout essayer sans danger ni risque de nous blesser. Beaucoup de personnes voient la vie comme une sorte de grand centre commercial, un endroit où nous sommes censés être parfaitement maîtres de la situation et où tout répond tout le temps à toutes nos envies. L’expérience nous enseigne cependant que le monde dans lequel nous vivons ne correspond pas du tout à ça.

Le monde dans lequel nous vivons est une mer balayée par la tempête, par des tempêtes au pluriel. Ça pourrait être décourageant, mais ça ne l’est pas pour les chrétiens parce qu’ils sont sous la protection du Maître de toutes les tempêtes : Jésus-Christ le Fils de Dieu.

Notre texte biblique principal pour ce matin est en Luc 8.22-25. Je relève quelques éléments clés de ce magnifique texte.

1. Il conduit les événements pour solidifier notre foi🔗

Premièrement, Jésus-Christ, le Maître de toutes les tempêtes, conduit les événements pour solidifier la foi de son peuple.

Je relis les versets 22 et 23 :

« Un jour, Jésus monta dans une barque avec ses disciples. Il leur dit : Passons sur l’autre rive du lac. Et ils partirent. Pendant qu’ils naviguaient, Jésus s’endormit. Une bourrasque fondit sur le lac, la barque se remplissait d’eau, et ils étaient en danger. »

Dans un sens, on peut dire que Jésus les envoie au milieu de la tempête. « Passons sur l’autre rive du lac. » Jésus savait très bien ce qui attendait ses disciples, sans aucun doute. Il voulait mettre leur foi à l’épreuve et la solidifier. Ce qui plaît au Fils de Dieu, c’est la foi que nous avons en lui. Devant tout ce que nous avons à vivre, bénédictions et épreuves, on peut être certain que le Seigneur orchestre tous les événements selon ses desseins souverains, et il mène tout à bonne fin pour nous. Il veut que nous lui fassions confiance.

Êtes-vous dans une tempête présentement? Sachez que le Maître de toutes les tempêtes est en contrôle; il est, dit la Bible, l’auteur de la foi et celui qui la mène à la perfection (Hé 12.2). Votre foi est en train d’être perfectionnée. Le Seigneur veut que vous lui fassiez confiance.

Tous les chrétiens sans exception ont tôt ou tard à traverser des tempêtes soudaines et violentes, non pas malgré leur communion avec Jésus, mais précisément à cause de leur communion avec Jésus. C’est-à-dire que notre Sauveur travaille à fortifier notre foi en lui. Par l’affliction, il nous enseigne de nombreuses leçons que nous n’apprendrions pas sans elle. Il nous révèle notre faiblesse, il nous attire au trône de la grâce, il purifie nos désirs, il nous détache du monde, il nous fait soupirer après le ciel. Au matin de notre résurrection, nous dirons tous : « Il était bon que je sois affligé. » Nous rendrons grâces à Dieu pour toutes les tempêtes de la vie qu’il nous aura fait traverser pour notre bien, pour l’affermissement de notre confiance en lui, cette foi qui est qualifiée dans la Bible de plus précieuse que l’or (1 Pi 1.7).

« Passons sur l’autre rive du lac. Et ils partirent. Pendant qu’ils naviguaient, Jésus s’endormit. Une bourrasque fondit sur le lac, la barque se remplissait d’eau, et ils étaient en danger. »

Le lac de Galilée se situe dans ce qu’on pourrait appeler une espèce de cuvette à plus de deux cents mètres sous le niveau de la mer. Il est entouré de collines dont certaines sont abruptes. Lorsque l’air froid descend du mont Hermon, à environ 2800 mètres au-dessus du niveau de la mer, et entre en collision avec l’air chaud à la surface du lac de Galilée, ça crée de très forts vents et des tempêtes soudaines qui surviennent avec une violence brutale sans crier gare. C’est pour cette raison que nous lisons au verset 23 : « Une bourrasque fondit sur le lac, la barque se remplissait d’eau, et ils étaient en danger. »

Notre monde correspond bien à cette description. Nous vivons dans un environnement tempétueux, particulièrement hostile à la traversée des chrétiens. De nombreux vents se lèvent sur notre sentier. L’Église est comme un navire qui transporte une riche cargaison et se dirige vers un port fixé. Elle est soumise à de grandes épreuves, à l’image du vent et des vagues. L’hérésie a parfois failli provoquer le naufrage de l’Église. Les persécutions ont disséminé les larmes et le sang des martyrs. La navigation de l’Église n’est jamais sans danger.

