Cette prédication sur Jean 13.31-35 a pour sujet la gloire de Dieu qui a été manifestée à la croix du Christ, à sa résurrection et à son ascension, qui le sera à son retour, et qui l'est dans son Église à travers l'amour fraternel.

Source: La paix du Christ au milieu de la tempête - Série de prédications sur Jean 13 à 17. 6 pages.

Jean 13 - La gloire de Dieu manifestée dans l’Église

« Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit : Maintenant, le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui. Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même, et il le glorifiera bientôt. Petits enfants, je suis encore pour peu de temps avec vous. Vous me chercherez; et comme j’ai dit aux Juifs : Là où je vais, vous ne pourrez venir, à vous aussi je le dis maintenant. Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Jean 13.31-35

Peuple du Seigneur,

Nous vivons dans un entre-deux, entre la première venue du Seigneur et son retour à venir. Quand nous regardons en arrière, nous contemplons Jésus-Christ venu sur terre accomplir de grandes œuvres. L’apôtre Jean nous en parle longuement dans son Évangile. Quand nous regardons en avant, nous espérons son retour plein de gloire. L’apôtre Jean nous en parle en détail dans son Apocalypse. Mais entre les deux, qu’avons-nous? Jésus n’est plus avec nous, il a quitté la terre corporellement depuis longtemps. Nous attendons sa venue dans la gloire. Et c’est long! Nous attendons depuis longtemps. L’Église attend depuis des siècles. C’est comme faire un long voyage en voiture avec de jeunes enfants. Sommes-nous arrivés? Arrivons-nous bientôt? Non, pas encore! C’est long! Qu’avons-nous en attendant? Nous vivons entre la gloire de Dieu manifestée dans le passé et la gloire de Dieu qui sera manifestée à l’avenir. Mais entre-temps, qu’avons-nous? Sommes-nous dans un creux, comme dans le désert? La gloire de Dieu s’est-elle évaporée, comme la brume sur la rivière qui disparaît aussitôt le soleil levé?

Nous avons aujourd’hui la Parole de Dieu, nous avons les paroles du Christ qu’il a prononcées dans la chambre haute. Nous avons l’Esprit de Dieu promis par le Seigneur et agissant en nous et parmi nous. L’entretien de Jésus avec ses disciples avait pour but de préparer son Église à vivre cet entre-deux dans sa richesse. Jésus annonce qu’il doit partir et qu’ensuite il reviendra, mais entre-temps, ce ne sera pas vide. La gloire de Dieu sera manifestée dans son Église. Trois mots le résument bien :

1. La gloire (Jn 13.32)🔗

Jésus vient d’expulser Judas du groupe des douze. « Dès que Judas eut reçu le morceau, Satan entra en lui. Jésus lui dit : Ce que tu fais, fais-le vite » (Jn 13.27). C’est l’heure du pouvoir des ténèbres. C’est l’heure où Satan règne sur la terre, du moins c’est ce qu’il pense. Au fond, c’est l’heure du règne du Christ. Tout pouvoir est entre ses mains. C’est lui, le Seigneur et Maître, qui donne le signal. Sa parole enclenche toute une série d’événements qui mèneront à sa crucifixion. Le Christ est fermement résolu à se rendre à la croix pour notre salut. Les disciples, eux, ne comprennent pas. Ils sont bouleversés. Ils risquent de perdre courage. Ils ont besoin d’être fortifiés au milieu de la pire tempête jamais traversée. Jésus vient les aider. Il vient les soutenir et les encourager.

D’où cette magnifique parole qui sort de ses lèvres :

« Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit : Maintenant, le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui. Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même, et il le glorifiera bientôt » (Jn 13.31-32).

N’est-ce pas étonnant? C’est l’heure la plus sombre de l’histoire, et pourtant c’est l’heure de gloire. Pas moins de cinq fois Jésus utilise le verbe « glorifier ». Trois fois au passé, deux fois au futur. Maintenant que Judas est sorti, Jésus est libre de leur parler à cœur ouvert. Il leur parle de ce qui s’en vient, comme si c’était déjà passé. « Maintenant, le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui. » De quoi parle-t-il? Une grande gloire est manifestée aux disciples, elle le sera très certainement, comme si elle brillait déjà de tous ses feux, mais les disciples ne voient pas. C’est une gloire cachée, une gloire humble, si l’on peut dire, une gloire discrète, qui se voit seulement avec les yeux de la foi. Judas est sorti, le mouvement est enclenché. Jésus contemple déjà son arrestation, sa crucifixion et sa mort. Il affirme que ces événements le glorifient et glorifient son Père!

Mais dites-moi, où est la gloire? Traîtrise, condamnation, symbole de malédiction, souffrance, honte, corps ensanglanté, crucifixion, mort, mise au tombeau. Où est la gloire dans tout ça?