Ce qui est vrai pour l’Église dans son ensemble l’est aussi pour chaque chrétien individuel. La Bible ne cache pas que, dans ce monde, nous aurons toutes sortes d’épreuves à endurer. C’était le message que répétaient Paul et Barnabas dans leurs voyages missionnaires; ils disaient : « C’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Ac 14.22). Beaucoup de choses conspirent ensemble pour nous amener à faire naufrage.

L’Ancien Testament se sert très souvent de la mer agitée comme symbole des forces hostiles à Dieu et à son peuple (par exemple Ps 69.2, 15-16). C’est ce que ressentent les chrétiens de temps en temps, lorsqu’ils sont assaillis par toutes sortes de difficultés et d’épreuves. Mais nous nous souvenons que le Fils de Dieu conduit les événements pour solidifier la foi de son peuple.

2. Il révèle son pouvoir absolu🔗

Deuxièmement, Jésus-Christ, le Maître de toutes les tempêtes, révèle à son peuple son pouvoir absolu sur toutes choses.

Son pouvoir absolu. Jésus a tout pouvoir, nous assure la Bible. Son pouvoir se manifeste très clairement dans ce que nous dit le verset 24 que je relis maintenant : « Ils s’approchèrent et le réveillèrent, en disant : Maître, maître, nous périssons! Il se réveilla, menaça le vent et les flots qui s’apaisèrent, et le calme se fit. »

Jésus parle aux vents et aux flots. Le texte dit même qu’il les menace. Jésus a autorité sur eux. Il est plus fort que ces forces hostiles que nous craignons avec raison. Même les éléments de la nature reconnaissent la voix de leur Maître, et ils ne peuvent que lui obéir. Le Fils de Dieu a tout pouvoir sur toutes choses.

C’est difficile d’imaginer une démonstration plus parlante de son pouvoir souverain. « Personne ne se fait obéir par les vents et les vagues, voyons donc! » Jésus, lui, le peut. Jésus occupe une place tout à fait à part. L’évangéliste Marc nous dit plus exactement ce que Jésus a dit aux vents et aux vagues; Jésus leur a dit : « Silence! Tais-toi » (Mc 4.39). Telles sont les paroles que le Seigneur Jésus a adressées aux vagues furieuses et aux vents tourbillonnants. Les éléments déchaînés ont immédiatement obéi à sa voix; et il se fit un grand calme.

Nous voyons ici la divinité du Fils de Dieu qui est l’objet de notre foi. Jésus y apparaît comme pleinement identifié à l’Éternel, le Dieu de l’Ancien Testament. Ce qui était attribué à l’Éternel dans l’Ancien Testament est ici attribué à Jésus. Je vous rappelle notre première lecture au Psaume 107 dans laquelle se trouvait ceci :

« Il parla et fit lever un vent de tempête qui souleva les flots. Ils montaient vers les cieux et descendaient dans les abîmes. […] Dans leur détresse, ils crièrent à l’Éternel, et il les fit sortir de leurs angoisses. Il calma la tempête et les flots se turent » (Ps 107.25-29).

Qui est Jésus-Christ? Il est le Seigneur de l’univers, le Maître suprême de toutes les tempêtes!

La mer démontée illustre la création en révolte contre Dieu. Les eaux tumultueuses englobent la révolte de ce monde contre le Créateur, le Dieu de l’ordre et de la paix. Jésus, le Dieu-homme, se dresse devant les éléments déchaînés et ordonne d’une voix forte : « Silence! Tais-toi! » Il est écrit au Psaume 89 : « Éternel, c’est toi qui domines l’orgueil de la mer; quand ses vagues se soulèvent, c’est toi qui les apaises » (Ps 89.10).

Ce qui est dit de l’Éternel, le Seigneur Dieu de l’Ancien Testament, s’applique à la personne de Jésus-Christ. Qui est-il? La réponse est claire : il est le Seigneur, Dieu parmi nous, le Seigneur tout-puissant. Jésus-Christ n’est pas un simple sage parmi d’autres; notre texte dément cette idée. Notre texte nous oblige à reconnaître Jésus-Christ pour ce qu’il affirme être et à l’adorer comme Seigneur et Dieu.

Jésus n’est pas qu’un simple guide religieux parmi d’autres, un moraliste hors pair. Il est le Seigneur, qui seul apporte la paix, qui commande aux éléments et qui réclame notre allégeance. Si vous ne croyez pas en lui, vous allez être noyés dans le torrent de vos péchés et être renversés par la tempête de la juste colère de Dieu lors du jugement. Si vous croyez en lui, vous ne connaîtrez jamais la colère à venir; vous êtes en sécurité pour toujours.

Jésus est le grand Sauveur de nos âmes. Il est le Rédempteur qui nous a rachetés de nos péchés et nous a promis une paix qui transcende toutes les épreuves dans ce monde balayé par les tempêtes. C’est la grande confession qui découle de ce passage et qui a calmé les flots agités dans l’âme tourmentée de plus d’un croyant.

Bien-aimés, il n’existe aucune circonstance que nous pouvons craindre et sur laquelle Jésus-Christ n’aurait ni pouvoir ni autorité. Est-ce un danger physique qui nous fait craindre? Jésus nous rappelle sa capacité totale de nous délivrer de n’importe quel danger. S’agit-il d’une nouvelle alarmante concernant une maladie inattendue? S’agit-il de circonstances que nous estimons ne pas avoir la force d’endurer, de tentations devant lesquelles nous pensons ne pas pouvoir résister? Dans le texte biblique qui est devant nous ce matin, nous puisons un grand encouragement à nous approcher avec confiance du Fils de Dieu dans tous nos moments de trouble. De sa voix puissante, Jésus commande aux éléments; lorsque nous tournons nos regards vers lui, nos circonstances agitées reprennent une surface calme.

3. Il nous commande de lui faire confiance🔗

Troisièmement, Jésus-Christ, le Maître de toutes les tempêtes, nous commande de lui faire confiance en toutes circonstances.

Nous lisons au début du verset 25 la réaction du Fils de Dieu à la panique des disciples : « Puis il leur dit : Où est votre foi? »

Jésus met les projecteurs sur la foi, ou peut-être faut-il dire la non-foi ou la foi défaillante, des disciples. C’est à elle que Jésus s’intéresse. Pourquoi cette insistance sur la foi? Parce que c’est par elle que le Fils de Dieu nous sauve, nous fortifie et nous donne la paix qu’il est venu apporter. Nous pensons parfois que ce sont les miracles inouïs qui glorifient le plus Jésus; lui est d’un avis différent : notre foi le glorifie le plus et lui procure le plus de satisfaction. C’est notre confiance en lui en toutes circonstances qui l’honore et lui plaît le plus.

Si la tempête rapportée ici par l’évangéliste Luc constituait un test de la foi des disciples, ils n’ont pas obtenu une notre élevée! « Où est votre foi? », leur demande Jésus sur un ton de reproche. Autrement dit : « Pourquoi avez-vous si peur? Vous n’avez pas encore confiance en moi? » (Mc 4.40).

Il peut être difficile de voir pourquoi Jésus leur pose cette question : « Où est votre foi? » La tempête était bien trop forte pour que les disciples la maîtrisent, et ils étaient exposés à un réel danger. Le verset 23 le dit : « La barque se remplissait d’eau, et ils étaient en danger. » Le Seigneur Jésus ne leur reproche pas de s’être adressés à lui ou de l’avoir réveillé. Il est intéressant de noter que, si le hurlement du vent dans les voiles et le choc des vagues contre la coque n’ont pas réussi à tirer Jésus de son sommeil, les appels au secours des brebis ont réveillé le bon Berger. Le fait qu’ils le réveillent ne manifeste pas, en soi, une défaillance de leur foi.

Ce que Jésus leur reproche, c’est leur peur bleue et hystérique qui révèle un manque de confiance; ils n’auraient pas dû être si terrorisés. « Maître, maître, nous périssons! » Nous n’avons pas à avoir honte si nous avons peur en face du danger ou si nous nous empressons d’invoquer celui qui veille sur son troupeau. Mais la foi qui fait vraiment confiance s’approprie les paroles du Psaume 23.4 et témoigne paisiblement du réconfort qu’elles communiquent : « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. »

Telle est la foi que Jésus recherche, celle dont nous avons besoin dans les tempêtes de notre vie, tempêtes qui se lèvent de façon soudaine et inattendue, et qui sont notre lot dans ce monde. Par la foi en Jésus, le Maître de toutes les tempêtes, nous possédons une paix qui surpasse toute compréhension. « Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. »

La foi que Jésus recherche, nous la voyons illustrée dans la vie même du Fils de Dieu, l’homme parfait. Ce texte nous parle bien sûr de la divinité de Jésus; mais il nous parle aussi de l’humanité de Jésus et de sa confiance parfaite en son Père.

Jésus est pleinement homme; il dépend de Dieu pour sa subsistance et pour sa protection. À peine sont-ils à quelques mètres de la côte, Jésus s’endort. Son corps est semblable au nôtre. Il éprouve la faim et la soif. Il connaît la fatigue et la douleur. Il a besoin de dormir. Sa confiance parfaite en son Père se voit dans son sommeil profond pendant le vacarme de la tempête : son calme parfait vient du fait que cette épouvantable tempête ne constitue pas la moindre menace pour lui.