Je pense que vous connaissez la réponse. Les disciples ne comprenaient pas, mais nous comprenons, nous savons. À la croix, un transfert a été effectué. Dieu s’est fait homme pour nous libérer de la malédiction du péché, nous délivrer de la mort, nous donner son pardon et sa vie. Nous pouvons louer Dieu pour toutes sortes d’œuvres merveilleuses qu’il a faites dans sa création et à travers sa providence dans l’histoire et dans nos vies, mais ici, à la croix, nous avons l’œuvre de Dieu la plus merveilleuse.

Voyez le titre que Jésus utilise pour se désigner : il se dit être le Fils de l’homme. Ce titre vient de Daniel 7. Le prophète Daniel avait eu cette vision du Fils de l’homme qui viendrait dans sa gloire, comme un puissant conquérant pour vaincre tous les empires de la terre s’élevant contre Dieu. Daniel annonçait le règne, la puissance et la gloire du Fils de l’homme. Non, la puissance n’appartient pas aux États-Unis, à la Chine ou à la Russie. La puissance appartient au Fils de l’homme. Et voici que la prophétie s’accomplit. Le Fils de l’homme est venu et il a été glorifié. Plusieurs en Israël pensaient que le Libérateur les délivrerait de l’Empire romain. Jésus annonce qu’il est venu vaincre une puissance beaucoup plus terrifiante. Quelle puissance le Fils de l’homme a-t-il vaincue par ses souffrances et par sa mort? La puissance du péché, la puissance du diable, la puissance de la mort, nos pires ennemis! Comment a-t-il vaincu tous ces ennemis? Par sa propre mort! Sa mort expiatoire sur la croix pour payer la dette de nos péchés est le moyen le plus puissant que Dieu a déployé pour accomplir son plan rédempteur. Voilà comment la gloire s’est manifestée! Mais voyez-vous, c’est une gloire cachée, humble, discrète, une gloire indirecte qui se voit seulement par la foi.

Non seulement le Fils a-t-il été glorifié par la croix, le Père aussi a été glorifié par cette même croix. « Et Dieu a été glorifié en lui. » Les deux sont indissociablement unis l’un à l’autre. Quand le Fils est glorifié, le Père est glorifié. De quelle façon le Père a-t-il été glorifié par la mort de son Fils? Parce que son sacrifice a révélé la justice de Dieu, la sainteté de Dieu, en même temps que l’amour de Dieu, la grâce de Dieu, la fidélité de Dieu. Tous les attributs de Dieu sont manifestés à la croix d’un éclat indicible!

Voyez comment Dieu fait briller sa gloire! De façon cachée, indirecte. On peut facilement passer à côté, sans même s’en apercevoir. Les disciples ne l’ont pas remarquée. Une gloire manifestée dans la honte, dans la souffrance, dans l’agonie, dans le déshonneur, dans la mort. Une gloire humble et sombre. Une gloire qui doit être expliquée à l’Église, qui doit être prêchée, enseignée, et qui doit être révélée dans nos cœurs par le Saint-Esprit pour qu’elle brille à nos yeux. Par sa honte, nous avons l’honneur. Par ses souffrances, nous avons la joie. Par sa condamnation, nous sommes acquittés. Par sa mort, nous avons la vie. Évangile suprêmement glorieux!

Jésus ajoute une dimension future à cette gloire. « Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même, et il le glorifiera bientôt » (Jn 13.32). Jésus voit venir sa mort, mais il sait très bien que, peu après, très bientôt, il remportera une victoire grandiose et glorieuse. Après sa honte, après ses souffrances et sa mort, son Père l’élèvera. Cette gloire éclatera à sa résurrection, victoire sur la mort. Cette gloire éclatera à son ascension, entrée glorieuse dans son règne. Cette gloire sera manifestée le jour de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit remplira l’Église de sa présence glorieuse. Oui, après la croix, Dieu glorifiera son Fils! Très bientôt, sans délai, Jésus recevra les plus grands honneurs. Voilà de quoi encourager les disciples à l’heure la plus sombre de l’histoire. Voilà de quoi nous encourager quand nous passons par des vallées obscures.

Nous qui vivons entre la gloire passée et la gloire à venir, voyons-nous cette gloire présente par la foi? Sommes-nous éblouis par la gloire de la croix, de la résurrection, de l’ascension et du règne actuel du Seigneur Jésus-Christ? Sommes-nous conscients de vivre la vie nouvelle dans la présence de Dieu, par sa Parole et par son Esprit dans son Église? Voyez-vous la gloire de Dieu et de son Fils à la table du Seigneur?

2. Le départ (Jn 13.33)🔗

Jésus prépare ses disciples à ce qui vient. Très bientôt, il va partir.

« Petits enfants, je suis encore pour peu de temps avec vous. Vous me chercherez; et comme j’ai dit aux Juifs : Là où je vais, vous ne pourrez venir, à vous aussi je le dis maintenant » (Jn 13.33).

« Petits enfants. » Jésus leur démontre beaucoup d’affection. Très bientôt, vous ne me verrez plus, je serai parti. Là où je vais, vous ne pourrez pas venir. Jésus sait exactement où il va. Il retourne vers son Père, il retourne dans la gloire. Sujet de grande joie pour lui, pour son Père, mais aussi pour son Église! Bientôt Dieu va le retirer de cette terre corrompue, mais c’est pour le prendre avec lui dans sa gloire. Il doit partir, mais son départ ne doit pas être compris comme un vide ou une absence. Son départ a pour but de manifester sa gloire. Si nous avons à cœur la gloire de Dieu, nous devrions nous réjouir de ce que le Christ a quitté cette terre pour être glorifié au ciel.

Oui, dans un sens, nous sommes dans un creux. Jésus n’est plus corporellement avec son Église. Mais c’est pour mieux remplir son Église. Son départ est à l’avantage de l’Église. Jésus l’explique plus loin :

« Je vous dis la vérité : il est avantageux pour vous que je parte, car si je ne pars pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jn 16.7).

Il fallait qu’il parte pour que le Saint-Esprit vienne. Si Jésus était resté sur terre, il ne pourrait être qu’à un seul endroit à la fois. Il serait seulement à Jérusalem, ou à Paris, ou à Montréal, ou à Saint-Georges, mais pas ailleurs. Pour le rencontrer, il faudrait se déplacer, ce ne serait pas pratique. Son Église n’aurait pas pu se répandre partout sur la terre. Mais parce que Jésus-Christ est parti au ciel pour entrer dans sa gloire et dans son règne, il étend son influence partout sur la terre par son Esprit Saint. Il manifeste sa gloire dans son Église, il nous remplit par sa Parole et par son Esprit.

Comprenons bien! Sa gloire est encore discrète. Elle est cachée, humble, indirecte. Ça prend les yeux de la foi pour la voir. Voyez-vous par la foi le Fils de l’homme glorifié? Voyez-vous le Père glorifié par lui? Nous ne sommes pas dans le désert, nous ne vivons pas dans le vide, comme si Dieu était absent. Non! Il manifeste sa gloire par la proclamation de l’Évangile. Nous recevons son salut par la foi. La prédication de la croix est une folie pour les hommes qui n’ont pas l’Esprit de Dieu. Aujourd’hui, la plupart des médias, des dirigeants, des artistes, des écoles nous disent que l’Évangile est stupide. Beaucoup de gens ne voient pas la gloire de Dieu dans l’Évangile.

C’est vrai, le Seigneur Jésus n’est plus avec nous corporellement, mais il est là par sa divinité, par sa majesté, par son Esprit et par sa Parole. Nous vivons dans sa présence. La gloire de Dieu se manifeste aujourd’hui dans son Église. Nous adorons Dieu dans sa présence. Nous chantons ses louanges devant lui. Nous nous réjouissons de son règne. Nous avons les gages de son amour à la table du Seigneur. Même dans les moments sombres et obscurs de nos vies, il est là. Dans nos peines et dans nos creux, il nous console, il nous soutient. Par la foi, nous pouvons le voir agir à travers nos souffrances. Nous sommes incapables d’aller là où Jésus se trouve en ce moment. Mais lui vient vers nous par son Esprit Consolateur. Nous vivons en communion avec lui. Nous vivons au milieu d’une gloire céleste qui nous entoure et qui nous habite. Une gloire cachée, indirecte, mais réelle. Même quand nous devrons faire face à la mort, cette gloire pourra toujours nous habiter, nous consoler, nous aider à traverser la vallée obscure.

3. L’amour (Jn 13.34-35)🔗

Notre texte se résume en trois mots-clés : la gloire, le départ, l’amour. Quel rapport y a-t-il entre les trois? Certains trouvent qu’il n’y a pas tellement de logique dans les paroles de Jésus. Comme si c’étaient des bouts de phrases détachés sans cohésion. Attention! Le Seigneur est très cohérent! Il n’utilise pas toujours des mots de liaison logique entre les phrases, mais c’est pour nous forcer à chercher la logique. D’abord, Jésus parle de la gloire, ensuite il parle de son départ. Quel est le rapport? Nous l’avons vu. La gloire de la croix conduit à la gloire de la résurrection et à la gloire de l’ascension et de la Pentecôte. Pour que Jésus-Christ soit complètement glorifié, il fallait qu’il parte de cette terre, pour être présent avec nous par sa Parole et par son Esprit.