De ce point de vue, Jésus est l’exemple suprême de la vie par la foi. Observez avec quel abandon il se confie en Dieu! Voici vraiment le signe de quelqu’un qui connaît Dieu : rester calme et paisible même au milieu des plus fortes bourrasques. Notre connaissance de Dieu et notre fréquentation de sa personne doivent avoir des répercussions concrètes sur notre façon de réagir aux tempêtes. Personne n’a certainement jamais pu mieux s’appliquer le Psaume 91.1 que Jésus : « Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du tout-puissant. »

La soumission confiante absolue de Jésus à son Père que nous voyons dans cette barque a atteint son paroxysme, lorsque cloué sur la croix, offrant sa vie pour nous, il s’est écrié d’une voix forte : « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Lc 23.46). À sa suite, nous devons, nous aussi, nous remettre entièrement au Dieu tout-puissant, pour les croix infiniment plus légères que nous devons porter dans notre pèlerinage terrestre. Dans sa pleine humanité, Jésus s’offre en exemple pour notre foi.

Chaque tempête est une occasion en or d’exercer notre foi dans le Sauveur qui est plus grand que notre plus grand problème.

Voyez-vous le Seigneur dans la barque de votre vie avec vous? Nous lisons au verset 25 : « Saisis de crainte et d’admiration, ils se dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci? Car il commande même au vent et à l’eau, et ils lui obéissent. » Quel est donc celui-ci? Il est l’homme parfait, mais il est aussi Dieu. Il est debout, face à la tempête, capable avec sa voix forte de faire taire les vents et de calmer les vagues. Remarquez-vous Jésus-Christ et sa présence secourable dans vos épreuves? Si ce n’est pas le cas, il n’y aura pas de voix pour apaiser la tempête. C’est auprès de lui seul que vous trouverez la réponse à votre agitation et la sécurité. Tournons-nous sans cesse vers Jésus-Christ, présentons-lui avec confiance notre cœur troublé dans la prière, la méditation, l’entretien avec lui. Il nous donnera la foi qu’il recherche, la foi qui lui est agréable et l’honore, la foi qui saisit ses secours.

« Silence! Tais-toi! » Jésus ne commande pas seulement aux vagues; il nous parle aussi à nous, pas moins qu’à la tempête. Calmons-nous, écoutons sa voix, faisons confiance : il est Maître de toutes les circonstances, de toute tempête, de toute tribulation, de toute affliction; il les fait concourir à notre bien et à sa gloire. En recevant cette paix par la foi, en démontrant un calme surnaturel devant un monde à l’affût, un calme que le monde ne peut ni comprendre ni nier, nous rendrons témoignage à la véritable identité, à la majesté souveraine, à la grâce salvatrice de Jésus-Christ qui est le Maître de toutes les tempêtes, pour que d’autres aussi puissent croire.

Le Fils de Dieu est en mesure de communiquer la paix aux mers agitées de la terre. Jésus commande aux éléments de la nature, et le calme revient. Il s’agit d’un calme mystérieux et surnaturel qui atteste de son pouvoir souverain, mais également de la paix profonde et de la sécurité de ceux qui le suivent. Le récit de ce miracle montre le pouvoir souverain et divin du Seigneur Jésus-Christ et la paix qu’il communique à ceux qui se confient en lui.

Les apôtres étaient avec le Fils de Dieu. Ils avaient tout quitté pour le suivre. Pourtant, ils ont dû essuyer les assauts d’une terrible tempête qui menaçait leur vie et remplissait leur cœur d’effroi. Nous devons nous aussi nous attendre, nous qui suivons et servons le Seigneur Jésus, à rencontrer des tempêtes. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Des bourrasques nous frappent, notre barque se remplit d’eau, nous sommes en danger. Ça brasse!

Mais nous savons quoi faire : Nous tourner avec confiance vers le Seigneur Jésus-Christ, qui est le Maître de toutes les tempêtes.

Je résume et conclus.

Nous avons vu premièrement que Jésus-Christ, le Maître de toutes les tempêtes, conduit les événements pour solidifier la foi de son peuple.

Nous avons vu deuxièmement que Jésus-Christ, le Maître de toutes les tempêtes, révèle à son peuple son pouvoir absolu sur toutes choses.

Et nous avons vu troisièmement que Jésus-Christ, le Maître de toutes les tempêtes, nous commande de lui faire confiance en tout temps et pour toutes choses. Heureux tous ceux qui se confient en lui! Amen!