Et maintenant, que vient faire l’amour dans tout ça? Jésus prépare ses disciples à son départ. Cela soulève la question : Comment vont-ils vivre pendant son absence corporelle? Réponse : Les disciples devront vivre dans l’amour les uns pour les autres. Voilà comment Dieu manifestera sa gloire dans l’Église : à travers l’amour des croyants les uns pour les autres! Cette gloire, elle aussi, est discrète, elle est humble, certainement, elle est même parfois boiteuse et chancelante, mais elle est bien réelle. Même les non-chrétiens verront un reflet de cette gloire à travers nos vies et notre communion entre frères et sœurs partageant la même foi en Église.

« Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jn 13.34-35).

Comment remplir notre temps pendant l’entre-deux? En vivant et en démontrant cet amour entre nous! Entre la gloire passée et la gloire à venir, le message de l’Évangile nous motive à nous aimer les uns les autres. Le Saint-Esprit nous remplit pour nous rendre capables de nous aimer les uns les autres. Comment Jésus montre-t-il aujourd’hui sa gloire dans le monde? Il le fait à travers l’amour qu’il suscite dans son Église, par sa Parole et par son Esprit. L’entre-deux n’est pas vide. Au contraire! Il doit être rempli de la proclamation de sa Parole, de la présence son Esprit Consolateur et de l’amour que nous aurons les uns pour les autres.

« Je vous donne un commandement nouveau. » Pourquoi nouveau? Le commandement de s’aimer les uns les autres est très ancien. La loi mosaïque le prescrivait déjà : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lv 19.18). Jésus a dit que toute la loi de l’Ancien Testament se résume en deux grands commandements : aimer Dieu de tout son cœur, aimer son prochain comme soi-même (Mt 22.36-40).

Alors, qu’est-ce qui est nouveau dans ce commandement? Ce qui est nouveau, ce sont deux choses. D’abord le modèle de cet amour : « Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » Avant la venue du Christ, jamais personne n’avait aimé comme lui. Le modèle qu’il nous a donné est entièrement nouveau. La deuxième chose nouvelle, c’est la source de cet amour. Qui peut obéir à ce commandement? Personne, excepté ceux qui sont animés de l’Esprit Saint. Le commandement n’a pas changé, mais le contexte a changé. Depuis que le Seigneur Jésus a été glorifié, depuis l’envoi de son Esprit dans l’Église, un monde nouveau a commencé. Une création nouvelle est apparue. Nous sommes entrés dans une ère nouvelle! Et c’est juste un commencement. La gloire du monde nouveau est encore cachée, humble et discrète. L’amour entre frères et sœurs dans l’Église est encore petit et souvent fragile, mais bien réel, c’est au moins un début d’amour les uns pour les autres.

À la vue de cet amour, tous connaîtront que nous sommes ses disciples. C’est une marque caractéristique de la vie chrétienne. Plusieurs n’ont pas les yeux pour voir la gloire de la croix. Ils pourront quand même discerner quelque chose de cette gloire à travers l’amour qui règne entre nous dans l’Église. Plusieurs ne lisent pas la Bible et refusent d’entendre l’Évangile. Ils peuvent quand même voir en action devant leurs yeux un reflet de cette gloire à travers l’amour que nous aurons entre nous, les uns pour les autres.

Ce commandement est très simple, il est simple à mémoriser, mais tellement difficile à obéir. Où en sommes-nous rendus dans notre amour les uns pour les autres? En particulier dans cette Église? Avons-nous de l’affection les uns pour les autres? Sommes-nous fervents dans cet amour? Sommes-nous joyeux avec ceux qui sont dans la joie? Ou bien sommes-nous jaloux quand d’autres réussissent? Pleurons-nous avec ceux qui pleurent? Connaissons-nous les souffrances de nos frères et sœurs? Avons-nous la liberté de parler de nos souffrances à d’autres dans l’Église? Sommes-nous patients les uns envers les autres? Ou sommes-nous facilement irrités? Pardonnons-nous aux autres comme le Christ nous a pardonné? Prions-nous les uns pour les autres? Exerçons-nous l’hospitalité envers les autres? Nous encourageons-nous les uns les autres? Employons-nous nos dons spirituels au service de nos frères et sœurs dans la foi? Combien de temps prenons-nous durant la semaine pour servir les autres dans le corps du Christ? Quand les autres à l’extérieur regardent à l’intérieur de notre Église, quand ils nous regardent, que voient-ils? Voient-ils des frères et sœurs qui s’aiment?

Dans l’entre-deux, Jésus-Christ n’est plus avec nous corporellement sur terre. Levons nos têtes et réjouissons-nous! Notre Seigneur et Sauveur est glorifié au ciel dans son règne. Il est même glorifié dans son Église. Il est présent par sa Parole et par son Esprit. Il veut nous remplir de sa présence et de son amour par son Esprit. Que sa gloire brille à travers nous par l’amour que nous aurons les uns pour les autres! Amen.